Suite à l’article paru dans Le
Nouvelliste du 16-17 juillet 2011 "Lise St-Denis bientôt en selle" je
constate qu'on se sert de la maladie de Madame St-Denis pour camoufler
l'absurdité de l'engagement de l'ex-candidate libérale et agent officiel
du candidat Libéral Yves Tousignant dans St-Maurice/Champlain lors de
la dernière élection fédérale.
L'absurdité est d'avoir engagé une libérale notoire et une adversaire acharnée comme agent officiel du Parti Libéral du Canada.
C'est le NPD avec son chargé de communications et son adjoint
parlementaire d'Ottawa ainsi que madame St-Denis qui le confirme en
disant dans l'article de Gabriel Delisle " l' annonce de ma maladie a
été faite en réaction à tous ce qui a été dit par le reportage e TVA"
Le reportage de TVA dénonçait surtout l'engagement de France Beaulieu
ex-candidate libérale et agent officiel de Yves Tousignant dans
St-Maurice/Champlain lors de la dernière élection.
On désinforme la population en voulant nier que c'est le Parti
Libéral du Canada qui a pris possession du comté de
Saint-Maurice/Champlain avec la nomination de France Beaulieu et
l'absence de madame St-Denis.
C'est pourquoi j'ai écrit personnellement à monsieur Jack Layton,
chef du NPD lui demandant de faire en sorte que la député de
Saint-Maurice/Champlain se retire dû à son incapacité à remplir sa
fonction et que j'ai demandé une élection complémentaire.
J'ai de la sympathie pour madame St-Denis mais je suis comme bien des citoyens, je n'ai pas voté pour le Parti Libéral.
- Carmen Mélançon, Shawinigan
Commentaire
Paul Sauvé
- 26 Juillet 2011 à 15:15:19
Clairement, c'est vous qui ne voulez pas voir madame Melançon. Il y a
des gens pour qui la politique est un travail, point à la ligne. De
dire que le « Parti libéral à pris possession du comté » est une forme
de démagogie si honteuse...
Ce n'est clairement pas non plus, madame, en critiquant de manière
cavalière ceux qui critique votre point de vue que vous trouverez une
oreille attentive à vos arguments.
Je suis de ceux qui ont voté NPD aux dernières élections. En fait, au
risque d'être un "con" (comme le dit notre confrère N. Suzor), voilà
même trois élections en ligne que votre pour ce parti. Je ne suis
nullement outré de voir une ex-candidate libérale épauler une nouvelle
élue néo-démocrate. La politique est plus qu'une question de partis
politiques ou d'orientations ou de valeurs.
Vous questionnez la présence d'une ancienne libérale auprès d'une
néo-démocrate, c'est une chose. Cependant, d'appeler à la théorie du
complot libéral est d'une absurdité sans borne.
Après des mois de palabres incessantes souvent ponctuées par les mots
de la contrariété ou de l'égoïsme national, lors de réunions fréquemment
labellisées d'urgentes, les chefs des États qui partagent la monnaie
commune ont enfin accouché d'un plan qui évite à la Grèce la
banqueroute. Ce faisant, ils viennent d'emprunter la voie qui mène vers
davantage de «fédéralisation» de l'économie. Enfin!
C'est un constat et non une opinion. Tout au long de la crise
grecque, entrecoupée par les déchéances financières de l'Irlande et du
Portugal, les 17 membres de la zone euro ont commis bien des erreurs
dont la principale s'appelle: mauvaise appréciation, ou mauvais
diagnostic posé sur la Grèce et donc sur les solutions à apporter. N'eût
été cette méprise, qui n'avait pas échappé aux plus aguerris des
économistes, le drame grec aurait pu être réglé avec moins de mal.
S'il en a été ainsi, c'est d'abord et avant tout à cause, on ne le
répétera jamais assez, des freins mis sur la gestion du dossier par
Angela Merkel. Pendant plus d'une lune, elle a collé à une opinion
publique récalcitrante à l'idée de prêter des milliards à un de ces pays
qu'elle regarde de haut parce qu'il fait partie du clan dit du Club
Med. Largement partagé par les Allemands, ce sentiment, entretenu avec
constance par les tabloïds, nous fournit un premier enseignement: la
fibre européenne de ces derniers s'est énormément rétrécie.
Deuxième enseignement? L'accord arrêté avant-hier est la preuve, parmi
d'autres, que l'Allemagne est désormais la superpuissance de l'Union
européenne. Elle a distancié bien de ses partenaires, certains affaiblis
évidemment par le marasme économique. Toujours est-il que Merkel est
parvenue à faire plier Nicolas Sarkozy et Jean-Claude Trichet, président
de la Banque centrale européenne (BCE). Aussi tenace qu'entêtée, elle a
obtenu que le secteur privé soit impliqué dans le plan d'aide
confectionné pour la Grèce.
Conséquemment, en obligeant des banques et des compagnies d'assurances à
gommer une partie des créances qu'elles détiennent et en soulageant
quelque peu Athènes, on a pris le risque de voir les agences de notation
intervenir encore une fois. En fait, si l'on veut être juste, les
agences en question sont condamnées à appeler un chat un chat. Mais
encore? Les mécanismes inhérents au plan, on pense notamment au
rééchelonnement de la dette, impliquent un défaut partiel, même s'il est
temporaire, de la Grèce. Ce que Trichet s'est toujours refusé
d'accepter jusqu'à la dernière seconde.
En échange de leur concession sur le flanc du privé, Sarkozy et Trichet
ont obtenu satisfaction sur le chapitre de la mutualisation des risques.
De quoi s'agit-il? Le Fonds de soutien européen (FESF) va être réformé
de fond en comble. À un point tel qu'on parle d'un Fonds monétaire
européen, par référence au FMI. Cette institution pourra donc prêter de
l'argent, racheter des obligations de pays aux prises avec une tempête
financière, etc.
Tout logiquement, dans la foulée, on va assister à davantage de
coordination des politiques économiques et budgétaires. On s'attend même
à ce qu'un premier pas sur la route qui mène à l'harmonisation fiscale
soit inscrit au programme que Merkel et Sarkozy doivent confectionner
d'ici le début de l'automne. D'où l'expression employée par certains
acteurs de la fédéralisation de l'économie.
Il y a plus d'une dizaine d'années de cela, chacune des nations ayant
décidé d'adopter l'euro a abandonné du coup sa politique monétaire. De
fait, elles étaient moins souveraines qu'auparavant. Ces derniers jours,
elles viennent de franchir une étape très importante: la série de
gestes posés annonce un abandon partiel des politiques budgétaires et
fiscales. Les gestes en question sont dans le droit fil de la création
de l'euro. D'ailleurs, c'est à se demander pourquoi on a attendu une
crise majeure pour confectionner les remèdes qui auraient permis de...
l'éviter. Reste maintenant à espérer que les dirigeants européens
s'attarderont dans les prochains mois à peaufiner des politiques propres
à résoudre l'autre problème observé au cours des 18 derniers mois:
l'énorme déficit de solidarité au sein de l'Union européenne.
sport: LUCIAN BUTE, CHAMPION MONDIAL DE L'IBF VA CONQUÉRIR LES AMÉRICAINS
Écrit par Michel Cloutier le 10/7/2011 15:30:00
BUTE gagne par K.-O
"Vive la Roumanie!
Vive le Québec!" lance-t-il
Par Michel CLOUTIER
Éditeur, fondateur,
Journal Québec Presse
BUCAREST, ROUMANIE — Le lundi 11 juillet 2011
Sous
une chaleur suffocante, un violent crochet de gauche à la tête de
Jean-Paul Mendy, à la quatrième reprise ( soit à 2 minutes, 48 secondes
du 4e assaut), permet au champion Lician Buté d'assommer son rival
français.
Photo: Lucian Buté, le boxeur québécois d'origine roumaine, conserve son titre mondial de super-moyen.
Ce tout-puissant knock-out
terrasse l'aspirant Mendy qui s'effondre de tout son long, et
lourdement sur le ventre."J'atttendais ce combat dans mon pays natal
depuis quatre ans", de remarquer le champion, lors de son point de
presse, la veille même du duel.
Voilà
devant soi, tout l'art stratégique de la boxe, aux feintes périlleuses
décochées dans le surgissement intempestif d'un duel à finir. On aime ou
on n'aime pas.
Mise hors de combat rapide dès le 4e assaut
Cette
mise rapide hors de combat du boxeur, resté à terre un long moment,
davantage que les dix secondes fatidiques, a soulevé les 10 000
sepctateurs roumains entassés au Centre Romexpo, samedi soir.
Photo: complètement sonné, Jean-Paul Mendy semble inconscient. Il va regagner le vestiaire les jambes molles.
"Lucian a vite contré ma stratégie. J'ai foncé vers lui parce que je me
suis rendu compte qu'il n'était pas à l'aise à mi-distance",
d'expliquer Jean-Paul Mendy sous les questions des journalistes, après
sa défaite.
"Vive la Roumanie! Vive le Québec!"
Ovationné pour sa victoire par la foule qui hurle intensément "Lucian! Lucian! Luician! à fendre le toit, le champion, désormais "l'enfant du pays, le héros national", se met à pleurer d'émotion sur le ring.
Photo: L'apothéose!
Agence Keystone, Journal de Montréal, 10 juillet 2010.
Les
confétis en fête s'échappent du toit. Frénésie bouleversante. Les fans
ont la chair de poule. "Je veux aller habiter Montréal!", s'écrie une
étudiante euphorique d'un lycée français.
L'athlète jubile, triomphe et prend le micro, s'adresse à son peuple
avec le coeur. "C'est un modèle pour la Roumanie", lance une dame âgée.
Puis à la fin, le héros pense au Québec, son pays d'adoption, se tourne
vers les Québécois en prenant la langue de chez nous:
"Vive le Québec! vive la Roumanie!" lance-t-il... "Je sais qu'on nous regard au Québec et je pense à vous tous".
En
effet, le duel est retransmit en direct dans tout le Québec comme au
Canada, grâce à la télé du réseau Vidéotron de Montréal, en plus d'être
télédiffusé en partenariat sur les autres chaînes spécialisées à travers
la planète.
Photo:
Le champion s'adresse aux Québécois dans leur langue, s'étant intégré à
la communauté francophone qui forme 82% des 8 millions d'habitants de
cet État-nation francophone d'Amérique.
Quant
au prochain affrontement de Buté, il semble, (selon le journaliste
Richard Labbé de La Presse de Montréal), qu'il aura à se mesurer à
l'Américain Kelly Pavlik, "ancien monarque chez les 160 livres", le 5
novembre prochain à Atlantic City, aux États-Unis.
Galerie de photos
Journal Québec Presse
Au
Québec, des milliers de fans de Lucian Buté ont frissonné devant le
triomphe de leur champion mondial, retransmis sur écran géant via la
télé à la carte de Vidéotron.
Sur la photo, des inconditionels sont réunis dans une brasserie de Saint-Jean-des-Piles, en Mauricie.
Photo : La Presse canadienne (photo) Julie Jacobson/AP
Rupert
Murdoch aujourd’hui à Sun Valley dans l'Idaho (nord-ouest des
États-Unis), où il participait à une conférence sur les médias.
Londres - Le magnat australien de la presse Rupert Murdoch est attendu à
Londres ce week-end, pour gérer le scandale des écoutes téléphoniques
qui prend de l'ampleur et ébranle son empire médiatique, après avoir
provoqué la mort du tabloïd News of the World.
Aujourd’hui, les journalistes de l'hebdomadaire à sensation en
préparaient la dernière édition, qui sera dans les kiosques dimanche
avant de fermer, après 168 années d'existence. Les révélations sur les
pratiques du News of the World, dont des journalistes auraient payé des
policiers pour leurs informations et piraté des messageries
téléphoniques, notamment de jeunes victimes de meurtre ou de proches de
soldats morts en Afghanistan, ont choqué les Britanniques.
Le scandale ébranle News Corp., l'empire médiatique de Rupert Murdoch.
