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Des pâtés qui font jaser
«Charité bien ordonnée commence par soi-même», dénonce Jocelyne Dion.
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Publié le 2 Novembre 2011
Bernard Lepage
Sortie d’une commerçante de Grand-Mère contre le conseiller Jacques Grenier
Alors que la Ville y investit des millions de dollars dans des
projets majeurs (Maison de la culture et club de curling), qu’un
regroupement de gens d’affaires multiplie les initiatives pour
redynamiser le secteur, une commerçante de Grand-Mère ferme boutique en
invoquant la concurrence déloyale menée par un conseiller municipal.
- Sujets : Tablée des Nôtres,Association des gens, Les écoles, Secteur Grand-Mère
Propriétaire de la pâtisserie Les Délices à Jojo sur la 6e avenue,
Jocelyne Dion n’a pas renouvelé son bail le 31 octobre, prétextant que
la vente de pâtés par la Tablée des Nôtres lui enlève des revenus
estimés à près de 4000$.
Sur la page d’ouverture de son site Internet (www.patisserielesdelicesajojo.com),
elle met en cause directement l’impartialité du conseiller du district
de la Rivière, Jacques Grenier, président de la Tablée des Nôtres de
Grand-Mère et également membre des Chevaliers de Colomb du Conseil 1209
de Grand-Mère, un partenaire de la tablée dans cette activité bénéfice.
Sur un ton sarcastique, la commerçante remercie sa fidèle clientèle
ainsi que «tous ceux qui ont collaborer (bis) à sa fermeture.»
En fait, seul Jacques Grenier est visé par la sortie de Jocelyne
Dion. Le présentant comme membre du conseil d’administration de
l’Association des gens d’affaires du secteur Grand-Mère, responsable de
la vente des pâtés à la viande des Chevaliers et président de la tablée
populaire de Grand-Mère, elle interpelle directement le conseiller
municipal en lui demandant «Pourquoi ne pas faire comme tout le monde
aux lieux de nuire à vos entreprises dans votre territoire? Exemple: Les
écoles font faire du pain par un boulanger et le vendent. Vous ne
suivez pas les règles de l’art, mais prenez les honneurs et les idées,
le marché des entreprises et l’ouvrage des bénévoles pour vos fins
personnels… Félicitations, pour la bibliothèque outre mer vraiment,
excellente pour les commerçants de votre arrondissement. Félicitations
pour ne pas faire affaires avec vos commerçants pour vos pâtés entre
autres, et prenez leur bénéfice.»
"Vous ne suivez pas les règles de
l’art, mais prenez les honneurs et les idées, le marché des entreprises
et l’ouvrage des bénévoles pour vos fins personnels… "-
Interrogée par L’Hebdo, la propriétaire des Délices à Jojo explique
qu’elle vendait plus de 300 pâtés en 2008 avant que cette levée de fonds
ne soit mise sur pied. L’année suivante, alors que la Tablée des Nôtres
réussissait à en vendre 4000, Jocelyne Dion n’en écoulait que 60. En
2010, plus de 8000 pâtés ont été distribués par la Tablée des Nôtres qui
en a tiré un bénéfice de 28 000$. Pendant la même période, Délices à
jojo n’en aura vendu que quelques unités.
Cette année, dès que Jocelyne Dion a entendu parler que les
Chevaliers remettaient ça pour une 3e année, elle a décidé de mettre la
clé dans la porte. «Charité bien ordonnée commence par soi-même»,
dit-elle en colère.
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Ça ne fait pas très sérieux - Jacques Grenier
Jacques Grenier

