Auteur : Mark Prigg- Traduction Sandra Véringa espritsciencemetaphysiques.com | Editeur : Walt | Jeudi, 17 Sept. 2015 - 21h40
Le rire pourrait considérablement améliorer votre santé, et pourrait
être aussi bon qu’un état de meditation profonde. Ce résultat corrobore
avec ce que certains chercheurs ont mis en lumière.
En étudiant la production de cortisol sur le cerveau, l’hormone du
stress, les chercheurs à l’université de Loma Linda aux États-Unis ont
décidé d’enquêter sur le rire pour savoir si oui ou non il avait un
impact destructeur sur le corps.
Ils ont constaté que le rire réduit les effets néfastes du cortisol
et pourrait être utilisé comme thérapie, offrant ainsi une solution
agréable aux patients souffrant d’hypertension, de diabète ou de
problèmes cardiaques.
« Les choses sont aussi simples que cela: Si une personne diminue son
stress, sa mémoire se portera mieux», explique le Dr Lee Berk, qui a
pris part à l’étude. « L’humour réduit l’action destructrice des
hormones liées au stress telles que le cortisol, qui agit sur les
neurones de l’hippocampe responsables du fonctionnement de la mémoire,
et réduit les niveaux de pression artérielle, améliorant ainsi notre
humeur », explique le chercheur.
« Le rire stimule la libération d’endorphines et de dopamine dans le
cerveau, ce qui nous donne un sentiment de récompense et de
satisfaction. Ces changements bénéfiques neurochimiques, améliorent à
leur tour le fonctionnement du système immunitaire », explique le Dr
Berk.
Comme le montrent les résultats de l’étude, le rire entraîne des
changements dans les ondes cérébrales, en particulier dans les ondes
gamma; ce qui semble stimuler les processus de rappel des souvenirs.
« Le rire conduit à la même productivité
d’ondes cérébrales observée chez les personnes dans un état
méditatif », ajoute le Dr Berk.
Le rire met le cerveau en état de méditation
Dans le cadre de l’étude, les scientifiques ont montré des vidéos
drôles d’une durée de 20 minutes à un groupe de personnes âgées en bonne
santé ainsi qu’à un groupe de patients diabétiques âgés.
Ils ont ensuite demandé aux volontaires de remplir un questionnaire
pour évaluer leurs compétences sur l’acquisition, le rappel des
souvenirs et la reconnaissance visuelle.
Au final, les résultats ont été comparés aux résultats d’un groupe témoin du même âge qui n’avait pas visualisé les vidéos.
Les chercheurs ont continué à mesurer les niveaux de cortisol, tant
au début qu’à la fin de l’étude. Par conséquent, ils ont détecté une
réduction significative des concentrations d’hormones du stress dans les
groupes qui avaient visualisé les vidéos. Ces personnes démontraient de
meilleures capacités à se rappeler de leurs souvenirs comparativement
au groupe témoin.
Plus précisément, la diminution la plus importante du niveau de
cortisol a été détectée dans le groupe des patients atteints de diabète,
tandis que les membres du groupe des volontaires sains ont eu des
meilleurs résultats dans le test de mémoire.
« Les résultats de notre étude montrent des bénéfices cliniques
durables qui pourraient avoir des avantages et certainement trouver leur
application chez les personnes âgées », dit le Dr Gurinder Singh Bains,
auteur de l’étude.
« Bien que les personnes âgées aient des problèmes de mémoire liés à
leur âge, une thérapie complémentaire par l’humour pourrait aider
davantage ces patients », conclut l’expert.
Les riches voisins de la Syrie ont été
accusés de ne pas faire leur part d'efforts dans la crise humanitaire;
les portes de pays comme le Koweït, le Bahreïn, le Qatar, Oman et les
Emirats-Arabes-Unis sont restées solidement fermées aux demandeurs
d'asile.
Mais les choses sont peut-être en train
de changer, puisque selon le journal libanais Al Diyar, relayé par le
Frankfurter Allgemeine Zeitung, l'Arabie Saoudite serait prête à bâtir
une mosquée pour chaque centaine de réfugiés sur la masse de ceux qui
sont entrés en Allemagne il y a plus d'une semaine.
Il serait injuste de dire que les états
du Golfe n'ont rien fait pour aider les quelques 4 millions de Syriens
ayant fui leur pays depuis le début du conflit en 2011: la semaine
dernièère, le journal al Hayat a rapporté que 500.000 d'entre eux
avaient été accueillis en Arabie Saoudite, en tant que travailleurs, et
non comme réfugiés. On a également recensé des dons importants provenant
de particuliers fortunés destinés aux camps de réfugiés installés aux
frontières avec la Syrie, pour un total de 900 millions de dollars,
d'après la BBC.
La grande peur des pays du Golfe est
d'ouvrir leurs portes à des partisans de Bashar al-Assad. Ils craignent
également une modification de la structure démographique: aux
Emirats-Arabes-Unis, on compte déjà 5 étrangers pour 1 citoyen.
En Allemagne, Angela Merkel pense que
l'intégration des réfugiés "se produira certainement grâce aux enfants,
qui apprendront très vite l'allemand dans la cour de l'école" Elle dit
"croire et espérer" que la grande majorité des réfugiés souhaiteront
apprendre l'allemand très rapidement.
Reste à savoir si elle compte accepter l'offre de l'Arabie Saoudite...
Que doit-on faire avec les opposants à l’aide médicale à mourir?
8 septembre 2015
|
Jana Havrankova, médecin Saint-Lambert, le 3 septembre 2015 | Santé
Dès le début des discussions en commission parlementaire sur l’aide
médicale à mourir, plusieurs intervenants en soins palliatifs se sont
élevés contre cette aide. Ils constituent une opposition faible en
nombre, mais très vocale et persistante. Les arguments, les témoignages
des personnes en fin de vie et les balises précises contenues dans la
loi 52 ne les ont pas convaincus. Il y a peu d’espoir que, soudain, ils
se rangeront du côté de la majorité des Québécois, y compris les
médecins, qui souhaitent cette aide à des conditions bien définies et
restreintes.
D’abord, devant cette sortie des opposants, il faut rassurer la
population. Les demandes de l’aide à mourir seront rares. Dans les pays
où cette possibilité existe, on estime que les décès à la suite de
l’aide à mourir représentent environ 2 % des décès totaux. Au Québec,
cela signifierait environ 1200 personnes par année. Même si on
soustrayait les médecins qui s’opposent à l’aide à mourir, ceux qui ne
voudront pas la pratiquer et ceux qui par leur spécialité n’y
participeront certainement pas (radiologues ou psychiatres, par
exemple), il reste suffisamment de médecins et d’établissements pour
suffire à la demande.
Il faut aussi orienter la formation des médecins pour que la relève
aux soins palliatifs soit plus à l’écoute des souhaits des mourants.
Cette relève devra abandonner ce vieux réflexe paternaliste : «Je sais ce qui est bon pour vous» et respecter les voeux de chaque individu.
Personne ne peut forcer un médecin à procéder à l’aide à mourir
contre ses convictions personnelles : c’est prévu par la loi. La loi ne
peut non plus obliger un établissement privé à offrir un service auquel
son conseil d’administration s’oppose. Par conséquent, ces obstacles à
l’accès à un continuum de soins devraient inciter le gouvernement à
déployer davantage les soins palliatifs dans les hôpitaux et dans les
CLSC pour que toutes les personnes en fin de vie puissent y accéder.
Personne n’a envie de se battre en fin de vie (et les patients
manqueront souvent de force pour le faire) afin que ses droits soient
respectés.
Cinquante mille réfugiés sont arrivés récemment en Europe et
beaucoup d’autres sont sur les routes, avec parmi eux des Palestiniens
qui revivent leur catastrophe d’origine – la Nakba de 1948 – dans leur
recherche d’un abri. Des centaines, voire des milliers, ont perdu la vie
dans cette fuite.
Jusqu’en 2011, près d’un demi-million de réfugiés palestiniens
vivaient en Syrie. Il était généralement entendu que leurs conditions de
vie étaient plus stables que celles de leurs compatriotes. Yarmouk, le
plus grand camp de réfugiés palestiniens à l’extérieur de la Palestine,
était présenté comme « la capitale de la diaspora palestinienne » et il
était de fait devenu une extension résidentielle de Damas avant d’être
transformé en une scène de ruine, de mort et de famine dans le conflit
syrien.
Mais la tragédie qui a frappé la Syrie a dissipé toutes les
illusions, avec la révélation que les communautés de Palestiniens
réfugiés sont en fait extrêmement fragiles et paient très rapidement le
prix de toutes les turbulences et crises dans les pays d’accueil. Cela
s’est déjà produit au Liban, au Koweït et en Irak.
Par rapport aux masses de réfugiés qui affluent désormais vers
l’Europe, la tragédie des réfugiés palestiniens fuyant la Syrie a ses
propres caractéristiques. Elles tiennent au fait qu’ils sont obligés
d’endurer un nouvel « exode » et des souffrances renouvelées alors
qu’ils cherchent un lieu de sécurité, même si leur patrie n’est qu’à un
peu plus d’une heure de route de leurs camps de réfugiés.
Dans le but d’atteindre l’Europe les familles palestiniennes doivent
faire ce long voyage périlleux à travers les frontières, les côtes et
les montagnes, cédant aux exigences scandaleuses des gangs criminels et
des trafiquants d’êtres humains.
Toutefois, l’Europe est si préoccupée par la crise des réfugiés
qu’elle ne se soucie pas de l’essence du problème. En ce qui concerne
les Palestiniens en provenance de Syrie, la question est suffisamment
claire, alors pourquoi l’Union européenne n’avance-t-elle pas vers les
solutions les plus logiques et pratiques, telles que leur retour dans
leur pays, au moins temporairement ? Pourquoi une telle discussion
est-elle absente des réunions de l’Europe où l’on discute surtout des
moyens de contenir les crises aux frontières ?
Plus d’un tiers de million de Palestiniens, dont beaucoup sont des
réfugiés chassés de leurs maisons puis de leurs les camps, vivent en
Europe. Nous assistons à de nouvelles étapes dans la souffrance de ces
êtres humains à qui les Israéliens ont interdit de retourner dans le
pays d’où ils ont été expulsés en 1948 et 1967. Ils ne sont même pas
autorisés à visiter leur pays, ce qui est une claire violation des lois
et conventions internationales.
La logique commande que nous faisions tout le nécessaire pour que les
réfugiés palestiniens disposent de leur droit légitime au retour sur
leurs terres et dans leurs maisons, qui sont si près d’eux. Sinon, ils
continueront à devoir chercher refuge à travers les continents, dans une
fuite transformée en catastrophe. Il ne fait aucun doute qu’une grande
partie de la responsabilité en incombe en premier lieu à l’Europe, qui a
créé les conditions historiques qui ont abouti à la tragédie du peuple
palestinien.