Celui-ci, explique-t-on de source proche du dossier, est attendu
dimanche à Londres, à l'occasion d'un déplacement prévu.
Cette affaire embarrasse également le Premier ministre britannique David
Cameron dont l'ancien directeur de la communication et ex-rédacteur en
chef de News of the World, Andy Coulson, a été entendu pendant neuf
heures vendredi par la police. Soupçonné de participation à des «écoutes
téléphoniques illégales», M. Coulson, 43 ans, a été relâché vendredi
sans faire de commentaires.
Soucieux de prendre ses distances, David Cameron a annoncé la nomination
d'un juge chargé de mener une enquête de fond sur les dérapages du
tabloïd et de présenter des propositions pour la régulation de la
presse. Il a jugé nécessaire de mettre en place une nouvelle autorité
indépendante des médias et du gouvernement.
Aujourd’hui, le responsable de la culture au sein du Parti travailliste,
Ivan Lewis, a écrit à M. Cameron pour réclamer des discussions
bipartites sur cette affaire et la désignation immédiate d'un juge pour
suivre le dossier.
Il a mis en avance l'urgence, et ce alors que selon certaines
informations de presse, des millions de courriels des archives internes
de News International auraient été détruits, ce qui pourrait constituer
une tentative de mettre des bâtons dans les roues aux enquêteurs de
Scotland Yard.
News of the World a avoué par le passé avoir piraté les messageries
téléphoniques d'employés de la famille royale, d'hommes politiques et de
célébrités, s'en tirant en indemnisant à l'amiable certaines de ses
victimes, comme l'actrice Sienna Miller.
Mais les dernières révélations selon lesquelles News of the World aurait
aussi espionné de jeunes victimes de meurtre et des proches de soldats
tués en Afghanistan ou de victimes des attentats de 2005 à Londres ont
horrifié les Britanniques. Certains de ses journalistes auraient payé
des policiers pour obtenir des informations. Ces accusations ont
constitué le scandale de trop et ont même fait fuir en masse les
annonceurs publicitaires.
Jeudi, James Murdoch, qui dirige News International, branche européenne
du groupe News Corp. appartenant à son père Rupert, annonçait ainsi la
fin de la parution du journal, vendu chaque semaine à près de trois
millions d'exemplaires.
Discret depuis les nouveaux rebondissements, Rupert Murdoch s'est
brièvement exprimé devant les journalistes aujourd’hui à Sun Valley dans
l'Idaho (nord-ouest des États-Unis), où il participait à une conférence
sur les médias. Invité à préciser qui avait décidé de fermer News of
the World, il a simplement répondu: «C'était une décision collective».
Explois sportifs: Heidi Levasseur aux ''24 heures de la Tuque''
Ecrit par Michel cloutier le 2/7/2011
HEIDI LEVASSEUR
en nage libre
devant les Doré, Paré, Perreault, Bélanger
aux " 24 heures de La Tuque"
Le "24 heures de La Tuque" :
Une nouvelle jeunesse
Par Michel CLOUTIER
Éditeur, fondateur,
Journal Québec Presse
LA TUQUE, QUÉBEC — Le samedi 2 juillet 2011
Sa remarquable vitalité athlétique ne la sépare jamais des grandes activités aquatiques d'hier au Québec:
à 31 ans, la championne-nageuse Heidi Levasseur s'attaque
elle aussi à la rivière Saint-Maurice en relançant hier, vendredi, les
"24 heures de La Tuque", (d'envergure mondiale dans les années 60), en
présence du maire Normand Beaudoin et devant une galerie d'athlètes célèbres qui, jadis, ont multiplié les exploits olympiques, tels que les Michel Doré à la course, Gaston Paré à la nage, André Perreault, maître-nageur et éducateur physique, et de Jacques Bélanger, créateur du "24 heures" en 1964.
"L'iceberg Heida Levasseur"
Parmi
les orateurs de l'activité, déroulée devant une foule joyeuse sous un
ciel radieux, André Perreault a parlé de la mission philantropique de la
nageuse en la décrivant ainsi:
"Heidi
Levasseur c'est comme ni plus ni moins qu'un iceberg. La partie pointue
que tout le monde voit, ce n'est pas ce qui m'attache personnellement,
parce que c'est porté comme un dictionnaire, un annuaire téléphonique,
toutes ses prouesses dans l'ordre où elle les a réalisées."
"C'est une femme qui est un modèle"
"Ce
qui m'intéresse, c'est la partie cachée du iceberg. C'est une femme qui
n'est pas une vedette, c'est une femme qui est un modèle, un modèle
pour notre jeunesse, une femme qui a le coeur grand et qui fait chaque
brasse à l'eau dans une dimension philantropique, pour une oeuvre
quelconque."
"Elle a cette patience innée"
"Elle change d'événement en événement sportif.
Photo: André Perreault, orateur démonstratif dans son allocution.
"C'est
une femme qui imite le tempérament des mauriciens qui sont tous plus ou
moins rapprochés de la rivière Saint-Maurice et qui sont tous des fils
et des filles de la rivière, ce majestueux plan d'eau."
"...cette capacité d'imagination"
"Et
là, les qualités des draveurs d'époque qu'on a appelé les voyageurs,
elle a cette patience innée, cette capacité d'imagination,
Photo: Au centre, André Perreault et Michel Doré, le "Père de l'athlétisme en Mauricie".
cette créativité qui l'anime et qui fait qu'on se reconnaît, nous, les Mauriciens en elle.
"Elle est capable du plus grand, mais toujours au profit des autres.
Photo: Michel Doré et Heidi Levasseur.
"C'est une femme qui a été par son audace, diplômée en bio-chimie en
Australie et qui est revenue chez nous, et pour gérer ses affaires.
"Elle est encore aux études, cette belle jeune adolescente de 32 printemps.
"En
comptabilité, pour être capable de gérer ces choses, elle organise
partiquement en sourdine. Comme le iceberg, elle est la principale
organisatrice de ses activités.
"C'est
tellement plaisant d'oeuvrer à ses côtés et de bénéficier des
émanations de cette femme-là. Elle dégage, et pas nécesssairement du
t'sour de bras."
Photo: le bonheur est dans l'eau!
Les belles années 1970
Dans ces perspectives, redécouvrons le grand nageur Gaston Paré:
En 1970, il participe aux "24 heures de La Tuque" avec France Boisvert de Shawinigan de l'Équipe Cendrillon. Pitoyables, ils durent abandonner à 6h du matin, trop épuisés et inexpérimentés.
Mais
Paré est revenu à la charge avec l'Américaine Diana Nayan pour
conquérir en duo la 3e place mondiale des "24 heures" en 1971.
Photo:
Gaston Paré interviewé par la télévision de Radio-Canada, Michelle
Raza, journaliste et Jean-François Fortier, caméraman de Québec.
"C'était
une performance exaltante, c'était un petit gars typiquement mauricien
de chez nous qui avait devancé le légendaire Réjean Lacoursière",
s'ajouter André Perreault.
L'exploit
s'était bouclé au "Club de la médaille d'Or" à Montréal comme étant le
najeur professionnel par excellence pour l'année 1971.
Photo: Avenant, le maire Normand Beaudoin de La Tuque.
"Voilà
un petit gras natif de Dolbeau et résident de Shawinigan depuis sa plus
tendre enfance aux '24 heures de La Tuque' de l'époque."
Création des "24 heures de La Tuque" en 1965
Jadis
manoeuvre aguerri sur les grosses manchines à papierde l'usine de la
CIP de La Tuque au moment de lancer le "24 heures", Jacques Bélanger
s'enthousiasme à son tour sous les questions du Journal Québec Presse:
Photo: Jacques Bélanger, créateur des "24 heures de La Tuque" avec un groupe de citoyens.
"Je suis émerveillé"
"Franchement, je suis émerveillé. Ça me rappelle de grands souvenirs.
Je
vois encore la majeure partie de tous les bénévoles qui ont travaillé,
qui ont foncé avec une croyance énorme qui a fait que le 24 heures est
né."
Un amateur de sport
Photo: Jacques Bélanger, entouré d'un ami
et du maire Normand Beaudoin de La Tuque.
Parlant de sa motivation, Jacques Bélanger ajoute, ému:
"Premièrement,
j'étais un amateur de sport, j'ai toujours fait du sport toute ma vie
et j'aimais la natation et je trouvais que c'était une bonne idées pour
ouvrir le chemin vers le Lac Saint-Jean et en même temps développer La
Tuque au point de vue touristique, parce que moi, je ne suis pas natif
de La Tuque, mais la Ville de La Tuque est devenue ma ville et je l'aime
beaucoup."
D'où vous vient cette passion du sport?
— Je suis naturel, moi. Mon père était barbier et ma mère institutrice."
— C'était dans ses gènes", s'interpose André Perreault.
— Il ne fallait pas être gêné!", réplique dans un fou rire, Jacques Bélanger.
M.
Perreault présente Jacques Bélanger, qui, en 1965, créait, inventait de
toutes pièces avec une belle équipe de citoyens de La Tuque le fameux
"24 heures de La Tuque" dont la renommée fut mondiale.
Le
succès attire jusqu'à 30,000 visiteurs à cet événement sportif. André
Perreault en profite pour rappeler ce rapprochement avec Shawinigan à
cette époque, lors de la fameuse "Aquatek" du Service de la récréation.
"Monsieur
Bélanger et moi-même avions eu le plaisir et l'honneur de mettre sur
pied un douze heures de natation par équipe, pour les amateurs afin de
créer une potientielle relève aux "24 heures".
Une troisième place internationale
Ce qui permis également par la suite de voir Gaston Paré avec l'Américaine Diana Nayad aux '24 heures de La Tuque', édition 1971, d'aller chercher la troisième place d'un marathon d'envergure mondiale.
André Perreault tient à préciser que Michel Doré est un athlète-coureur de demi-fond de haut niveau.
Il
a courru à l'époque des années 59-60, avec les Bill Chothers, Bruce
Kid, les sommintés de l'époque. Mais Doré étrait physio-thérapeute et
aux '24 heures de La Tuque', c'est lui qui savait remettre en ordre les
bicepts et les molets de la nageuse américaine Diana Nayad du Temple
international de la Renommé de la natation de Miami, Floride, aux
États-Unis, ainsi que le nageur typiquement mauricien Gaston Paré.
À son tour, Michel Doré se fait élogieux:
"Quel courage et quel exemple pour la jeunesse"
"Avoir
eu la chance de connaître Gaston Paré qui entraîna Heida Levasseur tout
l'hiver et connaissant la détermination de cette athlète, les distances
qu'elle fait, eh bien, quel courage et quel exemple pour notre jeunesse
québécoise.
Elle me rappelle mes propres exploits dans la course à pied... dont cette photo à 18 ans.
"Notre
jeunesse a besoin de modèles et Heida en est un modèle. Il faut
encourager nos modèles à cent pour cent. Il fait toujours plaisir de
serrer la main à des athlètes de haut niveau, avec autant de
détermination, d'effort, de sacrifice qu'ils y mettent à l'entraînement
pour arrivers à leurs buts."
Photo: 1959, Michel Doré, 18 ans, costume noir à gauche, numéro 35, dans une course gagnante à Hamilton, en Ontario, Canada.
Les athlètes de haut niveau se sentent-ils compris?
Pour
Michel Doré, il s'agit de deux mondes. Les proueses d'un muscien sont
davantage appréciées des connaisseurs que du grand public mélomane.
Photo: Michel Doré, 70 ans, de la dure race des pionniers.
"Il faudrait les suivre durant des heures, être témoins de leur séances de pratique.
Et
dans le domaine du sport, il faut aller les voir se démener, les voir
travailler et être sur place en compétitions pour saisir leur
évolution", explique M. Doré.
Bref, le monde des grands athlètes est un monde à part, ajoute le "Père de l'athlétisme en Mauricie".
Heidi Levasseur: nageuse de longue distance
C'est acquis, Heidi Levasseur, nageuse de longue distance, se mesure rigoureusement aux exploits historiques.