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Publié le 2 Novembre 2011
Bernard Lapage
«Si ta business tient à 80 pâtés, ça veut peut être dire que
ça doit pas tellement bien aller. Ça ne fait pas très sérieux comme
affirmation», a déclaré Jacques Grenier lorsque L’Hebdo a voulu obtenir
ses commentaires sur la sortie de Mme Dion.
- Sujets église Saint-Paul,Association des gens, Secteur Grand-Mère,Haïti,
Le conseiller municipal n’était pas au courant de la page Internet
attaquant son impartialité mais il ne s’en faisait pas outre mesure.
«C’est la seule personne qui n’apprécie pas notre levée de fonds»,
dit-il.
Loin de vouloir arrêter, le président de la Tablée des Nôtres annonce
même qu’il y aura une 3e édition en 2011. «Des membres du comité
voudraient en vendre 10 000 cette année», rappelant que les profits
l’année dernière avaient été redistribués dans le secteur Grand-Mère
pour le fonctionnement de la Tablée des Nôtres, à la construction d’une
bibliothèque en Haïti, à la réfection de l’église Saint-Paul, à la mise
sur pied de clubs des petits déjeuners dans les écoles et au financement
de la maison des jeunes. Jacques Grenier se défend de nuire aux
intérêts des commerces environnants. «Je suis en contact par exemple
avec la famille Gauthier d’IGA. Je donne l’occasion aux commerçants de
soumissionner sur les ingrédients nécessaires à la fabrication des
pâtés. Mais il y en a beaucoup qui nous les donne tout simplement.
L’année dernière, on a reçu par exemple plus de 200 lbs de bœuf.»
Vérification faite auprès d’autres commerçants du secteur Grand-Mère
travaillant dans le secteur de l’alimentation, la levée de fonds de la
Tablée des Nôtres n’a pas les impacts négatifs dénoncés par Jocelyne
Dion. Autant chez IGA Gauthier que chez Buffet Grand-Mère par exemple,
on insiste sur l’aspect caritatif de la vente.
Du côté de l’Association des gens d’affaires du secteur Grand-Mère,
le président Jonathan St-Jean, à l’extérieur du pays, n’était donc pas
disponible pour répondre à nos questions. Vice président Développement
des affaires et recrutement au sein de l’association, Sébastien Filion
soutient quant à lui n’avoir jamais eu vent d’un quelconque
mécontentement.
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Shawinigan, le 1 novembre 2011
La ministre Boulet...déboule !
L'ex-ministre des Transports madame
Julie Boulet est à 22% dans les sondages malgré toute l'espace
médiatique qu'on lui accorde dans les journaux régionaux. Elle a beau
distribué des enveloppes de notre argent pour relever le Parti Libéral
et sa propre popularité, elle n'en demeure pas moins qu'elle est très
basse dans les sondages.
Qu'adviendra-t'il des 22% pour les
libéraux dans Laviolette après que la commission d'enquête de la
collusion et de la corruption au ministère des Transports dont elle a
été ministre pendant plusieurs années révèlera les dessous de son
administration ?
Carmen Melançon
Shawinigan, Québec
G9N 6T6
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Andrew Coyne: If our leaders were corrupt, would we know it?
Peter Redman/National Post
power.
National Post Oct 25, 2011 – 4:00 PM ET | Last Updated: Oct 25, 2011 3:53 PM ET
The following was adapted
from a speech given by Andrew Coyne on Tuesday night at History Wars at
the ROM, the first in a series of three debates on Canadian history,
held at the Royal Ontario Museum in Toronto.
Between Sir John A. Macdonald’s last
plaintive letter to his benefactor in the Pacific Scandal, Sir Hugh
Allan — “I must have another $10,000. Will be the last time of calling” —
and Brian Mulroney’s furtive receipt, weeks after he left office, of
wads of $1,000 bills from the international arms dealer Karlheinz
Schreiber, examples of outright corruption among Canadian prime
ministers are rare.
But corruption takes many forms. The
corruption that Lord Acton had in mind in his famous aphorism was less
about narrow monetary gain than power’s inevitable tendency to be
abused. Surely the question, then, is not whether power corrupts
Canadian prime ministers, but why we should imagine they would be the
exceptions to this rule, not least since they are more than usually in a
position to be tempted by it. Prime ministers in any Westminster system
have always been powerful, but ours have amassed powers that are quite
without parallel, if not without limit.
In other countries executive power is
subject to various checks and balances. Who or what prevents a prime
minister of Canada from doing as he pleases? The governor general? But
he is his appointee. The Senate? He appoints all the senators. The
courts? He appoints every member of the Supreme Court, and all the
federal court judges, too. The bureaucracy? He appoints the clerk of the
privy council, every deputy minister, the heads of all the major Crown
corporations, even the ambassadors. The police? He appoints the chief of
the RCMP. And so on, hundreds and hundreds of posts, great and small,
and nearly all without any independent oversight.
Ah, but the prime minister, as we all
know, must command the confidence of the House of Commons. Surely that
is the ultimate check on his power. Really? He appoints all the
committee chairs (or those in which the government has a majority). He
appoints not only the cabinet ministers, but the parliamentary
secretaries and the whips. So members of the governing caucus have every
incentive to seek his favour, and to fear his wrath. For that matter,
he effectively appoints the caucus, since without his signature on their
nomination papers, they cannot run. Yet they have no similar power over
him: Since 1919, party leaders in Canada have been elected, not by the
caucus, as in the classical Westminster model, but by the party at
large.
In consequence, Parliament has become
a kind of electoral college, its sole purpose to translate the votes of
perhaps 40% of the electorate into a majority. A prime minister in
possession of such a “mandate” decides what will be debated, and, for
how long. He decides when Parliament shall be convened, when it should
be prorogued, and when dissolved. And if he has to, he has the nuclear
option: the power to declare any vote a matter of confidence, and to
insist on fresh elections if MPs are so foolish as to defeat him.
Have these powers been abused? Yes.
All of them, with increasing frequency. The powers of appointment are a
particular example. The Senate is notorious as a repository for party
bagmen. Mulroney appointed his wife’s hairdresser to the Federal
Business Development Bank. Chrétien made his press secretary governor
general. Cabinet itself has become so bloated in size as to be little
more than a ceremonial body.
Worse still has been the continual
whittling away of Parliament’s ability to hold prime ministers to
account. Closure, for example, was once so rare that, when invoked in
the matter of the pipeline bill in 1956, Parliament was engulfed for
weeks in furious protest. Today it has become routine. Even that most
fundamental of prime ministerial obligations, that of commanding the
confidence of the House at all times, has come under assault. Paul
Martin lost a confidence vote in 2005, yet spent the next nine days
using the power he no longer possessed, notably with respect to
appointments, to win the votes he needed to regain it. Stephen Harper
prorogued the House rather than face a confidence vote he was sure to
lose, and prorogued it again to avoid unpleasant questions. Et cetera.
It used to be said that Canada “could
never have a Watergate”: that a prime minister, answerable to the
House, would be compelled to resign long before things progressed to the
cover-up and obstruction of justice stages. But such is the decline of
our institutions of accountability, such indeed are the absence of
checks and balances, formal or informal, that today one is not so sure.
Suppose we did have a Watergate. How would we know?
National Post
Andrew Coyne is national editor for Maclean’s magazine. Andrew Coyne: Si nos dirigeants sont corrompus, aurions-nous le savoir?
Peter Redman / National Post
Premiers ministres canadiens n'ont pratiquement aucun contrôle sur leur alimentation.
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National Post, 25 octobre 2011 - 16h00 HE | Dernière mise à jour: 25 octobre 2011 15:53 ??HE
Ce qui suit a été adapté d'un discours donné par Andrew Coyne dans
la nuit de mardi à Histoire Guerres au ROM, le premier d'une série de
trois débats sur l'histoire canadienne, qui s'est tenue au Royal Ontario
Museum de Toronto.
Entre Sir John A. Macdonald lettre plaintive dernière à son
bienfaiteur dans le scandale du Pacifique, Sir Hugh Allan - «Je dois
avoir un autre $ 10 000. Sera la dernière fois d'appeler "- et la
réception furtives de Brian Mulroney, semaine après qu'il eut quitté ses
fonctions, des liasses de factures de 1000 $ de la communauté
internationale marchand d'armes Karlheinz Schreiber, des exemples de
corruption pure et simple entre les premiers ministres canadiens sont
rares.
Mais la corruption prend de nombreuses formes. La corruption qui
lord Acton avait à l'esprit dans son célèbre aphorisme était moins sur
le gain monétaire étroit que la puissance inévitable tendance à en
abuser. Assurément la question, alors, n'est pas si le pouvoir corrompt
les premiers ministres canadiens, mais pourquoi nous devrions nous
imaginer qu'ils seraient des exceptions à cette règle, non le moindre,
car ils sont plus généralement dans une position pour être tenté par
elle. Les premiers ministres dans tout système de Westminster ont
toujours été puissant, mais les nôtres ont amassé des pouvoirs qui sont
tout à fait sans précédent, si elle n'est pas sans limite.
CONNEXES
Sheila Copps: Les politiciens ne sont pas pires que le reste
Dans d'autres pays le pouvoir exécutif est soumis à différents contrôles
et de contrepoids. Qui ou quoi empêche un premier ministre du Canada de
faire ce qu'il veut? Le gouverneur général? Mais il est son
représentant. Le Sénat? Il nomme tous les sénateurs. Les tribunaux? Il
nomme tous les membres de la Cour suprême, et tous les juges de la Cour
fédérale, aussi. La bureaucratie? Il nomme le greffier du Conseil privé,
chaque sous-ministre, les chefs de toutes les grandes sociétés d'État,
même les ambassadeurs. La police? Il nomme le chef de la GRC. Et ainsi
de suite, des centaines et des centaines de messages, grands et petits,
et presque tous sans aucune surveillance indépendante.
Ah, mais le Premier ministre, comme nous le savons tous, doit
obtenir la confiance de la Chambre des communes. C'est certainement la
vérification ultime sur sa puissance. Vraiment? Il nomme tous les
présidents de commission (ou celles dans lesquelles le gouvernement
détient une majorité). Il nomme, non seulement les ministres, mais les
secrétaires parlementaires et les whips. Ainsi les membres du caucus qui
régissent ont tout intérêt à rechercher sa faveur, et à craindre sa
colère. Pour cette question, il nomme effectivement le caucus, puisque
sans sa signature sur leur déclaration de candidature, ils ne peuvent
pas courir. Pourtant, ils n'ont aucun pouvoir sur lui même: Depuis 1919,
les chefs de partis au Canada ont été élus, et non pas par le caucus,
comme dans le modèle classique de Westminster, mais par le parti au sens
large.
En conséquence, le Parlement est devenu une sorte de collège
électoral, son seul but de traduire les votes de peut-être 40% de
l'électorat dans une majorité. Un premier ministre en possession d'un
tel "mandat" décide ce qui sera débattue, et, pour combien de temps. Il
décide alors que le Parlement doit être convoqué, alors qu'il devrait
être prorogé, et quand il est dissous. Et s'il le faut, il a l'option
nucléaire: le pouvoir de déclarer un vote une question de confiance, et
d'insister sur de nouvelles élections si les députés sont assez fous
pour le vaincre.
Ces pouvoirs ont été maltraités? Oui. Tous d'entre eux, avec une
fréquence croissante. Les pouvoirs de nomination sont un exemple
particulier. Le Sénat est notoire en tant que référentiel pour les
collecteurs de fonds du parti. Mulroney avait nommé salon de coiffure de
son épouse à la Banque fédérale de développement. Chrétien a fait son
secrétaire de presse du Gouverneur général. Cabinet lui-même est devenu
tellement pléthorique en taille pour être un peu plus d'un corps de
cérémonie.
Pire encore a été le grignotage continu l'écart de la capacité du
Parlement à tenir les premiers ministres de rendre compte.Fermeture, par
exemple, était autrefois si rares que, lorsqu'il est invoqué dans
l'affaire du projet de loi de pipeline en 1956, le Parlement a été
englouti par semaine en signe de protestation furieuse. Aujourd'hui, il
est devenu une routine. Même le plus fondamental des obligations
ministérielles premier, celui du commandant de la confiance de la
Chambre en tout temps, a fait l'objet d'agression. Paul Martin a perdu
un vote de confiance en 2005, mais a passé les neuf prochains jours, en
utilisant le pouvoir qu'il ne possédait plus, notamment en matière de
nomination, de gagner des voix dont il avait besoin de le
retrouver. Stephen Harper a prorogé la Chambre plutôt que d'affronter un
vote de confiance qu'il était sûr de perdre, et il a prorogé à nouveau
pour éviter les questions désagréables. Et cetera.
Il avait coutume de dire que le Canada «ne pourrait jamais avoir un
Watergate»: c'est un premier ministre, responsable devant la Chambre,
serait obligé de démissionner, bien avant les choses progressé au
cover-up et l'obstruction des stades de la justice.Mais telle est la
diminution de nos institutions de responsabilisation, tels sont en effet
l'absence de freins et de contrepoids, formels ou informels, qui
aujourd'hui n'est pas si sûr.Supposons que nous avons eu un
Watergate. Comment saurions-nous?
National Post
Andrew Coyne est éditeur national pour le magazine Maclean.
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Publié le 25 octobre 2011
L'arrestation de Mouna Diab étonne à Hérouxville
Mouna Diab lors de sa visite à Hérouxville en 2007.
PHOTO: SYLVAIN MAYER
 |
Louise Plante
Le Nouvelliste |
(Hérouxville) Mouna Diab, cette jeune femme musulmane qu'on a vue
débarquer le 11 février 2007, à Hérouxville, avec un groupe de femmes
pour une visite amicale dans le but de combattre les préjugés négatifs
contre les musulmans, a comparu la semaine dernière au palais de justice
de Montréal.
Elle est accusée d'avoir tenté, le 19 mai dernier, d'exporter des
pièces d'armes d'assaut (AR-15), alors qu'elle se rendait au Liban, et
ce, en violation de l'embargo des Nations-Unis.
Elle a été arrêtée à l'aéroport Pierre-Trudeau sans avoir pu
s'embarquer.La jeune femme a plaidé non coupable. Elle doit comparaître à
nouveau le 10 novembre. Elle n'a fait aucune déclaration et sa famille
vivant à Laval a refusé de commenter l'affaire.
Le maire d'Hérouxville, Bernard Thompson, n'en revenait tout simplement pas. Un journaliste du National Post tentait
d'ailleurs encore de le contacter, lundi matin, pour connaître ses
impressions. C'est que le code de vie d'Hérouxville et ses répercussions
au Québec, (dont la Commission Bouchard -Taylor) ont fait le tour du
monde. Alors qu'il participait à une conférence de presse de la ministre
Julie Boulet dans sa localité, le maire Thompson était encore
visiblement incrédule face à ce nouveau rebondissement.
«Cette histoire m'a étonné pour le moins, même si on pouvait se
douter à l'époque que ces jeunes faisaient partie d'un mouvement
étudiant revendicateur assez fort (trois jeunes hommes membres de
l'Association des jeunes libanais de Montréal les accompagnaient). Mais
de tomber sur un article comme ça, (qu'une amie lui a signalé) qui parle
d'armement! Ça m'étonne beaucoup. Ça voudrait peut-être dire à ce
moment-là, qu'on n'avait pas complètement tort de prétendre que tout se
fait parfois sournoisement et tranquillement. C'est ça ma crainte. On ne
sait pas à qui on a affaire. C'est une culture qui est différente avec
une façon de voir les choses différente aussi.»
Le maire ajoute qu'on a beau être très réceptif, et analytique, quand
on voit une nouvelle comme celle-là on ne peut que se dire: «Ce n'est
pas possible!»
«Ces gens-là nous ont dit en 2007: non, nous ne sommes pas dans ce
domaine-là (le terrorisme) et regardez, c'est une personne qui serait
accusée d'exportation d'armes vers le Liban. Ça me semble très gros.
Surtout, si on compare ce conflit avec Hérouxville.»
Si la jeune femme était sincère à l'époque et s'il s'agit bien
d'elle, comme le prétend le National Post, le maire se demande ce qui a
bien pu se passer pendant ces années pour qu'elle épouse une cause
semblable. «C'est difficile à analyser. Qu'est-ce qui fait qu'une
personne change?»
Rappelons que l'instigatrice du voyage à Hérouxville était Najat
Boughaba. Cette dernière avait été reçue par Luce Drouin, l'épouse du
controversé auteur du code de vie d'Hérouxville, André Drouin: code qui
prévenait les immigrants intéressés à s'installer dans cette petite
localité de la Mauricie, que l'excision, la lapidation et le port de la
burqa étaient interdits à Hérouxville.
Cette visite avait lieu alors que le Congrès islamique canadien ainsi
que d'autres associations musulmanes avaient annoncé leur intention de
déposer une plainte contre Hérouxville pour violation de la Charte
canadienne des droits et libertés.
La visite des femmes musulmanes s'était bien déroulée et des cadeaux avaient été échangés.
Soulignons enfin qu'en mai dernier, André Drouin avait confié lors de sa participation au documentaireLiberté, égalité, accommodements de
Stefan Nitoslawski, qu'il avait conçu son code de vie d'abord comme un
document provocant... et qu'il avait ri aux larmes en l'écrivant.
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50 penseurs pour un monde nouveau
Le nouveau documentaire d'Hugo Latulippe propose une réflexion postcapitaliste
Photo : Esperamos Films
«S’il y a une utopie, c’est celle d’être mieux avec moins», dit le
metteur en scène Dominic Champagne, l’une des personnalités s’exprimant
dans le documentaire République, un abécédaire populaire, d’Hugo
Latulippe.
Exaspéré par la faiblesse des idées émanant de la classe politique
actuelle, le réalisateur Hugo Latulippe a réuni une cinquantaine
d'artistes, d'intellectuels, de gens impliqués dans l'action sociale et
de politiciens québécois de toutes générations. De là est né République,
un abécédaire populaire, un documentaire qui se veut une invitation à
réfléchir à un nouveau modèle de société qui permettrait de remettre le
Québec sur la voie d'une véritable modernité.
«Ce que je constate, c'est que sur la place publique, il y a en ce
moment une grande pauvreté d'idées de la part des gens qui font la
politique active, explique le documentariste. Mais cette pauvreté-là
n'est pas représentative de ce qu'il y a comme idées en circulation dans
le Québec d'aujourd'hui. Il y a une sorte de mur entre les bonnes idées
et l'Assemblée nationale.»
«Je suis loin du Québec pour deux ans, ajoute-t-il, mais cette idée
ne me sortait tellement pas de la tête que je suis revenu au Québec pour
tourner ce film au printemps passé. Ce documentaire est donc plus un
"projet" qu'un film.» On ne peut évidemment pas approfondir tous les
enjeux en une heure trente. Mais selon ce qu'a constaté Le Devoir, qui a
pu visionner le documentaire avant sa présentation au Festival du
nouveau cinéma, on peut amplement donner matière à réfléchir, et
pourquoi pas, le goût d'agir. Bref, inciter des citoyens à lancer cette
«vague» qui provoquerait les changements que le réalisateur souhaite
tant voir survenir. «Ce film annonce, je l'espère, que le temps des
bouffons achève. Il faut remettre le Québec sur la voie du progrès
humain, de la vraie modernité. Remettre le Québec sur la voie du sens.»
Ce vaste programme passe par une remise en question de notre façon
de voir la démocratie, l'éducation, la santé et l'environnement, mais
aussi le système économique capitaliste et son dogme de la croissance
éternelle. Plusieurs des intervenants qui défilent devant l'objectif
d'Hugo Latulippe écorchent d'ailleurs les idées reçues qui ont permis
d'ériger ce système en finalité immuable. «Lucien Bouchard nous dit:
"allez travailler, bande de paresseux". Mais je pense qu'il faut avoir
le courage de s'opposer à ça, lance le metteur en scène Dominic
Champagne. C'est être plus souverain que de bâtir cet espace de liberté.
On sait objectivement que si on demande aux autres habitants de la
Terre d'adopter notre mode de vie, on mène la Terre à sa perte. Ce n'est
pas praticable. S'il y a une utopie, c'est celle d'être mieux avec
moins. Mais ça va nous demander des efforts et un courage beaucoup plus
grands que d'augmenter le produit intérieur brut. C'est une expérience
de vide.»
Une telle réflexion, en rupture totale avec le discours politique
ambiant, s'inscrit en effet dans un contexte où les économies émergentes
aspirent à un modèle de consommation calqué sur celui de l'Occident.
Or, rappelle le réputé sociologue Guy Rocher, «nous venons de vivre une
crise économique due à des raisonnements d'économistes qui ont encouragé
une consommation folle aux États-Unis». Même Claude Béland, ancien
président du Mouvement Desjardins, lance un avertissement: «Tant qu'on a
cette mentalité de faire de la production de richesse l'élément
principal du développement, on s'en va vers des crises.»
M. Latulippe — qui a notamment réalisé le très percutant Bacon, le
film, une critique virulente de l'industrie porcine — se désole
d'ailleurs du fait que le Québec n'envisage absolument pas un nouveau
modèle économique. «Alors que la London School of Economics étudie les
concepts de décroissance ou encore d'économie postcapitaliste, chez
nous, ces concepts apparaissent complètement farfelus. Pourtant, il faut
faire entrer le Québec dans une nouvelle ère postcapitaliste. Il faut
réfléchir au prochain pas.»
Et la question environnementale devra être au coeur de ce nouveau
paradigme, affirme sans détour le réalisateur. «Il faut maintenant tenir
compte des limites du vivant et introduire les notions d'environnement
et inventer une nouvelle société.» Le cofondateur d'Équiterre, Steven
Guilbeault, dit d'ailleurs constater un véritable «état de panique» au
sein de la communauté scientifique quant au rythme auquel les effets des
changements climatiques se matérialisent. Au point où si rien de
significatif n'est fait d'ici une décennie, le pire sera à prévoir.
Mais le hic, encore une fois, c'est que la classe politique ne
semble pas prendre la mesure des défis auxquels le monde fait face. M.
Latulippe ne mâche d'ailleurs pas ses mots lorsque vient le temps de
qualifier les Stephen Harper, Jean Charest ou même François Legault de
ce monde. «Ce sont des gens qui ne sont que des suiveux de l'époque et
qui essaient de s'infiltrer dans les craques du n'importe quoi. On n'a
pas besoin d'eux. On a besoin de gens inspirés et inspirants.» Le
Zapartiste Christian Vanasse insiste donc, dans République, sur
l'absolue nécessité de redonner «le goût de rêver» aux citoyens. «Quand
les gens vont se mettre à rêver, il vont enfin arrêter de regarder des
politiciens qui sont des murs beiges de gyproc qui ne font que nous
promettre qu'à la fin de l'année, on va avoir 2000 $ de plus à mettre
dans notre REER.» Ils retrouveront peut-être alors le goût de prendre
pleinement part à la vie démocratique du pays qu'ils habitent.
Hugo Latulippe, qui a une dizaine de documentaires à son actif, dit
avoir confiance dans les citoyens du Québec. «J'ai l'impression qu'on
approche d'un point de rupture. J'y crois. Mais on va devoir accélérer
les choses parce qu'il y a des gens qui vont faire beaucoup de dommages
sur notre territoire. Le Plan Nord est un exemple de cette menace
gigantesque. [...] On peut tous faire des gestes cohérents de citoyens
au quotidien, mais ça ne suffit plus. Le pouvoir s'exerce encore à
l'Assemblée nationale et on va devoir y aller un jour.»
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Publié le 18 octobre 2011 à 10h33 | Mis à jour le 18 octobre 2011 à 10h33
Haussez le salaire minimum!
Le Nouvelliste
Dimanche, c'était la Journée internationale pour l'élimination de la pauvreté et le Comité d'action des non-syndiqué-es (CANOS) en profite pour rappeler aux élus québécois l'importance d'agir pour sortir les travailleurs au salaire minimum de la précarité financière qu'ils vivent actuellement. |
En 2008, le gouvernement du Québec avait amorcé une série d'augmentations importantes du salaire minimum (50 cents par année sur trois ans) nous permettant d'espérer l'atteinte d'un revenu de travail décent. Cependant, nos espoirs furent déçus par l'augmentation entrée en vigueur le 1er mai dernier, augmentation insuffisante pour couvrir l'indice des prix à la consommation (IPC) et les différentes hausses de tarifications annoncées dans le budget du Québec en 2010 et entrant en vigueur en 2011.
Rien dans la situation économique du Québec ne justifie un tel déni de l'importante contribution de ces salariés au développement économiques de leur localité et de leur région. Les hausses précédentes n'ayant pas donné raison aux mauvais présages des associations patronales de pertes d'emplois pour ce type de salariés. Au contraire, pendant cette période, les ventes au détail ont augmenté démontrant ainsi que les augmentations salariales sont directement réinjectées dans les commerces locaux, principaux employeurs des personnes payées au salaire minimum.
Nous nous inquiétons aussi du choix de la Mesure du panier de consommation (MPC) comme seuil de pauvreté pour le Québec. Cette mesure indique le revenu minimum nécessaire pour survivre et ne tient compte d'aucune façon de l'accès à un niveau de vie décent en comparaison du reste de la société. Le travail devrait permettre l'atteinte d'un tel niveau de vie, ce qui n'est malheureusement pas encore le cas pour les travailleurs au salaire minimum.
Nous demandons donc au gouvernement du Québec de hausser substantiellement le salaire minimum pour permettre à une personne seule d'atteindre un niveau de vie décent et de participer activement au développement de la collectivité québécoise. Nous lui demandons aussi de réviser le seuil de pauvreté, de manière à tenir compte du bien-être global des personnes afin de valoriser le travail et diminuer les impacts de l'insécurité financière sur la santé générale des Québécois et des Québécoises rémunérés au salaire minimum.
Marie-Josée Magny
coordonnatrice
CANOS
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Shawinigan, le 21 octobre 2011
La place des privilèges
Pourquoi retrouvons-nous autant d’organismes de développement
économique comme exemple Shawinigan si on retrouve sur les conseils
d’administration presque les mêmes personnes qui siègent de l’un à
l’autre. Pensons au Centre Local de Développement de Shawinigan, la
Société de Développement de Shawinigan, la Société d’investissement de
Shawinigan (Solide), la Conférence Régional des Elus où on retrouve
plusieurs de nos élus ou directeurs de ces organismes sur les conseils
d’administration. On peut faire le même constat au niveau fédéral avec
la SADC et le Fonds Laprade. Combien coûtent l’ensemble de ces
organismes aux contribuables puisque chacun reçoit des subventions de
fonctionnement ?
Pourquoi
ne pas regrouper ces organismes dans un seul organisme qui aurait un
conseil d’administration et qui rendrait des comptes à la population car
présentement il y a bien des choses qui échappent aux contribuables.
C’est à la grandeur du Québec que l’on devrait faire la même chose dans les municipalités.
Shawinigan,
Est-ce que l'ex ministre des Transports était au courant que tous
les contrats d'asphalte octroyés au Québec lorsqu'elle était ministre
ont été octroyé à 3 compagnies seulement et leurs filliales ? Sinon, où
était sa compétence de ministre des Transports du Québec ?
Carmen Melançon
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La compétence d'un juge
Georges A. LeBel - Professeur de sciences juridiques à l'UQAM - Montréal, le 17 octobre 2011 19 octobre 2011
Au-delà de l'outrage nationaliste qui sera attisé, trois conséquences juridiques inquiétantes résultent de la décision de nommer un juge unilingue anglais à la Cour suprême du Canada:
D'abord, la Cour ignorera les élaborations théoriques du droit civil d'origine francophone. Il est vrai qu'il existe une version anglaise du Code civil, mais en cas de divergence, le français y prévaut et il doit être interprété à la lumière de travail séculaire des grands commentateurs qui écrivent en français.
Ensuite, cela signifie que tous les juristes québécois qui écrivent en français, quelle que soit leur spécialité, peuvent faire leur deuil d'être même entendu par la Cour suprême, qui ne les lit déjà pas beaucoup. Oublions donc l'efficacité de la doctrine francophone au Canada et l'utilité pratique des revues de droit.
Enfin, cela signifie que la Cour d'appel du Québec devient l'instance finale au moins en droit civil, car le juge incompétent n'aura pas l'outrecuidance de statuer sur ce qu'il ne connaît pas d'une part; et ce juge ignorant notre droit ne peut se récuser puisque les francophones plaideraient alors devant un juge en moins. Ces deux effets violeraient le principe de «l'égalité devant la loi», fondement d'un régime qui se prétend démocratique (art.1 Charte constitutionnelle).
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Georges A. LeBel - Professeur de sciences juridiques à l'UQAM - Montréal, le 17 octobre 2011
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Je persiste et signe !
Éric Bédard - Historien et professeur à la TELUQ 12 octobre 2011
Selon le professeur Donald Fyson, dont le commentaire fut publiéen cette tribune la semaine dernière, notre étude «L'histoire nationale négligée», commandée par la Fondation Lionel-Groulx, rendue publique le 3 octobre dernier, ne serait pas «un reflet objectif de l'état de l'histoire nationale dans nos universités québécoises». Ne s'appuyant que sur son propre cas, mon collègue s'empresse de qualifier la vision qui traverse cette étude de «polémiste».
Or, je persiste et signe! Nous ne prétendons pas que l'histoire nationale du Québec est disparue, mais qu'elle est bel et bien «négligée» par les professeurs, malgré l'intérêt persistant des étudiants. Je sais bien que mon estimé collègue a produit des articles sur des aspects politiques de la Conquête, mais je continue de croire que, dans l'ensemble, «les historiens universitaires intéressés par la question politico-nationale au point d'y consacrer des monographies ou des articles sont davantage l'exception que la règle».
Les lecteurs du Devoir qui en doutent pourront consulter, à la page 23, la liste des chaires du Canada octroyées à des historiens du Québec. Ils pourront aussi consulter les pages 25 et 26 de notre étude qui dresse la liste des thèmes de recherche sur lesquels travaillent actuellement les professeurs d'histoire d'un grand département montréalais. Ils trouveront là des données bien «objectives»!
Mais si l'histoire nationale du Québec se porte bien, peut-il m'expliquer pourquoi il faut lire David Hackett Fischer ou Jonathan R. Dull, deux professeurs américains, pour obtenir les synthèses académiques les plus à jour sur Champlain ou la guerre de Sept Ans? Peut-il m'expliquer pourquoi il faut aller à McGill ou à Bishop pour trouver des spécialistes reconnus des rébellions de 1837-1838?
Si l'histoire nationale du Québec se porte si bien, peut-il m'expliquer aussi pourquoi on ne trouve, dans nos départements d'histoire francophones, aucun spécialiste de l'histoire constitutionnelle qui aurait publié des ouvrages significatifs sur la Confédération de 1867 ou le rapatriement constitutionnel de 1982? Pourquoi, non plus, ne trouvons-nous aucun spécialiste reconnu de l'histoire militaire ou diplomatique du Québec ou du Canada dans nos départements?
Peut-il enfin m'expliquer pourquoi, même si je sais le genre regardé de haut par mes collègues, les dernières grandes biographies de Louis-Joseph Papineau, d'Honoré Mercier ou d'Henri Bourassa ont été écrites par Robert Rumilly? Pourquoi les Jean Lesage, René Lévesque ou Pierre Elliott Trudeau n'ont-ils intéressé sérieusement aucun historien québécois?
Pour expliquer cette négligence de l'histoire nationale, nous avons proposé un cadre d'analyse que rejette mon collègue. Fort bien! Mais les données de base restent les mêmes. Il est vrai que l'histoire nationale pour laquelle nous plaidons est probablement plus traditionnelle que l'histoire culturelle dernier cri à laquelle, faut-il le préciser, mes collègues ont parfaitement le droit de se consacrer. Cela dit, cette histoire politico-nationale devrait aussi avoir sa place à l'université.
Comme nous ne voyons pas le jour où cette histoire aura une vraie place dans nos départements et que nous sommes attachés au principe d'autonomie universitaire, nous avons de bonne foi proposé de contourner le problème en créant une 5e section à l'Institut national de recherche scientifique qui serait spécifiquement consacrée à l'histoire politique du phénomène national au Québec.
Cette proposition, nous nous en réjouissons, a été reprise la semaine dernière par le Parti québécois et Québec solidaire. S'il y a d'autres moyens constructifs de remédier à cette négligence de notre histoire nationale, nous restons bien sûr ouverts.
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Plan Nord : l'ours est encore vivant !
Ghislain Picard - Chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Wendake, le 11 octobre 2011
12 octobre 2011
Il est tout à fait scandaleux et totalement insultant de voir les
premiers ministres Fillon et Charest se déguiser en nouveaux
«découvreurs» de ces prétendus territoires vierges du nord du 49e
parallèle du Québec, faisant la promotion de cette nouvelle fièvre
klondikienne du XXIe siècle. XXIe siècle ou XVIIe siècle? Les Indiens?
Quels Indiens? On croit rêver!
Nous, comme Premières Nations de ces territoires qu'on présente au
monde comme étant des territoires vierges et offrant au premier venu des
ressources à perte de vue, devons encore une fois rappeler au
gouvernement du Québec qu'il a des obligations envers nos peuples qui
n'ont rien à voir avec les devoirs du gouvernement provincial envers ses
municipalités.
Combien de fois faudra-t-il le rappeler, en vertu de la Déclaration des
Nations unies sur les droits des peuples autochtones que le Canada a
endossée et qui s'applique au Québec indépendamment du cadre
constitutionnel: le Québec doit consulter et accommoder nos peuples sur
des bases qui ne sont pas celles applicables aux municipalités. Les
municipalités sont des créatures du gouvernement du Québec, pas les
Premières Nations. Et cela, Jean Charest le sait très bien. Autrement
dit, on ne consulte pas les Innus d'Ékuanishit selon les mêmes règles
que l'on utiliserait pour consulter Havre-Saint-Pierre. Pourquoi? Tout
simplement parce que celle-ci ne peut pas prétendre aux mêmes droits que
les Innus. C'est de cette réalité que le premier ministre ne parle pas
lorsqu'il parle du Plan Nord au Québec, et encore moins en Europe.
Il y a des questions fondamentales qui doivent être posées au
gouvernement du Québec et il revient au premier ministre d'y répondre.
Ses pirouettes politiques autour des nombreuses controverses entourant
le milieu de la construction jointes à l'inaptitude de son gouvernement à
prendre la seule décision évidente à prendre, soit celle de tenir une
commission d'enquête publique, soulèvent des doutes sérieux quant à sa
sincérité sur les questions qui touchent nos communautés dans le
contexte du Plan Nord.
«Les Indiens» sont-ils vraiment tous d'accord pour laisser leurs
ressources au premier venu? À sa place, je vérifierais avant de vendre
la peau d'un ours qui est toujours bien vivant.
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Ghislain Picard - Chef de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Wendake, le 11 octobre 2011
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Shawinigan, le 11 octobre 2011
Mère Noël,
Les boulets rouges de monsieur Pinard sont mal dirigés, ils
devraient être plutôt tirés en direction du parti rouge libéral qui
présentement distribue à qui mieux mieux des enveloppes d'argent par la
ministre régional au nom de tous les ministres et du gouvernement pour
acheter les électeurs avec l'argent des contribuables.
Comment une ex-ministre des Transports n'a t'elle pas vu et dénoncé
le scandale de la collusion et de la corruption tel que le démontre le
rapport Duchesneau ?
Carmen Melançon
Shawinigan, Québec
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Qu'ils aillent au diable!
Yves Michaud - Commandeur de la Légion d'honneur Ancien délégué général du Québec en France (1979-1984), le 7 octobre 2011
8 octobre 2011
J'ai refusé de recevoir l'Ordre national du Québec parce que cette
haute distinction m'eût été remise par Jean Charest. Ce dernier a
parrainé, avec Lucien Bouchard, la motion dégradante du 14 décembre 2000
me concernant, au mépris des droits les plus fondamentaux de la
personne. Ni l'un ni l'autre n'ont exprimé le moindre regret d'avoir
orchestré cette machination qui a entaché la réputation de l'Assemblée
nationale du Québec. L'un plastronne dans l'exploitation de la richesse
de notre sous-sol et l'autre dans le recyclage d'événements qui ont
marqué la présence du Québec à Paris, il y a plus de 30 ans...
Les autres complices de la motion félonne, notamment l'ineffable
François Legault et une importante cohorte de libéraux impavides, dont
le premier ministre actuel, sont restés muets comme des carpes en
espérant que le vent de l'oubli efface leur vote avilissant.
Je n'attends plus rien d'hommes et de femmes qui ont bazardé leur
honneur et une justice élémentaire au profit de leurs calculs mesquins.
Je ne les envie pas. Qu'ils aillent au diable dans tous les sens de
cette expression populaire. Avec, en prime, le mot célèbre d'un certain
général à la bataille de Waterloo*.
* Ville de Belgique et non des Cantons-de-l'Est...
Yves Michaud - Commandeur de la Légion d'honneur Ancien délégué général du Québec en France (1979-1984), le 7 octobre 2011
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Publié le 30 septembre 2011 à 07h09 | Mis à jour le 30 septembre 2011 à 07h09
«On nous laisse crever la gueule ouverte»
Edgar Borloz est
exaspéré par sa compagnie d'assurance qui ne lui a toujours pas versé le
montant de sa réclamation, essentielle pour mettre en branle le projet
de reconstruction de l'auberge le Montagnard.
Photo: Sylvain Mayer
|
Gabriel Delisle
Le Nouvelliste |
Il y a déjà quatre mois qu'un
violent incendie a complètement détruit l'auberge le Montagnard à
Trois-Rives. Et rien n'a encore changé. Les troncs calcinés de l'auberge
en bois rond offrent le même spectacle de désolation qu'en mai dernier.
Le propriétaire n'arrive pas à obtenir l'indemnisation d'assurance,
essentielle pour mettre en branle le projet de reconstruction.
«Rien
ne nous a encore été versé. Notre compagnie d'assurance se gratte
toujours le nombril en trouvant toutes sortes de subterfuges pour faire
durer l'affaire. On vit de simplicité volontaire non volontaire. Je n'ai
même pas d'argent pour aller chercher mes médicaments pour le coeur à
la pharmacie», avoue-t-il. «Notre compagnie nous laisse crever la gueule
ouverte.»
«C'est dégueulasse», n'hésite-t-il pas à lancer afin de qualifier l'attitude de l'assureur.
Pourtant, Edgar Borloz n'a pas fait affaire avec une entreprise obscure.
Il fait affaire avec un des plus grands assureurs du pays. Les dédales
administratifs ne cessent de lui polluer la vie de même que celle de sa
conjointe Thérèse Constantin. Le propriétaire de l'auberge souligne
comme exemple que sa compagnie d'assurance lui a demandé une copie du
dernier compte d'électricité.
«Je leur ai envoyé une copie qu'Hydro-Québec m'a transmise. Mais, la
compagnie veut l'original», dit-il. «Comment voulez-vous que je la
donne? Elle a brûlé.»
Les causes de l'incendie toujours inconnues
Les causes de l'incendie demeurent inconnues. Ni la Sûreté du Québec ni
les pompiers ne sont parvenus à faire la lumière dans cette histoire.
L'assureur a aussi mené sans succès deux enquêtes, dont une avec des
maîtres-chiens. «Des enquêteurs sont venus avec des grues et ont sorti
des ruines les appareils électriques pour les inspecter. Les chiens ont
aussi tenté de trouver des odeurs de combustibles. Tout cela n'a rien
donné», affirme Edgar Borloz.
Cela ne rassure en rien le propriétaire de ce qui est aujourd'hui un tas de cendre.
«Je veux savoir si j'étais assis sur un baril de poudre depuis 10 ans», lance-t-il.
Heureusement, le couple n'était pas présent le soir du sinistre. Thérèse
Constantin était de retour d'un voyage en Suisse où elle s'est fait
opérer. «Nous avons passé la nuit à Montréal. Si nous avions dormi ici
nous aurions sûrement été grillés comme des poulets», souligne M.
Borloz.
Celui-ci a perdu une jambe il y a quelques années après qu'une voiture
l'ait fauché sur la route 155 devant son auberge. Il porte aujourd'hui
une prothèse qui ne laisse rien paraître. «Je ne crois pas que j'aurais
pu descendre les marches à temps.»
Un projet de reconstruction
«Ça prend de l'argent pour reconstruire», lance Edgar Borloz qui ajoute
qu'un projet de reconstruction est en préparation. Il a d'ailleurs
rencontré un architecte hier afin d'élaborer des esquisses de la
nouvelle construction.
La nouvelle auberge respecterait le style de l'ancienne. L'utilisation
du bois rond s'impose. «C'est ce que la clientèle européenne recherche
«, avoue-t-il.
Toutefois, elle serait construite sur un seul plancher afin de faciliter les déplacements de son propriétaire.
Des voleurs fouillent les ruines
Signe qu'un malheur n'arrive jamais seul, la chaîne qui bloquait l'accès
à l'auberge a été sectionnée dernièrement. Un poteau de bois qui
soutenait les fils électriques vers le bâtiment principal a disparu.
Par ailleurs, quelques semaines seulement après le sinistre, les
conteneurs situés sur le terrain ont été dévalisés. Le cadenas a été
brisé.
«Ils ont volé des fils de cuivre, du métal, de l'équipement et même des
caisses de documents dans lequel se trouvaient des papiers
d'immigration», souligne M. Borloz exaspéré par ces délits.
Un couple de
touristes suisses, Raymond et Monique Richard, étaient de passage sur
les sites de l'auberge jeudi après-midi. M. Richard et M. Borloz ont
fait leur service militaire ensemble et ne s'étaient pas vus depuis de
nombreuses années. Le couple devait à l'origine séjourner au Montagnard.
Photo: Sylvain Mayer
Une fermeture prolongée est mauvaise pour les affaires
Si le sinistre n'avait pas rasé l'auberge le 18 mai dernier, Edgar
Borloz accueillerait ces jours-ci de nombreux clients venus au Québec
pour admirer la beauté de l'automne. Près de 70 autobus de touristes
s'arrêtait à l'auberge le Montagnard chaque année souvent pour s'asseoir
à la table de Thérèse Constantin, le chef de l'établissement et
conjointe de M. Borloz.
«Nous avons perdu toute notre clientèle depuis mai. Et nous ne pourrons
recevoir les motoneiges cet hiver. Nous avons mis dix ans à nous bâtir
une réputation. Nous risquons de perdre pour de bon nos clients»,
précise M. Borloz qui a eu toute une surprise hier lorsqu'un ancien
camarade de l'armée est arrivé.
Deux touristes suisses en voyage au Québec, Raymond et Monique Richard,
avaient appris la mauvaise nouvelle avant d'arriver. Ils devaient, à
l'origine, séjourner au Montagnard. «Mon frère a passé quelques jours
ici il y a quelques années. Il nous a fortement conseillé de venir»,
explique M. Richard.
Le couple devait venir au Québec l'an dernier. Toutefois, Mme Richard a
été victime d'un accident de ski forçant le couple à remettre le voyage.
Le sort aura voulu qu'ils ne voient l'auberge qu'en cendre. Les
touristes européens étaient nombreux à fréquenter la cabane au Canada de
M. Borloz. Près de 95 % de la clientèle de l'auberge provenait des
quatre coins du monde.
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FRANCHE HOSTILITÉ ENTRE
CHAREST ET LES ÉLUS MUNICIPAUX
"Pas d'enquête sur la construction"
leur répète Charest
Jean-Yves St-Onge
JOURNAL QUÉBEC PRESSE
QUÉBEC — Le vendredi 30 septembre 2011
Dureté
ambiante: "Charest nous méprise. Il est bien le seul au pays avec son
parti à refuser une enquête publique sur la construcrion", s'indignent
des maires entre-eux, aux assises annuelles de la Fédération québécoises des municipalités.
La
demande officielle des élus municipaux et l'entêtement du premier
ministre du Québec vient créer une franche hostilité, au point que
Charest s'enlise de plus en plus devant le mécontement général de la
population qui, à 88% des sondages d'opinion publique réclame une telle enquête.
Loin
d'afficher un regard indulgent envers ses alliers municipaux, Jean
Charest entre plutôt en bisbille, engage la polémique envers et contre
tous et sur toutes les tribunes.
Se montrant d'attaque, il répète que la police fait son devoir, que les enquêteurs "enquêtent"... et que cela suffit.
REVUE DE PRESSE — Le Devoir—
Enquête sur la construction —
Charest refuse la demande des élus municipaux
Robert Dutrisac 30 septembre 2011 Québec
Photo : La Presse canadienne (photo) Jacques Boissinot
«Je
vous donne l'assurance aujourd'hui que tous les efforts seront faits,
que toutes les pistes seront explorées», a affirmé Jean Charest lors
des assises annuelles de la FQM.
QUÉBEC
— Le président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM),
Bernard Généreux, a exhorté Jean Charest à assumer ses responsabilités
de chef d'État en lançant sans plus attendre une commission d'enquête
publique sur l'industrie de la construction. Mais il s'est montré fort
déçu de la réponse du premier ministre, qui a refusé de s'engager dans
cette voie.
«Dans ce contexte où la collusion,
l'intimidation et la loi du silence sont érigées en système — un
système dans le système, comme le dit M. Duchesneau —, il est de votre
devoir, comme chef d'État, de mettre fin à cette dérive de nos valeurs,
d'éradiquer cette gangrène qui menace nos institutions et qui finit
par dévaloriser nos fonctions d'élus», a livré, hier, Bernard Généreux
devant quelque 3000 représentants du monde municipal, dont 2000 élus
qui l'ont chaudement applaudi lors des assises annuelles de la FQM.
«Je n'accepterai jamais que les membres de la FQM soient traités de
pourris et de mafieux! Comment faut-il vous le dire, Monsieur le Premier
Ministre? Ça prend une enquête publique», a-t-il imploré avant que
Jean Charest adresse la parole à l'auditoire.
Le premier ministre s'est contenté de s'engager à donner suite au
rapport de l'Unité anticollusion (UAC) de Jacques Duchesneau, mais en
respectant «trois critères»: protéger la preuve recueillie par les
policiers et continuer à l'alimenter, faire en sorte que des accusations
puissent être portées et, enfin, protéger les victimes. En aucun temps
le premier ministre n'a mentionné la nécessité d'informer la
population.
«Je vous donne l'assurance
aujourd'hui que tous les efforts seront faits, que toutes les pistes
seront explorées», a affirmé Jean Charest dans son discours.
Parmi ces pistes ne figure pas la nomination d'un procureur spécial,
comme l'a avancé un chroniqueur de Quebecor; cette avenue n'a jamais été
envisagée par le gouvernement, a-t-on confirmé au Devoir. Pour ce qui
est d'informer le public, on compte sur l'obligation faite à l'Unité
permanente anticorruption (UPAC) de livrer publiquement, deux fois l'an,
un aperçu de la situation.
«Je vous
invite à marcher la tête très haute, a lancé Jean Charest aux élus
municipaux. Il n'y a pas un métier plus noble, il n'y a pas un métier
plus passionnant que celui d'être un élu.» Malgré le contexte actuel,
«il ne faut surtout pas tomber dans le piège de peinturer le monde
municipal comme si les gens étaient autre chose que des gens
passionnés, nobles et honnêtes».
Mais pour
Bernard Généreux, la situation dans laquelle se retrouvent les élus
municipaux — particulièrement visés d'ailleurs par le rapport
Duchesneau — est «intenable».
«Bien sûr
qu'on est déçu qu'il [le premier ministre] nous ait dit non, a reconnu
le président de la FQM dans un point de presse. Il me semble que la
situation est claire, que la question est claire et il faut que la
réponse soit claire. Tant que cette réponse ne sera pas claire, on va
continuer de vivre le traumatisme politique et le traumatisme social
dans lequel on est.»
L'inertie du
gouvernement Charest est «dommageable», selon Bernard Généreux. «On n'a
plus de temps à gaspiller», juge-t-il. C'est «le supplice de la
goutte»: chaque semaine qui passe apporte son lot de révélations sur
des irrégularités ou de la malversation. «Quand on est rendu à faire
des élections à contrat, je pense qu'on est rendu loin», s'est indigné
M. Généreux, qui faisait référence aux révélations de Jacques
Duchesneau sur le phénomène des élections clé en main.
«M. Duchesneau a été très clair: lui, il ne continuera pas [dans ses
fonctions actuelles] s'il n'y a pas de commission d'enquête. C'est la
police qui le dit», a poursuivi le président de la FQM.
Après Jean Charest, ce fut au tour de la chef du Parti québécois,
Pauline Marois, et du chef de l'Action démocratique du Québec, Gérard
Deltell, de s'adresser aux membres de la FQM.
«Je sais que vous êtes tannés d'entendre parler de corruption, de
collusion, de commission», a dit Pauline Marois. «Depuis deux ans, ce
sont tous les élus du Québec qui sont dans le collimateur, dans une
atmosphère de soupçon généralisé, a déploré la chef péquiste. Tant que
nous n'aurons pas nettoyé cette atmosphère en faisant toute la lumière,
ça va continuer.»
Gérard Deltell a
rappelé que l'ADQ fut la première formation politique à réclamer une
commission d'enquête publique sur l'industrie de la construction. La
tenue de cette commission est «urgente» et ne nuira en rien aux
enquêtes policières, a-t-il soutenu.
Carte électorale
Bernard Généreux a déploré le fait que les députés ne soient pas
arrivés à s'entendre sur la nouvelle carte électorale. Il a qualifié la
disparition prochaine de trois circonscriptions en région de
«sacrifice innommable sur l'autel de la partisanerie».
Or, Jean Charest a soutenu qu'il existait une solution, critiquant les
partis oppositions de l'avoir reportée au printemps dernier. Présent
aux assises de la FQM, le ministre responsable de la Réforme des
institutions démocratiques, Yvon Vallières, a confirmé, hier, qu'il
revenait à la charge avec le projet de loi 19 qui protège les trois
circonscriptions menacées et porte à 128 le nombre d'élus à l'Assemblée
nationale.
Le Parti québécois est disposé
à appuyer cette solution temporaire si le gouvernement s'engage à
appliquer une formule permanente. Mais Gérard Deltell, dont la
formation avait refusé d'appuyer ce projet de loi, a répété, hier,
devant les membres de la FQM, que la position de l'ADQ n'avait pas
changé: il n'est pas question d'accepter une hausse du nombre de
députés.
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Économie néolibérale - De l'État et du marché
Yvan Allaire et Mihaela Firsirotu,
respectivement président du conseil de l'IGOPP (Institut sur la
gouvernance des institutions privées et publiques) et professeur à
l'École des sciences de la gestion de l'UQAM.
28 septembre 2011 Les auteurs s'expriment à titre personnel.
On comprend facilement pourquoi la fin de la guerre froide a fait du
marché libre, mondialisé et omniprésent le seul repaire idéologique des
pays de l'Europe de l'Est et de l'ex-URSS.
Les affres du socialisme-communisme, les pénuries chroniques et
cruelles de biens essentiels que ce système engendra, l'oppression
politique des citoyens par un État policier omniprésent qui en était la
marque de commerce, l'interdiction brutale pour le citoyen de quitter le
pays pour trouver refuge ailleurs, tout dans ce système conduit à une
répulsion pour l'État, une aversion envers tout ce qui émane de l'État.
Ce sentiment est fort répandu dans les pays libérés du joug socialiste
depuis la chute du mur de Berlin.
Toutefois, l'exemple fourni par l'État gluant et glauque des régimes
socialistes a bien servi la promotion d'une idéologie des marchés,
connue sous le nom de néolibéralisme.
Mais cette idéologie néolibérale, dont le credo est composé de
déréglementation des marchés, de privatisation des services publics, de
partenariats publics-privés, de libre-échange planétaire, est aussi
porteuse de graves problèmes sociaux et économiques.
Second souffle pour le néolibéralisme
La déréglementation des marchés financiers, apothéose du néolibéralisme
triomphant, a conduit directement à la crise financière de 2007-2008,
laquelle faillit faire basculer l'économie mondiale dans une profonde
dépression économique. Les suites de cette crise sont encore manifestes
dans l'économie anémique de la plupart des pays développés ainsi que
dans la crise de confiance que vit le système financier et bancaire
européen.
La crise financière aurait dû faire en sorte que le néolibéralisme soit
jeté aux poubelles de l'histoire. Pourtant, après une brève pause,
ironie des ironies, cette idéologie a trouvé son deuxième souffle dans
les programmes d'austérité adoptés par bon nombre d'États. Parce que la
crise financière, dont le néolibéralisme est le principal architecte, a
forcé les États à assumer des déficits accrus et une dette amplifiée
pour composer avec la récession économique provoquée par cette crise
financière, le néolibéralisme a refait surface, camouflé sous le péril
de l'endettement des États.
Le vent froid du néolibéralisme souffle à nouveau sur les États et leur
population. L'objectif avoué des néolibéraux est de discréditer l'État,
d'en arriver à un État rapetissé, à une prise en charge par le secteur
privé de nombreuses activités naguère du ressort exclusif de l'État.
Pour un néolibéral pur et dur, il ne suffit pas qu'il y ait un marché:
il faut qu'il n'y ait rien d'autre que le marché.
Conséquences du néolibéralisme
Dans cet État squelettique dont rêvent les néolibéraux, dans cet État où
le secteur privé assume plusieurs fonctions de l'État, dans cet État
ouvert au capital étranger et aux importations de tout bien et service,
qu'advient-il en pratique? Les marchés «libres» ne le restent pas
longtemps puisque, sans surveillance efficace, la collusion, la
monopolisation, la manipulation des marchés domestiques (construction,
voirie, etc.) deviennent monnaie courante et infligent d'importants
coûts aux citoyens.
Sans les effectifs nécessaires, en nombre et en qualité, pour surveiller
les agissements du secteur privé auquel l'État a sous-traité ses
responsabilités, les services publics «privatisés» deviennent des lieux
de maximisation des profits à court terme, de cupidité sans contrepoids.
Toute déréglementation ou tout affaiblissement de la surveillance dans
le secteur financier deviennent une incitation à l'«innovation de
produits financiers», une occasion pour les
spéculateurs-traders-magouilleurs; la frénésie de l'appât du gain au
sein de cette gent ne connaît pas de bornes, ne comporte aucun cran
d'arrêt... jusqu'à ce que le système s'effondre.
Instances de régulation affectées
L'affaiblissement des syndicats et la libéralisation des lois du
travail, dans le secteur privé et plus récemment dans le secteur public,
mènent à une stagnation des salaires et des gages, à une plus grande
insécurité d'emploi et à une montée en flèche de l'inégalité des
revenus.
Une dilapidation du capital social de confiance, de loyauté et de
réciprocité sous l'influence d'une cupidité insidieuse infectant toutes
les activités économiques. Le plus grave, c'est que, une fois que les
valeurs d'intégrité et de responsabilité sont détruites ou abandonnées,
l'appât du gain et la corruption en viennent à infecter les instances
mêmes de régulation, les gardiens et les gendarmes des marchés.
Dans le cours normal de la vie démocratique, un parti politique et un
gouvernement faisant la promotion et proposant la mise en place de
politiques néolibérales seraient rejetés par la majorité des citoyens en
raison justement des effets nocifs de ces politiques pour la grande
majorité de la population.
Les peuples accepteront-ils longtemps de servir de chair à canon du
monde bancaire, de cobayes pour leurs «innovations financières», de
gogos dans les jeux truqués de la finance mondialisée? Certains croient
que non, que la grogne sociale s'intensifie, que les gouvernements sont
en perte de leur légitimité, signes avant-coureurs de graves troubles
sociaux.
Des citoyens encore ouverts
Pourquoi alors les citoyens sont-ils encore réceptifs aux prescriptions néolibérales? Pour trois raisons.
Des rôles multiples
- Le citoyen assume plusieurs rôles: consommateurs de biens et services
privés, ce que nous sommes tous; payeurs de taxe, ce que nous sommes
presque tous; investisseurs, directement ou indirectement par le
truchement de caisses de retraite; travailleurs et de plus en plus
retraités; consommateurs de biens et services publics; et
occasionnellement électeurs.
Les politiques néolibérales favorisent les consommateurs de biens et
services privés par l'ouverture des marchés aux importations provenant
de pays en voie de développement; elles cherchent à réduire au minimum
l'État et donc favorisent les payeurs de taxe; la libre circulation des
capitaux avantage les investisseurs; ces avantages sont payés par le
citoyen dans son rôle de travailleur par l'affaiblissement de ses
protections et de son pouvoir de négociation; le citoyen dans son rôle
de consommateur de biens et services publics paie également la note
puisque les néolibéraux proposent de limiter ces services et
investissements publics et autant que possible les transformer en biens
et services privés dont les utilisateurs devront payer le coût.
Or, les changements démographiques ont une influence sur l'importance de
ces différents rôles. Sans souscrire à l'idéologie néolibérale, une
population plus âgée maintenant à la retraite sera favorable à des
gouvernements et des politiques qui mènent à des biens et services
privés à faible prix, à des réductions d'impôts et à un contexte
favorable à leurs placements. Le coût de ces politiques en matière de
sécurité d'emploi, de salaires stagnants et de sous-investissement dans
les services publics pourra leur sembler bien tolérable, pourvu que les
programmes de sécurité de la vieillesse et de soins de santé ne soient
pas visés.
Les néolibéraux, dans leur enthousiasme idéologique, font toujours
l'erreur de sembler vouloir s'attaquer à ces programmes. Tant aux
États-Unis qu'ailleurs, le soutien pour les politiques néolibérales
chute précipitamment dès que l'on s'aventure sur ce terrain.
Gouvernements ineptes?
- Les néolibéraux partagent une haine de l'État, de ses oeuvres et de
ses pompes; tous les gouvernements sont incompétents ou corrompus, ou
les deux à la fois. Force est d'admettre que certains gouvernements leur
donnent raison. Or, soumis aux attaques néolibérales, souvent affligés
d'incompétence et de corruption, résultante des prescriptions
néolibérales en faveur d'un État émacié, les gouvernements en viennent à
être perçus par la population comme ineptes, incapables de résoudre les
problèmes, prodigues et gaspilleurs des fonds publics.
Alors, les prescriptions néolibérales de remettre au secteur privé, si
efficace, si intègre, la prestation de services publics, de privatiser
des activités de l'État deviennent attrayantes, voire réconfortantes.
Injustice et aide sociale
- Les néolibéraux sont convaincus que les gens qui sont pauvres sont en
grande partie responsables de leur sort. Leurs mauvaises habitudes, leur
manque de planification, leurs errances de jugement expliquent leur
condition misérable. L'État ne devrait pas intervenir. Les programmes
d'aide sociale et autres sont injustes en ce qu'ils prélèvent de
l'argent durement gagné chez ceux qui sont diligents et prudents pour
financer les mauvaises habitudes de gens qui manquent de discipline et
de retenue.
Or, les sombres scénarios démographiques menant à un État surendetté,
incapable éventuellement de financer ses programmes de sécurité sociale
et de santé ont semé dans la population une bonne dose d'anxiété et de
crainte de l'avenir. Dans ce contexte, les prescriptions néolibérales
d'austérité dans les finances publiques, de coupes dans les programmes
de soutien aux défavorisés, de réduction de la taille de l'État
deviennent raisonnables, inévitables même.
Ainsi se façonnent les sympathies pour les prescriptions néolibérales
chez des gens sans appartenance idéologique. Ne laissons jamais oublier
aux néolibéraux et à ceux qui s'entichent de leurs prescriptions que
cette idéologie porte une immense culpabilité, une terrible
responsabilité pour la crise financière qui faillit engloutir le système
financier mondial et dont les effets perdurent encore.
Soyons bien conscients que la réduction de la taille de l'État peut
provoquer des effets pervers en limitant sa capacité d'agir comme
surveillant des intérêts publics, comme gardien de l'intégrité des
marchés privés.
Yvan Allaire et Mihaela Firsirotu, respectivement président du conseil
de l'IGOPP (Institut sur la gouvernance des institutions privées et
publiques) et professeur à l'École des sciences de la gestion de l'UQAM.
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Shawinigan, le 22 septembre 2011
Quand
j’ai pris connaissance que les payeurs de taxes de Shawinigan devront
défrayer les coûts d’une infrastructure d’eau filtré pour la compagnie
Rio-Tinto-Alcan qui est une compagnie multi milliardaire, les deux bras
m’ont tombé.
Pourquoi
les citoyens doivent toujours payer pour des compagnies qui ramassent
d’immenses profits et qu’une fois qu’ils ont assouvi leurs besoins
foutent le camp en nous laissant leurs déchets ?
Qu’elles sortent de dirigeants mettons-nous à la tête de nos villes pour avoir une mentalité si rétrograde ?
La Société
de Développement de Shawinigan (SDE) qui nous ne rend jamais compte de
son bilan financier alors qu’elle profite de nos largesses (subventions
ville de Shawinigan) transige des millions par année pour créer des
emplois pour lesquels les payeurs de taxes payent. Les profits vont ailleurs et les salaires sont minimes pour ces emplois.
Je
croyais monsieur Angers (ancien syndicaliste) beaucoup plus aviser
alors qu’il embarque dans ce système d’exploitation aveuglément. Exemple, le
financement de la compagnie de peinture Laurentide par des milliers de
dollars alors qu’aujourd’hui elle est vendue aux mains des étrangers. Et
que dire de Kongsberg qui appartenait à un groupe de chez-nous qui a
été vendu à l’étranger et que nous finançons à coup de millions.
La ville de Shawinigan doit obliger la Société
de Développement de Shawinigan (SDE) à rendre des comptes en publiant
ses états financiers puisque c’est une société parallèle financé par la
ville.
J’ai payé pour les p’tits chinois à mon école, je n’ai pas à les financer pour venir chercher nos richesses.
Carmen Melançon
10863 Beaurivage
Shawinigan, Québec
G9N 6T6
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Shawinigan, le 22 septembre 2011
Au
Québec, on paye pour nos jobs et les profits s’en vont à l’extérieur en
leur donnant tous nos richesses naturelles à bas prix, autrement dit
pour quelques cennes de redevances et nos enfants serviront de main
d’œuvre sans jouir des profits.
Pourquoi
toujours être les porteurs d’eau au lieu de faire en sorte que nos
jeunes entrepreneurs exploitent eux-mêmes nos richesses naturelles dans
le plan Nord comme l’Alberta fait pour son pétrole et que la province de Terre-Neuve s’apprête à le faire ?
Nos
organismes d’aide tel qu’Investissement Québec et les autres organismes
ainsi que notre gouvernement devraient prioriser nos enfants plutôt que
les pays étrangers.
Nous
sommes très riches en ressources naturelles mais le gouvernement
libéral de Jean Charest gère comme une mentalité de colonisés telle
qu’on le voit avec nos jeunes universitaires.
Pourquoi financer des intérêts extérieurs plutôt que d’aider nos jeunes entrepreneurs du Québec.
Robert Deschamps
281 Chemin du lac des piles
G9T 5K5
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Mines - L'erreur minérale à éviter
Ugo Lapointe, Henri Jacob et Christian Simard
21 septembre 2011
Le 15 septembre dernier, le ministre Raymond Bachand nous apprenait que
Québec n'a récupéré que 304 millions de dollars de redevances minières
pour l'année 2010. Mieux qu'avant? Oui. Suffisant? Certainement pas,
notamment en regard d'une production minière évaluée à près de 6,7
milliards en 2010. S'il veut convaincre les Québécois qu'ils tirent
désormais «leur juste part» des ressources minières, M. Bachand doit
cesser l'omerta et rendre publiques toutes ses données liées aux mines.
Quels étaient les profits des minières au Québec en 2010 (avant
taxes, impôts et autres allocations)? Quels sont les taux de rendement
et les profits prévus pour les projets actuellement en développement?
En contrepartie, quelles sont les subventions et les généreuses aides
fiscales que Québec a données aux minières en 2010? Combien Québec
a-t-il payé pour la restauration des sites miniers abandonnés? Quels
sont les coûts du Plan Nord, de la construction de routes, des tarifs
préférentiels pour l'électricité, etc.?
Des données manquantes
Dans sa vision actuelle, M. Bachand ne prévoit aucune redevance
«plancher» afin de nous garantir une compensation pour tout ce qui sort
du sous-sol québécois. Il ne prévoit pas, non plus, de fonds souverain
pour les générations futures; pas plus qu'un partage des redevances avec
les régions touchées pour préparer «l'après-minier».
M. Bachand reste également muet sur la nécessité d'amener le Québec à
codévelopper ses propres ressources minières, notamment à l'aide de
participations majeures dans des projets stratégiques et payants.
M. Bachand justifie son intention de ne plus rien changer au régime
fiscal actuel en citant la récente étude de la firme
PricewaterhouseCoopers (PwC), selon laquelle le Québec tirerait
désormais 40,9 % des profits totaux des minières. Or, cette étude
comporte plusieurs lacunes majeures (non-inclusion des aides fiscales
données à l'industrie, etc.), en plus d'être contredite par d'autres
études récentes, dont celles de Grant-Thorton et Desjardins. Même si PwC
dit vrai, pourquoi se contenter de 40,9 %, pourquoi pas 50 %, voire
davantage avec différents modèles de participation du Québec?
Une erreur à ne pas répéter
Bref, M. Bachand nous brandit un chèque de 304 millions et nous demande
maintenant de nous en satisfaire, sans nous dévoiler l'ensemble du
portrait, ni présenter toutes les options possibles. «L'arbre qui cache
la forêt»... Le problème, c'est que «la forêt» est ici non renouvelable
et on s'apprête à l'exploiter massivement au cours des prochaines
décennies.
Souhaitons que les Québécois ne soient pas dupes et qu'ils exigeront
beaucoup plus de la part du ministre Bachand. Après l'erreur boréale
dans l'exploitation de nos forêts, il ne faudrait surtout pas causer
l'erreur minérale avec nos ressources minières non renouvelables.
***
Ugo Lapointe - Québec meilleure mine
Henri Jacob - Action boréale
Christian Simard - Nature Québec
Cofondateurs et porte-parole de la coalition Pour que le Québec ait meilleure mine!
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Système de collusion et de corruption - Néolibéralisme et complaisance
François Beaudry, ingénieur à la retraite
20 septembre 2011
Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir
Le
système de collusion et de corruption qui s’est établi est la
conséquence du néolibéralisme sur lequel s’appuie le gouvernement et qui
favorise sa non-intervention.
À l'automne 2009, dans le cadre de l'émission Enquête de Radio-Canada,
je me suis permis de révéler un des aspects les plus troublants du monde
de la construction au Québec, soit la collusion et la mainmise de la
mafia sur des travaux publics. Ce reportage s'ajoutait au travail déjà
amorcé par les médias pour mettre en lumière des pratiques aussi
subtiles que malhonnêtes de ce milieu qui s'alimente des millions de
dollars destinés aux travaux publics.
Le dévoilement du rapport Duchesneau vient sceller ce qui fut
identifié maintes fois comme étant de simples allégations. En ce qui me
concerne, le rapport confirme totalement ce que j'ai commencé à
connaître en 2003, moment où j'ai remis aux autorités, dans le cadre de
mes fonctions au ministère des Transports, des preuves formelles de
collusion. Ce qui me bouleverse n'est donc pas le contenu du rapport,
mais son impact, soit la perception tout à fait diabolique des citoyens
face aux élus et à tout ce gâchis qu'est devenu ce dossier. Nous sommes
en présence d'un cancer, mais on parle d'euthanasie.
Obstination politique
J'ai la profonde conviction que nous vivons dans une société où, malgré
tout, la démocratie est solidement établie et que nous avons en main
tout ce qu'il faut pour corriger le tir. Au cours de ma carrière, j'ai
côtoyé des attachés politiques, des hauts fonctionnaires, des
sous-ministres, des ministres et tous, presque sans exception (!),
s'avéraient des gens intègres, sincères, dédiés à leur travail et
motivés par des préoccupations beaucoup plus nobles que ne l'estime le
citoyen moyen. Les escrocs sont là, mais en faible nombre, que ce soit
chez les ingénieurs, les politiciens ou fonctionnaires. Mais voilà,
l'obstination politique à refuser une enquête publique, la position
inflexible et indéfendable du premier ministre Jean Charest et l'image
des députés libéraux qui suivent le chef en se regardant les souliers
les rendent presque coupables par association.
Permettez-moi une simple tentative d'explication de ce fiasco. Depuis
quelques années les orientations gouvernementales s'appuient sur un
néolibéralisme favorisant la non-intervention de l'État. Combien de fois
avons-nous entendu parler des vertus du «privé» pour régler les
problèmes de l'État? Beaucoup d'interventions dans ce sens s'avéraient
utiles et nécessaires. Tout est dans la façon de faire. Si l'approche
devient doctrine, alors les problèmes qui y sont associés sont ignorés
ou même camouflés.
Vous pouvez imaginer que le Nirvana des firmes de génie-conseil est de
se voir confier la gestion complète de travaux publics sans
«bureaucrates» qui regardent par-dessus l'épaule. C'est justement la
tendance qui s'est établie. Dans un tel contexte, tout le monde est
heureux, en plus la firme et l'entrepreneur arrivent plus facilement à
s'entendre puisque c'est un tiers parti qui paie la note. Les élus n'ont
que des amis à rencontrer et non pas des entrepreneurs frustrés par des
«fonctionnaires» pointilleux.
Malsaine complaisance
Simpliste comme explication, à des fins pédagogiques, mais cela touche à
l'essence du problème. Conspiration orchestrée par des élus pour
dilapider les fonds publics? Je ne le crois pas. L'appareil
gouvernemental est un immense bateau stable, même dans la tempête, et
qui met du temps à changer de cap. Les politiciens passent rapidement.
Les ingénieurs, entrepreneurs du monde de la construction restent et
connaissent tous les rouages du système, pour le meilleur et pour le
pire. Les fonctionnaires eux aussi restent et doivent être des gardiens
avertis du «trésor» public.
La complaisance avec le milieu politique et certaines orientations
idéologiques peuvent s'avérer malsaines si elles sont partisanes et ne
laissent pas de place au sens critique de la haute fonction publique,
même au droit à l'indignation! Malheureusement, dans certains cas, le
cheminement de carrière prime le sens de l'État.
Pourquoi les politiciens et les fonctionnaires ont-ils failli à la
tâche? Dans un univers où il y a beaucoup d'argent en jeu, ceux qui en
profitent directement travaillent patiemment à peaufiner les façons de
tirer profit des lacunes administratives ou carrément de frauder le
système. Si ces gens sont des gentlemen qui savent influencer les
politiciens et décideurs et qu'ils alimentent subtilement les préjugés à
l'égard des soi-disant bureaucrates et fonctionnaires, puisque ces mots
sont devenus hautement péjoratifs, alors même le peuple réclame de
privatiser l'«imprivatisable».
Y-a-t-il meilleur exemple que le dossier de l'amphithéâtre de Québec
pour illustrer cette incohérence? Faute de politiciens plus visionnaires
que populistes, nous en paierons encore le prix dans quelques années.
***
François Beaudry, ingénieur à la retraite
***
L'auteur a travaillé pendant 33 ans au sein du ministère des Transports
du Québec, notamment à titre d'ingénieur conseiller auprès du
sous-ministre des Transports pendant plusieurs années.
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Shawinigan, le 20 septembre 2011
Monsieur Laurent Lessard
Ministre des Affaires municipales, des
Régions
et de l’Occupation du territoire
Édifice Jean-Baptiste-De La Salle
Aile Chauveau, Secteur B, 4e étage
10, rue Pierre-Olivier-Chauveau
Québec (Québec) G1R 4J3
Objet : Dossier
Eau Potable Ville de Shawinigan
Monsieur,
Belle victoire
pour les citoyens de la ville de Shawinigan concernant la décision du MDDEP de
garder nos deux sources d’approvisionnement en eau potable soit le lac des
Piles et le lac à la Pêche.
Maintenant, nous
nous devons tous, nous concentrer sur les coûts des travaux d’infrastructures
que cela implique.
La ville de
Shawinigan, nous informe que les coûts sont évalués à 76 millions pour deux
usines de filtration. Nous savons que la
ville de St-Tite qui fait présentement
une usine de filtration avec conduite pour alimenter aussi le village de St-Severin
coûtera environ 14 millions. Comment
justifier les coûts de 76 millions pour deux usines de filtration et de
désinfection à Shawinigan ?
De plus, la ville « prévoit
une nouvelle conduite d'alimentation en eau
filtrée pour l'aluminerie de Rio Tinto Alcan qui, comme l'usine Arbec, sera
débranchée du réseau d'aqueduc. » Le Nouvelliste 20 septembre 2011. Nous savons que la fermeture de l’usine Alcan
est prévue entre 2013 et 2015 alors que les travaux d’infrastructures en eau
potable se termineront en 2015. Pourquoi
payer pour une conduite d’eau filtrée pour
l’Alcan qui va définitivement fermé en 2015 ? Les citoyens n’ont pas à payer
pour des usines surtout lorsque celles-ci sont milliardaires.
La ville de Shawinigan devra
instaurer une politique vigoureuse de gestion d’eau potable selon monsieur
St-Martin du MDDEP. Pour le lac des
Piles, nous devons retirés complètement les bateaux à essence qui sont une très
grande source de pollution et qui devrait être règlementé dans cette optique et
ne plus permettre de nouveaux projets de développement sur ce lac.
Va-t-on encore une fois faire
payer la facture aux citoyens de Shawinigan et du Québec pour traiter l’eau qui
sera contaminée par les embarcations de quelques privilégiés ? Va-t-on privé les citoyens d’eau potable pour
alimenter des usines qui n’ont qu’à puiser l’eau du Saint-Maurice ?
Déjà, par les années passées
nous avons demandé des enquêtes sur l’administration de la ville de Shawinigan,
qui nous prouve aujourd’hui que dans le dossier de l’eau potable il y avait
collusion et corruption puisque les études étaient fausses et que nous sommes
passés dans les coûts de 120 millions à 76 millions. Si nous ne payons pas pour
les coûts de double désinfection et pour brancher les compagnies avec de l’eau
filtrée, les coûts réels devraient normalement être entre 45 et 50 millions
maximum. On sauverait encore 25 millions
aux québécois.
Espérant une attention spéciale
pour ce dossier qui a été soumis a l’Escouade d’enquête marteau de la Sureté du Québec, veuillez
agréer, monsieur le ministre, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Carmen Melançon
10863 Beaurivage
Shawinigan, Québec
G9N 6T6
c.c.
Monsieur Jean Charest, Premier ministre du Québec
Monsieur Jean Marc Fournier, ministre de la Justice
Madame Michelle Courchesne, ministre responsable de l’Administration
gouvernementale
Monsieur Raymond Bachand, ministre des Finances
Madame Julie Boulet, ministre responsable de la Mauricie
Monsieur Robert Dutil, ministre de la Sécurité publique
Monsieur Pierre Arcand, ministre du Développement durable, de
l’Environnement
et des Parcs
Monsieur Alain Paquet, ministre délégué aux Finances
Monsieur Luc St-Martin, Directeur régionale à l’analyse et à l’expertise
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MILO DAILEY, Reporter du RAPID CITY JOURNAL
«L'Amérique française a formé les cowboys»
"Our North American French history is part of what makes the cowboy"
par Michel CLOUTIER
JOURNAL QUÉBEC PRESSE
BELLE FOURCHE, DAKOTA DU SUD — Le mardi 20 septembre 2011
La naissance
des cowboys remonte à l'Amérique française en partie, à l'époque de la
Conquête de l'Ouest par les explorateurs, les traiteurs et les coureurs
des bois français et canadiens (ancêtres des Québécois) au milieu du
XVIIIe siècle jusque dans l'autre siècle.
En
fait, l'Amérique française du Nord-Ouest invente librement l'esprit et
le style de l'Ouest lointain, ses effets naturels et sauvages, ses
misères et ses grandeurs à la rude histoire dont l'alliage tient
profondément de l'élevage des troupeaux,
du cavalier des plaines et le vachier de la ferme des Prairies ainsi
que du poste de traite d'un nouveau bourg à l'autre depuis Belle Fourche
dans le Dakota du Sud jusqu'à Coeur d'Alène en Idaho.
PHOTO: Milo Dailey, reporter, RAPID CITY JOURNAL. Allez sur: GO TO:
http://rapidcityjournal.com/search/?l=50&sd=desc&s=start_time&f=html&q=Milo+Dailey
La
naissance du lasso brille de prouesses en devenant un art et un
raffinement pendant que le Colt à la ceinture (révolver) fait son
apparition en 1836 au nom de la loi... sommaire ou pas. On a la gachette
facile dans les rues et dans les "saloon".
Le «Far West» et les «Cowboys»