Les officiels de l’Union Européenne [UE] parlent de l’importance de
lier l’aide aux pays d’Europe orientale à leur volonté d’assumer leur
part de réfugiés, et il y a même ceux qui appellent à lier les
négociations sur l’adhésion à l’Union européenne au traitement réservé
aux réfugiés. De telles injonctions ne seraient-elles pas également
nécessaires avec le « partenaire israélien » qui bénéficie de nombreux
privilèges et de traités européens dans l’économie, l’éducation et la
défense ?
Pourquoi l’Europe est-elle incapable de penser même simplement à user
de son influence pour faire pression sur le gouvernement israélien,
pour rendre effectif le droit au retour des Palestiniens, qui a été
approuvé par la résolution 194 de l’Assemblée générale de l’ONU ? Les
Palestiniens, dont beaucoup ont encore les clés de leurs maisons en
Palestine occupée, ont le droit de vivre dans leur patrie. Les routes
vers leurs villes, villes et villages sont bien connues pour ceux qui
voudraient les interroger, et les cartes sont facilement disponibles.
Si l’Union européenne et la communauté internationale ne traitent pas
le coeur de cette question par le rappel et la mise en œuvre du droit
légitime des Palestiniens au retour, des milliers d’entre eux
continueront à se diriger vers l’Europe et beaucoup vont mourir en
route. Laquelle de ces deux possibilités a la préférence de l’UE et du
reste du monde ?
Dans une série d’articles l’écrivain Michel
Collon s’apprête à examiner les implications d’un étonnant discours
d’Obama, prononcé le 5 août et curieusement passé sous silence par les
médias alors qu’il met en garde contre de possibles catastrophes.
L’irrésistible déclin des USA
« La diplomatie ou la guerre. Bientôt. » Obama alerte : certains aux
USA veulent attaquer l’Iran. D’où risque de conflit mondial impliquant
Russie, Chine et Europe. Ceci déstabiliserait le système financier
occidental. Que fera le prochain président ?
« Un rejet par le Congrès de l’Accord avec l’Iran ne laisserait à
l’administration US (…) qu’une seule option : une nouvelle guerre au
Moyen-Orient. » « L’Iran est un pays quatre fois plus grand que l’Irak,
et trois fois plus peuplé. » « Le choix auquel nous faisons face est
finalement entre la diplomatie et une certaine forme de guerre.
Peut-être pas demain, ni dans trois mois, mais bientôt. » « Le système
financier US serait forcé de rompre avec la Chine, principal acheteur de
notre Dette. »
Au Congrès, le 8 septembre, les républicains bloqueront l’accord avec
l’Iran. Mais Obama peine même à rallier certains démocrates. L’élite
des Etats-Unis apparaît très divisée sur la stratégie à adopter. Est-ce
nouveau ?
Pas du tout. Cette division est apparue vers 2000. Au départ, un
constat commun aux démocrates et aux néoconservateurs : les Etats-Unis
sont en déclin. Dans son livre sur la stratégie impériale des Etats-Unis
The Grand Chessboard, probablement le plus influent des cinquante
dernières années, Zbigniew Brzezinski, ancien responsable de la
politique internationale sous Carter, se montrait pessimiste : « A long
terme, la politique globale sera de moins en moins propice à la
concentration d'un pouvoir hégémonique dans les mains d'un seul Etat.
L'Amérique n'est donc pas seulement la première superpuissance globale,
ce sera très probablement la dernière. » (p. 267)
La raison ? « Le pouvoir économique risque aussi de se disperser.
Dans les prochaines années, aucun pays ne sera susceptible d'atteindre
30 % environ du PIB mondial, chiffre que les Etats-Unis ont maintenu
pendant la plus grande partie du 20ème siècle, sans parler de la barre
des 50 % qu'ils ont atteinte en 1945. Selon certaines estimations,
l'Amérique (…) retomberait à 10-15 % d'ici l'an 2020. » (p. 267-8) Pour
rester la seule superpuissance, Brzezinski proposait donc un
« impérialisme intelligent » : diviser les puissances rivales et les
empêcher de former un front commun.
Très opposés aux stratégies de Brzezinski, les néocons guidant George
W. Bush proposaient par contre une stratégie de guerre généralisée (qui
utilisera le 11 septembre comme justification). Cependant, leur
plate-forme du Project for a New American Century (PNAC), élaborée entre
1997 et 2000, n’était guère plus optimiste : « Actuellement, les
Etats-Unis ne rencontrent aucun rival mondial. La grande stratégie de
l'Amérique doit viser à préserver et étendre cette position avantageuse
aussi longtemps que possible (...) Préserver cette situation stratégique
désirable dans laquelle les Etats-Unis se trouvent maintenant exige des
capacités militaires prédominantes au niveau mondial. ».
Analysant ces deux options à la veille de la présidence Obama, nous
écrivions en 2008 : « De toute façon, cet Empire ne deviendra pas
pacifique. Tôt ou tard, il relancera des guerres à la Bush. Parce qu'en
fait, l'élite US pratique un cycle d'alternance entre les deux
options... » Huit ans plus tard, allons-nous assister à une nouvelle
alternance ? Pour comprendre la situation, nous allons examiner les
différentes pièces du puzzle : Chine, Iran, Russie, Europe…
Canada : Un séisme de 4.4 sur Richter causé par la fracturation hydraulique
Auteur : Challenges.fr | Editeur : Walt | Lundi, 31 Août 2015 - 14h09
L'exploitation du gaz de schiste dans l'Ouest canadien aurait causé selon la chaîne CBC un séisme de magnitude 4,4 en 2014.
Un projet de fracturation hydraulique dans l'Ouest canadien est à
l'origine l'an dernier d'un des plus importants séismes liés à cette
technologie controversée utilisée pour l'exploitation des hydrocarbures
de schiste, a annoncé mercredi 26 août la chaîne publique CBC.
Le recours à cette technologie par la compagnie Progress Energy,
filiale du groupe public malaisien Petronas, a provoqué ce séisme de
magnitude 4,4 qui a secoué la région nord-est de la Colombie-Britannique
en août 2014, a confié à la CBC la commission de réglementation de
l'industrie pétrolière et gazière de cette province.
La commission a indiqué que le séisme "avait été provoqué par
l'injection de fluides pendant la fracturation hydraulique". Il avait
été précédé quelques jours auparavant d'un autre séisme de magnitude
3,9, selon l'organisme officiel Séismes Canada, et qui avait lui aussi
été causé par la fracturation hydraulique.
Fracturation hydraulique: une technologie controversée
Le recours à cette technologie consistant à injecter à haute pression
de l'eau - et parfois aussi des produits chimiques et du sable - pour
fracturer horizontalement les schistes, est controversée en raison des
risques de contamination des nappes phréatiques. Son utilisation a été
mise en cause par le service géologique américain (USGS) dans la
multiplication des secousses sismiques enregistrées ces dernières années
dans le centre des Etats-Unis.
"Ce tremblement de terre confirme que la fracturation hydraulique est
une pratique irresponsable et dangereuse sur le plan environnemental", a
déclaré la chef des Verts, Elizabeth May, en campagne pour les
élections canadiennes du 19 octobre. La fracturation hydraulique est
interdite en France depuis 2011. A la suite du séisme, Progress Energy
avait dû se conformer à un ordre lui intimant de réduire les quantités
de fluides dans ses injections.
Selon la chaîne publique, les activités sur un autre site de Progress
Energy dans la région ont dû être temporairement suspendues la semaine
dernière, le temps que les autorités puissent déterminer la cause d'un
séisme de magnitude 4,6.
Puissance bancaire, crise financière et guerre: Les liens entre Goldman Sachs et l’Otan
Auteur : Manlio Dinucci-Traduction Marie-Ange Patrizio | Editeur : Walt | Mardi, 25 Août 2015 - 23h02
Après avoir été de 2009 à 2014 secrétaire général de l’Otan (sous
commandement USA), Anders Fogh Rasmussen a été embauché comme consultant
international par Goldman Sachs, la plus puissante banque d’affaires
étasunienne.
Le curriculum de Rasmussen est prestigieux. En tant que Premier
ministre danois (2001-2009), il s’est employé à « l’élargissement de
l’Ue et de l’Otan en contribuant à la paix et à la prospérité en
Europe ». En tant que secrétaire général, il a représenté l’Otan dans
son « pic opératif avec six opérations dans trois continents », parmi
lesquelles les guerres en Afghanistan et Libye et, « en riposte à
l’agression russe contre l’Ukraine, il a renforcé la défense collective à
un niveau sans précédents depuis la fin de la guerre froide ».
Il a en outre soutenu le « Partenariat transatlantique de commerce et
d’investissements (Ttip) » (ou Tafta, ndt) entre Etats-Unis et Ue, base
économique d’ « une communauté transatlantique intégrée ».
Compétences précieuses pour Goldman Sachs, dont la stratégie est
simultanément financière, politique et militaire. Ses dirigeants et
consultants, après des années de travail dans la grande banque, ont été
placés dans des postes clé dans le gouvernement étasunien et dans
d’autres : parmi ceux-là Mario Draghi (gouverneur de la Banque d’Italie,
puis président de la BCE) et Mario Monti (nommé chef du gouvernement
par le président Napolitano en 2011).
On ne s’étonne donc pas que Goldman Sachs mette la main à la pâte
dans les guerres conduites par l’Otan. Par exemple, dans celle contre la
Libye : elle s’est d’abord appropriée (en causant des pertes de 98%) de
fonds d’Etat pour 1,3 milliard de dollars, que Tripoli lui avait
confiés en 2008 ; elle a ainsi participé en 2011 à la grande rapine des
fonds souverains libyens (estimés à environ 150 milliards de dollars)
que les USA et l’Ue ont « congelés » au moment de la guerre. Et, pour
gérer à travers le contrôle de la « Central Bank of Libye » les nouveaux
fonds retirés de l’export pétrolier, Goldman Sachs s’apprête à
débarquer en Libye avec l’opération projetée par USA/Otan sous bannière
Ue et « conduite italienne ».
Sur la base d’une lucide « théorie du chaos », on exploite la
situation chaotique provoquée par les guerres contre la Libye et la
Syrie, en instrumentant et en canalisant vers l’Italie et la Grèce (pays
parmi les plus faibles de l’Ue) le tragique exode des migrants
conséquent à ces guerres. Cet exode sert d’arme de guerre psychologique
et de pression économique pour démontrer la nécessité d’une « opération
humanitaire de paix », visant en réalité l’occupation militaire des
zones stratégiquement et économiquement les plus importantes de la
Libye. Tout comme l’Otan, Goldman Sachs est fonctionnelle à la stratégie
de Washington qui veut une Europe assujettie aux Etats-Unis.