Bien intentionnée, Heidi (www.heidilevasseur.com) se donne un traitement de faveur tourné vers autrui: inspirer la jeunesse et les moins jeunes au "dépassement de soi".
Une
mission personnelle de nage en eau libre, véritable mouvement éducatif
qui prend la tête d'affiche de son programme annuel dont la diffusion à
travers le Québec est assurée par des commaditaires (Guillevin
International www.guillevin.com), "La Bulle" et "MVC Océan", et Denis Paquin, 819-609-7799.
Des exploits pour le virage santé
et le virage vert
Sous
la pression de l'endurance, Heidi Levasseur ouvre des brèches partout
où elle passe. La vitalité de son talent s'impose. Ne fut-elle pas la
première à réaliser la traversée du Lac Memphrémagog à 15 ans?
À
16 ans elle devint la plus jeume femme à traverser le Lac Saint-Jean.
Puis en 1994, elle dcroche la 3e position en Coupe du monde par équipe
sur 25 kilomètres. En août 2009, la nageuse est aussi la première femme à
participer à la "Descente Promutuel du Saguenay" sur 42 kilomètres.
Nage en eau libre - Heidi Levasseur s'attaque à la rivière Saint-Maurice
La nageuse Heidi Levasseur relève un nouveau défi.
L'athlète de 31 ans est partie de La Tuque sur l'heure du midi vendredi pour un 24 heures de nage dans la rivière St-Maurice.
Photo:
la journaliste Michelle Raza de la SRC (Société Radio-Canada),
interviewant Gaston Paré sous l'objectif du caméraman Jean-François
Fortier de Québec. Photo, Québec Presse/Michel Cloutier
La nageuse a pris le départ de la marina de La Tuque.
La performance de l'athlète vise à recueillir des fonds pour supporter la recherche sur les maladies du coeur.
Heidi
Levasseur souhaite également rendre hommage à la compétition des
24 heures de La Tuque qui s'est tenue jusqu'en 1980 et à son fondateur,
Gaston Fortin.
L'athlète a nagé 15 heures dans la rivière Saint-Maurice l'an dernier afin de préparer sa performance de cette année.
Ces 24 heures de nage en une seule journée constituent un record personnel pour la jeune femme.
La nageuse pourra prendre 10 minutes de repos pour chaque heure passée dans l'eau.
Un défi de taille
L'athlète originaire de Cap-Rouge, en banlieue de Québec, s'apprête par ailleurs à relever un autre défi de taille.
Elle entreprendra de parcourir la distance entre Québec et Matane à la nage, une premìère dans l'histoire.
Une
équipe d'experts s'est affairée à établir le tracé de la nageuse afin
de tenir compte des difficultés particulières que présente le fleuve
Saint-Laurent.
Le départ d'Heidi Levasseur est prévu le 19 juillet de Québec. Elle devrait arriver à Matane le 5 août.
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Libre opinion - Le culte du dieu argent
Richard Evoy, Shefford
4 juillet 2011
En regardant un reportage sur la catastrophe à la centrale nucléaire de
Fukushima, une citation d'Albert Einstein m'est revenue en tête: «Le
problème aujourd'hui n'est pas l'énergie atomique, mais le cœur des
hommes.» En ce début de XXIe siècle, nous pourrions croire que les pires
poisons mentaux sont encore les croyances religieuses et les idéologies
politiques, mais, en réalité, notre plus grande dévotion, c'est le
culte au dieu «argent».
Tous, du plus humble mendiant jusqu'à ceux qui n'ont de comptes à
rendre qu'à une abstraction nommée «les marchés», nous nous soumettons
aux dogmes édictés par une minuscule «super-élite» qui possède et
contrôle la fabrication et la distribution de ce qui constitue, pour
eux, l'Alpha et l'Oméga de toute chose: l'argent. Les préceptes de ce
culte guident notre comportement, nos choix de vie, le choix de notre
métier, de nos amis, bref, tous les aspects de notre existence. Que ce
soit par les valeurs inculquées à nos enfants à la maison ou à l'école,
par notre observance des lois votées par ceux qui nous représentent ou
bien à l'initiative d'un petit caïd mafieux, le système se maintient et
se perpétue.
Or, que nous le voulions ou non, ce culte doit être remis en question, car:
- la pollution causée par le gaspillage de la société de consommation
bousille durablement le climat et détruit les écosystèmes qui
soutiennent la vie;
- les ressources de la planète étant limitées, la croissance infinie est impossible;
- le phénomène du «Peak Oil» est une réalité: le temps du pétrole
abondant et peu dispendieux est terminé et menace le monde d'un
effondrement économique prévisible.
Ainsi vivons-nous la fin de l'ère industrielle et de la société de
consommation basée sur l'illusion de la croissance infinie et sur le
pétrole pas cher. Vouloir prolonger l'agonie de cette civilisation en
exploitant les gaz de schiste ou des puits de pétrole sous 1500 mètres
d'eau n'y changera rien. Nous gaspillons toujours et encore nos talents
et nos ressources au simple but de fournir du «rendement aux
actionnaires» et nous entretenons encore des espoirs de «retour à la
prospérité» dans la réalisation d'un quelconque programme politique ou
de projets mal ficelés style «gaz de schiste» ou autre «Plan Nord».
Malheureusement, le résultat ultime de toutes ces entreprises ne sera
sûrement pas l'amélioration durable des conditions de vie des habitants
de la terre ou la réhabilitation des écosystèmes qui soutiennent la vie,
mais constituera plutôt un détournement de plus de nos précieuses
ressources en vue de l'édification d'un autre monument élevé à la gloire
du dieu argent.
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, Krishnamurti, un grand
philosophe indien, avait bien cerné la problématique en déclarant que la
crise de civilisation que nous connaissons est d'abord et avant tout
une crise de conscience et qu'en conséquence la seule révolution qui
pourra véritablement sauver l'humanité, la sortir de cette crise, sera
une révolution des consciences.
Il avait raison. Il n'y a qu'à regarder l'actualité pour constater
l'inconscience derrière le développement des nouvelles technologies
d'exploitation d'hydrocarbures, la production d'OGM, le bricolage sur le
génome humain, les nouvelles méthodes de surveillance et de contrôle
des citoyens ou le développement d'armes telles que les drones de
combat: toutes ces «merveilles» de la science moderne sont des
aberrations dangereuses qui auront des répercussions désastreuses sur
nos vies à court terme et n'augurent rien de bon pour l'avenir.
Selon le niveau de conscience de ceux qui les contrôlent, les
technologies peuvent nous détruire ou nous sauver. Pouvons-nous croire
que celui qui trouve son épanouissement dans le développement, la
fabrication ou la vente de bombes à fragmentation ou de mines
antipersonnel puisse être un humain libre et conscient? Que non! Ses
conditionnements en ont plutôt fait un esclave savant au service des
«intérêts de la nation» ou, pire, des «intérêts de la compagnie».
Nous éveiller au véritable prodige et à l'immense privilège que
constitue le fait d'être un humain dans l'univers est notre seule avenue
vers un monde prospère, sécuritaire et sain. Notre niveau de conscience
individuel participe à la conscience collective qui devra
impérativement, pour notre survie, remonter à la hauteur de nos
capacités technologiques. Ceux qui développent, contrôlent et utilisent
ces outils doivent être des humains adultes, conscients et libres.
Mais ce beau rêve restera impossible à atteindre tant et aussi longtemps
que nous continuerons de vénérer notre dieu argent. Sous son joug, les
élites possédantes nous considéreront toujours seulement comme des
consommateurs et des contribuables qu'il faut conditionner dès le
berceau à se maintenir dans un état infantile, comme nous le faisons
avec nos animaux domestiques. Dans ces conditions, quelle solution à la
crise actuelle pouvons-nous espérer d'une élite politique et économique
totalement conditionnée, inconsciente et dévouée tout entière au culte?
Aucune, hélas.
Contrairement aux «lois du marché», les lois de la nature ne peuvent pas
être transgressées sans conséquences. Elles ne peuvent pas être
contournées ni amendées, et nous paierons tous le plein prix de nos
erreurs. Nous sommes à un tournant décisif de l'histoire: la
civilisation telle que nous la connaissons est au bord de
l'effondrement, et il est grand temps de sortir de cette torpeur qui
nous fait assister avec une fascination morbide à notre déclin et à
notre destruction.
C'est en chacun de nous qu'il faudra puiser le courage de retrousser nos
manches et de passer outre nos peurs conditionnées pour prendre en main
notre destinée collective en tant qu'espèce consciente pour
l'édification d'une vraie civilisation qui aura pour seul objectif le
bien-être de tous ses membres par la gestion intelligente des ressources
de la terre. Une véritable économie basée sur les ressources.
Vos finances - À quand la crise de la dette américaine?
Gérard Bérubé 2 juillet 2011 Finances personelles
Il appert que les grands portefeuilles se méfient de plus en plus des
bons du Trésor américain. Et que l'euro conserve l'essentiel de sa
valeur malgré la crise de la dette en Europe, sous l'action des
détenteurs de titres de créance américains cherchant à se diversifier
davantage. LEAP/E2020 a déjà prévu la crise systémique, puis son
extension à la dette souveraine. Le groupe prônant l'avènement de
l'Euroland parle du prochain grand choc, celui de la dette fédérale
américaine, avec la disparition de quelque 15 000 milliards de dollars
d'éléments d'actif fantômes commençant à l'automne.
C'était une ovation à laquelle on assiste rarement entre une coalition
militant pour un meilleur système de santé public et un gouvernement.
Mais cela a bel et bien eu lieu il y a une quinzaine de jours en
Ontario: l'administration de Dalton McGuinty a eu droit à des
remerciements et des félicitations venus de l'Ontario Health Coalition
pour avoir décidé de mener une lutte judiciaire contre les cliniques et
les médecins imposant des frais illégaux. Le Québec, lui, fait du
sur-place.
Autre province, autres moeurs... Devant le fléau des frais illégaux
en clinique, le Québec multiplie les promesses et agite la chaîne de
voeux pieux. On s'offusque au micro et on fait miroiter l'action ferme,
la punition au bout du litige. Ce n'est rien d'autre qu'un emballage, un
beau discours qui laisse croire que la protection du patient prime les
intérêts financiers des cliniques. Illusion! Le Québec a choisi de
parler, mais il n'agit pas.
Du côté ontarien, le privé s'est lui aussi imbriqué de manière malsaine à
un réseau public surpressurisé, ce qui a donné lieu à des errements et
des abus dont les citoyens-patients ont fait les frais. Depuis 2007,
l'Ontario a remboursé 1,3 million de frais illégalement exigés à des
patients. Pour arriver à cela, il aura toutefois fallu soutenir les
plaintes des citoyens en les encourageant et les validant à l'aide d'un
solide système d'enquête. Au cours de la dernière année seulement, 189
nouvelles enquêtes portant sur la facturation illégale ont été
enclenchées.
Le gouvernement McGuinty vient d'annoncer la mise en place d'une ligne
téléphonique et d'une adresse courriel destinées à recevoir les plaintes
de la population. Les enquêtes seront lancées plus rapidement, lorsque
par exemple une clinique ou même un médecin seront visés par plusieurs
griefs. Les cliniques spécialisées dans la cataracte ou la coloscopie
seront tout particulièrement sous la loupe. Tout cela pour quoi? Pour
protéger «l'intégrité du système de santé public», comme le soutient la
ministre ontarienne de la Santé, Deborah Matthews.
Chez nous, le rempart que constitue la Loi sur la santé et les services
sociaux — pourtant allègrement contourné par des entrepreneurs sans
scrupules — semble suffire au gouvernement comme paravent pour camoufler
sa propre apathie. Qu'attend-il pour agir? Côté discours, notre propre
ministre de la Santé s'offusque et promet qu'il fera tout en son
possible pour protéger les citoyens — souvent vulnérables, mal informés
et attirés par les promesses du privé, si coûteuses soient-elles.