Si
bien que l'esprit et le style résistent à l'usure du temps avec
l'arrivée massive d'immigrants européens sous la domination commerciale
des anglo-américains qui, sur les traces des Français explorateurs,
marquent leur permanence propre pour durer en consacrant le mot "Far
West", l'appellation devenue légendaire, un véritable coup de foudre, un
éternel futur associé au mot "cowboy", profondément ancré dans le sol
de l'Ouest lointain. Le "ranch", de l'espagnol rancho, s'installe, désigné au même titre que le mot "prairie", depuis les racines françaises du Québec.
Cet esprit infaillible persiste d'un siècle à l'autre et fait le tour du monde, assimilé au rève américain.
PHOTO: Miss Rodeo America McKenzie HALEY, who is the taller young women, and Vanessa TERNES who is now Miss Rodeo South Dakota. Miss Haley was the Miss Rodeo South Dakota for 2010 ans is now Miss Rodeo America.
TRADUCTION:
PHOTO:
Makenzie HALEY, Miss Rodéo d'Amérique, une reine de grande taille et
Vanessa TERNES, la nouvelle Miss Rodéo du Dakota du Sud. L'an dernier,
Miss Haley était couronnée Miss Rodéo du Dakota du Sud avant qu'elle ne
devienne Miss Rodéo d'Amérique.
Commentaires de Milo Dailey, reporter, Rapid City Journal
— (la traduction fait suite)
Horses are "Equine athletes"
The
horses are not "wild" (chevaux sauvages). They are "Equine athletes."
The best of them are quiet until they are in the chute and the cowboy
gets on. Then they show how they can remove the cowboy.
PHOTO: Belle Fourche and a superb horse. Un superbe étalon de Belle Fourche.
Belle
Fourche today has about 5,500 people. The statue of a man riding a
buffalo is about a man who lives in Belle Fourche today. Jerry Olson
trained the buffalo. He is in the PRCA Rodeo Hall of Fame.
More people at St.Tite
St.
Tite has many more people at the festival than at the Roundup in Belle
Fourche. But we are on the prairie similar to Calgary.
PHOTO: Near Belle Fourche, Indians Sioux and Cheyenne. Les Indiens Sioux et Cheyennes habitent l'environnement de Belle Fourche.
Our North American French History
Our North American French history is part of what makes the cowboy.
The frontier was, and is, a call that many men and women can not
ignore. The spirit of the Voyageur lives in the cowboy. It is a hard
life, but it is truly alive.
Vanessa Ternes loves barrel racing
Vanessa
Ternes loves barrel racing. It makes the heart beat stronger. That is
the frontier. I wish all a very good festival. The 8 seconds on a bronc
or bull is a very intense sport. The roping is also intense. It is a
challenge for the cowboy to work with the cattle very fast.
The high school team mascot is the "Bronc," a horse that no man can ride.
The spirit of de west
The
spirit of the west is alive in Belle Fourche. That spirit lives also
in hearts of men and women in the East of North America. The festival
at St. Tite is a wonderful way to celebrate the spirit that makes North
America strong.
http://rapidcityjournal.com/buttecountypost/latest/miss-rodeo-dinner-dance-set-for-belle-fourche/article_ddd5c2ce-6af0-11e0-a39a-001cc4c03286.html
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TRADUCTION
Les chevaux entraînés comme des athlètes
Les
chevaux ne sont pas sauvages. Ils sont entraînés comme des athlètes.
Les meilleurs d'entre-eux sont tranquilles. Ils sont habiles à faire
sauter le cowboy qui l'enfourche. En fait, le
cheval apeuré se rue de tous les côtés, ne pense qu'à ôter le poids du
cavalier qui pèse sur son dos, et à se débarrasser de la sangle qui
le fait "souffrir"... du moins qui "l'incommode".
PHOTO: Dans l'arène des grandes estrades de Saint-Tite.
Aujourd'hui,
Belle Fourche est une ville d'environ 5 500 habitants. La statue du
centre-ville, celle du cavalier enfourchant un bison est à l'image du
dresseur de bison habitant Belle Fourche. Il s'agit de Jerry Olson, introduit au Temple de la Renommé du Rodéo.
Plus de gens à Saint-Tite
Le
Festival western de Saint-Tite attire davantage de visiteurs que Belle
Fourche. Mais nos prairies sont similaires à celles de Calgary (Alberta,
Canada).
PHOTO: Saint-Tite noir de monde !
Notre histoire de l'Amérique française du Nord
Notre
histoire de l'Amérique du Nord française a formé en partie les
vachiers, ces "cowboys" dont l'esprit se perpétue aujourd'hui. Personne
ne peut l'ignorer, d'une frontière à l'autre.
L'esprit des Voyageurs vit dans l'esprit du cowboy. C'est une vie dure, mais c'est la vraie vie en soi.
Vanessa Ternes raffole des courses de barils
Vanessa
Ternes raffole des courses de barils. Ces épreuves la rendent fébrile,
le coeur battant. Je souhaite à tous un très bon festival. Les huit
secondes sur un bronco ou un buffle est un sport vraiment
intense. La course également. C'est un défi pour les cavaliers de tenir
ainsi dans un si court temps (en restant en selle durant les huit
secondes règlementaires et en sortir haut la main!... et non haut la
patte pour l'animal (!).
La mascotte du collège se nomme Bronc. C'est un cheval qui ne peut être monté.
L'esprit
de l'Ouest est présent et fébrile à Belle Fourche. Un tel esprit vit
aussi dans le coeur des hommes et des femmes de l'Est de l'Amérique du
Nord. Le Festival de Saint-Tite est une superbe occasion (une superbe
voie) de célébrer ce qui fait la force de l'Amérique du Nord.
DANS L'ARÈNE DES RODÉOS DE SAINT-TITE,
DEVANT 8000 SPECTATEURS
IN THE RING OF ST.TITE : 8000 SPECTATORS
The great rendezvous of North American cowboys
10 rodéos aux émotions fortes
Dix tournois de rodéos professionnels ont été présentés dans l'arène des grandes estrades.
Ler
trophée "Coupe Canada a été à l'honneur la première fin de semaine.
L'épreuve a été disputée par 120 cowboys, parmi les meilleurs du
Québec, du Canada et des États-Unis. Bref, l'Amérique du Nord des
cavaliers les plus doués était au rendez-vous.
Et tous ont compétitionné en vue de la première finale du dimanche, 11 septembre à 16 h 30.
Les
activités se sont clôturées avec la Grande Finale commanditée par le
brasseur Molson et sa marque "Molson Ex", le dimanche, 18 septembre à
13 h, aux grandes estrades.
L'église de Saint-Tite
The St.Tite's Church
Le drapeau national du Québec. Le Québec est l'État-nation francophone d'Amérique
The Québec's national flag.
Québec is the french-speaking state-nation in North America.
Le style western
toujours! (4)
BELLE FOURCHE et SAINT-TITE
Par Michel CLOUTIER