Après avoir contribué avec l’escroquerie des prêts subprimes à
provoquer la crise financière, qui depuis les Etats-Unis a investi
l’Europe, Goldman Sachs a spéculé sur la crise européenne, en
conseillant « aux investisseurs de tirer avantage de la crise financière
en Europe » (cf. rapport réservé rendu public par le Wall Street
Journal en 2011). Et, selon des enquêtes documentées effectuées en
2010-2012 par Der Spiegel, New York Times, BBC, Bloomberg News, Goldman
Sachs a camouflé, par des opérations financières complexes (« prêts
cachés » à des conditions assassines et vente de « titres toxiques »
étasuniens), le vrai montant de la dette grecque. Dans cette affaire,
Goldman Sachs a manœuvré plus habilement que l’Allemagne, la BCE et le
FMI, dont le joug mis au cou de la Grèce est évident.
En recrutant Rasmussen, avec le réseau international de rapports
politiques et militaires qu’il a tissé dans ses cinq années à l’Otan,
Goldman Sachs renforce sa capacité d’influence et de pénétration.
Notes:
Apostille de la traductrice pour la version française
On trouvera dans Le groupe Bilderberg, l’ « élite » du pouvoir
mondial, de Domenico Moro (Delga, juin 2015, 19 euros, voir pièce
jointe), des éléments présentant et analysant ce « réseau international
de rapports politiques et militaires » dont parle M. Dinucci pour A. F.
Rasmussen et financiers et économiques pour M. Monti et M. Draghi : tous
trois bons exemples du phénomène des « revolving doors » (pantouflage)
fonctionnant dans le réseau : « une “personnalité multiple”,
professionnellement parlant, c’est-à-dire changeant de rôle et de
secteur d’une rencontre à l’autre. (…) véritables “transformistes” de
l’élite mondiale, capables de changer d’habit professionnel plusieurs
fois en l’espace d’un petit nombre d’années.(…) dans un passage
tourbillonnant de la politique nationale à la bureaucratie européenne
aux grandes entreprises, à la finance, aux think tanks et à
l’université» (p. 203).
Extraits :
« Les deux derniers secrétaires généraux de l’OTAN ont participé aux
rencontres du Bilderberg. Anders Fogh Rasmussen en 2000, l’année
précédant son accession au poste de premier ministre du Danemark, et le
social-démocrate Jens Stoltenberg en 2002 » (p. 93).
[…] « Goldman Sachs, la banque qui a le plus grand nombre de
représentants au Bilderberg et à la Trilatérale et dont le président,
Peter Sutherland, siège au directoire des deux organisations […] [a]
été définie par Matt Taibbi comme une « gigantesque pieuvre vampire ».
Du reste, Goldman Sachs fait partie des premiers responsables non
seulement de la crise des subprimes mais aussi de la crise de l’euro,
ayant incité les autorités grecques à falsifier les budgets au moment de
l’entrée dans l’euro et ayant bénéficié de l’instabilité de la monnaie
unique et de l’augmentation des taux d’intérêt sur les dettes
souveraines, au moment où la vérité a surgi » (p. 174).
[…] Dans la campagne présidentielle de 2008, Goldman Sachs fut le
principal bailleur de fonds d’Obama, qui, une fois élu, plaça deux
hommes de la banque d’affaires, Mark Patterson et Gary Gensler,
respectivement à la tête du secrétariat au Trésor et à la direction de
la commission qui régule le marché à termes. Ce ne fut donc pas un
hasard si 700 milliards de dollars du programme Tarp furent alloués en
2008 pour sauver Citibank et d’autres banques sans oeuvrer à une
réglementation efficace ; tout cela malgré les nombreuses promesses
électorales, en continuant la politique de la précédente administration
Bush, dont le secrétaire au Trésor, Paulson, était un ancien PDG de
Goldman Sachs » (p. 175).
Le lecteur trouvera aussi dans l’ouvrage publié aux Editions Delga
une Présentation au lecteur français par Bernard Genet (comaguer, comité
comprendre et agir contre la guerre) fournissant quelques éléments de
l’aspect français (direction, membres et invités) de ces réseaux
(Bilderberg et Trilatérale).
Le vice-président du Marketing de Pfizer lance l’alerte et dit la vérité sur l’industrie pharmaceutique
Auteur : Arjun Walia- Traduction Santé nutrition | Editeur : Walt | Jeudi, 20 Août 2015 - 00h34
Vous pouvez trouver ci-dessous un extrait tiré du
documentaire « One More Girl », un film sur le vaccin Gardasil qui a été
conçu pour prévenir le virus du Papillomavirus. Dans ce documentaire,
le Dr Peter Rost, MD, ancien vice-président de l’une des plus grandes
compagnies pharmaceutiques du monde (Pfizer), partage la vérité sur les
liens entre l’industrie médicale et l’industrie pharmaceutique.
Rost est un ancien vice-président du Marketing de Pfizer et un
dénonciateur de l’industrie pharmaceutique dans son ensemble. Il est
l’auteur de « The Whistleblower, Confessions of a Healthcare
Hitman » (Le lanceur d’alerte, confessions d’un tueur à gage des
services de santé). Compte tenu de son expérience dans son domaine,
c’est un euphémisme de dire qu’il est expert de l’intérieur du marketing
pharmaceutique.
Voici quelques citations émanant d’une part, d’un ancien et d’autre
part d’un actuel rédacteur en chef des deux plus grandes revues
médicales du monde qui sont considérées comme les plus crédibles. Il est
donc tout à fait pertinent de les inclure dans l’article puisque ces
citations sont directement liées à ce que le Dr Rost explique dans la
vidéo.
« Il n’est simplement plus possible de croire une grande
partie de la recherche clinique qui est publiée, ou de compter sur le
jugement de médecins de confiance ou sur des directives médicales
faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à en venir à cette
conclusion, à laquelle j’ai abouti lentement et à contre-coeur au cours
des deux décennies durant lesquelles j’ai exercé la fonction de
rédacteur en chef du New England Journal of Medicine ». Dr Marcia Angell, médecin et rédacteur en chef de longue date du New England Medical Journal (NEMJ) (source)
« Le dossier contre la science est simple: une grande partie
de la littérature scientifique, environ la moitié, pourrait tout
simplement être fausse. La science souffrant d’études sur des cohortes
de petites tailles et de leurs effets minuscules, des analyses
exploratoires non valides, ainsi que de flagrants conflits d’intérêts,
avec une obsession pour la poursuite de tendances à la mode d’importance
douteuse, la science donc a pris un virage vers les ténèbres ». Dr
Richard Horton, rédacteur en chef actuel de la revue The Lancet,
considérée comme l’une des revues médicales révisées par des pairs les
plus respectées dans le monde. (source)
Il est grand temps de repenser la recherche médicale actuelle et de voir la situation dans son ensemble
En 2005, le Dr John P. A. Ioannidis, actuellement professeur
en prévention des maladies à l’Université de Stanford, a publié
l’article le plus consulté dans l’histoire de la Public Library of
Science (PLoS), intitulé Why Most Published Research Findings Are
False (Pourquoi la plupart des résultats de recherche publiés sont
faux). Dans l’article il déclare:
« Il y a une inquiétude croissante que la plupart des résultats des recherches actuelles sont faux ».
Nous avons maintenant une grande quantité de preuves ainsi que les
déclarations des experts qui viennent directement du terrain, qui
brossent un tableau très inquiétant. La science utilisée pour éduquer
les médecins et développer la médecine est biaisée. Nous sommes
constamment exposés à des études qui ont été sponsorisées par de grandes
compagnies pharmaceutiques, mais ces études ne sont pas conçues pour
une vision sur le long terme. Elles ne sont pas conçues pour détecter
des problèmes qui peuvent survenir des années ou même des décennies
après un traitement, ou pour examiner les risques de prendre un
médicament pendant de longues périodes de temps. Personne ne semble
jamais mentionner ou reconnaître les nombreuses études qui montrent
clairement les risques significatifs associés à un grand nombre de
produits que les industries pharmaceutiques fabriquent pour aider à
combattre la maladie.
Ce qui est encore plus inquiétant est le manque de prise de
conscience de la population en général sur ces sujets. Cette question ne
va certainement pas être débattue dans les médias conventionnels, et en
dépit des nombreuses preuves à l’appui, certaines personnes se refusent
même à voir ou à reconnaître que le problème est bien réel. C’est un
gros problème, notre monde est en train de changer et nous devons garder
l’esprit ouvert et être ouverts à de nouvelles possibilités quant à la
nature de notre monde.
Vous pourriez croire que les déclarations ci-dessus, émanant de
rédacteurs en chef aguerris de revues scientifiques majeures évaluées
par des pairs (apparemment, les meilleures du monde) obtiendraient au
moins quelque attention des médias conventionnels.
Lorsque le Dr Rost travaillait encore pour Pfizer il est apparu
quelques fois dans les médias traditionnels. Voici un exemple où il
parlait au Wall Street Journal il y a près de 10 ans, avant d’avoir
lancé l’alerte.
C’est la raison pour laquelle les médias alternatifs sont importants,
particulièrement à une époque où de plus en plus de gens s’éveillent à
ce qui se passe réellement sur notre planète.
Il est temps d’examiner les recherches qui sont menées partout dans
le monde, par des experts (des scientifiques) dans diverses
institutions, qui ne sont pas parrainées par ces gigantesques
multinationales de la « santé » – il s’agit là de publications
indépendantes. Un excellent travail est publié au sujet de divers
médicaments, remèdes, traitements, vaccins et plus encore.
Merci d’avoir lu cet article et j’espère que la vidéo ci-dessous vous apportera des éléments de réflexion.
Il indique que tout ceux qu’il a rencontrés avait la main tendue,
tout le monde mendie de l’argent. Le gouvernement n’a pas d’argent, les
universités non plus, personne. Les seuls qui ont de l’argent sont ces
énormes multinationales, elles en ont énormément et elles utilisent cet
argent pour acheter l’influence. Elles procèdent ainsi: Vous donnez de
l’argent à ces institutions (universités, etc) pour la recherche. Vous
vous faites des amis. Vous vous assurez qu’ils vous sont redevables et
vous payez aussi des professeurs, des docteurs individuels ou des
chercheurs, directement. Vous pouvez les payer comme conférenciers pour
aller dans tout le pays et vous les payez de 1000 à 2000 $ par jour,
parfois plus.