Il allie toutefois bien mollement le geste à la parole: les discussions
sont toujours en cours avec les médecins à propos de cette fameuse liste
de frais accessoires qui pourraient être autorisés en clinique. Québec
s'en remet à son chien de garde, la Régie de l'assurance maladie du
Québec, qui a eu les moyens de lancer seulement 11 enquêtes cette année —
une maigre récolte comparée à celle de l'Ontario, alors qu'on soupçonne
une activité illégale plus importante ici que chez notre voisin.
Cette inaction fait porter sur le citoyen un double fardeau: celui de
payer pour des services pourtant couverts par le système public, en plus
de la lourde responsabilité de veiller au grain. Voilà une vigie qui
revient au gouvernement, premier garant de l'intégrité de son système de
santé public.
Publié le 12 juin 2011 à 14h48 | Mis à jour à 15h38
Lutte: la Québécoise Martine Dugrenier triomphe en Allemagne
Martine Dugrenier lors des championnats du monde féminin de lutte à Toyko, Japon, en 2008.
Photo: AFP
La Presse Canadienne
Dormagen, Allemagne
La lutteuse Martine Dugrenier s'est
offert un beau cadeau d'anniversaire pour ses 32 ans, dimanche en
Allemagne. La Montréalaise est montée sur la plus haute marche du
podium au Grand Prix de Dormagen, chez les moins de 67 kg.
Samedi,
la triple championne du monde a d'abord vaincu l'Allemande Lisa Geyer
6-1 et 5-0 avant de se mesurer en demi-finale à la Hongroise Marianna
Sastin, qu'elle a battue 4-1.
Dugrenier et Sastin ont été médaillées d'or à Götzis en Autriche, la
semaine dernière; Sastin a toutefois obtenu cette victoire chez les
moins de 63 kg.
«Elle est montée de catégorie (en Allemagne) juste pour pouvoir
m'affronter. C'était donc un match très important pour moi», a souligné
la Québécoise.
Dimanche, en finale, Dugrenier a blanchi la Française Mariana Kolic 3-0 et 4-0.
«Je suis parvenue à prendre des points par terre en première période.
J'avais la technique pour la coller au sol dans le deuxième round et
j'ai réussi à terminer le match rapidement.»
Le week-end dernier, en Autriche, Dugrenier n'avait laissé aucune chance
à ses adversaires, dominant totalement ses trois combats pour mériter
l'or.
«Ce sont deux très bons tournois, a dit Dugrenier. Ce sont des bonnes
préparations en vue des Championnats du monde, mais aussi pour les
sélections olympiques qui auront lieu en décembre prochain.»
Depuis les Jeux olympiques de 2008, où elle a été évincée du podium par
l'Américaine Randi Miller, qui l'a battue pour le bronze (moins de 63
kg), Dugrenier fait la loi chez les moins de 67 kg, remportant au
passage trois couronnes mondiales.
La Norvégienne Kristina Ness a été la seule à noircir ce tableau presque
parfait lors du Grand Prix de Tourcoing en France, en février dernier.
Dugrenier sera de retour au pays lundi. La Coupe Canada (2 juillet) et
le Grand Prix d'Espagne (9-10 juillet) sont les prochains tournois à son
calendrier.
(Shawinigan) Le centre d'entraide
Aux rayons du soleil fêtera son 20e anniversaire en juin et la
directrice générale, Patricia Dellow, croit qu'il s'agirait d'un bon
moment pour que les résidents et les commerçants du centre-ville du
secteur Grand-Mère prennent conscience que la source de leurs maux ne se
trouve pas dans cet établissement de la 6e Avenue.
En
effet, lorsqu'une vague de méfaits déferle sur le quartier Saint-Paul,
des yeux accusateurs se tournent inévitablement vers cette ressource de
réinsertion pour les personnes qui ont suivi une thérapie pour vaincre
leur dépendance au jeu, à l'alcool ou à la drogue.
Vrai que ce centre n'a pas toujours bénéficié d'une réputation
exemplaire. Mais depuis son arrivée en 2006, Mme Dellow assure qu'elle a
serré la vis et que l'expulsion guette la moindre incartade.
«Quand l'histoire du viol s'est produite, les gens disaient que ça
venait d'ici», raconte-t-elle. «Même chose l'an dernier, lorsqu'un
commerçant avait tiré des coups de feu pour faire fuir des voleurs.
C'est facile de dire qu'à chaque fois qu'il arrive quelque chose, c'est à
cause de nous. Les efforts qu'on met ne sont pas reconnus.»
L'épisode de David Bizier, arrêté récemment par la Sûreté du Québec, a
particulièrement ébranlé l'intervenante parce qu'elle connaît bien
l'amie de coeur du suspect, accusé de plusieurs chefs d'agression armée,
de vols qualifiés et de manquements à une ordonnance de probation. Elle
lui a apporté son support après ce drame.
«Ce gars-là n'a jamais été en thérapie ici», assure-t-elle. «En fait, il
était à Trois-Rivières depuis quelques mois. Mais nous avons été
accusés, pointés du doigt parce que des gens pensaient qu'il était chez
nous.»
Le centre d'entraide Aux rayons de soleil héberge actuellement neuf
personnes, sur une capacité maximale de quatorze. Huit d'entre elles
viennent de la Mauricie. L'aîné est âgé de 62 ans et le cadet a 25 ans.
«Les gens croisent la plupart de mes gars sans s'en rendre compte parce
qu'ils sont habillés proprement et qu'ils se présentent bien»,
pointe-t-elle.
Les services d'hébergement et de suivi thérapeutique s'étendent sur une
période de quatre à douze mois. L'organisme vise à rendre les personnes
autonomes et responsables. Le quotidien de Mme Dellow s'enrichit de
petites victoires qui lui permettent de passer par-dessus les cancans.
«Nous sommes pris avec nos vieux fantômes!», reconnaît-elle. «Mais je ne
me décourage pas. Quand je vois aller l'un de mes gars dans un HLM ou
d'autres qui s'inscrivent au projet Eldorado, ça donne de l'espoir.»
Rien de nouveau
Mme Dellow a fait le tour du jardin à Grand-Mère au cours de sa vie, notamment dans les bars pendant quelques années.
«J'ai toujours travaillé ici et ça brasse depuis toujours!», fait-elle
remarquer. «Quand on réclame le retour de la petite ville tranquille
d'avant, je me demande où on prend ça.»
«Actuellement, le plus gros problème à Grand-Mère, ce sont les
amphétamines», ajoute-t-elle. «Avec la nouvelle génération, c'est le
type de consommation qui a changé. Ils peuvent passer trois jours debout
sans manger et pour certains, ça stimule la sexualité.»
Le contexte économique difficile de ce secteur finit également par transpirer au centre-ville, fait remarquer l'intervenante.
«Ça s'est dégradé avec les fermetures d'usines. De plus, quand des
incendies se produisent à Shawinigan, les sinistrés viennent louer un
loyer à Grand-Mère. Pas parce qu'on est des saints, mais parce que les
prix sont plus abordables!»
Mme Dellow croit également que la desserte de la Sûreté du Québec ne
peut se comparer avec celle de l'ex-poste de Sécurité publique local.
Mais elle ne base pas ses impressions sur des statistiques.
«Les policiers de Grand-Mère connaissaient bien les gens de Grand-Mère», résume-t-elle simplement.
Photo : La Presse canadienne (photo) Thibault Camus / AP
La
ministre française de l'Économie et des Finances a annoncé en
conférence de presse qu'elle sera candidate à la succession de Dominique
Strauss-Kahn à la tête du FMI.
Paris — La ministre française de l'Économie et des Finances Christine
Lagarde a annoncé mercredi qu'elle briguait la succession de Dominique
Strauss-Kahn à la tête du Fonds monétaire international.
«J'ai décidé de présenter ma candidature à la direction générale» du
FMI, a-t-elle annoncé à Paris lors d'une conférence de presse, précisant
avoir tout le «soutien» du président Nicolas Sarkozy et du Premier
ministre François Fillon.
«C'est un immense défi que j'aborde avec beaucoup d'humilité», a-t-elle, souhaitant recueillir «le plus large consensus».
L'ancien ministre socialiste Dominique Strauss-Kahn a démissionné le 18
mai de son poste de directeur général du FMI, pour consacrer «toute
(s)on énergie» à se défendre des accusations d'agression sexuelle et de
tentative de viol sur une femme de chambre d'un hôtel à New York.
Consultation
Christine Lagarde, qui a annoncé qu'elle allait entreprendre une série
de déplacements pour consulter certains membres du FMI, a dit vouloir
porter une «nouvelle ambition» pour l'institution financière.
«Si j'étais élue, j'apporterais au Fonds toute mon expérience d'avocat,
de dirigeant d'entreprise, de ministre et de femme», a promis la
ministre âgée de 55 ans.
Christine Lagarde a tenu à ne se présenter ni comme la candidate de
l'Eurogroupe, «ni la candidate européenne», ni même la candidate
française, a-t-elle expliqué. «Être une Européenne n'est pas
spécifiquement en tant que tel un atout, de la même manière, être un
Européen ne doit pas constituer un handicap», a-t-elle relevé.
L'affaire Tapie
Interrogée lors de la conférence de presse sur l'affaire Tapie, qui
pourrait éventuellement faire obstacle à sa candidature, Mme Lagarde
s'est montrée sereine. Il y a «une procédure d'enquête qui est en
cours», a-t-elle rappelé. «J'ai toute confiance dans cette procédure
parce que j'ai la conscience parfaitement tranquille», a-t-elle assuré,
disant avoir toujours agi dans le «strict intérêt de l'État» et «le
respect de la loi».
Saisie le 10 mai par le parquet général de la Cour de cassation, la
commission des requêtes de la Cour de justice de la République pourrait
se prononcer dans les prochaines semaines sur d'éventuelles poursuites
visant Mme Lagarde. Elle doit se prononcer sur d'éventuels faits d'abus
d'autorité dans l'affaire Tapie.
Le procureur général de la Cour de cassation Jean-Louis Nadal avait été
saisi le 1er avril par des députés socialistes sur les conditions dans
lesquelles le Consortium de réalisation (CDR) a été condamné le 7
juillet 2008 à verser 285 millions d'euros, hors intérêts, à l'homme
d'affaires et ancien ministre Bernard Tapie dans le litige l'opposant au
Crédit Lyonnais sur la cession d'Adidas en 1993.
Si elle estime les faits établis, la commission des requêtes de la CJR
saisira le parquet général de la Cour de cassation d'un avis.
Mme Lagarde «a naturellement tout le soutien de la France pour définir
un consensus le plus large possible autour d'une candidature solide,
forte crédible, dans le rassemblement au service» du FMI, a confirmé
mercredi le porte-parole du gouvernement français, Francois Baroin,
également ministre du Budget, lors du compte-rendu du Conseil des
ministres. «Au sein du gouvernement nous la soutenons pleinement»,
a-t-il dit, précisant que Nicolas Sarkozy ne s'était pas personnellement
exprimé sur le sujet durant le conseil.
Un adolescent veut faire rire ses
amis d'école : devant son ordinateur muni d'une caméra intégrée, il se
lance dans une diatribe francophobe, dénigrant tout ce qui lui passe
par la tête et sous les yeux, notamment les noms des lieux qui
l'entourent dans le secteur Orléans. La réponse ne tarde pas à venir :
via des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, l'hyperlien menant
au vidéo se propage, souvent accompagné de quelques remarques
désobligeantes.
À l'image d'une boule de
neige qui devient une masse énorme à mi-côte et qui écrase tout sur son
passage, au bas de la pente, la folle lancée verbale de l'adolescent
provoque des ressacs pas seulement à Ottawa, mais partout en Ontario et
au Québec, et en Europe aussi. Même la ministre déléguée aux Affaires
francophones, Madeleine Meilleur, se sent interpelée !
Avec l'aide de ses parents ameutés et débordés de réactions de haine, le
jeune garçon a vite réalisé sa gaffe. Mais il était trop tard, la
machine virale avait fait son oeuvre.