Éditeur, fondateur.
Journal Québec Presse
SAINT-TITE, QUÉBEC — Le vendredi 11 septembre 2011
 Ville-culte, Saint-Tite c'est la route des cowboys modernes et des meilleurs rodéos du Québec et de l'Amérique.
Ville-culte au même titre que sa pittoresque jumelle états-uniennes Belle Fourche dans le Dakota Sud, où les rodéos démarraient modestement dès 1918, étant parmi les plus anciens de l'Amérique mytique.
http://en.wikipedia.org/wiki/Belle_Fourche,_South_Dakota
Une belle fébrilité à remercier le ciel. Occasion de vitalité intense qui prend encore toute la place en ce XXIe siècle.
Voilà
que cette race singulière de cavaliers d'un autre siècle n'est pas près
de s'éteindre. Ni dans l'Est, ni dans l'Ouest... heureusement!
Belle Fourche et Saint-Tite:
le nom mytique commun du «cowboy»
Car les héros de Belle Fourche et de Saint-Tite portent un nom magique, pour ne pas dire mytique : celui de cowboy... D'abord
à Saint-Tite, le temps merveilleux de dix fébriles jours de festival
western dans les rues, sous les chapitaux et dans l'arène des tournois
de rodéos. Époustoufflants!
PHOTO:
Comme à Belle Fourche, Tom MIX, l'étoile du cinéma western muet des
années 20 aux États-Unis, et héros des petits québécois d'une certaine
époque.
Et puis à l'année longue à Belle Fourche et
les prairies à perte de vue de cette petite ville de 5 500 habitants,
fondée par les trappeurs québécois aux abords de la Rivière Belle
Fourche, à l'époque épique de la Conquête de l'Ouest de l'Amérique
française, d'avant la Révolution américaine de 1774.
Racines françaises communes
Si bien que Belle Fourche et Saint-Tite ont des racines françaises communes. Allons voir: Vanessa TERNES
(nom bien français), couronnée Miss Rodéo du Dakota du Sud 2011, confie
avoir des ancêtres francophones au journaliste Milo Dailey, du Rapid City Journal, contacté par le Journal Québec Presse pour élaborer cette série de cinq articles.
PHOTO: Vanessa Ternes de Belle Fourche, nouvelle "Miss Rodeo" du Dakota du Sud 2011.
Vanessa Ternes of Belle Fourche, is the new Miss Rodeo South Dakota 2011.
C'est le costume qui fait le cowboy!
À Belle Fourche, évidemment,
le costume fait déjà le cowboy depuis la fondation de la bourgade. Rien
de plus naturel comme cette photo d'atmosphère du cinéma hollywoodien.
Le chapeau au large bord se porte à l'année chez nos amis Américains de l'Ouest.
PHOTO: Gary Cooper dans le film-culte: "Le train sifflera trois fois" avec Grace Kelly.
Cependant,
à Saint-Tite, pour tenter de devenir une ville du Far-West, le temps
des dix jours de festival, ne doit-on pas se mettre dans la peau des
pionniers de l'Ouest? On le fait volontiers.
Le moment théâtral oblige! le temps de s'offrir la panoplie complète des "gars du far-west".
Ainsi
donc, si vous êtes de ceux qui n'ont jamais chevauché qu'un fauteuil de
coiffeur ou un tabouret de bar, vous le pouvez, si vous le désirez, et
si vous en avez les moyens, de vous offrir la panoplie complète des gars
du "Far West":
Le Cavalier masqué (Lone Ranger) et Tonto
—Grand sombrero ou chapeau à la Lone Ranger;
—chemise de daim cloutée à franges;
—bottes en cuir de vache de fabrication locale de chez Boulet de Saint-Tite;
ILLUSTRATION: Lone Ranger (le Cavalier Masqué) et Tonto.
—boucle de ceinturon en argent;
—gaine de cuir repoussé;
—colt gravé spécialement à vos initiales;
—éperons d'argent à votre monogramme.
Ainsi
costumé, il ne vous restera plus que de poser devant le photographe qui
sera sur place, et pour ainsi en garder un souvenir impérissable.
Vous
serez prêt pour un duel à la manière illustre des frères Dalton. Et
vous ferez de la paisible ville de Saint-Tite, où vous êtes, une
nouvelle Belle Fourche (a new Belle Fourche) à la rude existence de ses premiers habitants de la Conquête de l'Ouest.
Myriam Langevin-Veillette
Saint-Tite:
Photogénique, l'exquise Miriam Langevin-Veillette, native de cette
ville, monte allègrement les chevaux depuis sa tendre enfance.
Une
passion sans prix qu'elle doit à son heureux père Jacques, un éleveur
et maquignon qui, avec bonheur, l'installe sur un cheval dès qu'elle a
un an.
Photo: L'exquise Myriam Veillette-Langevin. Cliché, Michel Cloutier, Journal Québec Presse, 2011.
Rien
de foudroyant mais que du tressaillement initiatique puisque le
paternel sait "parler" aux chevaux en vrai cowboy, charismatique qu'il
est depuis toujours.
En terrains d'aventures
Un
don inestimable en terrains d'aventures pour le cowboy Veillette dans
sa force de caractère. Un signe authentique, une force d'âme du fait
qu'il soit d'origine indienne huronne. Un don pour lui-même et pour sa
petite famille installée sur une ferme dans les vallons de Saint-Tite à
quelques kilomètres du centre-ville.
Photo: Jacques Veillette, le père de Myriam; cowboy, maquignon et éleveur de chevaux de Saint-Tite.
"Ma passion vient de mon père", confie la souriante Myriam, interviewée par le Journal Québec Presse.
La
fascinante aventure des chevaux et sa soif de découvertes ne la quitte
jamais, étant bénévole à ses heures au Festival western, son point
d'honneur, une odeur d'esprit qu'elle cultive. Et la vie lui semble plus
riche, plus passionnante.
"Je
suis dans le comité de la mascotte Galop que j'accompagne dans ses
allées et venues". D'amusantes rencontres à même l'énorme vitalité du
festival qui déborde de partout avec ses milliers de visiteurs.
En
somme, Myriam ne se laisse pas terrasser par ces foules compactes dont
l'esprit familial se fait malgré tout rassurant. Que de bonnes
nouvelles.
Photo: Myriam Langevin-Veillette, chez elle.
Tout
se déroule dans une gaieté communicative, sous le signe de
l'insousiance, de la bonne humeur, de la fraternité où, souriant, les
gens se parlent. Comme si ces bains de foule tenaient du rajeunissement.
— Myriam en photos —
Elle préfère les chevaux les plus rapides, les Quarter Horses pour les tournois de rodéos.