Vous donnez de l’argent pour des programmes; programmes éducatifs où
ils peuvent faire des profits, puis ils mettent en place les programmes
qui sont censés être indépendants de la compagnie. Mais si vous avez un
programme promotionnel venant d’une compagnie, vous allez probablement
donner cet argent aux universités qui font les programmes qui promeuvent
vos médicaments. Et ceux qui ne le font pas ou qui les critiquent
n’obtiendront rien. Et tout le monde sait bien sûr que c’est ainsi que
ça fonctionne. Et cela veut dire que même si vous pouvez officiellement
protester « nous leur avons donné une subvention, ils peuvent en faire
ce qu’ils veulent », en réalité, ils ne continueront pas à recevoir de
l’argent. Tout le monde le sait. Il n’y a que le public qui ne le sache
pas. Et c’est ainsi que vous influencez l’institution médicale,
tout simplement avec de l’argent.
Une analyse de trafic réseau de Windows 10 dévoile l’incroyable étendue de l’espionnage mis en place par Microsoft
Auteur : Nikopik | Editeur : Walt | Samedi, 22 Août 2015 - 01h46
Au regard de l'incroyable vol de données personnelles effectué par
Microsoft, qui s'avère encore pire que l'on pensait dans un premier
temps, je ne saurais trop vous déconseiller vivement de passer à Windows
10. Le concept: "Si c'est gratuit, vous êtes le produit" est plus que
jamais vrai dans ce cas avec Microsoft qui a vraiment dépassé les
bornes. Ce n'est plus un système d'exploitation mais l'espion à domicile
dont Big Brother à toujours rêver. (Fawkes)
On savait déjà que Windows 10 était un système d’exploitation pouvant
collecter de nombreuses informations sur vos habitudes devant votre
ordinateur. On savait aussi qu’il était possible de supprimer une partie
de cette collecte en utilisant un logiciel Open Source plutôt bien
conçu pour cet usage.
Mais il est maintenant clair que cela ne suffit
pas du tout à réduire de manière significative l’étendue de
l’espionnage mis en place par Microsoft quand on se penche sur l’analyse
réseau qui a été faite par un spécialiste tchèque : les résultats sont
bien au-delà de tout ce qui avait été annoncé et par Microsoft, et par
les plus paranoïaques des geeks anti-Windows !
Tout, tout, tout, vous saurez tout ce qui se passe dans ma tête !
Il apparaît que l’étendue de l’utilisation du fameux Cloud au sein de
Windows 10 transforme un peu plus cet OS en une sorte de terminal
communiquant constamment avec les serveurs de Microsoft. Et le contenu
des informations envoyées à ces fameux serveurs est parfois
véritablement inquiétant, même si vous n’êtes aucunement paranoïaque.
Voici les informations collectées qui ont pu être identifiées en analysant le trafic réseau d’un ordinateur sous Windows 10 :
Tout
le texte que vous tapez au clavier : tout ce que vous tapez sur votre
clavier est en effet stocké dans des fichiers temporaires, envoyés
toutes les 30 minutes à ces serveurs :
Nous sommes ici en présence de ce qui nous semble être un véritable
Keylogger, un enregistreur de frappe stockant absolument tout ce que
vous tapez sur votre clavier : informations confidentielles, mots de
passe, identifiants bancaires, etc… Imaginez maintenant que ces
informations sont envoyées et stockées sur les serveurs de Microsoft, où
il pourrait leur arriver à peu près n’importe quoi ! Au-delà du risque
qu’un gouvernement quelque peu orwellien puisse y piocher allègrement ce
qu’il souhaite, les risques de piratage de ces données sont loin d’être
inexistants… Et vous aurez beau utiliser le clavier virtuel de Windows
10 en espérant passer à travers pour certaines informations sensibles,
mais les touches utilisées seront aussi collectées.
Les numéros de
téléphone que vous tapez dans votre navigateur : une simple recherche
sur un numéro de téléphone sur Internet déclenche un processus
spécifique, transmettant le numéro tapé à une liste particulière de
serveurs :
La liste des fichiers vidéos et audio que vous possédez : effectuez
une recherche locale (donc sur votre ordinateur, et non pas sur
Internet) d’un nom de film populaire, et un processus se chargera de
lister tous vos fichiers médias pour transmettre cette liste aux
serveurs suivants :
A côté d’une telle arme de détection massive de piratage, la Hadopi fait bien pâle figure…
Un
extrait de vos sessions Webcam : 35 Mo de données sont systématiquement
envoyées aux serveurs suivant lorsque vous activez votre Webcam :
Une raison de plus pour ne pas considérer Windows 10 comme étant un
système d’exploitation sûr pour faire vos sextapes privées, et ce même
si vous n’avez jamais eu l’intention d’en partager le contenu sur
Internet…
Tout ce que vous dites au micro est transmis à Microsoft,
et ce même si Cortana, l’assistant à reconnaissance vocale de Microsoft,
est entièrement désactivée et désinstallée. Imaginez combien il
pourrait être facile d’identifier une personne à partir des échantillons
de millions de voix collectées et envoyées aux serveurs suivants :
Il est aussi intéressant de noter que ce que Cortana collecte
lorsqu’elle est activée est aussi retranscrit sous une forme textuelle
et envoyé aux serveurs Microsoft suivants :
Si Windows est laissé sans activité pendant plus de 15 minutes, de
larges volumes de données sont alors transmis à de nombreux serveurs MS,
sans que l’on ne connaisse le contenu de ces données.
Il est intéressant aussi de noter que les blocages de ces serveurs
via des modifications du fichiers HOSTS ne fonctionnent pas du tout pour
éviter que les données collectées ne soient transmises à Microsoft. Le
plus insidieux est que Microsoft affiche des messages d’erreurs lorsque
la liste de ses serveurs est bloquée au niveau du fichier HOSTS, mais
que les données sont toujours envoyées grâce au fait que Microsoft ait
directement enregistré dans le code de Windows 10 les adresses IP de ses
serveurs. Le blocage des serveurs via le fichiers HOSTS n’influence en
rien le volume, la fréquence ou le taux des données qui sont transmises
aux serveurs de Microsoft. L’affichage d’erreurs n’est ici qu’un
trompe-l’oeil !
L’étendue des données collectées ici me laisse pantois. Je ne vais
pas pouvoir continuer d’utiliser un système d’exploitation Microsoft
pour mon usage personnel quand je constate à quel point ce dernier se
permet de violer ma vie privée, il va donc falloir que je passe sous
Linux. En espérant que la transition se fera en douceur…
Auteur : Pierrick Marissal | Editeur : Walt | Mardi, 18 Août 2015 - 14h44
Hégémonique et tentaculaire, la firme
californienne est une entreprise au pouvoir quasi souverain. Mais
derrière le prédateur économique ?se cache aussi un projet de société
ultra-individualiste, basé sur la méritocratie et la science, pour
gouverner l’humanité de demain.
C’est devenu un réflexe. Derrière son écran d’ordinateur, à la
moindre question, on clique sur Google. Une traduction?? Google. Le plan
d’une ville?? Google. La dernière actualité?? Google. Chaque mois, le
célèbre moteur de recherche répond à quelques 100?milliards de requêtes.
Plus de 90?% des humains ayant accès à Internet utilisent aujourd’hui
ses services?: de la messagerie électronique aux vidéos Youtube… En
l’espace d’une décennie, la firme californienne, fondée en 1998 dans un
garage de la Silicon Valley par Larry Page et Sergueï Brin, a vampirisé
l’univers numérique et organisé un empire tentaculaire. Mais
l’entreprise à la rentabilité florissante ne veut pas se contenter de
compter les milliards de dollars. Les dirigeants de Google nourrissent
une autre ambition quasi messianique?: changer le monde. Et il faut les
prendre au sérieux.
«?On ne peut pas comprendre Google si on le considère uniquement par
ses intérêts financiers, son ambition est politique, explique le
sociologue Dominique Cardon, professeur à l’université Paris-Est. Penser
que Google n’est motivé que par des raisons économiques, c’est le
considérer comme une vieille structure capitaliste rentière européenne.
Alors qu’ils ont un modèle de société, entrepreneurial, mais aussi
scientifique, créatif et politique.?»
Eric Schmidt, le PDG de Google, ne se
présente pas comme dirigeant d’entreprise. Il ne parle pas business,
mais révolution et vision du monde. Son avant-dernier livre, The New
Digital Age, se conclut ainsi?: «?Notre ambition est de créer le
meilleur des mondes.?» Et Google ne se contente pas de paraphraser
Aldous Huxley. Il se donne aussi les moyens de sa puissance. Avec, tout
d’abord, une assise économique phénoménale. Un trésor de guerre de près
de 60?milliards de dollars, placés bien au chaud aux Bermudes, et des
ressources abyssales issues de son quasi-monopole de la publicité sur
Internet avec ses régies Adword et Adsense. Mais ce n’est là qu’une
partie de son activité. L’entreprise est perpétuellement dans une
logique de création et de conquête. Grossir toujours. Alors Google crée
et détruit à coups d’innovation technologique. Ces dernières années,
l’entreprise a investi massivement dans la santé, la robotique,
l’intelligence artificielle, la culture et même l’automobile…
Écarter l’État et ses règles ?comme la solidarité et la justice…
Son influence est telle qu’elle en devient une force politique. En
février?2013, Eric Schmidt est reçu à l’Élysée par François Hollande
avec les honneurs d’un chef d’État. Lors de la conférence de presse, les
deux hommes sont côte à côte, d’égal à égal. Pourtant son statut
d’entreprise souveraine s’est organisé contre les États, considérés par
les dirigeants de Google comme des structures du passé, nocives
puisqu’elles freinent la créativité des individus. «?L’État est une
machine à protéger tandis que la technologie est fondamentalement
perturbatrice?», aime à expliquer Eric Schmidt. «?Ce sont des
libertariens, souligne Dominique Cardon. Ils sont persuadés qu’un
individu peut changer le monde si on le laisse pleinement et librement
exprimer ses capacités et sa créativité, et surtout en écartant l’État
et ses règles comme la solidarité et la justice… Ils veulent transformer
le monde en exacerbant l’égoïsme matérialiste.?»
Le projet politique de Google est centré
sur la méritocratie, le culte absolu de l’excellence. «?Une vision du
monde, qui se retrouve dans leur manière d’organiser le travail?», note
Yann Le Pollotec, chargé de la révolution numérique au PCF. Dans le
jargon de l’entreprise, il faut recruter les meilleurs, appelés
«?chevaliers?» (knights), véritable puissance créatrice de Google, qui
doivent avoir toute la liberté possible. Et il y a «?les manants?»