Cette fois-ci, ce n'était qu'un adolescent et ses éructations verbales
sont, somme toute, assez inoffensives, même si elles doivent être
décriées. Certains pourraient réclamer des cours d'éducation à
l'étiquette informatique - la « nétiquette » - pour tous les élèves du
secondaire. Mais nous ne parlons pas ici d'une compétence que les
écoliers devraient posséder ; cela tombe plutôt dans le registre de la
bienséance qui prend de nouveaux sens, dans notre époque de Far-West
technologique.
Ce ne sont pas que les étudiants qui doivent être sensibilisés à cette
menace à leur réputation. Nous l'avons vu, l'hiver dernier, lorsque deux
conseillères municipales de Gatineau, Denise Laferrière et Patsy
Bouthillette, ont vite regretté des mots qu'elles avaient prononcé dans
la sphère « publique » des nouveaux médias.
Il n'y a pas d'âge pour apprendre que nous nous retrouvons devant un
nouveau phénomène, l'espace virtuel, qui exige une sensibilisation
nouvelle. Cette frontière est tellement inédite que tous ses usagers ont
des choses à apprendre, des comportements à adopter, que ce soit les
600 millions abonnés de Facebook - presqu'un Canadien sur deux - et les
200 millions qui sont sur Twitter. Il a été dit et il faut répéter et
sensibiliser tous ces internautes que dans l'hyper-espace informatique,
tout peut se propager à la vitesse de l'éclair. Le bon comme le mauvais.
Un candidat comme Barack Obama peut récolter des dizaines de millions $
pour appuyer sa campagne électorale, et un adolescent avec un sabre de
lumière à la Star Wars peut devenir la risée de son école et de la
planète. Une chanteuse de chorale en Écosse à l'air moche peut devenir
reine de YouTube et endisquer avec les plus grands de la chanson, et la
petite soeur d'une future reine d'Angleterre peut voir son postérieur
devenir un sujet d'adulation pour des milliers d'admirateurs aux
hormones hyperactives. Dans tous ces cas, les réactions des internautes
sont aussi imprévisibles qu'imposantes.
Un nouveau monde se développe sous nos yeux. Personne ne sait où cela
nous mènera comme société, comment cela évoluera. Mais aussi virtuel il
peut être, aussi vrai il peut être. Il faut apprendre à vivre avec. Et à
reconnaître qu'une gaffe virtuelle heurte autant que toutes les autres.
Le réalisateur et le producteur présenteront leur documentaire en présence de Najat Boughaba et Samira Laouni, Musulmanes ayant participé au film, ainsi que d'André Drouin et de Lucie Rivard, participants d'Hérouxville
AD
DOCUMENTS ANNEXÉS
PROJECTIONS ET DÉBAT
Première du film LIBERTÉ, ÉGALITÉ, ACCOMMODEMENTS
Du 14 au 19 mai 2011, la bibliothèque Gabrielle-Roy présente en première mondiale le documentaire Liberté, égalité, accommodements réalisé en 2010 par Stefan Nitoslawski et produit par Paul Lapointe. La projection du mercredi 18 mai à 18 h 30 sera suivie d'un débat animé par le journaliste Pierre Blais en présence des députés Louise Beaudoin et Amir Khadir.
Liberté, égalité, accommodements propose de suivre le déroulement de la commission Bouchard-Taylor, un modèle de consultation démocratique unique au monde. Comment gérer les différences, résoudre les conflits, vaincre les préjugés, bref, apprendre à mieux vivre ensemble et se rassembler autour de valeurs communes. Visionnez un aperçu du documentaire en suivant le lien
Horraire des projections
Horraire des activités
Les projections sont gratuites et ont lieu à la salle polyvalente de la bibliothèque Gabrielle-Roy.
Samedi 14 mai, 14h00
Dimanche 15 mai, 14h00
Lundi 16 mai, 18h30
Mardi 17 mai, 14h00
Mercredi 18 mai, 18h30
Jeudi 19 mai, 14h00
Samedi 14 mai, 13h30 : Le réalisateur et le producteur présenteront leur documentaire en présence de Najat Boughaba et Samira Laouni, Musulmanes ayant participé au film, ainsi que d'André Drouin et de Lucie Rivard, participants d'Hérouxville.
La projection sera suivie d'une allocution de monsieur Yvan Lamonde, historien et auteur du livre « L'heure de vérité : La laîcité québécoise à l'Épreuve de l'histoire ». Échanges et verre de l'amitié sont prévus.
Mercredi 18 ma, 18h30 :Projection du film, suivie d'un débat animé par le journaliste Pierre Blais en présence des députés Louise Beaudoin (Parti Québécois) et Amir Khadir (Québec Solidaire).
Synopsis
La société québécoise connaît depuis une vingtaine d'années de grands bouleversements démographiques. Entre 1987 et 2007, 754 000 immigrés ont choisi le Québec comme terre d'accueil. Comment se passe cette intégration et comment traiter les points de conflits? Le 27 janvier 2007, le Conseil municipal d'une petite localité du Québec fait sensation en publiant un manifeste explosif aujourd'hui connu sous le nom Code de vie d'Hérouxville. Interpellé par l'explosion médiatique de la polémique, le gouvernement québécois prend la balle au vol en annonçant, le 8 février 2007, la création de la Commission de consultation sur les pratiques d'accommodement reliées aux différences culturelles. Le sociologue Gérard Bouchard et le philosophe Charles Taylor en ont assuré la présidence.
La
gloire dépend des rencontres. Voilà que dans les profondeurs
passionnantes de ses activités autant intellectuelles qu'athlétiques,
André Perreault, le Mauricien-type du Québec, l'homme de la
rivière, a de quoi se renouveler à l'infini, étant convié au dépassement
de soi à la manière des grands de ce monde.
À lui, tout semble aboutir.
Rien
d'exagéré chez le légendaire Perreault puisqu'il incarne la mythologie
mauricienne taillée dans l'étoffe des humanistes autant québécois
qu'ailleurs à travers la planète.
Photo: André Perreault, de Shawinigan, secteur Pointe-à-Comeau, Québec.
Dans l'ordre de la grâce
Dans
cet ordre de la grâce aux vertueuses prospérités, sa rencontre à
Montréal sous forme d'entrevue avec Bernard Landry, ancien premier
ministre du Québec, fait événement : les deux hommes ont tout dans
l'esprit et dans le coeur, étant libres pour le bonheur d'autrui en
portant la marque de l'urgence dans leurs actions respectives.
La
question du Québec, n'étant pas jouée d'avance, est partagée avec la
même passion de voir un jour, le vent en poupe, se réaliser
l'indépendance.
Simplicité et naturel
Avec
simplicité et naturel, sans forcer le plaisir, les deux hommes ont
canalisé leurs souvenirs après un exposé magistral de M. Landry sur
l'histoire politique contemporaine québécoise et internationale.
Attrayantes
perspectives à célébrer sans trucage l'esprit fort de l'ancien premier
ministre dont la clairvoyante motivation le mène tout droit vers une
reprise en force de son action politique au sein du Parti québécois,
parti souverainiste.
Le culte du devoir
Dans
le courant de ses appétits convergeants, le culte du devoir s'érige
ainsi. Mais ne présumons de rien, M. Landry s'active déjà
stratégiquement sur les tribunes, rejoingnant ainsi le peuple dans ses
plaidoyers et ses exhortations, devenus une tendance toute naturelle
dans le sentiment du devoir accompli auprès de ses compatriotes. La
tâche politique devient un plaisir à faire vibrer les cordes
nationalistes... bien légitimement.
Une lettre élogieuse
Dans
cet aiguillage sensible, Bernard Landry prit la peine d'adreser une
lettre élogieuse à André Perreault. En voici la teneur:
Verchères le 20/03/11
Cher André Perreault,
Homère aurait écrit au VIIIe siècle avant J.-C.: "Rien n'est plus doux que la patrie".
Quand
on te lit, André Perreault, qu'on écoute, et quie l'on apprécie ton
amour de cette merveilleuse Mauricie, on comprend que ta vie est
inspirée par ce genre d'humanisme profond.
Photo: la fameuse lettre et l'article sur M. Landry, dans l'hebdo du Saint-Maurice de Shawinigan.
En examinant ton parcours si riche et varié on peut dire comme Térence que :"Rien de ce qui est humain ne t'est étranger."
J'ai apprécié te rencontrer, te lire, regarder ta vie intellectuelle aussi bien qu'athlétique.
Continue sur cette vaste voie d'homme complet...
Cordialement,
Bernaud Landry
ancien premier ministre
"Je suis ému et bouleversé"
Appelé
à livrer ses sentiments, M. Perreault s'exprime ainsi: "Provenant d'un
personnage aussi illustre que Monsieur Landry, c'est très flateur. J'en
suis ému et bouleversé. La teneur de son propos, cet homme qui a une
plume d'exception et qui vous dit en citant des penseurs de quelques
siècles avant Jésus-Christ, que votre Mauricie vous tient à coeur et que
vous le vivez, eh bien! ça fait plaisir et chaud au coeur de voir que
quelqu'un a su vous saisir d'emblée dans vos propos."
Photo:
André Perreault, orateur enflammé devant 2000 convives à l'aréna de
Shawinigan, soulignant le centenaire de la ville en 2001.
PHOTO: ÈVE GUILLEMETTE
Paule Vermot-Desroches
Le Nouvelliste
(Hérouxville) L'ancien conseiller municipal à l'origine du code de vie
d'Hérouxville, André Drouin, préfère ne pas accorder trop d'importance
aux déclarations du maire de Huntingdon, voulant que le code de vie
d'Hérouxville soit «dégueulasse» et qu'il ait peu de respect pour les
instigateurs de ce code.
«Nous sommes dans un pays libre, chacun peut dire ce qu'il veut. Ceci
étant dit, je trouve que c'est triste, ça fait pitié. Je ne sais pas si
M. Gendron manque de visibilité, mais ce que je comprends, c'est qu'il
n'a absolument rien compris à notre démarche», lance-t-il.
André Drouin trouve d'autant plus étonnante l'idée du maire Gendron que
la société québécoise tend de plus en plus vers la laïcité dans la
sphère publique.
«On parle de séparer l'État de la religion. Quand je vois un maire
s'afficher et dire qu'il veut des mosquées dans sa ville, il y a quelque
chose qui ne fonctionne pas», croit-il.
L'ancien conseiller municipal qui a décidé de poursuivre à titre
personnel sa lutte contre les accommodements religieux avance que dans
aucun pays du monde, une organisation politique municipale n'a jugé bon
d'entamer une démarche qui ressemble à celle de M. Gendron.
Bienvenue au Québec islamophobe, celui des
commentateurs qui finiront par vous faire croire que l'immigration,
c'est dangereux, et que l'Islam est sur le point d'étendre la Charia de
façon subtile à travers nos lois. Ici, ce n'est plus une affaire
d'intelligence ou d'éducation. L'islamophobie est à la mode. C'est chic
d'être antiarabe. On joue ad nauseam la corde de l'insécurité.
Il y a ce commentateur qui déclarait l'autre jour qu'Amir Khadir
n'était que la pointe de l'islamisation du Québec. Un gars pauvre
intellectuellement, mais qui hurle ces critiques un peu partout dans les
réseaux avides de sensations.
Il y a aussi cet autre personnage qui nous parle régulièrement de cas
anecdotiques puisés dans l'actualité internationale pour nous démontrer
l'extrémisme de tel imam ou d'une telle mosquée.
Puis, il y a les partisans de Marine Le Pen qui se regroupent autour
de symboles édifiants comme André Drouin de Hérouxville, et qui
finissent par ériger en vérité quelques préjugés dont cette histoire de
mosquées parisiennes où l'on prie dans les rues le vendredi.
Un triste exemple d'un débat où l'on évacue la question du manque des
locaux pour la prière. Un problème que l'on aime voir se perpétuer pour
ensuite engranger du capital politique plus facilement.
Il y a aussi le nouveau phénomène des réseaux sociaux où, dorénavant,
on peut d'un seul clic exprimer son préjugé du jour à l'endroit des
Arabes et de l'Islam. Surtout cette cause magnifique qu'est la condition
de la femme «chez les barbus sauvages».