Roger Hamelin, dresseur de chevaux à 77 ans
L'homme tient du phénomène: Roger Hamelin est une source d'enthousiasme et d'endurance en ses 77 ans. Avec des fourmis dans les jambes.
Dresseur de chevaux encore actif en cette saison 2011, le légendaire cowboy de Saint-Tite (photo) joue ses atouts: l'an dernier, dans l'arère, il décrochait les honneurs avec un regain d'efforts et de souplesse peu communs.
Il récolte médaille sur médaille
Riche
de multiples aventures, il domine le palmarès des médailles du Festival
western dans sa catégorie, récoltées avec une ténacité remarquable à
défier le temps... en se laissant désormais porter par ce courant
hyppique.
Devenir cowboy, quelle aventure!
Que
de contacts gratifiants pour lui. Avant de devenir cowboy, l'intrépide
Roger rêvait d'avoir sa propre voiture en jeune homme entreprenant qu'il
était.
Photo:À Saint-Tite, Roger Hamelin s'amène dans l'enclos pour une séance de dressage.
Devant
le refus momentané de ses parents, le voilà tourné vers les chevaux à
tisser rapidement son destin. "C'est comme ça que je suis devenu cowboy
et dresseur de chevaux en m'occupant de la gérance des rodéos de
Saint-Tite, plus particulièrement", dit-il.
Une
réussite professionnelle qu'il devait remplir sans essouflement.
Puisqu'il aime aller au fond des choses, il ne fait qu'un avec le cheval
dans l'art du dressage. Avisé, conciliant, il sait aborder les bêtes en
maître avec l'agréable impression de les faire évoluer d'une pose à
l'autre. d'une prouesse à l'autre au gré de ses techniques.
— Roger Hamelin en photos —
Belle journée de dressage aux Écuries Roger Hamelin.
Le vénérable maître sait combiner plaisir et réalité
 
Ses mentions d'honneur étalées sur plusieurs années, garnissent un mur de son écurie.

Roger Marchand, dit «Ti-Baptiste»
Dans
ce parcours western propulsé au coeur de l'action, l'industriel Roger
Marchand, 73 ans, président du Festival en 1971-72, et solidement épaulé
à son poste, fut un acteur de premier plan, un temps rêvé à son époque
pour rendre permanent l'événement qui n'était que sporadique.
Photo: Roger Marchand.
Le
festival devint annuel grâce à l'appui financier de la papetière
Concolidated. Une commandite de taille ouvrant de nouvelles perspectives
sur tout le Québec et hors frontières.
De
l'effervescence au rendez-vous... à ne savoir plus où donner de la tête
chez les organisateurs bénévoles, assaillis par l'inscription de
nouveaux cavaliers prêts aux tournois de rodéos qui allaient augmenter
le tonus des compétitions bientôt de calibre national.
Le «Ti-Baptiste» et Maurice Genevois
de l'Académie française
Figure marquante de Saint-Tite: Roger Marchand, affectueusement appelé "Ti-Baptiste", rappelle
au lecteur l'observation pertinente de l'académicien Maurice Genevoix,
qui, en 1939, lors de son périple en Mauricie et en Amérique, écrivit:
"Par ici, nous disons volontiers ainsi: Tilliam, Ticharles, Tilouis. Ça
rapproche, c'est signe de bonne entente."
PHOTO:
Maurice Genevoix, écrivain-voyageur français, prix Goncourt 1925,
savoure l'odeur d'un camp de bûcheron en Mauricie, hôte de Jean Crête,
le "Roi de la Mauricie", au printemps de 1939. Il commente son séjour au
Québec ainsi:
"C'est
ce que l'on appelle là-bas même, 'le fait français en Amérique'. Si
réellement et manifestement français qu'il devait m'arriver maintes fois
d'éprouver avec force, au contact de ces Canadiens, un sentiment
étrange et presque déconcertant: celui d'apercevoir, à travers eux, une
image de ma propre patrie, plus vraie, moins altérée que celle qui
surgissait en moi quand j'évoquais mon lointain pays."
Maurice
Genevoix, "Souvenirs du Canada français", Revue France-Canada, Ottawa,
septembre 1945, tiré du livre "Le siècle de Saint-Roch de Mékinac, page
169, de Michel Cloutier, Éditions Tamarac, Trois-Rivières, 2004. ISBN
2-923994-00-9.
Motivation et énergie
Effectivement, Roger Marchand a toujours trouvé la motivation et l'énergie en croyant à l'esprit de groupe et aux alliances.
Spécialiste
qu'il fut dans la confection de vêtement de cuir pour femmes,
l'atmosphère passionnelle du festival était bon et pour les affaires et
le tourisme.
"Ti-Baptiste"
jète aujourd'hui un regard critique sur le festival, estimant que
l'esprit familial des premières années (100 000 visiteurs) avec
l'accueil inconditionnel de la parenté et la boustifaille dans les
chaumières, et le débordement des bénévoles, avait un objectif premier:
promouvoir le commerce et l'industrie de la ville.
L'ambiance
fébrile des foules s'est mise à attirer les marchands ambulants qui, en
complicité avec l'administration municipale, profitent à plein de ce
débordement phénoménal, unique au Québec, en quête de cet esprit, de ce
style, de cette mode western.
Se sentir libre comme l'air
C'est
à vouloir se sentir libre comme l'air dans les chansons du western et
du country québécois, les complaintes et les nombreux spectacles sous
les chapiteaux.
Quoi
de mieux que de prendre le large: on met le cap vers Saint-Tite et sa
nature sauvage symbolisée par la présence des cowboys.
Aujourd'hui, les trop nombreux kiosques, les comptoirs, les bars ouverts sur les trottoirs déplaisent à M. Marchand.
Cette
foire à la western devient un immense marché aux puces international,
d'où surgissent avec de l'éclat et de l'asssurance dans la
sollicitation, des Indoux, Pakistanais, Français, Libanais etc.
Rien de sélectif, semble-t-il, dans les permis d'exploitation émis à la mairie, où la manne est la bienvenue.
Album de photos Journal Québec Presse
Les beautés de Saint-Tite, de l'enseigne des rues au visage de Jeune première.