(knaves), les médiocres, qui sont dans le ressentiment et qu’il faut
écarter pour ne pas contrarier l’excellence des autres. Cela crée une
structure où les employés sont tellement en compétition que l’on n’a
plus besoin de management. Les patrons de Google l’ont écrit et théorisé
dans leur livre How Google Works, aujourd’hui enseigné dans toutes les
écoles de management, où ils expliquent que le plus important est le
recrutement.
« L’une des bibles des libertariens
américains, explique Dominique Cardon, est l’ouvrage d’Ayn Rand Atlas
Shrugged. Dans ce roman philosophique, les riches, qui sont fortunés
parce qu’ils sont les plus scientifiques et les plus créatifs, jamais
parce qu’ils sont héritiers, en ont assez de l’État et de la solidarité
et font sécession. Ils partent créer une ville close, dans le désert,
alors que la société, privée de ses brillants chefs d’entreprise, se
décompose. Sortir des règles et des contraintes, de la solidarité et de
la redistribution, de la justice, de l’État, pour laisser libre cours à
la créativité de l’individu, voilà ce que veut Google.?» Dans cette
pensée libertarienne, on n’a pas le droit de ne pas être excellent, de
ne pas vouloir changer le monde.
Pourtant, chez les libertariens et chez Google en particulier, domine
la croyance que l’humain est fondamentalement imparfait. Trop
déterminés par les impulsions et les passions, les hommes ne sont pas
objectifs. Il faut ainsi compter sur la science et la technologie pour
les améliorer. Par le transhumanisme d’un côté (lire interview) et la
volonté de combattre la mort, mais aussi en faisant mieux que l’humain,
grâce à la technologie. «?Quel que soit le problème rencontré, que ce
soit un grand challenge pour l’humanité ou un problème très personnel,
il y a une idée, une technologie qui attend d’être découverte pour le
résoudre?», assurait au Time Magazine Ray Kurzweil, l’ingénieur en chef
de Google. Le principe de la Google Car, voiture automatisée qui circule
déjà aux États-Unis, est, par exemple, de remplacer le principal
facteur de risque d’accidents de voiture – le conducteur – par une
machine, supposée bien plus fiable. Éric Schmidt le confirme?:
«?Votre voiture doit se conduire toute
seule, il est impensable de laisser des humains conduire. C’est un
« bug » que les voitures aient été inventées avant les ordinateurs.?»
«?Il y a un messianisme scientiste chez
Google, poursuit Dominique Cardon. Ils sont scientistes, comme on
l’était au XIXe?siècle.?» Pour eux, le monde est connaissable
mathématiquement, dans chacun de ses atomes. Google espère
progressivement découvrir les lois mathématiques qui régissent nos
comportements, nos amours, nos joies, notre subjectivité… L’ambition de
l’algorithme de Google est, d’approximation en approximation et grâce
aux probabilités, de dépasser les humains, en faisant émerger du réel
des lois mathématiques. «?Et ce qui est étonnant pour un sociologue
comme moi qui travaille sur les comportements en ligne, c’est que,
souvent, statistiquement, cela fonctionne?!?» ajoute Dominique Cardon.
Un algorithme au pouvoir? très inquiétant
Cet algorithme du moteur de recherche de Google, nommé Page Rank,
organise, filtre et hiérarchise notre accès au savoir et à
l’information. Bien plus efficacement que ne le feraient des humains,
Page Rank tend à indexer tout le savoir. La hiérarchie des résultats est
purement méritocratique, si on excepte les résultats publicitaires.
L’algorithme, selon de nombreux facteurs pas tous connus, choisit les
meilleurs sites, puis, dans une proportion de 20?% environ, les
personnalise selon le profil de la personne qui a fait la recherche.
«?L’hégémonie mondiale de Google tient avant tout à cette ressource
très spécifique au Web, qui est le moteur de recherche, explique
Dominique Cardon. C’est une utilité fondamentale du réseau, ordonnée,
conduite par une entreprise privée. Son pouvoir est très inquiétant.?»
L’algorithme est à la fois au service des utilisateurs, notamment
parce qu’il est produit, amélioré et enrichi par les internautes, mais
il reste aussi au service de la stratégie commerciale de Google. Il est
très rare qu’un point de vue hétérodoxe soit mis en avant dans les
résultats de recherche de Google. Les logiques dominantes gardent la
main et participent au contrôle social. Eric Schmidt, lors d’une
interview accordée au Wall Street Journal, a même avoué une ambition
totalitaire?:
«?Je pense que la plupart des gens ne veulent pas simplement que
Google réponde à leurs questions. Ils veulent que Google leur dise quoi
faire ensuite.?»
Pour Pierre Mounier, chercheur en
humanités numériques et auteur d’Homo Numericus, Google se nourrit de
nos vies, de nos actions, des contenus que l’on produit pour les
monétiser… En ce sens, Google nous appartient. Pour lui, il faudrait que
l’on commence à considérer Google, et en particulier son moteur de
recherche, comme un bien commun de l’humanité. Pierre Mounier propose
que ce soit l’Unesco qui hérite de la gouvernance de ce moteur de
recherche, principale source d’accès au savoir et à l’information. «?Le
patrimoine mondial est l’héritage du passé, dont nous profitons
aujourd’hui et que nous transmettons aux générations à venir?», explique
l’Unesco dans sa convention de 1972. Ce patrimoine appartient à tous,
et sa définition correspond parfaitement, selon Pierre Mounier, au
moteur de Google et au cyberespace qu’il indexe. L’idée séduit Yann Le
Pollotec?: «?Google marchandise une certaine forme de communisme,
monétise du bien commun, en profitant du fait que le moteur de recherche
en est la principale porte d’entrée.?» Il serait peut-être temps de
remettre la main sur cette porte d’entrée.
Très bonne nouvelle pour tout le monde. Enfin, les États-Unis ont
mis fin à l’embargo américain contre Cuba. Très partiellement faut-il le
dire, car plusieurs aspects n’auront pas reçu l’accord du Congrès
américain contrôlé par les républicains qui sont contre, pour des fins
politiques, l’allègement de l’embargo américain contre Cuba. Faut savoir
que les embargos américains contre Cuba, l’Irak et d’autres pays ont
tué des milliers de personnes. Alors, quand Barack Obama, le président
démocrate des États-Unis, à propos du plus vieil embargo de la planète
(plus de 50 ans), dit que cet outil de répression n’a rien donné... aux
États-Unis s’entend. Mais il a coûté des milliards de dollars à Cuba et a
fait souffrir inutilement des millions de Cubains pendant plus de 50
ans. Si cet embargo avait pour objectif de favoriser la
pseudo-démocratie feutrée à l’américaine dans le pays de Fidel Castro,
alors pourquoi les États-Unis n’instauraient-ils pas des blocus
similaires contre l’Arabie Saoudite, l’Égypte, le Koweit, le Honduras,
etc.?
Cuba: un pays souverain et un peuple digne
Il faut absolument féliciter et être plein d’admiration pour le
peuple cubain qui a tenu tête avec dignité à l’hégémonie du plus
puissant pays du monde. Même si, à plusieurs reprises, les dirigeants
américains ont essayé, par tous les moyens, comme ils l’ont fait entre
autres avec les généraux en Argentine, avec Pinochet au Chili, et avec
les contras au Nicaragua, d’assassiner Fidel Castro et de renverser le
gouvernement cubain en place en finançant et en armant des
contre-révolutionnaires, le peuple cubain a su conserver dignement sa
souveraineté. Et malgré l’embargo, Cuba a su développer un des meilleurs
systèmes d’éducation et de santé publique au monde. L’espérance de vie
des Cubains est aussi élevée que dans les pays développés, son taux
d’analphabétisme est largement inférieur au Québec et son taux de
mortalité infantile est plus bas que celui des États-Unis. Voilà de
véritables faits qui font un peuple et des gens libres. La liberté n’est
pas d’aller voter tous les quatre ans pour des partis qui se
ressemblent et qui, une fois élus sous de fausses représentations,
concoctent une société non souhaitée par la majorité, mais voulue par la
minorité dominante. Faut bien l’admettre, Fidel Castro est parmi les
plus grands politiciens du vingtième siècle du monde entier, lui qui a
sorti le peuple cubain des griffes de l’esclavagisme américain, qui
faisait de Cuba, avant 1960, le bordel yankee. Il lui dictait le choix
des politiciens, comme le dernier président cubain affranchi, nul autre
que Batista.
Remettre Guantanamo à Cuba
Si les États-Unis sont vraiment sincères et cohérents, ils vont
rendre Guantanamo à Cuba, qui lui appartient de droit, étant situé sur
l’île. Voyons donc, Guantanamo a été cédé par bail, pour 100 ans, aux
Américains par un président cubain vendu et corrompu afin de supposément
protéger Cuba. Le bail est venu à échéance depuis le début des années
2000 et les États-Unis n’ont pas rendu Guantanamo à Cuba. Pourquoi? Bien
pire, ils en profitent pour y installer leurs prisons dans lesquelles
on pratique la torture à grande échelle sur des gens emprisonnés depuis
plus de douze ans sans avoir été jugés. Emprisonnés sur de seuls
soupçons. Actuellement, il y a à Guantanamo une centaine de prisonniers
«politiques» qui, pour échapper à ce calvaire, font la grève de la faim
jusqu’à mourir et que l’on doit alimenter de force par intraveineuse.
Les États-Unis n’avaient plus le choix
L’Amérique du Sud n’est plus le «back-store» des États-Unis et
plusieurs pays d’Amérique latine avaient, depuis belle lurette, rétabli
leurs relations avec Cuba, contre la volonté des Américains. Même que
c’était fini le temps où, lors de réunions de pays d’Amérique, les
États-Unis ordonnaient l’exclusion de Cuba. Certains pays voulaient
plutôt exclure les States de ces rencontres ou les boycottaient
tout simplement en raison de l’absence de Cuba. Oui, les États-Unis
sont encore le plus puissant pays du monde du point de vue militaire,
mais sur le plan économique il y a aujourd’hui d’importants contrepoids
comme le Brésil, l’Inde, la Russie, la Chine, etc.
Cuba, un marché qui échappait aux États-Unis
Disons que, malgré l’embargo, plusieurs produits américains
étaient présents sur l’île. La fin de leur abject embargo sera bénéfique
aux entreprises américaines à qui ce marché en croissance de onze
millions d’habitants échappait, au profit d’entreprises chinoises,
européennes (comme Nestlé, Peugeot, etc.), brésiliennes (comme Inbev),
russes, etc. Au développement économique avec d’autres pays se soudent
des relations politiques et sociales. Puis, Cuba est un pays qui a de
plus en plus d’influence en Amérique latine et cela dérangeait les
Américains. Il est donc préférable, pour les États-Unis, de mettre fin à
l’embargo afin de ralentir la montée de l’influence cubaine en Amérique
latine et dans le monde.