Oui, il paraîtrait que les Arabes sont des batteurs de femmes, les
forçant à se couvrir et à endurer quotidiennement des sévices
épouvantables.
On oublie pourtant nos bons Québécois de souche qui remplissent les
tribunaux du Québec et les pages des faits divers régulièrement pour
avoir menacé leur conjointe, avoir battu leurs enfants ou même d'avoir
tué Ginette parce qu'elle avait quitté la résidence familiale en quête
d'une vie meilleure.
Ah, mais cela, c'est le crime teinté de la majorité blanche et chrétienne du Québec. Il ne faut pas en parler.
Et il y a aussi cet imam qui viendra s'installer dans sa mosquée.
Est-il un agent d'islamisation à surveiller comme celui à Londres qui
prêchait la violence ?
Oui, vite, engageons des agents infiltrateurs. Après tout, un imam
peut vous détruire une communauté en deux temps trois mouvements. Le
commentateur démagogique vous le dira : méfiez-vous des longues barbes
et des teints basanés.
Après tout, c'est connu qu'au Québec des racistes, on a la mémoire sélective.
On ne se souvient plus de ces curés qui ont détruit des vies entières
au sein de paroisses à abuser sexuellement de façon régulière de jeunes
filles et garçons. Ou à soumettre intellectuellement tout un peuple en
l'empêchant de se développer sur les plans social et financier.
Non, ces épisodes de notre histoire chrétienne, il ne faut plus en
tenir compte et faire soudainement l'éloge de notre passé religieux
comme étant une gloire de notre Nation.
Car nous savons tous que l'émigré quitte son pays d'origine non pas
par soif de liberté ou pour améliorer l'avenir de ses enfants.
Non, il se déracine tout simplement pour venir islamiser les
Infidèles du Québec. C'est évident puisque certains commentateurs nous
l'ont dit dans le journal. Je l'ai même entendu à la télévision. Maudit
que c'est bon, manger de l'arabe !
MONTRÉAL - La ville de Shawinigan accueillera le tournoi de la coupe Memorial en 2012.
La nouvelle a été annoncée en conférence de presse, jeudi, tenue à l’hôtel Hyatt-Regency de Montréal.
«Le comité de sélection a effectué une analyse très rigoureuse de chacun
des dossiers de candidature pour finalement prendre une décision basée
sur la grille d’évaluation», a commenté le président du comité de
sélection, Gérald Janneteau.
«Notre choix s’est arrêté sur Shawinigan puisque leur candidature
comprenait tous les éléments pour mettre sur pied une excellente Coupe
Memorial comme une très bonne équipe de hockey, un comité organisateur
solide et de très bonnes installations. De plus, nous avons senti un
appui incroyable de toute la communauté. Toutes les organisations ont
effectué des présentations très professionnelles ; elles étaient tous
bien préparées et le choix a été extrêmement difficile.»
Cap-Breton, Halifax, Saint John et Shawinigan étaient les villes candidates pour la présentation de ce tournoi.
Le comité de sélection était composé de Gérald Janneteau, Me Robert
Basque, Michel Côté, Vincent Damphousse et Me Bernard Valcourt.
Avant cette annonce, la LHJMQ a également fait le tirage au sort du
premier choix au prochain repêchage. C’est le Drakkar de Baie-Comeau qui
a obtenu ce privilège.
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Shawinigan, le 29 avril 2011
Mais quel mépris !
Si je cite Jean-Marc Beaudoin du Nouvelliste « On
pourrait se demander si les électeurs de Berthier-Maskinongé n’auraient pas été
atteints d’un virus inconnu qui leur ferait perdre un peu la raison. On peut en effet, se demander où ils ont
la tête pour avoir l’idée de s’élire une député totalement
étrangère. »
De plus, le candidat bloquiste Louis
Plamondon dans Bas-Richelieu-Nicolet-
Bécancour mentionne que « se vote là, s’est
sur l’image, ce n’est pas un vote de réflexion »
Quel mépris et quel hargne envers les électeurs et la
démocratie de détruire ainsi des candidats (es). Quand je lis les commentaires
suivants « contre tout bon sens » « candidatures
farfelues » Ginette Gagnon du Nouvelliste, c’est à croire que nous, les
électeurs, sommes des idiots.
La candidate de Saint-Maurice/Champlain Lise St-Denis a
eu le courage de se présenter et son CV est intéressant quand on prend la peine
de s’y intéresser. Elle a été
enseignante et elle détient une maitrise en Education et en Littérature, ce
n’est pas farfelue à ce que je sache.
J’admire le courage de Madame St-Denis, une ainée de 71
ans qui s’intéresse à la politique et aux intérêts des citoyens du
Québec.
Il n’est pas rare de voir des candidats parachutés dans
des comtés où ils ne demeuraient pas.
Nous n’avons qu’à penser à René Lévesque (Laurier), de Pauline Marois
(Charlevoix), de Jean-Chrétien dans Beauséjour Nouveau-Brunswick, et ces
candidats ont tous été élus et ont su défendre les intérêts des citoyens. Que
voulez-vous, je vais voter NPD de Jack Layton dans Saint-Maurice.
Pourquoi Madame Lise St-Denis, qui est
articulé, ne saurait pas défendre les intérêts de Saint-Maurice/Champlain ?
Dominique Charron - Fidèle auditrice de la Première Chaîne et responsable de la page Entendu à la radio publique
sur Facebook
18 avril 2011
Disons-le: cette discussion des dernières semaines sur la «madamisation
des médias» n'a fait que tourner autour
du pot. On peut bien tenter de
généraliser le débat, il est un endroit où la transformation est plus
dérangeante et douloureuse qu'ailleurs: à la Première Chaîne de
Radio-Canada.
Chaque jour de la semaine, c'est six heures d'antenne qui sont
confiées aux émissions Christiane Charette et L'après-midi porte
conseil. La première traite tout sujet avec une agitation et une
superficialité franchement irritantes. La deuxième, malgré ses moments
de pertinence, semble en compétition avec elle-même pour trouver
les
sujets les plus mièvres qui soient: trouver l'âme soeur grâce à son
chien, la cuisine des légumineuses, les meilleures adresses de
poupounage pour des sorties mère-fille...
Radio-Canada consacre même les soirées aux reprises de ces deux
émissions, comme si elles étaient des moments phares et incontournables
de sa programmation. Vraiment, Radio-Canada? C'est le mieux que vous
sachiez offrir?
Nommons Annie-Soleil Proteau, qui fait chaque matin étal de son manque
de formation artistique et intellectuelle nécessaire à la chronique
culturelle. Nommons Nancie Ferron et sa chronique hebdomadaire bien
personnelle sur la «consommation», à C'est bien meilleur le matin.
Nommons les points de vue souvent datés à Je l'ai vu à la radio. Nommons
les choix de tribune faciles à Maisonneuve en direct.
Rappelons aussi le déplacement de case horaire du monument de la
réflexion, Jacques Languirand, qui a laissé
place à... une émission de
télévision. Soulignons l'insipidité du Forum, ligne ouverte française
complètement niaise, qu'on nous présente chaque nuit comme «parmi les
meilleures émissions de la Radio suisse romande et de Radio France».
Ce qui devrait être notre rempart public de l'intellectuel, de l'analyse
critique et de la culture s'amollit et se «matantifie» dangereusement.
Membres de la direction de programmation, vous écoutez ce qui se passe en ondes des fois?
En fait, j'ai bien peur que oui, et c'est ce qui m'inquiète. La Première
Chaîne ne diffuse pas que ce type de radio,
mais on semble y prendre un
malin plaisir à donner des cases horaire impossibles aux émissions de
réel contenu:
La Semaine verte (samedi et dimanche à 6h du matin), Les
Années lumières (dimanche à midi), Studio 12
(samedi à minuit), Le 21e
(vendredi à 21h). Pourquoi ces émissions ne bénéficient-elles pas de la
tribune qu'on accorde à Mmes Charette et Poirier? Suffirait d'une par
jour, non?
Non. On préfère nous offrir:
de la fascination pour les événements jet set
de l'auto-promotion de plus en plus assumée
des entrevues complaisantes et pauvrement menées
des tables rondes sur les sacoches ou les cheveux gris
de la fascination pour le Paris faussement intellectuel et pour le New York branché
des chroniques «minous, pitous, relaxation et mise en plis»
de nombreux intervenants aux qualifications un peu floues, qui
enseignent leurs opinions personnelles
comme on le ferait pour des
faits.
La question se pose: qui donc sont ces gens qui ont quotidiennement
besoin d'un tel vide? À qui parle-t-on à la Première Chaîne ?
De plus en plus: à personne. Quoi qu'en disent les cotes d'écoute,
Radio-Canada ne parle plus à ses auditeurs. Le diffuseur public s'entête
à ne faire qu'une chose: éviter. Il évite de choquer l'un. Il évite de
confronter l'autre.
À la Première Chaîne, on pratique l'art de s'adresser au plus grand
dénominateur commun. On a choisi l'auditeur
type: une personne mièvre et
superficielle qui ne regarde le monde qu'à travers son maquillage, ses
sensations
et ses émotions. Oui, la fameuse «madame».
La cible est idéale. On ne choque personne avec des émotions
personnelles. Au pire, on ennuie, mais on ne
dérange pas. Et peu importe
si ces «madames» existent ou pas: la radio leur parle tellement
souvent, elles doivent être nombreuses, non?
Foutaise. On nous prend pour des cons.
Le fait est que la Première Chaîne est encore et toujours un service
public. Elle est notre université, notre bibliothèque, notre salle de
spectacle à tous. Elle se doit de faire oeuvre utile.
Notre radio joue son rôle quand elle donne un micro à des gens
brillants, plus éclairés et plus articulés que la moyenne, quand elle
provoque des réflexions, quand elle nous heurte, nous éduque ou nous
élève.
Trêve de paresse et d'inculture: ne tolérons rien de moins de sa part.
***
Dominique Charron - Fidèle auditrice de la Première Chaîne et responsable de la page Entendu à la radio publique
sur Facebook
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Shawinigan, le 18 avril 2011
Dès le départ, je ferai un commentaire que j’entends
souvent, "quand on se présente aux élections on sait le salaire qu'on aura et si
tu n'es pas satisfait du montant que tu gagneras, reste chez-vous"
Ce n'est pas une ou deux Carmen qui s'opposera à
cette augmentation de salaire de nos élus à Shawinigan. Mais
peut-être ceux qui payent des taxes et des impôts et qui commence
à se poser des questions, à savoir où vont ces argents...? Pourquoi,
certains personnages sont privilégiés ...? Pourquoi nous payons en double
et des fois en triple...? qui vont peut-être s'interroger sur ces
augmentations. Pourquoi certains personnages encouragent-ils nos élus à se
voter des augmentations ? Est-ce pour obtenir des privilèges par la suite
?
On voit que la population décline à chaque année et
ce n'est pas fini. De plus, pratiquement la moitié de la population n'est plus
sur le marché du travail. Ajouter à cela, le nombre de ménages sous le
seuil de la pauvreté.
Vouloir créer une perception que tout va bien parce
qu'on a des jeux, c'est fausser la réalité car nous devrons tôt ou tard payer
ces multiples emprunts de plusieurs millions et ce sera toujours le contribuable
qui payera.
Quand j’analyse une situation et que je critique pour protéger les intérêts
des citoyens, ce n'est pas du chialage que je fais mais il semble qu'ici pour
tuer la contestation on traite les analystes de critiqueux pour les détruire
comme la fait Madame Ginette Gagnon envers les Carmen dans son éditorial.
On pollue, on endette pis c'est pas grave nos descendants paieront, quelle
belle conscience sociale !
Michel CLOUTIER
Éditeur, fondateur,
Journal Québec Presse
TROIS-RIVIÈRES, QUÉBEC — Le samedi 27 mars 2010
MICHEL DORÉ est la vivante incarnation du sport.