Belle Fourche, Dakota du Sud, le centre géographique des États-Unis.
Dans l'arène de Belle Fourche...
...et de celle de Saint-Tite.
Saint-Tite: La messe western dans un Québec à l'esprit catholique.
Claude Lefebvre, auteur, compositeur et interprète de musique western et country du Québec.
Sa soeur Margo l'accompagne au micro.
L'aventure d'est en ouest de l'Amérique...
pour un monde meilleur entre le Québec et les Éats-Unis
Par Michel CLOUTIER
JOURNAL QUÉBEC PRESSE — Le samedi 17 septembre 2011
SAINT-TITE, QUÉBEC et BELLE FOURCHE, DAKOTA DU SUD, É.-U.
Deux
villes-culte touchent le fond mytique du Far-West: Saint-Tite, la
Québécoise de l'Est, et l'Américaine Belle Fourche, au coeur même du vrai Far-West, dans les plaines immenses du Dakota du Sud.
À
Saint-Tite, le spectacle de dix jours fascine, magnétise jusqu'à vous
hypnotiser. La nostalgie des cowboys gagne sur place tout le Québec avec
ses 500 000 visiteurs annuels, venus également d'ailleurs.
Certes,
Saint-Tite n'est pas le pays des ranchs, des volumineux troupeaux de
bétail, des chevaux sauvages et des bisons. C'est la ville du cuir, du
moins le fut-elle jusque dans les années 80. Mais les tournois de rodéo,
pratiqués avec les prouesses de l'Ouest, enflamment les foules aux
grandes estrades.
PHOTO: Vanessa Ternes de Belle Fourche, nouvelle "Miss Rodeo" du Dakota du Sud. Vanessa Ternes of Belle Fourche, is the new Miss Rodeo South Dakota.
"Mes ancêtres sont francophones", de mentionner fièrement Mademoiselle Rodéo, Vanessa Ternes. Sa présentation est sur: http://www.missrodeosd.com/
http://www.tsln.com/article/20101229/TSLN01/101229952
Les ingrédiens poussent à Belle Fourche
 À
Belle Fourche, depuis sa fondation par les trapeurs québécois du XVIIIe
siècle, les ingrédiens de la nature transforment l'homme en pas
aventureux, en nomade, en cowboys et en fermiers aux ranchs spacieux.
Des héros anonymes, sauf ceux qui jouèrent de la gachette et dont
l'histoire mouvementée fut portée à l'écran du cinéma western.
Tandis
qu'à Saint-Tite, on s'initie fébrilement au style western. Le fond
mouvant des foules devient une perpétuelle fête dans la rue avec ses
spectacles familiaux sous les nombreux chapiteaux et dans l'arène avec
ses tournois de rodéos. Les danses country n'y manquent pas non plus.
PHOTO: Belle Fourche: Quels beaux chevaux défilant dans la ville.
LES 24 REINES DU RODÉO ÉTATS-UNIENS DE L'OUEST SONT SUR CE SITE:
VENESSA
TERNES: "As part of her Lady-in-Waiting duties, Ternes watched the
2011 Miss Rodeo America competition in Las Vegas, NV, where 2010 Miss
Rodeo South Dakota McKenzie Haley competed. “I'm thrilled for her, what an honor,”
Ternes said of Haley being named Miss Rodeo America 2011. “I want to
bring the crown back to South Dakota (in 2012). I'm up for the
challenge.”
Marie-Ève Tremblay, directrice du Festival de Saint-Tite
Par
ailleurs, le Festival western de Saint-Tite s'offre une toute jeune
présidente pour sa 44e édition en la personne de Marie-Ève Tremblay (PHOTO), conseillère en orientation à l'école des Chutes de la Commission scolaire de l'Énergie.
Madame
Marie-Ève Tremblay est originaire de Saint-Hilarion dans la région de
Charlevoix et elle a pris comme terre d’adoption Saint-Tite depuis déjà
trois ans.
La jeunesse dorée...
Étant
parmi nos plus jeunes présidentes du Festival, c’est avec beaucoup
d’intérêt qu’elle a accepté de relever ce défi qu’elle sait de taille.
Publié le 15 Juin 2011
Andrée Watters assurera la première partie du spectacle de Big
and Rich et Gretchen Wilson, alors que Guy Mongrain reviendra avec la
Poule aux œufs d’or Gala country. Sur la photo, nous les retrouvons à
Saint-Tite lors du dévoilement de la programmation, en compagnie de la
présidente de la 44e édition, Marie-Ève Tremblay. Photo L’Hebdo/Sandra
Lacroix
"Je suis pleine d'ambition"
«
Je suis une fille pleine d’ambition et qui aime s’engager. C’est donc
avec beaucoup d’intérêt et d’enthousiasme que je représenterai le
Festival Western de St-Tite, cet événement d’envergure international qui
est la fierté des gens d’ici. »
Ce
poste s’est offert à elle un peu précipitamment, mais depuis son
arrivée dans la région Mme Tremblay s’est impliquée activement au sein
de l’organisation du Festival.
Photo: Saint-Tite: les commerçants ambulants ont pignon sur rue.
Cette
jeune conseillère en orientation pour la Commission scolaire de
l’Énergie est membre du Comité organisateur depuis la 41e édition et
avait comme dossier le Défilé Loto-Québec et l’organisation du Tournoi
de golf annuel. Marie-Ève Tremblay est une femme d’action, spontanée,
positive et possède un grand sens du dévouement envers l’événement. Il
était donc tout naturel de lui attitrer le titre de présidente de la
présente édition.
De grandes bottes à chausser
Madame
Tremblay sait très bien qu’elle a de grandes bottes à chausser, mais sa
détermination la mènera à ses fins pour l’intérêt de l’organisation et
des milliers de festivaliers. « Je suis assez fébrile de toutes les
responsabilités que ça implique, mais je me sens prête! Il faut dire que
je serai accompagnée d’une équipe formidable.
Le comité organisateur
Le
comité organisateur de la 44e édition est composé de gens merveilleux
qui ont beaucoup d’expérience. J’aurai aussi deux vice-présidents à mes
côtés pour m’épauler dans mes fonctions, soit madame Annie St-Amand et
monsieur Francis Trépanier.
De plus, nous avons une équipe d’employés dévoués et plus de 600 bénévoles qui sont le cœur de notre événement. »
Programmation époustoufflante
«
Nous avons une programmation digne des plus grands événements et notre
défi chaque année est de garder l’intérêt marqué de nos festivaliers. Il
faut toujours se surpasser, mais c’est ce qui nous motive à être les
meilleurs! »
Photo: Saint-Tite, l'arrivée des cowboys et cawgirls.
Elle poursuit : « Je suis une fille toute simple et j’adore être entourée de monde, j’aime recevoir et il faut que ça bouge!
Je
veux ainsi transmettre mon feu sacré à mon équipe et je veux que tout
le monde puisse vivre le Festival comme moi je le vis chaque année
depuis trois ans. C’est magique ce qui se passe ici!
À mon arrivée à Saint-Tite, je voulais me former un nouveau réseau social. Imaginez… l’endroit rêvé pour le faire, c’est ici!
Photo: Saint-Tite: La bonne bouffe et ses comptoirs-lunchs sous les chapiteaux attirent de belles foules.
Les gens sont formidables et l’ambiance est extraordinaire, c’est comme
une grande famille et je suis vraiment fière d’en faire partie. Je
profite donc de cette occasion pour souhaiter une merveilleuse année
2011 à tous les membres de l’organisation du Festival, aux citoyens de
Saint-Tite et à tous nos festivaliers! »
Mme
Tremblay, qui succède à Sonia Charette, n'est pas tout à fait une
nouvelle venue puisqu'elle était membre du comité organisateur depuis la
41e édition, responsable du Défilé Loto-Québec et de l'organisation du
tournoi de golf annuel.
Une jument du Dakota du Sud à Saint-Tite !
Jacques
Veillette, spécialiste des chevaux habitant Saint-Tite, possède une
courageuse jument de race "Paint Horse", originaire des élevages du
Dakota du Sud, soit de Plankinton.
"Je
la possède depuis six ans. Elle se nomme Angel Eyed Dondi et voici son
certificat d'enregistrement provenant de l'Association American Paint Horse.
Passionné
de chevaux, M. Veillette s'est procuré l'animal de couleur gris-bleu
(destiné à travailler sur le ranch) à Sainte-Anne de Beaupré.
Aujourd'hui âgée de 25 ans, Angel vieillit sereinement dans les pâturages et finira ses jours en terre québécoise de Saint-Tite.
Ayant
le don inestimable de comprendre et de "parler" aux chevaux, Jacques
Veillette connaît la mystérieuse psychologie animale. La vaillance et le
courage pur caractérisent les chevaux. L'intuition s'impose entre
l'homme et la bête. Une sorte de télépathie doit s'installer afin de
ressentir une longueur d'onde commune qui mènera à l'éloquence mystique
de l'instinct entre les deux êtres. Le dialogue s'ensuit... mais c'est
chose facile à dire avec l'image des mots. L'expérience s'explique fort
difficilement.
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SITES À CONSULTER SUR BELLE FOURCHE: http://bfcowboyband.com/photo.htm
http://rapidcityjournal.com/buttecountypost/latest/miss-rodeo-dinner-dance-set-for-belle-fourche/article_ddd5c2ce-6af0-11e0-a39a-001cc4c03286.html#ixzz1XhRM154v
http://rapidcityjournal.com/image_525c18e0-871d-11df-9143-001cc4c002e0.html#ixzz1XhL9RrTP http://rapidcityjournal.com/buttecountypost/news/article_13a1f37a-775b-11e0-bdd8-001cc4c03286.html
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J'ai pleuré...
Jeanne-Mance Dubé - Le
16 septembre 2011
J'ai pleuré mercredi soir en écoutant au Téléjournal de Radio-Canada
l'entrevue menée par Céline Galipeau du ministre Moreau. J'ai pleuré
sans trop comprendre. J'ai pleuré sans trop comprendre ce qui se passe
chez nous. J'ai pleuré en sachant que nous, le peuple, nous avons laissé
aller une telle situation. J'ai pleuré de ce que l'on nous ment
effrontément en pleine face. On nous ment en ne se montrant aucunement
préoccupé ou même dérangé par un tel système de collusion et de vol
organisé. Comme si le gouvernement acceptait à ses propres dépens, comme
pour se protéger, un tel vol public. Un vol du travail et des énergies
de chacun des Québécois qui travaille à la sueur de son front.
J'ai pleuré et je pleure, ne pouvant comprendre que l'on en soit
rendu à ce point d'injustice et de corruption, à ce point d'inconscience
et de mépris. J'ai pleuré devant notre propre désespoir. J'ai pleuré de
savoir qu'aucun de nous n'a eu, jusqu'à ce jour, le courage de se lever
et de dire c'est assez. C'est assez! Assez de servir et d'être soumis à
ceux qui, dans le pouvoir et l'argent, pilent, sans aucun sentiment
d'aucune sorte, sur la vie des autres, des travailleurs, de la classe
moyenne et pauvre — qui aurait dit qu'un jour on les placerait sur un
même pied? —, à ceux qui pilent allègrement sur toute forme de vie
inférieure à leurs yeux. Dieu, où sommes-nous rendus? Qui dira «FINI»?
C'est fini. C'en est fini de votre arrogance et de votre haine du genre
humain. De votre haine du citoyen! De votre peur, de votre immense peur
de la démocratie et de la vie simple et humble; de la vie qui ne demande
qu'à s'exprimer librement et pleinement. J'en appelle à la vie, à cette
vie qui en chacun de nous souffle, pousse et aime. Aime! Aime! Aime!
Jeanne-Mance Dubé - Le 15 septembre 2011
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Lettres - Vous souvenez-vous ?
Robert Deschamps - Ex-député de Saint-Maurice, Shawinigan, le 15 septembre 2011
Bien avant que je sois député de Saint-Maurice, j'ai dénoncé
publiquement la collusion et la corruption dans l'octroi des contrats
donnés par le gouvernement du Québec et les municipalités. Dès que j'ai
été élu député, j'ai demandé au ministre Jacques Dupuis, à l'époque
ministre de la Sécurité publique, une enquête sur ce sujet, en
particulier pour des contrats accordés dans certaines municipalités.
Le gouvernement libéral n'a jamais accordé de l'intérêt à ces
dossiers et ne faisait que nous écrire que «nous avons pris
connaissances de votre demande» et mettait ces demandes sur les
tablettes et ainsi, le tout tombait dans l'oubli.
Il était évident qu'il y avait anguille sous roche lorsque les coûts des
travaux triplaient ou quadruplaient. Encore aujourd'hui, les imprévus
dans les contrats qui dépassent le coût des soumissions des travaux
continuent et le gouvernement et les municipalités acceptent et payent
pour ces imprévus.
Le rapport Duchesneau qui vient de sortir à cause d'une fuite prouve mes
doutes et justifie mes demandes d'enquêtes lorsque j'étais député.
Robert Deschamps - Ex-député de Saint-Maurice, Shawinigan, le 15 septembre 2011
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Shawinigan, le 16 septembre 2011
Si je gratte le bobo,
Si je gratte le bobo du ministère des Transports, la question qui
se pose pour l'ex-ministre des Transports et député de la
circonscription de Laviolette, madame Julie Boulet : Est-qu'il y a eu
complaisance, complicité ou simplement de l'incompétence et de
l'ignorance dans ses dossiers puisqu'elle a admis qu'elle n'était au
courant de rien de ces magouilles au sein de son ministère ?
Que se soit l'une ou l'autre de ces raisons, on comprend
aujourd'hui pourquoi elle a été mise dans l'ombre au sein du caucus des
ministres du gouvernement libéral de Jean Charest.
Les commentaires de certains députés dans les médias régionaux
prétendent qu'il ni a pas de collusion et de corruption dans les
régions, il serait opportun de savoir que de nombreux contrats dans les
régions du Québec sont accordés à des entreprises de Montréal et de
Québec.
Carmen Melançon
10863 Beaurivage
Shawinigan, Québec
G9N 6T6
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Festival: Les cowboys a Saint-Tite
Écrit par Michel Cloutier le 10/9/2011 22:00:00
SAINT-TITE, QUÉBEC:
Le plus gros festival western
de l'Est de l'Amérique démarre (1)
Une ruée de cow-boys — (1er de 2 textes)

par Michel CLOUTIER
Journaliste d'enquête
Journal Québec Presse
SAINT-TITE, QUÉBEC — Le dimanche 11 septembre 2011
Le
mytique Far-West, ses cow-boys, ses chariots et ses rodéos sauvages
émergent à Saint-Tite entre la fin des chaleurs de l'été et le vent
frais de l'automne, le temps des dix jours de "foire à la western"
allant du 9 au 18 septembre de chaque année, depuis 44 ans déjà.
Les Seigneurs des prairies
Les
"Seigneurs des prairies", ces fringants cavaliers réputés à travers
l'Amérique, viennent se mesurer dans l'arène de Saint-Tite aux tournois
de rodéos que disputent également les "Seigneurs de l'Est", ces cow-boys
québécois "pure laine", devenus aussi célèbres dans les arènes
états-uniennes et canadiennes de Calgary.
Place au plus grand festival western de l'Est de l'Amérique, francophone par surcroît.
Gigantesque foire à la western
Une
gigantesque foire aux odeurs de frites et de foin avec sa nuée de
cavaliers et de motorisés passés maîtres du spectacle dans les rues
envahies, étonnament conviviales.
Euphoriques
foules compactes! Elles auront emprunté le chemin des caravanes
(motorisées du XXe siècle) en s'amenant expressément par l'autoroute
Transquébécoise tout en empruntant les pittoresques chemins de campagne.
Et revivre ainsi l'exaltante épopée de la Conquête de l'Ouest.
Sur les traces imaginaires...
Et marcher sur les traces imaginaires de Buffalo Bill (photo) à travers les rues de Saint-Tite qui prennent alors les airs fascinants de la petite ville américaine de Belle-Fourche dans le Dakota du Sud, au pays des rodéos et des grands espaces.
JUMELAGE SAINT-TITE — BELLE-FOURCHE ?
Fondée
par des trappeurs Québécois qui ouvrirent la voie aux pionniers à
l'aube de l'époque mythique des "vrais" cow-boys du XIXe siècle, Belle-Fourche mérite
le culte du passé et même plus : un jumelage avec Saint-Tite pour
saluer nos racines communes de francophones d'origine.
C'est
rêver aux aventures de nos compatriotes de cette époque fabuleuse,
mêlés qu'ils étaient aux prouesses de Buffalo Bill, du général Custer en
passant par Butch Cassidy et de bien d'autres figures mytiques.
L'histoire,
par exemple, de Wild Bill Hickok, homme de loi, un des tireurs les plus
rapides de l'ouest, fut malheureusement abattu dans un saloon par Jack
McCall, vagabond et ivrogne invétéré.
Les meilleurs tableaux de chasse de l'Amérique
Photo: Belle-Fourche, Dakota du Sud. Fondée par les trappeurs québéclois.
Avec
Belle-Fourche jumelée, le sens de l'histoire en serait honoré. Faut-il
sensibiliser la direction du Festival de Saint-Tite qui semble
tout ignorer de cette richesse qui vaut toutes les collections des
meilleurs tableaux de chasse de l'Ouest dans la tenue de nos aïeux
communs : québécois et franco-américains à la naissance de
Belle-Fourche.
L'EXPÉDITION VERS SAINT-TITE

Les jours
avant le festival, cette immense fête dans la rue, des centaines de
roulottes, caravanes, motorisés et "camping car" envahissent la petite
ville encore tranquille de 4000 habitants.
Les convois de l'ère moderne
Tous
les convois de l'ère moderne entreprennent leur expédition vers la
ville-culte à faire cuire sa viande de boeuf sous la cendre, soit
le typique "barbecue", mot américain, dérivatif de l'expression de la barbe à la queue,
soit une recette typiquement française, importée d'ailleurs par des
touristes Américains au siècle dernier et qui n'arrivaient pas à
prononcer les mots barbe et queue. D'où le mot dérivé barbecue.

LE VISAGE LÉGENDAIRE MANQUANT
Photo: Les flèches de l'église de Saint-Tite.
Évidemment,
Saint-Tite n'offre pas le visage légendaire des ville de l'Ouest, sauf
la marque commerciale des bottes Boulet qui fait le tour du monde.
Aucun
parc à bestiaux... donc aucun beuglement à Saint-Tite! Aucun wagon à
laisser échapper un flot de bêtes à cornes pour emplir les enclos où des
hommes à cheval vont diriger les opérations.
Sauf
les bêtes louées pour les spectacles de rodéo. Et au bout de l'horizon,
voilà des centaines de caravanes motorisées, parquées serrées dans les
champs privés ceinturant la ville. Une ville dans la ville. Et toujours
pas d'éleveurs de bétail. La "Ville du Cuir", dit-on, avec ses petites
manufactures encore ouvertes ou fermées.
LE DÉFILÉ À TRACTION ANIMALE
Des diligences tirées par quatre et même six chevaux promènent leur silhouette d'un autre âge.
L'heure
venue, elles s'introduisent dans le défilé, une belle parade dans les
rues, mais sans décor western d'époque : pas de bâtiments en bois, pas
de saloon et son pianiste (cet hôtel avec son balcon caractéristique);
pas de trottoir en bois (heureusement!); pas de vieilles chansons de
l'Ouest... que du country moderne à la québécoise mêlé à la sauce
américaine.
Pas
de décor western ? Mais si voyons! Les fiers citoyens ont décoré
l'entrée de leurs coquettes maisons de clôtures de bois, de bardeau, de
bottes de foin; bref, toute une force entraînante pour donner et
créer de l'ambiance.
Bien
sûr, il y a de ces citoyens un peu tannés et qui en ont mare de ces
festivités envahissantes. Seule solution : prendre des vacances à
l'extérieur durant les dix jours de foire et de kermesse avec ses
comptoirs de cirque.
UN NOM, UNE LÉGENDE : ROGER LACASSE
Certes,
Saint-Tite n'est pas le pays des ranches, des immenses troupeaux de
bétail, des chevaux sauvages, des bisons. Mais les tournois de rodéo,
pratiqués avec ferveur, enflamment les foules aux grandes estrades. Les
meilleurs cavaliers de l'Amérique se disputent la Coupe Canada.
Photos: Roger Lacasse en entrevue et en action.
Encore cette année, le phénoménal cow-boy Roger Lacasse,
renommé jusque dans l'Ouest, remporte un doublé dans l'épreuve de monte
des chevaux sauvages sans selle. C'est pour la deuxième semaine
consécutive pour le héros de 45 ans.
LES RODÉOS PROFESSIONNELS
LA DESCRIPTION DES ÉPREUVES :
Dans un enthousiame débordant,
15 000 spectateurs remplissaient, samedi et dimanche, les grandes estrades du festival.
C'était jours de rodéos !
Tous
les regards sont alors rivés vers la vaste scène sous laquelle sont
situés les enclos. Six chevaux sauvages attendent, enfermés dans un
compartiment étroit.
Les
hardis cavaliers sont en selle. Ils s'agitent fiévreusement pendant que
les haut-parleurs transmettent à la foule impatiente, la prochaine
épreuve de maîtrise de chevaux sauvages qui est sur le point de
commencer. Moments redoutables.
Le roi du Rodéo: Roger Lacasse
Roger
Lacasse, celui que l'on vient de nommer, les muscles tendus, le chapeau
bien enfoncé, se place très en avant de la bête, presque sur
l'encolure.
Photo: Roger Lacasse, à la chaîne LCN de Montréal, à l'émission Denis Lévesque du 15 septembre 2008.
Au
signal du cavalier qui lève sa main libre pour signifier qu'il est
prêt, la grille s'ouvre. La foule est saisie et l'animal sauvage se
précipite d'un bond dans l'arène.
À l'instant, la bête s'emballe en remuant la tête de haut en bas.
Sa
fureur s'accroît sous l'agression subite du cow-boy. Les flancs de
l'animal sauvage tremblent de rage et ses naseaux soufflent.
Le
cheval apeuré, retrouvant, l'espace d'un instant sa nature sauvage, se
rue de tous les côtés, ne pense qu'à ôter le poids du cavalier qui pèse
sur son dos, et à se débarrasser de la sangle qui le fait "souffrir"...
du moins qui "l'incommode" au plus haut point, disons-le tout de suite
pour ne pas heurter de front les militants de la Société protectrice des
animaux... très à cheval sur les principes (!).
"Il faut cesser de malmener les chevaux ", protestent-ils dans les entrevues.
LA FOULE RETIENT SON SOUFFLE
Voilà la foule qui retient son souffle.
Une
main du cavalier est agrippée à la sangle qui ceinture la bête. Il
tente tant bien que mal de garder son précaire équilibre à l'aide de son
bras gauche qui se balance.
Le
cheval sauvage se cabre, rue, envoie les quatre fers en l'air. La foule
s'anime pendant que le cow-boy résiste désespérément à la violence des
mouvements de la bête qui va, tantôt à droite, tantôt à gauche.
La
tête du téméraire cow-boy frôle celle de l'animal. Lacasse est emporté
dans tous les sens et s'agite comme un pantin. Il fait des efforts
inouïs pour se maintenir en selle pendant les huit secondes
obligatoires. Huit secondes qui lui paraissent interminables.
Une scène qui se répètera maintes fois avec tous les imprévus que l'on devine dans de pareilles compétitions.
Celui-ci qui est éjecté de son cheval, celui-là qui est blessé dans sa chute et que l'on doit sortir de l'arène en le soutenant.
Le grand vainqueur de cette montée de chevaux sauvages est Roger Lacasse de Boisbriand, au Québec. La bourse qu'il remporte, étant moyenne, ne peut lui assurer le salaire annuel tant espéré.
Doit-il
alors s'exiler à Calgary où les champions comme lui décrochent plus de
100 000 dollars par année. De quoi se payer du bon temps.
PHOTO: À
Belle-Fourche, Cole Elshere, de Faith dans le Dakota du Sud, sort
gagnant de la finale de rodéo 4-H de cet État américain, le 24 août
2008.
Voici la version originale américaine:
Cole
Elshere of Faith, SD won the average saddle bronc title en route to the
senior boys all-around title at the 2008 South Dakota 4-H Rodeo Finals.
He is pictured here during his saddle bronc ride on Saturday, Aug. 24.
PETITE DÉCHARGE ÉLECTRIQUE
Dans
cette gamme d'émotions, on assistera au dangeureux terrassement du
bouvillon, à la prise du veau au lasso, à la chevauchée à relais et à la
course aux chevaux sauvages.
Histoire
d'agacer et de faire ruer le cheval sauvage à l'ouverture de la grille,
il arrive qu'on lui administre, l'instant d'une seconde, une petite
charge électrique de cinq volts sous le ventre.
La bête affolée se précipite dans l'arène pendant que le cavalier, tel un pantin, tente de tenir le coup.
PHOTO: Echo Johnston de Red Owl (Dakota du Sud), est champion 2008 de sa catégorie.
La version originale américaine :
Echo
Johnston of Red Owl, SD scored an average time of 42.621 seconds to win
the senior barrel racing title at the SD 4-H Rodeo Finals.
Miss Rodeo South Dakota 2011 Vanessa Ternes
As
part of her Lady-in-Waiting duties, Ternes watched the 2011 Miss Rodeo
America competition in Las Vegas, NV, where 2010 Miss Rodeo South
Dakota McKenzie Haley competed. “I'm thrilled for her, what an honor,”
Ternes said of Haley being named Miss Rodeo America 2011. “I want to
bring the crown back to South Dakota (in 2012). I'm up for the
challenge.”
Dans l'album du Journal Québec Presse

Les bisons de Belle-Fourche, Dakota du Sud.


Belle-Fourche
au tournant du XXe siècle. 4% de sa population est d'origine française.
La ville compte quelque 4000 habitants aujourd'hui.

Belle
Fourche is one of the most important livestock shipping railheads in
the West. The wool shipping warehouses are the largest in the US even
today. The city is the trading center for a three-state agricultural
area encompassing 21,000 square miles in NW South Dakota, NE Wyoming,
and SE Montana. A hub for livestock auctions and wool shipping, Belle
Fourche also is the center of a bentonite-mining industry. The downtown
area's architecture retains the aura of the early 1900s; many of the
buildings now contain antique shops.
Belle
Fourche is a rural community with traditional Midwestern values. It is a
recreational haven where the natural beauty of the rim of the Black
Hills is laced by rivers that anchor themselves in western South
Dakota's largest reservoir. Strong value systems, excellent education
opportunities, and a low crime rate make Belle Fourche a wonderful place
to raise children.
Special Events in Belle Fourche
Center of the Nation All Car Rally and Demo Derby
The
annual Car Rally is held the second weekend in June. The Rally started
in 1987 with about a dozen cars, and now it has grown to attract nearly
two hundred antique cars, trucks and hot rods from a twelve-state area.
This family event is held in Herrmann Park and offers activities for
members of the entire family with live music, food booths, games, swap
meet and cars and trucks of every shape, size and color.
The Fourth of July Black Hills Roundup Rodeo
The Black Hills Roundup Rodeo which surrounds
the July 4th holiday in Belle Fourche is one of America's oldest
rodeo's. First held in 1918, this event becomes a magnet, pulling in
former residents, students and members of local families from all over
the nation. 
This
gala event has grown to include firework displays, a mile long parade,
five fun days of carnival rides and games, street dances, class and
family reunions and three days of up close and breath taking
professional rodeo. More than 4000 covered grandstand seats render a
close-up view of rodeo events interspersed with sensational specialty
acts. Top ranked PRCA cowboys converge from all over North America,
Canada and Australia to compete for top prize money.