Les lobbies américains à l’œuvre
Comme Cuba possède l’un des meilleurs systèmes de santé publique
au monde, des milliers d’étrangers viennent s’y faire soigner chaque
année à meilleur prix. Malgré un système de santé privé «concurrentiel»
aux États-Unis, il est, et de loin, le plus cher des pays occidentaux.
Alors, les grosses entreprises privées de la santé aux États-Unis ont
évidemment peur de perdre une partie importante de leur «marché» de la
santé aux mains du système hospitalier cubain. Voilà une des nombreuses
raisons qui font que les Américains ne pourront pas venir librement à
Cuba avant belle lurette. Obama veut bien lever l’embargo, sans pour
autant trop stimuler l’économie cubaine en autorisant les Américains à
venir librement à Cuba quand bon leur semble. Il y a tout de même des
limites intéressées à l’ouverture américaine sur Cuba. Il y a aussi le
puissant lobby des médecins américains qui craint la concurrence des
excellents médecins cubains. Les peuples américain, canadien et
québécois profiteraient de la concurrence et de la venue de médecins
cubains.
L’embargo américain a aussi forcé Cuba à développer sa propre
industrie pharmaceutique, aujourd’hui florissante, ce qui énerve les
multinationales américaines qui ne veulent pas voir les médicaments
cubains, moins chers, envahir «leur» marché aux États-Unis. Plusieurs
puissants lobbies économiques qui financent les partis politiques
américains à coups de milliards de dollars chaque année ont donc dicté
une ligne de conduite à respecter par Barack Obama, en termes
d’ouverture, afin de ne pas faire prendre conscience au peuple américain
et au monde entier des succès économiques et sociaux du peuple cubain,
un peuple qui jouit d’une main-d’œuvre très bien formée dans tous les
domaines et d’une excellente culture générale.
Vote majoritaire chaque année à l’ONU contre l’embargo
Promulguer un embargo américain sous prétexte que Cuba est un État
terroriste et qu’il finance le terrorisme est complètement ridicule.
C’est pourquoi chaque année à l’ONU, la très vaste majorité des pays
(généralement 162 contre trois (États-Unis, Israël et les îles Marshall)
votaient contre cet embargo aussi futile que criminel. En terminant,
faudrait surtout ne pas oublier de mentionner l’intervention directe du
pape François dans le règlement de ce litige qui a trop duré par simple
motivation de satisfaire aux États-Unis de gros intérêts économiques et
politiques. Encore mille mercis au pape François.
Auteur : Dr. Paul Craig Roberts | Editeur : Stanislas | Vendredi, 14 Août 2015 - 21h34
Vous souvenez-vous de l’époque où existaient des journalistes réels?
C’était avant que le régime Clinton ne concentre les médias, les
transformant en un ministère de la Propagande, un outil de Big Brother.
La fausse réalité dans laquelle vivent les Américains se prolonge
dans la vie économique. Le rapport sur l’emploi de vendredi dernier
était la continuation d’une longue série de mauvaises nouvelles
bidouillées en bonnes nouvelles.Les médias répètent deux nombres comme
s’ils signifiaient quelque chose, les gains (ou pertes) mensuels
d’emplois salariés et le taux de chômage, et ignorent les chiffres qui
montrent la poursuite du déclin, depuis plusieurs années, dans les
opportunités d’emploi alors que l’économie est prétendument en
convalescence. La prétendue reprise est basée sur la mesure U.3 du taux
de chômage. Cette mesure ne comprend pas les personnes sans emploi qui
sont découragées d’en trouver un et on cessé d’en chercher pendant
quatre semaines. La mesure U.3 de chômage ne comprend que ceux
qui gardent l’espoir de trouver un emploi.
Le gouvernement a une deuxième mesure de chômage officiel, U.6. Cette
mesure, rarement évoquée, intègre parmi les chômeurs ceux qui ont été
découragés pendant moins d’un an. Cette mesure officielle est le double
de la mesure de U.3 de 5,3%. Cela signifie que le taux de chômage est de
plus de 10% après six ans de reprise économique présumée!
Taux d’emploi US réel selon Shadowstats
En 1994, le régime Clinton a arrêté de compter les travailleurs
découragés à long terme comme chômeurs. Clinton voulait que son économie
paraisse meilleure à regarder que celle de Reagan, donc il a cessé de
recenser les travailleurs découragés qui faisaient partie du taux de
chômage de Reagan. John Williams (shadowstats.com)
continue de mesurer le taux de chômage à long terme selon la
méthodologie officielle de cette époque. On peut ainsi constater que
quand ces chômeurs sont inclus, le taux de chômage des États-Unis
en juillet 2015 est de 23%, plusieurs fois plus élevé que lors de la
récession que le président de la Fed Paul Volcker avait offerte à la
présidence Reagan.
Un taux de 23% de chômage donne à la reprise reprise économique un
sens nouveau. Quatre-vingt-cinq ans sont passés depuis la Grande
Dépression, et l’économie américaine est en reprise économique, avec un
taux de chômage proche de celui de la Grande Dépression.
Le taux de participation au marché du travail a diminué depuis
la reprise qui aurait commencé en juin 2009 et se poursuit aujourd’hui.
Ceci est très inhabituel. Normalement, lors d’une reprise économique,
les emplois rebondissent, et les gens affluent au travail. Basé sur ce
qu’il a dit à ses conseillers économiques, le président Obama a attribué
la baisse du taux de participation aux baby-boomers qui prennent leur
retraite. En réalité, pendant la prétendue reprise, la croissance de
l’emploi a concerné principalement les personnes de 55 ans et plus. Par
exemple, en juillet tous les emplois salariés nouveaux
concernaient des personnes de 55 ans et plus, alors que la classe d’âge
de 25 à 54 ans a perdu 131 000 emplois en juillet.
Au cours de l’année précédente (juillet 2014 – juillet 2015), la
tranche d’âge 55 et plus a gagné 1 554 000 emplois et les classes
jeunes, 16-18 et 20-24, ont perdu respectivement 887 000 et 489 000
emplois.
De 2009 à 2013, le nombre d’Américains au travail dans la classe
d’âge de 25 à 54 ans a diminué de 6 000 000 emplois. Ces années de
reprise économique présumée ont apparemment contourné les Américains de
la classe d’âge d’activité maximale.
En juillet 2015, les États-Unis avaient 27 265 000 personnes
occupant un emploi à temps partiel, dont 6,3 millions, soit 23%, parce
qu’ils ne peuvent pas trouver un emploi à temps plein. Il y a 7 124 000
Américains qui détiennent plusieurs emplois à temps partiel pour joindre
les deux bouts, soit une augmentation de 337 000 en un an.
Les jeunes ne peuvent pas fonder de foyers sur la base d’emplois à
temps partiel, mais les retraités prennent ces emplois afin de
compenser le revenu manquant sur leurs économies à cause de la politique
d’intérêt à taux zéro de la Réserve fédérale, qui a pour but de
soutenir les bilans d’une poignée de banques géantes, dont les
dirigeants contrôlent le Trésor américain et la Réserve fédérale. Avec
un si grand nombre d’emplois industriels et de compétences
professionnelles délocalisé en Chine et en Inde, tels que l’ingénierie
logicielle, les carrières professionnelles disparaissent aux
États-Unis.
Les emplois les plus lucratifs en Amérique concernent ceux qui
fabriquent les escroqueries de Wall Street, ceux qui font du lobbying
pour des groupes d’intérêts privés, où l’on embauche de préférence
d’anciens membres de la Chambre, du Sénat, et de l’Exécutif, et enfin
ceux qui montent des programmes pour aider les donateurs des think
tanks à s’enrichir, en faisant passer ces programmes pour des politique
publiques, qui peuvent devenir des lois.
Les emplois salariés déclarés pour juillet sont dans les catégories
habituelles qui nous sont familières, mois après mois, et année après
année. Ce sont les emplois de services domestiques divers, serveuses et
barman, vendeurs au détail, transports, entreposage, finance et
assurances, soins de santé et assistance sociale. Rien à l’exportation
afin de payer nos importations massives. Avec une maigre croissance du
revenu réel médian des familles, alors que l’épargne dégringole et que
le crédit s’épuise, même la partie consommation de l’économie va
fléchir.
De toute évidence, ce n’est pas une économie qui a de l’avenir.
Mais vous ne saurez jamais cela si vous n’écoutez que les médias
financiers ou ne lisez que la section économie-finance du New York
Times ou du Wall Street Journal.
Si j’étais encore l’éditeur du Wall Street Journal que je fus, l’état
déplorable de l’économie américaine serait en première page des
nouvelles.
Appel à arrêter la menace immédiate d’une Troisième Guerre Mondiale
Auteur : Solidaritée & Progrès | Editeur : Walt | Mercredi, 12 Août 2015 - 08h46
Il est grand temps de rompre le tabou
le plus dangereux de notre époque : celui suivant lequel il ne serait
pas possible d’agir face à la possibilité que l’humanité soit annihilée
en quelques jours ou semaines.
En ce soixante-dixième anniversaire des
bombardements de Hiroshima et Nagasaki, le monde se trouve plus proche
de l’abîme d’une guerre thermonucléaire qu’il ne l’a jamais été depuis
la crise des missiles de Cuba de 1962. L’Administration Obama et l’OTAN
ont mis l’humanité en danger de subir une extermination soudaine par une
série de provocations insensées dirigées premièrement contre la Russie
et ensuite contre la Chine.
Quand le Rideau de fer est tombé, il
avait été entendu qu’en contrepartie de l’acceptation par la Russie de
la réunification de l’Allemagne au sein de l’OTAN, il n’y aurait pas
d’expansion de l’OTAN vers l’Est du continent européen. Ceux qui
comptaient qu’une Europe fondée sur la stabilité et la coopération se
mette en place après la guerre froide entendaient que les pays disposant
d’économies industrielles susceptibles de devenir puissantes, tels que
la Tchécoslovaquie et la Pologne, et également l’Ukraine, après la
dissolution de l’Union Soviétique en 1991, puissent jouer le rôle de
pont entre l’Union Européenne et un bloc économique eurasiatique
émergent.
Tous ces accords de prévention contre la
guerre ont été violés. Victoria Nuland, la Sous-secrétaire d’État
américaine aux Affaires européennes et eurasiatiques, s’est publiquement
vantée, en décembre 2013, que les États-Unis auraient dépensé 5
milliards de dollars pour fomenter des « révolutions de couleur » afin
d’imposer l’entrée de l’Ukraine au sein de l’Union Européenne et,
éventuellement, dans l’OTAN.