C'est son titre de gloire au sein des athlètes québécois les plus illustres avec les André Perreault (cliquez sur André Perreault),
Donald Royer (vice-recteur de l'Université de Sherbrooke) et Marcel
Jobin (le fou en pyjama) dont la marche olympique s'est mise à enflammer
d'enthousiasme la génération de cet athlète natif de Shawinigan.
Pas de besogne bâclée
Pas de besogne bâclée ni de gloriole tapageuse chez Michel Doré.
Qualifié de "Père de l'athlétisme en Mauricie" par André Perreault, l'athlète affiche aujourd'hui, la souriante béatitude olympienne.
Photo:
"La vie est belle!" s'exclame Michel Doré en saluant ses 69 ans (2010),
entouré de copines et de copains à la taverne Moderne de Shawinigan.
Ayant
occupé la scène de l'actualité sportive au Québec comme au Canada, ce
Shawiniganais aura parcouru le mille en quatre minutes et 21 secondes.
Un
exploit qui fit de lui le jeune héraut d'une réalité vivante dans le
monde des événements historiques, à jouer ainsi le rôle le plus grand de
leader de sa catégorie en performant avec éclat parmi les meilleurs aux
monde, atteignant, hors Québec, dans le pays voisin, les légendaires
canadiens-anglais Dill Corthers et Bruce Kid en ces années soixante.
Photo: Les souvenirs activent sa mémoire.
Et comment devient-on athlète?
Fougueux
en ses 18 ans, le voilà bravement, tel un nomade en 1959, sur la route à
faire du pouce ( de l'auto-stop chez les Français) pour gagner
difficilement Toronto, à quinze heures de voiture de chez lui afin de
participer au marathon de course à pied. Et forcer le destin... et ainsi
gagner, oui, gagner sans déchirure, les honneurs de la course. Nous
sommes loin du fait divers!
Concentré, patient, frémissant d'ambitions, le jeune québécois fait des étincelles.
Ainsi,
l'ambition prend toute la place, les entraves sont surmontées, les
devoirs sont extrêmes, l'athlète adolescent se veut infatigable à mesure
qu'il franchit les échelons.
Dans
ce parcours super-actif, de haute intensité, Michel Doré joue les
invincibles. Mais il n'est pas le seul dans cette galère : Marcel Jobin
se joint à lui, s'entête à son tour d'un marathon à l'autre dans ce
Québec de leur enfance.
Photo: Michel Doré et Marcel Jobin en 1959.
Doré
et Jobin font honneur aux obstacles, démontrent de la bonne résistance,
parfois gênés par la chaleur suffoquente, insoutenable. Doré, dont
l'effort de projection surpasse Jobin, est plus doué physiquement. Jobin
perd son temps et va s'appliquer dans la marche olympique, une
discipline gagnante pour lui.
L'entraînement sous un soleil de
plomb est exténuant, épuisant. C'est à prendre ou à laisser. Quel
apprentissage laborieux! Comme des forcenés. Et leur caractère se fait
taquin... pour mieux respirer à l'aise. Il faut trouver le tour de
combiner plaisir et réalité brutale des compétitions.
Un empire dans un empire
Dans
la toile de fond de ses 18 ans, devenue le centre propre de son
univers... à vivre sa propre durée en soi, tel un empire dans un
empire, le jeune Michel Doré revint de Toronto, rentrant au bercail,
transformé en modèle exemplaire à s'inventer toutes les perfections sous
les yeux ébahis de ses compatriotes. La scène québécoise l'attend sur
d'autres podiums. Période excitante.
Pourtant, le destin va basculer.
Pour le moment, le champion Doré incarne l'excellence, s'enveloppe des couleurs du Québec. Son patriotisme rayonne.
À ses premières armes, tout athlète authentique vise les hauteurs. Doré connaît ce mal nécessaire. Ce n'est plus un mystère.
Jamais
de mise en vacances provisoire pour cette "race de monde" qui saura
supporter la douleur par esprit de sacrifice et d'endurance. Sans
fanatisme toutefois.
L'absolue vérité d'une conséquence
naturelle, d'une conviction qui va jusqu'au bout de sa propre certitude:
celle de réussir dans sa forme athlétique, sa forme vécue, drastique,
militante du podium à atteindre.
"J'ai dû coucher à la belle
étoile plusieurs nuits, c'était pénible mais j'aimais ça. Je n'arrivais
pas à immobiliser une voiture", se rappelle-t-il, amusé, en se rendant à
Toronto pour faire sa marque, l'instant de briller en guerrier.
Le regard charismatique
Resté
rieur et bon vivant à l'aube de ses 70 ans, le regard charismatique, la
voix soignée et tolérante, sans le moindre conflit métaphysique ou de
surface, Doré va jusqu'au fond des choses en respectant la dignité et la
liberté de la personne devant lui. Le respect de l'autre avant tout.
Même
dans la collision des valeurs où justement, dans la réalité courante,
le monde des valeurs est un monde écartelé, la personne lui est sacrée
et inestimable.
Devenu
thérapeute en quelque sorte des désordres intérieurs de l'âme, Michel
Doré s'insère dans la trame des événements d'aujourd'hui, incarné qu'il
est entièrement dans la condition humaine.
Photo: le charme de l'écoute avec un flair épatant.
Disposant
de formidables atouts dont une constitution physique faite sur mesure
pour l'entraînement et les grands exploits, le sexagénaire pondéré est à
ralentir aujourd'hui le rythme du temps, à regrets d'ailleurs.
Les
trésors de l'âge remontent à la surface. Comme pour le faire avancer,
le faire évoluer en connaissances dans toute l'éternité de son être, à
être ce qu'il est devenu. Ainsi, toutes ses vérités se rassemblent en
une seule vérité: la clairvoyance intentionnée de son âme. Mais laissons
cette petite métaphysique de côté et écoutons plutôt l'heureux
sexagénaire:
— Que la vie passe vite! L'oeil brillant,
tout intérieur, est à revivre le feu sacré de sa jeunesse. À y regarder
de près, de jour comme de nuit, à rejoindre la vérité de l'âme dans sa
pensée éternelle et la vérité du corps charnel voué à la mort. L'âme et
le corps se parlent ainsi, côte à côte, tête à tête comme deux conjoints
qui cohabitent sous le même toit.
Michel Doré est ainsi fait... corps et âme.
Le
feu sacré de sa jeunesse, dans sa haute pensée athlétique faite de
grands moments exaltants, est déjà mort. Heureusement, l'âme et le corps
peuvent aller chacun de leur côté. L'âme, immortelle soit-elle, ajourne
la catastrophe de la mort corporelle jusqu'à l'extrême vieillesse des
plus-que-centenaires.
Publié le 01 avril 2011 à 08h35 | Le Nouvelliste Publié le 01 avril 2011 à 08h35 | Le Nouvelliste
Est-ce qu'on se pense plus fins que les Japonais?
Je croyais lire un poisson d'avril
sur Le Nouvelliste du 30 mars: «Au secours de Gentilly-2»
et «Plaidoyer
en faveur de Gentilly-2».
Depuis quelques
jours, plusieurs dirigeants ont tendance à encourager la réfection de
la seule centrale
nucléaire du Québec. Est-ce que ces gens-là réalisent
que pour sauver des emplois $ on risque beaucoup?
La radioactivité
n'est pas un jouet; est-ce qu'on se pense plus fins que les Japonais?
Voici un extrait d'un article de Radio-Canada du 30 mars sur Internet:
«La radioactivité dans l'eau de mer au large de la centrale nucléaire
japonaise de Fukushima-Daiichi augmente.
Elle est désormais 4385 fois
supérieure à la limite admise, selon l'Agence de sûreté nucléaire
nippone. Mercredi, la radioactivité au même endroit était environ 3355
fois plus importante que la norme. L'Agence de sûreté nucléaire
japonaise a jugé jeudi possible que des substances radioactives
ruissellent en permanence
vers la mer au niveau de la centrale
accidentée.»
À Champlain et aux environs, où j'ai demeuré 18 ans à quatre ou cinq
kilomètres de la centrale,
on a déjà distribué des pilules d'iode à deux
reprises ainsi que dans les villages autour en cas «d'incident».
Nous
devons donc admettre qu'il peut y avoir «incident» n'est-ce pas? Cas de
conscience, peut-être?
Si justement un «incident» arrivait à Gentilly,
que se passerait-il?
Quel est le plan pour les villages autour d'un
rayon de 20 kilomètres (comme au Japon) et que pensez-vous du fleuve
Saint-Laurent et de la population en aval de la centrale? Les Japonais
avaient sûrement un plan aussi! Je crois que ce serait encore plus
tragique qu'au Japon.
Si on procède à la réfection, les déchets radioactifs déjà en grandes
quantités augmenteraient en proportion de la durée de cette fameuse
centrale qui, un jour ou l'autre, devra disparaître de toute façon. On
ne sait pas encore comment les éliminer ces déchets et encore moins le
prix qu'il faudra payer à la fin.
Plutôt que de calculer les salaires et
les dollars perdus pour la région, il faut prendre un crayon et
calculer différemment! Plusieurs imprévus, n'est-ce pas?
Allez voir au Nouveau-Brunswick ce qui arrive à leur centrale en rapport
avec sa réfection; plus de deux milliards jusqu'ici, le tout pour un
million par jour avec l'électricité à se procurer ailleurs depuis le
début de la réfection qui s'éternise, etc. J'ai l'impression de jouer au
Monopoly!
Il ne faut pas oublier surtout que cette centrale ne produit seulement
que 2-3 % de l'électricité
de la province entière, ce qui veut dire
qu'on n'en a pas besoin!
Faut-il être un ingénieur physico-nucléaire pour admettre cette réalité?
Le travailleur de cette centrale, et tous ceux en faveur de la
réfection,
qu'ont-ils à dire de positif à part de parler de leurs
salaires et des avantages financiers?
Faudrait demander aux Japonais, aujourd'hui, s'ils avaient le choix,
comme nous l'avons actuellement,
entre réaliser une réfection de leurs
centrales ou non, qu'est-ce qu'ils feraient?
On peut douter de la
réponse même s'ils auraient des millions en retour comme plusieurs le
prétendent.
Après 38 ans de pratique générale, je sais que vivre sans
leucémie ou autres cancers n'a pas de prix.
Quelle belle satisfaction et quel bel exemple de publicité à donner à la
planète toute entière que de faire vivre les Québécois sans le
nucléaire! Enfin, je serais fier d'être Québécois et de nos politiciens.
S'il vous plaît, pensez à vos enfants et aux miens! La question est:
veut-on vivre avec de telles inquiétudes constamment? Faut s'arrêter et y
penser avant que qu'il soit trop tard.
Paris — Le nouveau siège parisien de l'Organisation internationale de
la Francophonie (OIF) consacrera un lieu à la mémoire du Québécois
Jean-Marc Léger, décédé en début de semaine à Montréal.
Le secrétaire général de l'OIF, Abdou Diouf, l'a confirmé hier, en
faisant part de sa «très grande tristesse» et de sa «profonde émotion»
après la disparition «d'un grand militant de la francophonie et d'un
père pour la Francophonie institutionnelle». «La vivacité de notre
mouvement, son rayonnement à travers le monde, le rôle que la
Francophonie a acquis dans le domaine des relations internationales,
sont le fruit de ce projet visionnaire auquel la contribution de ce
grand francophone a été essentielle, parce que fondatrice», a déclaré
l'ancien président sénégalais. - La Presse canadienne
Jean-Marc Léger 1927-2011- Vision, passions et réalisations
Jean-Louis Roy - Président du conseil
d'administration du Centre de la francophonie des Amériques et ancien
secrétaire général de l'Agence intergouvernementale de la Francophonie.
Photo : Source Denis Chalifour
«Monsieur Léger»
Jean-Marc Léger nous a quittés. La vérité est plus complexe.
Quelque chose de lui nous manquera à tout jamais, son panache, son
élégance, son amour pour la langue française, sa voix rare, ses mots
choisis avec soin, vibrants, engageants, généreux, souvent drôles,
quelquefois ironiques mais jamais vides. Jean-Marc Léger avait horreur
du vide.