The
Fourth of July Black Hills Round Up at Belle Fourche originated in 1918
as a wartime Red Cross benefit cow country rodeo. It originated in
Belle Fourche as Belle Fourche was known as the biggest shipping point
of range cattle in the west. That was still the time of
Open Range when the country was fence-free from Texas to Canada. In the
early autumn, cattlemen from far and wide "rounded up" all the cattle
and sorted their own herds to decide which would be sent to market. They
started the big roundups of the west.
The last big roundup in the West occurred in Belle Fourche in 1902.
Local and 4 H Ranch Rodeos:
Belle
Fourche has local and 4 H rodeos several times a month throughout the
summer for the true rodeo enthusiast. Come and watch the local stars
that may be the next World Champion, like native sons Marvin and mark
Garrett, the five time NFR Bareback Champions.


L'ÉCOLE COLLÉGIALE (HIGH SCHOOL)

Et un jumelage de photos avec Saint-Tite, Québec

En route vers Saint-Tite. "En route!" The road near St. Tite's French Western Festival. The biggest in America in french language with 500,000 visitors yearly.

Le Président du Festival, Benoît Cayouette, en cette 41e saison d'activités.
Benoît Cayouette, President 2008 of Festival western de Saint-Tite.

Ils seront quelque 500 000 personnes durant dix jours de festival ! Some 500,000 persons will participate in ten days of western festival in St. Tite.









Des repas servis jour et nuit ! Meals served during 24 hours a day !... day and night.


À la gloire des cow-boys... un cow-boy mécanique! —
To the Glory of Cowboy... an Mechanical Cowboy !
Centre-ville de Saint-Tite — Downtown of Saint-Tite. Le
Festival pour tous!-- Le petit Dylan Lefebvre âgé de quatre ans était
plus que ravi de rencontrer le "Cow-boy mécanique" ! Originaire de
Saint-Gérard-des-Laurentides, Dylan prend part aux activités du Festival
depuis maintenant trois ans. Photo et texte de cette légende : Andrée-Anne Trudel, journaliste, Journal L'Hebdo du Saint-Maurice, Shawinigan, Québec. www.hebdodustmaurice.com

Kenny Rogers et Isabelle Boulet en 2007, à Saint-Tite. 2007, on
the Saint-Tite's stage : a great moment with Kenny Rogers and Isabelle
Boulet,
Québec's greater star with hits on the top in France hit parade and
world francophony. She is the "French Céline Dion " around the world.