Les États-Unis se sont retirés
unilatéralement du Traité sur les missiles anti-balistiques (ABM) afin
de déployer un système de défense anti-missiles en Europe orientale et
méridionale, prétendument dirigé contre l’Iran mais visant de fait la
Russie. La semaine dernière l’Administration Obama a confirmé le but
réel de ce déploiement en annonçant qu’il ne serait pas interrompu,
malgré l’apaisement avec l’Iran apporté par la signature de l’accord
P5+1. Les responsables russes ont constamment dénoncé ce déploiement
unilatéral du dispositif anti-missiles américain en Europe comme faisant
partie d’un plan d’ensemble visant à créer la capacité de procéder à
une frappe thermonucléaire préventive contre leur territoire.
Le déploiement de ce système ABM
américain est aujourd’hui bien avancé en Roumanie et en Pologne, et les
trois premiers navires de guerre porteurs du système de défense
anti-missiles AEGIS sont déjà opérationnels et ont procédé à des
manœuvres en Mer Noire et dans la Mer Baltique, aux frontières des eaux
territoriales russes.
Désormais, suivant de nombreux rapports,
les manœuvres de l’OTAN Trident Juncture 15, prévues en septembre, vont
inclure des exercices impliquant le recours à des armes nucléaires
contre la Russie. Washington procède à la production et au déploiement
d’une nouvelle génération d’armes nucléaires tactiques, les B-61-12, qui
seront en mesure d’atteindre des cibles à l’intérieur du territoire
russe à partir d’avions à réaction furtifs F-35. Ces armes nucléaires
B-61-12 seraient produites à environ 500 exemplaires, dont il serait
prévu que 200 soient déployées sur le continent européen.
Ces provocations manifestes ne sont pas
passées inaperçues, à l’Est comme à l’Ouest. Dès le lancement du coup
d’état en Ukraine en novembre 2013, la Russie a procédé à une
modernisation majeure de l’ensemble de sa force nucléaire stratégique.
Les responsables de la défense russe ont fait officiellement savoir
qu’ils ont fait développer et déployer une capacité nucléaire de seconde
frappe pratiquement invincible. Pour le démontrer, les bombardiers et
les sous-marins russes ont procédé à des manœuvres militaires dans les
eaux internationales à la limite des territoires des pays membres de
l’OTAN.
Il y a, pendant ce mois d’août, un grand
danger à ce que le président Obama s’engage dans des provocations
contre la Russie, en profitant de la période de vacances du Congrès pour
déclencher un conflit. Un grand nombre de personnalités influentes,
venant de tous les horizons politiques, ont déjà fait part de leur
inquiétude, y compris des officiers retraités de haut rang des armées
russe et américaine. La décision prise par le président Obama de changer
les règles concernant l’engagement des forces aériennes de son pays en
Syrie sans demander l’approbation du Congrès, et trois jours après que
celui-ci se soit mis en congé, souligne le caractère immédiat du danger.
Les conditions de l’escalade vers une guerre contre la Syrie, contre
laquelle le Congrès avait voté il y a deux ans, se trouvent ainsi
réunies.
En 1914, les pays se sont dirigés comme
des somnambules vers la catastrophe. Aujourd’hui, avec des arsenaux
nucléaires suffisants pour annihiler la civilisation humaine des
douzaines de fois, le monde se dirige une fois de plus comme un
somnambule vers l’abîme.
Nous-autres, signataires de cet Appel,
exigeons qu’on mette immédiatement un terme à la confrontation engagée
contre la Russie et la Chine et que l’on revienne au recours à des
solutions politiques à tous les conflits.
Un monolithe géant vieux de 10 000 ans sur le fond de la Méditerranée qui remet en cause l’écriture de l’Histoire
Auteur : le Quotidien du Peuple en ligne | Editeur : Walt | Samedi, 08 Août 2015 - 16h13
Si nous sommes incapables d’écrire
correctement l’Histoire de ces 70 dernières années, comment espérer que
l’Histoire d’il y a 10 000 ans soit correcte ? Partout dans le monde des
signes montrent que l’Histoire de l’Homme telle qu’elle est racontée
est loin de la vérité, mais nous restons toujours fidèles au modèle
enseigné, de peur de nous perdre dans l’inconnu. Ce monolithe découvert
au large de la Sicile sera une pièce de plus qui sera rangée dans le
catalogue des singularités mais qui ne sera jamais intégrée dans
l’Histoire officielle. (RI)
Des scientifiques spécialistes de
l’océan viennent d’annoncer la découverte d’un énorme monolithe
préhistorique au large des côtes de la Sicile. Le monument est
aujourd’hui couché, mais, debout, il aurait fait environ 12 m de haut.
Il est situé à environ 60 km au sud de la Sicile, dans le Sud de
l’Italie, à moins de 40 mètres de profondeur. Mais ce n’est pas ce qui
est intéressant à son sujet. Ce qui l’est davantage, c’est l’âge même de
cet objet, la plupart des indices laissant entendre qu’il est vieux de
10 000 ans. Autrement dit antérieur à l’agriculture, l’écriture et la
civilisation telle que nous la connaissons.
A cette époque, cette région de la mer
aurait été… eh bien, pas la mer justement. Ce qui explique pourquoi ce
monolithe préhistorique est ici. Il semble avoir été taillé dans la
roche à proximité, d’une seule pièce, et traîné jusqu’à son emplacement
actuel. Et comment savons-nous qu’il a été traîné et que ce n’est pas
simplement une formation naturelle ? Ceux qui l’ont découvert insistent
sur la régularité de sa forme, avec des trous réguliers creusés à
intervalles réguliers. Et la régularité est la marque de l’homme qui,
chacun le sait, aime que les choses soient soignées.
Mais comment savons-nous que ce
monolithe préhistorique est vraiment vieux de 10 000 ans?
Malheureusement aucun artefact n’a été trouvé avec la roche, qui
permettrait de le dater avec certitude. Au lieu de cela les découvreurs
ont dû compter sur l’estimation des niveaux de la mer quand ils auraient
submergé le site. Ce qui leur fait dire qu’il doit être au moins aussi
vieux, ou même beaucoup plus âgé. Or nos données sur le niveau des mers
sont sans doute imparfaites, ce qui fait que la date donnée est à
prendre avec les précautions d’usage.
Pourtant, qu’il ait réellement 10 000
ans ou davantage, ce monolithe est important. Pourquoi ? Eh bien, car
cela suppose une population assez conséquente, qui a été probablement
nécessaire pour déplacer un tel morceau de roche. Or, il est plutôt
difficile pour les grandes populations de se maintenir pendant des
périodes prolongées avec un seul mode de vie de chasseurs-cueilleurs.
Cela suppose de l’agriculture et des villes. Donc, le fait que cet
endroit a été en mesure d’avoir tous ces gens vivant ensemble depuis
aussi longtemps pourrait suggérer qu’ils étaient déjà en train de se
déplacer vers notre mode de vie moderne.
En Amérique, les réactions ont été extrêmement vives aux deux
effroyables vidéos montrant que Planned Parenthood (Planning américain)
vendait des morceaux de fœtus avortés. Une troisième vidéo vient d’être
mise sur internet par le Center for Medical Progress. Elle montre dans
quelles conditions sont préparés, stockés et vendus au marché noir ces
restes humains. Ce trafic rapporte 23 millions de US dollars à Planned
Parenthood ; mais aussi des sommes considérables aux intermédiaires en
aval comme StemExpress. Cette vidéo présente même une facture sur
laquelle on voit écrit : Fœtal cadaverous specimen procurement. Les prix
varient selon l’âge du fœtus. Sur une quatrième vidéo qui sort à
l’instant, on voit la vice-présidente de l’association, le Dr Ginde,
négocier les prix. Il faut compter entre 488 et 24.250 US dollars selon
les organes : les cerveaux fœtaux de bonne préservation sont les plus
onéreux. Ce trafic rapporte 23 millions de dollars par an à Parenthood :
le prix du sang. Bien sûr les dirigeants se servent bien ! En 2007, le
salaire annuel du Dr Nucatola (première vidéo) était de 207.000 dollars,
soit 190.000 euros. Faire du fric sur la vente de morceaux de cadavres
est manifestement très payant. Il existerait en tout une douzaine de
vidéos qui vont progressivement être révélées au grand public.
Un certain nombre d’organisations et de pétitions demandèrent que cet
organisme ne soit plus subventionné par l’Etat fédéral. Celui-ci verse
en effet 500 millions de dollars à cette chaîne d’avortoirs ; ce qui
irrite les contribuables. D’emblée Obama déclara qu’il n’était pas
question de supprimer cette manne financière et même remercia Planned
Parenthood pour son activité ; ce qui n’est pas étonnant dans la mesure
où le Dr Nucatola est conseillère médicale de l’administration du
président. Au Sénat une proposition de loi est en cours de rédaction
pour faire cesser les subventions à Planned Parenthood. Des
parlementaires des deux chambres ont demandé un moratoire sur les
activités de Planned Parenthood ; ils proposent que l’argent donné à
titre de subvention soit envoyé à des associations de nécessiteux. De
plus, neuf Etats ainsi que 137 membres du Congrès demandent des enquêtes
sur les activités de ce groupe. Plusieurs grandes entreprises ou
associations comme American Express (carte de crédit), American Cancer
Society, Coca-Cola, Xerox et Ford Motor Company ont décidé de ne plus
subventionner Planned Parenthood. Des acteurs de cinéma ou des vedettes
de la chanson font part de leur désillusion, leur stupéfaction voire de
leur colère.
Cécile Richards qui dirige Planned Parenthood s’est défendue en
disant que les responsables de ces diffusions étaient les associations
pro-vie qui avaient piégé certaines de leurs représentantes ; ce qui est
exact, mais ne change rien au fond de l’affaire. Elle a contesté que
Planned Parenthood ait fait des profits en vendant des organes d’enfants
avortés ce qui est absolument faux ; puis a vanté les qualités
professionnelles de Nucatola, sans donner son avis sur le trafic mené
par celle-ci. Toutefois, elle accuse de mensonge ceux qui avaient publié
les vidéos… alors qu’elle-même nie l’évidence. Face aux preuves, ces
propos sonnent creux.
Par ailleurs, des hackers sont entrés dans le système informatique de
Planned Parenthood pour évacuer les vidéos et correspondances
compromettantes. Trop tard ! Pour se défendre, cette organisation a même
contrefait un extrait des gaffes présentées par le film « Les Minions »
pour stigmatiser ceux qui avaient diffusé la vidéo.