Quelque chose de lui demeurera avec nous aussi loin que l'on puisse voir
dans l'avenir. Sa vision de la fragilité des communautés francophones
dans le monde et l'absolue nécessité de leur rassemblement dont il fut
le premier architecte à l'échelle internationale. Ce rassemblement porte
à tout jamais sa signature.
Nous lui devons le premier regroupement des universités de langue
française, l'actuelle Agence universitaire de la Francophonie. Nous lui
devons aussi, excusez du peu, l'actuelle Organisation internationale de
la Francophonie.
En effet, c'est à «monsieur Léger», comme on le désigne encore à Paris,
Genève, Bordeaux, Antananarivo, Rabat, Dakar, Niamey, Yaoundé et partout
sur le continent africain, que Senghor, Bourguiba, Diori et Malraux ont
confié, voilà un demi-siècle, la mission de donner sens et substance au
premier regroupement d'États francophones dans l'histoire. Il a alors
conjugué sa vision à la leur et placé dans la longue durée le destin de
notre langue et des cultures qu'elle exprime, anime et crée. Je l'ai
rappelé précédemment, Jean-Marc avait horreur du vide. Cet esprit droit,
fécond et indépendant quittera sa fonction de premier secrétaire
général de la Francophonie quand il lui apparut que l'on voulait réduire
à peu de chose le grand dessein qui était le sien. Le temps lui donnera
raison et redressera l'idée et l'idéal de la communauté francophone
internationale.
Passion et exigences
D'autres diront mieux que moi sa passion pour le Québec, qu'il a
représenté à Bruxelles et qui explique tout de sa vision et de ses
réalisations. Pour ma part, j'ai été témoin de ses passions pour la
langue française, de ses exigences à l'endroit de ceux qui la parlent,
de ses enthousiasmes et de ses craintes concernant son avenir dans ce
temps dit de mondialisation.
J'ai aussi été témoin de sa passion pour l'Afrique dont il avait une
connaissance intime, ancienne et actuelle. Dans son bel ouvrage Afrique
française, Afrique nouvelle publié en 1958 et dans ses Mémoires publiés
en 2000, ces passions se déploient avec force, clarté et intelligence.
Le journaliste de La Presse et du Devoir avait plus que du métier. Il
était l'homme d'une loyauté, l'homme d'une fidélité.
J'ai rappelé certaines des réalisations de Jean-Marc: une très grande
cuvée incontestablement. Mais mon souvenir est aussi personnel. Devenu
son successeur à l'Agence intergouvernementale de la Francophonie en
1990, on nous disait alors dans deux camps opposés. Je le vois encore,
debout dans mon bureau du quai André Citroën et l'entend me dire dans
son style unique: «Mon cher Jean-Louis, il ne faut pas croire ces
rumeurs idiotes. Dites-moi ce que je puis faire pour la réussite de
votre mandat.» En suivi, j'ai bénéficié de sa loyauté indéfectible et de
ses conseils précieux.
Le Québec vient de perdre l'un de ses fils les plus éminents. Mais sa
vision, ses passions et ses réalisations lui assurent une place dans la
mémoire, les esprits et le coeur d'un grand nombre dans le monde. S'il
la connaissait, ce grand nombre venu de tous les horizons lui chanterait
«Mon cher Jean-Marc...» et, les yeux brillants et la tête haute, il
dirait sans doute: «Ce n'est pas sérieux.»
En réponse à la chronique de Patrick Lagacé intitulée «Les fantômes de l'UQTR», publiée mardi.
Je
serais tenté d'y aller d'attaques personnelles envers monsieur Lagacé,
mais loin de moi cette idée; je tenterais plutôt de démentir certains
aspects de sa critique qui ignore les points importants du cours «La
science face aux phénomènes paranormaux» donné à l'UQTR.
Dans un premier temps, il semblerait qu'il ait ignoré (volontairement?)
le fait que ce cours a été donné pour la première fois lors de la
session automne 2010.
Or, cela veut dire que le système d'évaluation - aux dires même du
professeur - nécessitait une amélioration. Cela impliquait également le
fait que la structure du cours doit encore être révisée (d'où la courte
durée des périodes de cours). Ainsi, on ne peut pas complètement
discréditer le contenu du cours (que j'ai considéré comme intéressant)
tout simplement parce que l'évaluation n'est pas «digne d'une
université».
Loin de proclamer des théories bidon comme étant l'ultime vérité, il
nous invitait à explorer plusieurs sources variées et à les comparer
afin d'ouvrir notre esprit critique. Cela va sans dire qu'il nous
présentait certaines sources considérées comme discutables, mais
pertinentes pour les besoins de la comparaison.
De plus, le cours ne s'inscrit pas dans un parcours obligatoire, mais se présente comme un cours d'enrichissement personnel.
Dans cette optique, il ne s'agit donc pas de «nivellement vers le bas»,
mais plutôt d'une superbe occasion de développer son esprit critique
face aux phénomènes paranormaux, mais aussi à l'information supposément
crédible parce que supportée par la science - science qui fausse parfois
ses chiffres pour supporter le point de vue de certaines institutions
(et pas seulement dans le domaine du paranormal...).
Pour démentir monsieur Lagacé, qui semble lui-même mal informé, il
existe des communautés scientifiques qui tentent d'expliquer les
phénomènes paranormaux. Naturellement, ces personnes doivent apprendre à
ouvrir leur esprit à une possibilité qui échappe aux lois que notre
science a déjà découvertes.
Bref, monsieur Lagacé se permet de traiter monsieur Olry, les élèves
ayant assisté à son cours, ainsi que la population entière de
Trois-Rivières d'hurluberlus qui croient en n'importe quoi.
Ce «chasseur de fantômes» autoproclamé utilise les informations qu'il
recueille pour soutenir son propre point de vue, et se permet en tant
que reporter d'utiliser ces informations pour insulter qui bon lui
semble. On peut se permettre alors de douter de sa crédibilité.
Petit sarcasme pour conclure: on sait bien que tout ce qui est sur Google est nécessairement vrai.
Il
est tout à fait faux de prétendre que l'apprentissage de l'anglais
n'est pas nécessaire pour tous les Québécois («Fossoyeurs du français»,
LeDroit, 25 février). L'anglais, qu'on le veuille ou non, est - et sera
de plus en plus - la langue des communications internationales et une
langue essentielle.
Priver nos élèves de son apprentissage, à plus forte raison dans un
contexte nord-américain, ne peut que leur fermer toutes perspectives
d'emplois et de mobilité dans la plupart des secteurs de pointe. Dans à
peu près tous les pays du monde, on accepte cette réalité. Confiner les
Québécois à l'unilinguisme ne pourrait que servir à les inférioriser. Et
quand vous dites qu'on devrait l'enseigner seulement à ceux qui en
auront besoin, comment selon vous devrait-on identifier ces derniers
alors que la plupart n'ont aucune idée de ce que leur réserve l'avenir
sur le plan professionnel?
Il ne faut pas confondre programmes intensifs et écoles bilingues. Dans
ces dernières écoles, on mettait ensemble des anglophones et des
francophones, ce qui avait en effet pour résultat, bien souvent,
d'angliciser les francophones, surtout en milieu minoritaire. Or, les
programmes intensifs s'offriront dans des écoles francophones: ce ne
sont pas six mois de cours intensifs qui feront perdre le français.
Pour ce qui est de l'efficacité de l'enseignement d'une langue seconde,
de très nombreuses expériences ont démontré la nécessité d'une
exposition intensive à cette langue, de même que l'insuccès des
approches «au compte-gouttes» traditionnelles. Pourquoi continuer à
saupoudrer d'anglais les programmes, avec les résultats qu'on connaît?
Enfin, les faiblesses en français des jeunes Québécois relèvent dans la
grande majorité des cas d'autres facteurs que l'exposition à l'anglais.
Vos évocations du Règlement 17 en Ontario - ou de la défense de
l'hôpital Montfort - ont bien peu à voir avec ce que propose très
judicieusement le gouvernement québécois pour un enseignement plus
efficace de l'anglais dans les écoles francophones de la province.
Pierre Calvé, Ph. D. (linguistique), Gatineau
Donner une chance à nos enfants
Je suis tout à fait d'accord avec cette proposition du gouvernement du Québec. C'est ridicule de croire qu'une immersion en anglais de six mois transformera les jeunes Québécois et les faire moins bien parler le français qu'à l'heure actuelle.
La qualité du français chez les jeunes est un désastre dans bien de cas,
même après 12 ans de cours intensifs. À qui la faute? Probablement du
manque de prestige, de l'influence des médias, d'enseignants
incompétents, de parents désintéressés, etc. Ce n'est certainement pas
la faute de l'anglais, très mal connu, même en Outaouais. Balbutier quelques chansons ou baragouiner quelques mots n'est pas une maîtrise de l'anglais lu et écrit, ce qui devrait être l'objectif scolaire.
D'ailleurs, avez-vous écouté la rue arabe depuis un mois? Presque tous les manifestants essaient de parler anglais
et, ma foi, ce n'est pas trop mal. Pourquoi refuser cette chance à nos
enfants? Nous avons été obligés d'envoyer les nôtres suivre des cours d'anglais l'été. Cela n'a rien à faire avec la maîtrise du français, qui est essentielle pour nous.
Françoise Houle, Gatineau
Anglicisation forcée
Pierre Allard a touché à une corde sensible chez moi dans son éditorial
"Fossoyeurs du français" (LeDroit, 25 février). En arrivant à Montréal,
dans les années 1950, je me croyais dans une colonie britannique du xixe
siècle. Le français n'avait même pas droit de cité dans bien des
milieux à l'époque. C'est pourquoi je me réjouissais de voir les
Québécois devenir "maîtres chez nous" et de légiférer pour protéger leur
langue. En Outaouais et à Montréal, le français est toujours en
situation de précarité, néanmoins.
Je suis pour le bilinguisme. Mes enfants, nièces et neveux sont
bilingues. Je m'oppose par contre à l'anglicisation forcée à la "John"
Charest. Mes ancêtres écossais et irlandais ayant été soumis aux cours
d'anglais intensifs, au point de perdre leur langue
gaélique. Lord Durham n'a pas réussi à imposer la même recette ici, mais
maintenant le gouvernement veut reprendre sa "mission".
M. Allard a raison de nous appeler à résistance.
Harry Gow, Chelsea
Inquiet de l'avenir du français
Entièrement en accord avec votre éditorial "Fossoyeurs du français"
(LeDroit, 25 février). Travaillant au service à la clientèle avec
diverses entreprises depuis 10 ans, je constate malheureusement combien
le nombre d'anglophones augmente année après année. Pire encore, je
rencontre souvent des gens francophones en couple avec des anglophones
et dont les enfants ne parlent qu'anglais. Je trouve honteux que ces francophones laissent leurs enfants cracher ainsi sur leurs origines.
Quand je vois des commentaires comme celui de la correspondante Caroline Glazer ("Bravo à l'anglais
en 6e", LeDroit, 25 février), je ne peux que m'inquiéter de l'avenir du
français. Il y a d'autres moyens que d'envoyer son enfant dans une
école anglophone pour apprendre l'anglais. Je l'ai appris grâce aux émissions de télévisions, aux films et en lisant des journaux de langue anglaise.
En imposant la 6e année bilingue, le gouvernement libéral ne fait que
démontrer ce que tout le monde se doute: il est pour l'assimilation des
francophones bien qu'il essaie tant bien que mal de le nier. En tant que
Québécois francophone, je trouve cela honteux. Et je ne suis pas
souverainiste.
Sébastien Malette, Gatineau
Tout un contraste!
Wow! Quel contraste dans la même page entre la lucidité de l'éditorial
de Pierre Allard ("Fossoyeurs du français", LeDroit, 25 février) et les
commentaires dignes des années 1950 de la correspondante Caroline Glazer
("Bravo à l'anglais en 6e").