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Publié le 26 août 2011 à 09h52 | Mis à jour le 26 août 2011 à 09h52
Une p'tite vite
En réaction à l'article «Shawinigan sent peu d'empressement» publié hier.
Nous
ne sommes pas étonnés de voir que rien n'a été construit et qu'il n'y
aura probablement rien de construit d'ici plusieurs mois sur le site de
l'ancienne Auberge Grand-Mère. Les citoyens de Shawinigan sont peut-être
forcés d'admettre que nous nous en sommes fait passer une petite
vite...
À bien y penser, la démolition de l'Auberge n'aura eu pour effet que de
rendre plus attrayant le terrain si bien situé, et de faire monter les
enchères pour une éventuelle mise en vente par ses propriétaires.
Pendant ce temps-là, les fonctionnaires de la Ville, qui dorment au gaz,
laissent plusieurs autres bâtiments patrimoniaux tomber en ruines et
passent le plus grand de leur temps à s'acharner sur des citoyens qui
prennent la peine, eux, d'entretenir leur résidence!
Monsieur le maire Angers, vous qui dites prôner la transparence depuis
le début de votre mandat, est-ce que la Ville de Shawinigan a vraiment
été transparente envers ses citoyens dans le dossier de démolition de
l'Auberge Grand-Mère? Aujourd'hui, nous en sommes très perplexes et
constatons qu'il y a encore des privilèges accordés à certaines
personnes dans notre ville.
Claude-André Côté
Sylvie Collin
Shawinigan
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Refonte de la Loi sur les mines: place aux épouvantails
Le Comité de vigilance de Malartic
2 août 2011
Le 12 mai dernier, le ministre délégué aux Mines, Serge Simard, en
déposant le projet de loi 14 qui vise à modifier l'actuelle Loi sur les
mines du Québec, déclenchait de vives réactions. Nous, fils et filles de
mineurs de l'Abitibi, avons alors vu resurgir les épouvantails de la
peur qui ont fait partie de notre univers d'enfant et de jeune adulte.
En effet, quelques timides et frileuses modifications à l'archaïque
Loi sur les mines allaient semble-t-il tout à coup créer de
l'incertitude pour les milieux d'affaires. L'industrie devait même
trouver plus de 1 million de dollars pour se battre contre le projet de
loi 14. Quel drame!
Nos pères et grands-pères mineurs, qui reposent dans les cimetières à
quelques milliers de mètres des mines où ils ont travaillé toute leur
vie, ont dû sourire. Et pour cause. Notre enfance a été jalonnée par ces
mêmes discours alarmistes lorsque nos pères et grands-pères mineurs se
sont battus pour obtenir des salaires et des conditions de travail
décents.
Même discours d'apocalypse quand plus tard ils ont voulu se syndiquer.
Les mines allaient fermer et aller ailleurs, ne pouvant supporter ces
lourds fardeaux.
On était alors en 1940, 1950, 1960 ou 1970. Ils se sont battus et les mineurs d'aujourd'hui profitent de toutes ces luttes.
En 2011, les minières sont toujours là, plus vivantes et riches que jamais.
Pas de quoi verser une larme
En 2011, on veut encore nous faire peur, mais nous ne marchons plus. Ce
n'est pas le fait de soustraire quelques parcelles de territoires
urbanisés et de villégiature qui va effrayer les investisseurs. Ce n'est
pas d'alléger un peu le poids de leurs profits qui va les faire
déguerpir.
Ce n'est pas non plus de respecter les citoyens qui réclament d'être
consultés et d'avoir le droit de décider collectivement comment doit se
faire le développement minier dans leur ville ou région pour assurer à
la génération présente et future non seulement un milieu de travail,
mais un milieu de vie viable et vivable, qui va apeurer les promoteurs
et investisseurs miniers devant nos riches gisements miniers.
Parmi les plis de l'épouvantail qu'on nous présente, il y a même celui
de nous culpabiliser. Il y a perte de jouissance de droits acquis pour
l'industrie minière. Faut-il verser une larme? Non, il faut plutôt
rappeler que le droit évolue.
Au Québec, le droit a fait des bonds de géant au cours des dernières
décennies. Que l'on pense, pour n'en nommer que quelques-uns, aux droits
des enfants, des femmes et des consommateurs. Il est peut-être temps
que l'archaïque Loi sur les mines fasse passer le droit collectif des
Québécois sur leurs richesses aurifères non renouvelables avant celui
d'un petit groupe de privilégiés. Attendre plus de cent ans pour
moderniser et harmoniser une loi aux valeurs du Québec d'aujourd'hui, on
ne peut pas dire que c'est bousculer les choses.
À ne pas laisser filer
À l'heure où tous les Québécois se préoccupent de la dette publique, à
l'heure où les décideurs publics réfléchissent comment et où couper dans
certains services, à l'heure où la génération montante se préoccupe de
savoir comment elle va pouvoir soutenir tout ce fardeau financier,
personne au Québec et surtout pas les décideurs publics n'ont le droit,
ni les moyens de laisser filer ailleurs et pour d'autres des milliards
de dollars de l'exploitation de nos ressources aurifères collectives non
renouvelables.
Nous vivons fièrement dans une région où des milliers de personnes
travaillent tous les jours à l'embellir de toutes les manières par la
culture, le sport, le plein air, les activités sociales, etc. Une
région-ressource ce n'est pas une région où l'inacceptable ailleurs
devient automatiquement acceptable chez nous.
Nous avons toujours vécu avec les mines, nous voulons et allons
continuer à le faire. Nous savons plus que quiconque au Québec que nous
sommes assis sur la riche faille géologique de Cadillac. Nos pères et
grands-pères l'ont choisie comme milieu de travail et de vie; nous
aussi. Nous voulons pouvoir vivre dans un milieu sain, viable
économiquement et vivable, et ce, avec les mines, avant, pendant et
aussi après leur exploitation. Pour ce faire, un changement majeur
s'impose à la Loi sur les mines.
Le Comité de vigilance de Malartic, composé de: Jacques Saucier
(porte-parole), Nicole Kirouac (avocate personne-ressource), Annette
Ayotte, Yvan Trudel, Chantal Germain, Angèle Germain, Yves Sylvain,
Gilles Lecompte et Bertrand Lessard.
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Trop tard?
Marcel Lapointe, Saguenay
19 juillet 2011
Au cours du vingtième siècle, le monde s'est automutilé comme jamais
auparavant et il se retrouve maintenant contraint de gérer
l'irréparable. Selon de récents rapports du GIEC et de l'OCDE, il est
déjà trop tard pour penser revenir en arrière et redonner à notre
planète sa santé de jadis. Les échéances annoncées quant aux changements
climatiques sont continuellement révisées à la baisse. S'il existe des
moyens pour mettre un frein à son agonie, on attend toujours les actions
précises des puissants de ce monde, qui persistent à vérifier l'heure
sur une horloge arrêtée.
Malgré les efforts de gens de bonne volonté, que ce soit en matière
de protection de l'environnement, d'économie sociale, de microcrédit ou
de financement responsable pour améliorer les conditions de vie des
humains, force est de constater que, sans un changement radical de nos
pratiques de consommation, nous allons droit dans le mur. À la suite de
la dernière crise économique, les promesses non tenues des hauts
dirigeants politiques et financiers de ce monde, pour mettre de l'ordre
dans l'économie et la finance, ne font que confirmer davantage le point
de rupture.
Les ressources non renouvelables s'épuisent à un rythme effréné. Il n'y a
qu'à penser aux déserts qui s'agrandissent et aux sécheresses
conséquentes, laissant des populations entières dans un état
inimaginable de désespoir et de délabrement. La monoculture, qui ne
profite qu'à une minorité, occupe une place grandissante sur des terres
hier encore fertiles à la culture de la variété. Des multinationales qui
fabriquent des OGM, comme Monsanto, favorisent, par leurs monocultures
intensives, l'apparition de mauvaises herbes de plus en plus
résistantes. Sélection naturelle? Les requins de la finance s'en
balancent comme de leur dernière chemise.
Au cours des années trente, le capitaliste Henry Ford, magnat de
l'industrie automobile qui voulait mettre sur le marché une voiture
propulsée à l'éthanol, s'est fait damer le pion par le non moins
capitaliste John Rockefeller, magnat du pétrole qui a réussi à faire
adopter une loi interdisant la fabrication de l'éthanol. Et tant pis
pour les beaux principes capitalistes voulant que l'économie soit
régulée selon l'offre et la demande, sans intervention de l'État.
Quel serait l'état de la planète aujourd'hui si un marché comme celui de
l'éthanol, combustible de source végétale renouvelable, avait pu créer,
au cours du vingtième siècle, un sain équilibre avec celui du pétrole,
une source d'énergie non renouvelable? Sûrement qu'il y aurait moins de
gaz à effet de serre et que des réserves de pétrole seraient encore
disponibles pour les générations futures.
Qui aura le dernier mot?
Le foisonnement des marchés de la drogue, des armes, de la prostitution à
grande échelle et de la vente d'enfants engendre une violence telle que
les gouvernements de droite, de plus en plus présents, s'autorisent à
engager davantage d'argent du peuple dans les sphères de la sécurité et
de l'armée. Les dettes souveraines devenues incontrôlables sont en train
de détruire le tissu social des pays affectés, engendrant de plus en
plus de laissés-pour-compte.
Des peuples se battent entre eux pour obtenir leur part des ressources
qui seront de moins en moins disponibles. Ici, c'est le Nord rapproché
et le Grand Nord qui sont devenus des objets de convoitise de la part
d'investisseurs insatiables et de pays, comme la Russie, les États-Unis,
la Norvège et le Danemark, qui réclament leur part des dernières
ressources de la planète encore inexploitées.
Au Québec, la découverte des gaz de schiste, une ressource non
renouvelable, suscite un important débat de société entre les tenants de
son exploitation à tout prix et ceux qui voudraient que cette ressource
demeure là où elle est et constitue, éventuellement, une part
d'héritage à laisser aux générations futures. Qui aura le dernier mot?
L'hydroélectricité mise à part, l'éolien, l'énergie solaire, la biomasse
et la biométhanisation sont autant de sources d'énergie renouvelables
et peu polluantes, contrairement au pétrole et au charbon. Ces
ressources ne demandent qu'à être exploitées par les Québécois. Gaz de
schiste ou sources d'énergie renouvelables? Les Québécois ont encore le
loisir de décider. Mais le bon choix serait de commencer d'abord par
mettre au pouvoir des femmes et des hommes dotés d'une vision axée sur
le développement durable, qui travailleront résolument à la mise en
place de sources d'énergie non polluantes et sécuritaires.
Marcel Lapointe, Saguenay
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Shawinigan, le 30 août 2011
L’assimilation des Québécois
Avant
de favoriser les programmes du Gouvernement du Québec pour
l’intégration des immigrants et leurs trouver des emplois en les
formant, nous devrions commencer par contrer l’exode des jeunes qui
quittent les régions.
Ainsi,
nos jeunes du Québec auront des emplois qui leur reviennent de droit
plutôt que de perdre leur emploi aux profits des immigrants.
Allons-nous devenir minoritaires dans notre propre pays ? Nos élus
acceptent l’assimilation des Québécois en acceptant ces programmes.
Quelle désolation !
Carmen Melançon
10863 Beaurivage
Shawinigan, Québec
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Vie privée en ligne: les internautes devraient-ils être poursuivis pour négligence?
Fabien Deglise 26 août 2011 13h04
C'est un paradoxe amusant. Hier, dans un sondage dévoilé par le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada, les Canadiens ont réclamé en grand nombre que des amendes et des poursuites judiciaires soient servies aux organismes qui «ne protégeraient pas de manière adéquate la vie privée des personnes»
dans les espaces numériques de communication. Or, en suivant cette
logique, c'est une grande partie des répondants à cette enquête
d'opinion qui méritent d'être exposés à de telles mesures coercitives
puisqu'ils reconnaissent négliger eux-mêmes la sécurité de leurs
renseignements personnels, tout en indiquant que cela les inquiète.
Poursuite pour protection défiante des données personnelles? 60 %
des Canadiens risqueraient la chose en raison d'un manquement évident à
la sécurité de leurs propres données numériques. C'est en tout cas ce
que laisse ressortir le sondage commandé à Harris/Decima
par le Commissariat et qui indique qu'à peine 40 % des répondants
disent avoir verrouillés avec un mot de passe les outils de
communication mobile en leur possession. Une mesure de sécurité pourtant
de base pour mettre son intimité à l'abri des regards indiscrets et/ou
malveillants.
Dans la foulée, du tiers des personnes passées à la question qui ont dit
fréquenter les réseaux sans fil publics, 85 % indiquent en effet
craindre pour la sécurité des données qu'elles font passer par ces
tuyaux (accessibles dans les parcs, les chaînes de restauration, les
cafés, les halls d'aéroports, les autobus, les trains...). Sans doute
avec raison: «de 20 à 30 % de ces réseaux ne sont pas correctement sécurisés, a indiqué au Devoir le spécialiste en sécurité de l'information — et conservateur du musée de l'informatique — Marc-André Léger qui enseigne à l'Université de Sherbrooke. Mais ces réseaux sont devenus importants dans le quotidien des gens. On ne peut plus s'en passer».
La numérisation des rapports humains se poursuit et les craintes de
violation de la vie privée pourraient aussi croitre au même rythme si
l'on se fie à l'insouciance, mais également à la résignation, qui se
dégagent des données du sondage dévoilé par le gardien fédéral de la vie
privée.
Un doute? Aujourd'hui, la moitié des Canadiens socialisent, en partie,
par l'entremise des réseaux sociaux — choisissez vous même le nom, il
est aussi valable qu'un autre! Or, là-dessus, près de 85 % disent avoir
activé les paramètres de protection de la vie privée offerts par les
multinationales du Moi en format binaire, mais ils restent malgré tout
«préoccupés par les risques que posent ces sites pour leur vie privée»
(45%), sans se douter qu'ils sont peut-être la source du problème.
«La protection de la vie privée relève avant tout d'une démarche personnelle»,
a indiqué dans nos pages cette semaine Julie Horn, consultante en
sécurité humaine sur les réseaux sociaux et spécialiste du
cyberterrorisme, qui reconnait que la méconnaissance des enjeux de ces
réseaux, des infrastructures sur lesquelles ils reposent et une petite
dose de naïveté font aujourd'hui commettre bien des erreurs aux
internautes qui, en format 2.0, auraient tendance à se jeter eux-mêmes
dans la gueule du loup (ou de l'hippopotame) tout en se plaignant que
cela leur arrive.
Comment? En croyant à tort que leur anonymat va être préservé par des
réseaux qui toutefois sont des lieux numériques publics gérés par des
multinationales privées, en se dévoilant avec une confiance aveugle à
des «amis» virtuels hautement bigarrés dont l'identité réelle n'est pas
toujours validée, en étant persuadé que les sites qu'ils fréquentent
sont indépendants les uns des autres et surtout en utilisant les mêmes
pseudonymes un peu partout, ce qui facilite la collecte de données
personnelles sur un individu, expose Mme Horn.
À cela, on pourrait aussi ajouter: l'utilisation collective des mêmes
mots de passe, facile à découvrir, pour bloquer l'accès à sa vie, comme
l'a révélé en juin dernier Daniel Amitay, un développeur américain, au
terme d'une étude
pour le moins étonnante: À l'aide d'une ligne de code dans un
programme, il a découvert que les propriétaires de iPhone se servaient
en grande majorité des 10 mêmes combinaisons de chiffres pour
verrouiller leur appareil. Là-dedans, il y a bien sûr le célèbre 1234,
le sublime 0000, les très chics 1111 et 5555 mais aussi, le moins
évident, à première vue, 5683: Il s'agit du mot «Love» chiffré.
Des chiffres prévisibles, de l'insouciance et une dépendance en phase
ascendante: l'écologie est donc parfaite pour attiser la peur de la
violation de la vie privée, pour commencer, et des libertés
individuelles par la suite, expose le Commissariat dans sa mesure de
l'opinion. Une peur partagée par 65 % des répondants au sondage qui
indiquent que cette question sécurité et numérique va être «un des
enjeux les plus importants auxquels les Canadiens vont être confrontés
au cours de la prochaine décennie», peut-on lire. Un peu à cause d'eux,
finalement.
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Écrit par admin le 19/8/2011 21:40:00
La caisse de Dépôt du Québec critiquée
Kruger à Memphis:
Coup de pouce de la Caisse de Dépôt!
Aide de la Caisse de Dépôt pour un projet à Memphis
Journal Québec Presse
QUÉBEC — Le samedi 20 août 2011
 Le député de Rousseau et porte-parole de l’opposition officielle en matière de développement économique et de finances, Nicolas Marceau, (photo) et la députée de Joliette, Véronique Hivon, (photo)
dénoncent vivement le choix de la Caisse de dépôt de soutenir
financièrement un projet d’investissement de l’entreprise Kruger à
Memphis aux États?Unis alors que cet investissement pourrait se réaliser
au Québec, dans la municipalité de Crabtree.
la caisse de dÉpÔt ne doit pas utiliser l’argent des quÉbÉcois pour nuire à l’économie du QuÉbec
« Le
mandat de la Caisse de dépôt est de favoriser le développement
économique du Québec et non pas la délocalisation des investissements de
nos propres entreprises vers d’autres marchés en utilisant l’épargne
des Québécois », a déclaré Nicolas Marceau.
Des projets d'expansion au Québec?
Alors
qu’Investissement Québec tente d’inciter Kruger à effectuer ses projets
d’expansion au Québec, l’autre bras financier de l’État québécois, la
Caisse de dépôt, travaille exactement en sens inverse. « Il y a
clairement un manque de leadership et de cohérence au niveau de l’action
gouvernementale.
Il
s’agit également d’une preuve supplémentaire que le mandat de la Caisse
de dépôt doit être revu pour préciser que sa mission de développement
économique du Québec ne doit plus être subordonnée à sa mission de
rendement », a rappelé M. Marceau.
« En
rendant conditionnel l’octroi du prêt à Kruger à la sélection du projet
d’expansion à Crabtree, la Caisse de dépôt aurait pu à la fois obtenir
un rendement et contribuer fortement au développement économique de la
région de Lanaudière. À l’évidence, la direction de la Caisse ne s’en
soucie aucunement », a dénoncé la députée de Joliette.
« Après
le déménagement d'Electrolux de L’Assomption vers Memphis et la
fermeture de Gadoua à Saint?Thomas, le gouvernement libéral de Jean
Charest, les ministres Clément Gignac et Michelle Courchesne en tête,
Photo: Ville de Crabtree, au Québec.
ont
promis des efforts importants pour développer des emplois dans
Lanaudière. Non seulement n’y a-t-il aucun signe d'effort réel, on
constate que 40 millions de dollars de notre argent va servir à créer
des emplois à Memphis plutôt qu'à Crabtree. C’est carrément choquant et
les Lanaudois ont raison d’être indignés », a ajouté Véronique Hivon.
- 2 -
Des résultats semestriels plutôt ordinaires
Alors
que la Caisse de dépôt présente des résultats plutôt ordinaires pour
les mois de janvier à juin, les Québécois veulent surtout savoir quelles
sont les décisions qui sont prises actuellement par les dirigeants de
la Caisse alors que les marchés financiers connaissent de nouvelles
turbulences.
« À
la fin 2008, lorsque les bourses ont connu de fortes baisses, la Caisse
de dépôt a écoulé des stocks importants d’actions et ainsi matérialisé
des pertes de plusieurs milliards de dollars pour lesquelles les
Québécois paient encore le prix aujourd’hui.
Ce
que les Québécois veulent savoir des dirigeants de la Caisse
maintenant, ce sont les décisions qui se prennent actuellement alors que
les marchés boursiers traversent une nouvelle période de turbulence.
Les dirigeants de la Caisse et le ministre des Finances, Raymond
Bachand, doivent donner l’assurance aux Québécois que les erreurs du
passé ne se répètent pas actuellement », a conclu le député de Rousseau,
Nicolas Marceau.
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SOURCE : Direction des communications de l’aile parlementaire du Parti Québécois.
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Souveraineté du Québec - La cacophonie s'installe
Bernard Décôteaux 17 août 2011 Québec
La dissidence autour du Parti québécois s'organise. Le Nouveau
Mouvement pour le Québec (NMQ) a fait sa première sortie publique hier
avec la publication d'un manifeste. Le député Jean-Martin Aussant a pour
sa part rendu public le nom du parti indépendantiste qu'il veut créer.
Il s'appellera Option Québec. Bientôt, ce sera une véritable
constellation de partis souverainistes qui, chacun avec un discours
différent, chercheront à rallier les Québécois à l'idée d'indépendance.
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Miné de l'intérieur
Manon Cornellier 17 août 2011 Canada
On pourrait se demander pourquoi le Nouveau Parti démocratique revient à
la charge avec cette histoire de Fonds d'infrastructure du G8. Après
tout, les projets sélectionnés ont été réalisés et bien gérés. L'aide
fédérale n'a pas nui à la réélection du député du coin, le ministre Tony
Clement, mais l'argent n'a pas abouti dans les poches d'organisateurs
conservateurs.
Le problème avec cette affaire est ailleurs. En amont, au moment de
la sélection des projets, et en aval, au moment de rendre des comptes.
Le vérificateur général l'avait dit en juin, dans son rapport au
Parlement. L'absence de documentation et la tenue à l'écart des
fonctionnaires ne lui permettaient pas d'évaluer le processus de
sélection des projets.
Ce que le NPD a appris auprès de deux municipalités de la région de
Muskoka qui ont profité du fonds de 50 millions de dollars, c'est qu'il y
a des documents et que des fonctionnaires ont assisté à des rencontres
au cours desquelles un groupe, présidé par Tony Clement, a discuté de
sélection de projets.
Baptisée le G8 Local Area Leadership Group, cette assemblée d'édiles
visait à tenir les municipalités au courant des derniers développements
entourant le sommet qui aurait lieu dans leur cour. Des fonctionnaires y
ont fait des présentations. On y a parlé de circulation routière, de
sécurité, de communication, de tourisme et, bien sûr, d'infrastructures.
Jusque-là, rien à redire. On parlerait même du travail exemplaire d'un
député.
Le hic est que M. Clement a poussé la chose bien plus loin. Il a
transformé son bureau de circonscription en centre de coordination des
demandes d'aide financière des différentes municipalités, et ce, avant
même que les fonds aient été annoncés. À au moins deux reprises, il a
profité de ses réunions pour rappeler aux maires d'envoyer le formulaire
(élaboré localement) à une de ses adjointes. Chaque fois, de hauts
fonctionnaires étaient présents.
***
Les formulaires étaient ensuite soumis à tous les membres du groupe pour
une première évaluation. Puis, un comité de liaison formé de trois
personnes, dont le ministre, arrêtait la liste définitive. Les
fonctionnaires présents aux réunions ont-ils donné leur avis? Impossible
de le savoir avec certitude. Le vérificateur général par intérim John
Wiersema disait, le 9 juin dernier, qu'«aucun fonctionnaire n'[avait]
participé à la sélection des projets». Le rapport, le dernier rédigé par
Sheila Fraser, précise: «Les hauts fonctionnaires n'ont pas été en
mesure de nous fournir de l'information et ils ont affirmé qu'ils
n'avaient pas été consultés pendant le processus.»
Chose certaine, la sélection n'a jamais relevé de la fonction publique,
réputée neutre. Le choix est resté tout au long l'affaire de politiciens
fédéral et municipaux. C'est d'ailleurs un adjoint du ministre, et non
le ministère, qui a informé certaines villes du rejet de leur demande.
L'argent a servi à payer pour la brique et le mortier, mais ce qui est
inquiétant est de voir un ministre d'expérience mettre sur pied un
processus de sélection de projets, financés par les fonds publics, qui
échappe à tout examen. Tout se passait au bureau du député, dans les
officines municipales et au sein d'un groupe informel, soit hors de la
juridiction du vérificateur général. Autre point préoccupant: le silence
des fonctionnaires. Ceux présents ont-ils été interrogés par le bureau
du vérificateur général? Dans le cas du directeur du bureau de gestion
du sommet, difficile de croire que non.
***
Toute cette affaire soulève des questions très sérieuses sur le respect
accordé aux fonctionnaires indépendants du Parlement dont le rôle est
d'aider les parlementaires à demander des comptes au gouvernement et à
le garder responsable. Si un ministre concocte un stratagème pour
échapper au regard des chiens de garde que se sont donnés les élus — et
si des fonctionnaires s'en rendent peut-être complices par leur silence
(ou leur mensonge, saura-t-on jamais?), c'est le fonctionnement du
Parlement qui s'en trouvera affecté.
Le gouvernement Harper n'est pas reconnu pour tenir le Parlement en
grande estime. Il presse sans cesse les députés à adopter les projets de
loi à toute vapeur. Il rabroue volontiers les fonctionnaires du
Parlement qui l'embêtent, comme le sait trop bien le directeur général
des élections, Marc Mayrand. Sheila Fraser a évoqué à une occasion sa
difficulté à obtenir certains documents. Le directeur parlementaire du
budget, Kevin Page, se bute à cet obstacle presque chaque jour. (S'il
faut en plus qu'ils se méfient de certains fonctionnaires, ils auront
encore plus de mal à faire leur boulot.)
Ce Fonds d'infrastructure du G8 a été créé à l'insu du Parlement. Le
gouvernement lui a fait approuver un fonds destiné à l'amélioration des
infrastructures frontalières, mais en a détourné les deux tiers vers
Muskoka... qui est à des centaines de kilomètres de la frontière.
Laisser faire serait une grave erreur. Ce serait une invitation à
recommencer. Une autre, en fait, car la première est venue sous la forme
d'une nomination, celle de Tony Clement à la tête du Conseil du trésor.
Ce ministère est chargé, entre autres, «de l'imputabilité et de
l'éthique, de la gestion des finances, du personnel et de
l'administration, [et] de la fonction de contrôle». Et c'est M. Clement
aussi qui supervise la prochaine ronde de compressions budgétaires.
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Lettres - Des «oreilles de lapin» à la diffusion numérique
Pierre Dionne Labelle - Député NPD de Rivière-du-Nord, le 16 août 2011
17 août 2011
Dans une lettre publiée dans Le Devoir en 2006, je faisais part de mon
inquiétude à titre de membre du Collectif pour un Québec sans pauvreté
quant aux conséquences de la décision du CRTC de permettre aux
principales chaînes de télévision de cesser la diffusion [en mode
analogique].
Cette mesure fut prise à l'époque sous la pression des diffuseurs
qui prétendaient qu'ils ne pouvaient plus se permettre, du point de vue
de la rentabilité, d'assurer ce service. Or, le 2 juin 2011, soit
quelques mois avant la mise en oeuvre de cette décision en septembre
prochain, le CRTC annonçait dans un communiqué que les télédiffuseurs
privés avaient largement retrouvé le chemin de la rentabilité!
La fin de la diffusion en mode analogique forcera donc les 12 %
d'utilisateurs d'antenne traditionnelle ou d'«oreilles de lapin» à se
munir d'un convertisseur numérique pour capter les ondes des diffuseurs
publics et privés.
Dans le dossier de la transition de la diffusion [analogique] vers la
diffusion numérique, le gouvernement conservateur a manqué à ses
devoirs, laissant aux diffuseurs le soin d'informer les gens sur la
façon de se préparer à la transition. La campagne d'information menée
par les diffuseurs est nettement insuffisante et des milliers de
Canadiens risquent de se retrouver sans service.
Par ailleurs, nous ne pouvons sous-estimer l'impact économique de
l'achat d'un convertisseur de signal sur le budget déjà lourdement
hypothéqué des Canadiens et Canadiennes les plus démunis. Votre
désintérêt envers la plus importante transformation du paysage
télévisuel canadien montre que jusqu'à présent, vous n'avez pas assumé
vos responsabilités envers la population.
Aujourd'hui, c'est à titre de porte-parole adjoint de l'opposition
officielle en matière de radiodiffusion et de télécommunication que je
vous demande de bien vouloir prendre vos responsabilités et de profiter
des deux prochaines semaines pour sensibiliser la population aux
changements qui s'en viennent. Nous souhaitons également que vous
puissiez annoncer rapidement la mise en place d'un programme d'aide pour
les familles à faible revenu, pour qui l'achat d'un convertisseur
équivaut à faire des sacrifices dans la liste d'épicerie.
***
Pierre Dionne Labelle - Député NPD de Rivière-du-Nord, le 16 août 2011
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Lettres - Un scénario prévisible!
Me Claude Laferrière, avocat et chargé de cours
en droit de la sécurité nationale à l'Université de Montréal - Le 31
juillet 2011
2 août 2011
Depuis au moins 24 mois déjà que des voix se font entendre pour
réclamer une enquête publique sur la construction au Québec: corruption,
collusion, incompétence, toutes les épithètes ont été utilisées ad
nauseam dans nos médias. Résultat: du côté politique et juridique,
quelques chatouillements ou si peu; dans les faits, c'est la crise.
Ponts et infrastructures nous lâchent. Rien n'y fait. Montréal court
à vitesse grand V vers la ruine. Autoroute Ville-Marie, ponts Champlain
et Mercier, échangeur Turcot, etc. On peut mentir impunément à la
population au Québec, mais la nature, elle, nommément la physique des
matériaux, nous ramène la réalité en pleine face. Ça ne tient plus.
Lorsque la circulation sera devenue complètement impossible, que les
autochtones profiteront de ce carnage géophysique pour faire valoir
leurs revendications, même scénario pour les travailleurs de la
construction et les cols bleus, que toute activité aura stoppé, les
Québécois n'auront d'autre choix que de bouger.
Tirons une leçon du Maghreb, de l'Égypte, de la Syrie, de la Tunisie. Se
pourrait-il que nos dirigeants soient du même acabit? À constater le
manque flagrant de planification, les réactions improvisées de nos
dirigeants et les conséquences matérielles, la conclusion s'impose
d'elle-même.
Mais objectivement, cette situation en est une qui relève de la sécurité
de la nation au même titre que la guerre ou le terrorisme.
La seule limite sera manifestement la patience des Québécois. Quand ils
seront confinés chez eux, sans travail et soutien gouvernemental, ils
devront bien bouger. Certains en doutent.
Me Claude Laferrière, avocat et chargé de cours en droit de la sécurité
nationale à l'Université de Montréal - Le 31 juillet 2011
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UGO LAPOINTE porte-parole de la coalition Québec meilleure mine |
Écrit par admin le 1/8/2011 14:58:07 |
Une victoire pour la liberté d'expression
Rejet de la poursuite
de Pétrolia
contre
Ugo Lapointe
Journal Québec Presse
MONTRÉAL, QUÉBEC —
Le lundi 1er août 2011 — Communiqué
« Une victoire pour le droit à la liberté d’expression.
Une
victoire contre les poursuites-bâillons. Une victoire contre toutes les
industries de ce monde qui cherchent à intimider et à faire taire les
opinions contraires en abusant du système judiciaire ».
Voilà essentiellement comment réagit Ugo Lapointe, porte-parole de la coalition Québec meilleure mine!, suite au jugement de la Cour supérieure du Québec rendu public vendredi dernier, en fin d’après-midi.
« Nous
sommes tous très heureux de ce jugement. Personnellement, c’est un
énorme poids en moins sur mes épaules, un soupir de soulagement !
J’espère
que le message qu’envoie la Cour supérieure du Québec va être entendu
clairement par tous : l’intimidation judiciaire n’a pas sa place dans
une société démocratique!
Je
tiens d’ailleurs à féliciter tous les citoyens et tous les organismes
du Québec qui se sont battus au cours des dernières années pour faire en
sorte que le Québec se dote d’une loi anti-bâillon. Il est clair que
les nouvelles dispositions de la loi adoptées en 2009 ont été au cœur de
la décision de la juge » explique Ugo Lapointe.
Retour sur les faits
La
compagnie Pétrolia accusait Ugo Lapointe d’avoir tenu des propos
diffamatoires à son endroit en employant la métaphore du « vol » de
ressources non renouvelables et collectives dans un article du journal le Soleil, paru le 3 décembre 2010.
Or,
dans un jugement clair et sans équivoque, la juge Claudette Tessier
Couture n’a pas retenu la thèse de Pétrolia, affirmant plutôt que cette
dernière « cherche à faire taire l'opinion contraire à la sienne » et qu’elle « autilisé de façon abusive le système judiciaire ».
La
juge insiste également sur l’importance de protéger le droit à la
liberté de presse et à la liberté d’expression, particulièrement dans le
contexte de débats d’intérêt public comme celui des revenus que tire
l’État de ses ressources naturelles.
Il
est important que des "Ugo Lapointe" se lèvent, s'expriment en des
termes que le citoyen ordinaire peut saisir et que les médias en fassent
état » affirmait la juge.
Fonds pour la liberté d’expression
« Malgré cette belle victoire, nous estimons que le fonds pour la liberté d’expression mis sur pied par le Centre québécois du droit à l’environnement
a toujours sa place. D’autres citoyens pourraient se retrouver un jour
face à des poursuites similaires et ne pas bénéficier de tout l’appui
juridique nécessaire. J’encourage donc tous ceux pour qui la liberté
d’expression est essentielle d’y faire un don! » affirme Ugo Lapointe.
« Enfin,
je tiens à remercier tous ceux qui m’ont appuyé au cours des derniers
mois. Un remerciement particulier à Me Michel Bélanger, sans qui je
n’aurais probablement pas pu m’en sortir.
Son soutien inconditionnel et la qualité exceptionnelle de son travail
sont en grande partie à l’origine de cette victoire. Merci Michel! » de
conclure Ugo Lapointe.
Pour information :
- Ugo Lapointe, coalition Pour que le Québec ait meilleure mine ! 514-708-0134
- Me Michel Bélanger, avocat et président de Nature Québec, c.514.927.6195
La coalition Pour que le Québec ait meilleure mine !
a vu le jour au printemps 2008 et est aujourd’hui constituée d’une
vingtaine d’organismes représentant plusieurs dizaines de milliers de
membres au Québec.
La
coalition s’est donnée pour mission de revoir la façon dont on encadre
et développe le secteur minier au Québec, dans le but de promouvoir de
meilleures pratiques aux plans social et environnemental.
Site Internet: www.quebecmeilleuremine.org |
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Publié le 29 juillet 2011 à 09h57 | Mis à jour le 29 juillet 2011 à 09h57
Respect des chats
Il y a presque deux ans qu'une toute
petite chatte nous fait l'honneur de sa visite... De par sa beauté et
sa grâce, elle nous apporte le calme que nous empêche souvent la vitesse
de la vie moderne. Il y a quelques jours, elle nous a permis d'assister
à quelque chose de magique : la naissance de quatre merveilleux petits
chatons.
Voir naître la vie et s'arrêter
pour savourer la beauté de l'instinct maternel est touchant et
émouvant... Il est prouvé que la présence d'un animal de compagnie aide
les gens à vivre plus longtemps et en meilleure santé.
En effet, des études ont souvent prouvé que caresser un animal à
fourrure diminue le rythme cardiaque. La personne s'apaise d'elle-même,
son anxiété et son stress diminuent. Le toucher favorise l'amusement,
l'envie de se confier, les rires.L'animal fait sentir utile, donne des
repères, rassure et ne porte aucun jugement.
Il apporte de l'attachement, de l'affection, l'amitié. Il ne reste
jamais indifférent et aide à faire face à la solitude et l'isolement de
son maître que ce soit auprès des enfants, des personnes âgées ou toutes
autres personnes...
Par une chaude journée de la semaine dernière, la petite chatte pensant
bien faire pour apporter fraîcheur à ses petits a décidé de les
transporter sous la remise de notre charmant voisin... Madame la voisine
ayant vu le transport avisa aussitôt Monsieur Moron qui s'est empressé
de les faire disparaître! Entendre le miaulement désespéré de la pauvre
bête qui cherchait ses petits était à faire pleurer.
L'an dernier, notre chat a été trouvé mort empoisonné sur notre terrain.
Pathétique comme comportement! Je suis contente d'avoir enseigné le
respect des animaux à mes enfants car pour moi, quelqu'un qui n'a pas le
respect de la vie animale ne l'a pas plus pour les humains. Il y a de
ces humains qui me donnent envie de vomir...
Chantal Champagne
Shawinigan
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Publié le 26 juillet 2011 à 09h35 | Mis à jour le 26 juillet 2011 à 09h35
Une minorité?
Stéphane Fafard
Photo: Sylvain Mayer
En réponse à la lettre «Le surnaturel existe» de Mme Florence L. Lacroix de Grand-Mère parue le 19 juillet 2011.
Chère
madame, comment pouvez-vous dire que votre dieu a créé notre univers
quand les scientifiques les plus brillants de notre monde ont une autre
explication de notre existence. Surtout qu'aucune preuve, vraie preuve,
justifie la présence de votre dieu.
Savez-vous madame à quoi sert votre système nerveux et votre cerveau?
Assez simple, tout cela sert à faire battre votre coeur et à respirer.
Et cela, depuis la troisième semaine de développement dans le ventre de
votre mère. L'enfant en vous vous entend et vous le ressentez bouger et
grandir. D'après vos commentaires sur les bébés, je ne voudrais pas être
votre enfant!
Quand vous parlez de quelques individus contre la majorité qui s'oppose,
je vous ferai remarquer que vos églises sont vides à s'en faire démolir
pour faire place à des condos. Si nous sommes si minoritaires, pourquoi
la moitié du Québec ne fait plus la prière au début des conseils, que
nos écoles sont laïques, que nos lois sont laïques... Alors, pourquoi
vous imposez une prière à tous en public, c'est de l'anarchie pure et
simple. Vous les catholiques, vous ne suivez pas l'évolution, vous
restez dans le temps de Duplessis!
Pour finir madame, le Christ, Jésus de Nazareth, n'a jamais fait aucun
commandement, mais son dit père, dieu. Si vous ne connaissez pas votre
propre religion, vous devriez vous abstenir.
Stéphane et Micheline Fafard
Saint-Paulin
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Lettres - Une Chambre citoyenne
André Mainguy - Longueuil, le 17 juillet 2011
30 juillet 2011 États-Unis
Est-ce que la plus grande démocratie du monde, celle des États-Unis, ne
va pas vers la dérive? Si la partisanerie politique peut conduire un
pays vers la ruine économique et de celle du monde, peut-on parler de
démocratie dans ces conditions? Et dire que ce pays où le président
possède d'immenses pouvoirs, pouvoirs partagés avec les deux chambres
d'élus, des deux partis,les démocrates et les républicains, ne possède
aucun outil où le peuple, à l'exemple de la Suisse, a le pouvoir de
trancher en cours de mandat.
À voir les choses évoluer chez notre puissant voisin, on ne peut que
penser qu'à la Constitution américaine, il manque un instrument pour
résoudre les crises et pour accorder un véritable pouvoir démocratique
au peuple américain, soit celle d'une Chambre citoyenne. Cette Chambre
citoyenne serait composée d'Américains choisis par tirage au sort, pour
une période d'un an, non renouvelable. La Chambre citoyenne aurait le
pouvoir de consulter le peuple américain pour résoudre un problème,
comme celui de l'adoption du budget, en procédant par référendum si les
élus ne s'entendent pas.
La Chambre citoyenne fut, dans l'histoire de la Grèce, l'outil par
excellence pour résoudre les crises. Par son seul pouvoir de
consultation du peuple, la Chambre citoyenne rendait les politiciens
professionnels et l'administration publique plus respectueuse des droits
du peuple grec. Cette chambre pourrait aussi voir le jour au Québec, si
l'on veut sauver notre démocratie malade.
André Mainguy - Longueuil, le 17 juillet 2011
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