La suite nous réserve sans doute de nouvelles surprises.
Auteur : L'équipe d'Ijsberg | Editeur : Walt | Vendredi, 31 Juill. 2015 - 15h50
“Dix jours avant de se mettre
en couple, les interactions entre les deux célibataires diminuent
fortement“. Ce n’est pas nous qui le disons, c’est Facebook.
Dans une série d’articles signés
de son département de “Data Science” (analyse de données), le plus grand
réseau social du monde a en effet publié les conclusions d’une
étude basée sur les interactions sociales de ses 1,4 milliard
d’utilisateurs, et en particulier des couples. De quoi en tirer
des conclusions significatives – et inquiétantes – sur l’utilisation
du réseau social dans la vie amoureuse des internautes.
Analysant les “murs” personnels d’un
échantillon de 460 000 utilisateurs anonymes pendant 200 jours – les 100
jours précédents l’officialisation, lorsque chacun a le statut
“célibataire”, puis les 100 jours suivants le changement de statut à “en
couple”, le site de Mark Zuckerberg a ainsi pu en déduire les tendances
suivantes.
Les interactions augmentent pendant la période de “flirt”, puis chutent
Pendant les 100 premiers jours, les deux
personnes échangent un nombre croissant de messages, puis 10 jours
avant l’officialisation, la tendance s’inverse. Préférant sûrement
le monde réel au réseau social, le couple échange moins de messages
jusqu’à l’officialisation et continue à en échanger de moins en moins
sur Facebook pendant les 100 jours suivants.
Se mettre en couple entraîne une augmentation de messages et d’émotions positives sur le réseau social
Le second graphique montre les résultats
d’une analyse non plus quantitative mais qualitative des mêmes
messages. Le bureau d’analyse de données de Facebook a passé
les messages de ces utilisateurs au crible, détectant tous les mots
faisant référence à des émotions positives (aimer, bien, bon, sympa,
etc.) ou négatives (haine, mauvais, mal, etc.). Les personnes
célibataires exprimeraient moins d’émotions positives que les personnes
en couple. L’augmentation du nombre de messages positifs est d’ailleurs
brutale quelques jours avant et après l’officialisation de la relation.
Moralité, si vous ne voulez pas que Facebook sache où vous en êtes dans votre vie sentimentale, écrivez-plutôt des lettres.
Auteur : Sputnik | Editeur : Walt | Samedi, 01 Août 2015 - 11h32
La faille menace pratiquement tous les utilisateurs de téléphones
portables sur Android. Le nombre de smartphones et de tablettes
potentiellement infectés pourrait dépasser le milliard d'appareils.
Un expert en sécurité mobile de la société Zimperium a découvert la
"plus dangereuse faille de l'histoire" chez les smartphones fonctionnant
sur Android. Selon la revue Macdigger, près d'un milliard d'appareils
sont dans la zone à risques.
Le spécialiste Joshua Drake ne qualifie pas cette faille de "la plus
dangereuse" par hasard: pour pirater pratiquement n'importe quel
portable Android il suffit aux malfaiteurs de connaître le numéro de
téléphone de la victime et de lui envoyer un MMS.
Selon les journalistes, le problème en question a été découvert dans
un composant d'Android, Stagefright, destiné à l'affichage de photos et
de vidéos. Il est à noter que de l'anglais, "stage fright" se traduit
comme "trac".
En recevant un simple MMS l'utilisateur peut ne pas s'apercevoir que
son appareil a été infecté. Si le smartphone de la victime est en mode
silencieux, les malfaiteurs peuvent effacer toutes les notifications du
message avant que l'utilisateur de l'appareil ne l'ouvre.
"Cela pourrait se produire avant que vous n'entendiez la notification
sonore. C'est précisément ce qui rend cette faille si dangereuse.
L'infection peut avoir lieu dans le silence le plus total. Vous n'en
saurez rien", souligne Joshua Drake.
Les hackers pourraient ainsi non seulement obtenir toutes les
informations sur le smartphone et son propriétaire à tout moment, mais
envoyer également des SMS vers des numéros payants.
Les informaticiens de Google connaissent depuis relativement
longtemps l'existence de cette faille très dangereuse: les développeurs
ont commencé il y a quelques mois déjà à envoyer une correction de la
brèche dans le système de leurs partenaires mobiles, mais la mise à jour
du système opérationnel avance trop lentement. C'est pourquoi la
majorité des smartphones sont en danger. Comme le souligne Zimperium,
environ 950 millions d'appareils à travers le monde sont dans la zone à
risque.
Zimperium compte dévoiler les détails de cette faille pendant la
conférence BlackHat 2015 qui se tiendra début août à Las Vegas. Le
principal danger de cette brèche est que la victime ignore qu'elle a été
infectée: le virus efface immédiatement le MMS reçu sur le smartphone
et l'utilisateur ne le voit plus. De plus, dans certains smartphones, le
virus empêche la notification de s'afficher à l'écran et se trouve
ainsi dans le système sans avoir été vu.
Windows 10 : faites très attention à l’installation !
Auteur : Julien L | Editeur : Walt | Jeudi, 30 Juill. 2015 - 17h51
Windows 10, le nouveau système
d’exploitation de Microsoft, est là. Avant de nous embarquer dans cette
nouvelle aventure, il est bon de connaitre certaines choses qui nous
permettront de « leur » rendre la tâche moins facile dans le contexte de
surveillance généralisé actuel. Il faut d’abord savoir que, dans sa
version non professionnelle, Windows 10 n’est pas tout à fait un
logiciel au sens où on l’entend habituellement, c’est à dire un logiciel
qui nous appartient et que l’on peut paramétrer à son gré, ou mettre à
jour comme l’on veut. C’est plutôt un service, un outil que Microsoft
met à notre disposition. A l’installation, il y aura quelques choix à
faire. Faisons donc très attention aux choix que nous prenons. (RI)
Lors de l’installation de Windows 10,
l’utilisateur a la possibilité de préciser s’il souhaite ou non
autoriser la collecte et le transfert de certaines informations à
Microsoft. Il est hautement recommandé de contrôler ces paramètres, car
ceux-ci sont activés par défaut.
C’est donc à partir d’aujourd’hui que
Windows 10 débute officiellement sa carrière. Si vous avez l’intention
de basculer sur le nouveau système d’exploitation, sachez que vous
devrez faire preuve de prudence au moment de l’installation, car
certains réglages requièrent une attention toute particulière : ils ont
en effet une incidence directe sur votre vie privée et sur la collecte
et le traitement de vos données personnelles.
Sur l’un des écrans figure un lien
discret, intitulé « paramètres de personnalisation », qui permet
d’afficher les options relatives aux informations qui sont susceptibles
d’être transmises à Microsoft. Celles-ci sont activées par défaut,
incluant celle qui « laisse les applications utiliser votre identifiant
de publicité pour l’exploitation des applications » et celle qui prévoit
de transférer « vos données de navigation » à Microsoft.
Si vous avez déjà installé Windows 10
sur votre ordinateur, sachez que ce n’est pas trop tard. Vous conservez
la possibilité de modifier ces réglages dans les paramètres du système
d’exploitation. Ces paramètres sont la conséquence de la nouvelle
Déclaration de Confidentialité de Microsoft, dont nous rapportions les
principaux points à la mi-juin.
Carte électorale: un redécoupage lourd de conséquences au Québec
29 juillet 2015 |
Jean-François Daoust - Doctorant au département de science politique à l’Université de Montréal| Canada
Photo: Sean Kilpatrick La Presse canadienneLes nouvelles sections de vote, moins bloquistes et plus libérales, joueront certainement contre Maria Mourani.
La Constitution du Canada impose au parlement fédéral une révision
de la délimitation des circonscriptions tous les dix ans, correspondant à
chaque administration du recensement. Le dernier redécoupage ayant eu
lieu en 2003, il était nécessaire de répéter l’exercice afin qu’une
nouvelle carte soit en vigueur pour l’élection de 2015. Les changements
observés prennent cependant des ampleurs différentes selon les régions
du pays.
Les nouveautés qui seront en vigueur pour (au minimum) les dix
prochaines années font en sorte que le parlement passe de 308 à 338
sièges. Sur ces 30 sièges supplémentaires, le Québec en obtient trois —
pour un total de 10 % des nouveaux sièges, ce qui attise plusieurs
critiques dans la province. Mais au-delà de cet ajout, la réforme
modifie les délimitations de plusieurs autres circonscriptions. Je
propose que ces modifications sont majeures dans bien des cas et j’en
détaille ici les conséquences afin d’en démontrer l’importance tant dans
les comtés déjà existants que dans les nouvelles circonscriptions.
Deux transfuges retiennent l’attention dans cette course toute
montréalaise : Maria Mourani, élue sous la bannière du Bloc québécois et
se représentant désormais pour le NPD, et Mélanie Joly, qui a quitté
son parti municipal pour joindre l’équipe libérale. À première vue,
Maria Mourani a toutes les raisons de croire qu’elle est en avance : son
parti est en tête dans les sondages et elle a réussi à consolider un
certain vote personnel depuis 2006. Or, deux obstacles pourraient venir
brouiller les cartes : la refonte de la carte électorale et les
ressources de Mélanie Joly, présumant que cette dernière gagne son
investiture.
D’une part, le redécoupage de la circonscription disperse en partie
l’avantage du vote personnel dont bénéficie la candidate sortante. En
effet, les nouvelles sections de vote, moins bloquistes et plus
libérales, joueront certainement contre Mme Mourani, qui a critiqué à
maintes reprises le recoupage de sa circonscription.
D’autre part, Mélanie Joly possède une banque de données de 2013
provenant de son parti municipal « Vrai changement » — le slogan actuel
du Parti libéral du Canada. En ciblant les électeurs dans les nouvelles
limites géographiques du comté, ces données sont extrêmement utiles pour
cibler ses sympathisants. Autrement dit, une partie de son pointage,
essentiel à la sortie de vote, est déjà faite. Quant au candidat
bloquiste, qui s’appropriera certainement une partie de vote
souverainiste, mobilisé de surcroît contre Mourani, qui a été expulsée
de leur parti, il vient ajouter une autre dose d’incertitude.
Dans Montarville
Ce nouveau comté de la Rive-Sud de Montréal a comme candidate
sortante Djaouida Sellah, élue sous la bannière du NPD dans l’ancien
comté Saint-Bruno–Saint-Hubert. Sa principale adversaire est la
candidate du Bloc québécois Catherine Fournier. Avec la réforme de la
carte électorale, la ville de Sainte-Julie y est désormais intégrée dans
sa totalité. Ce sont des électeurs qui ont eu Sana Hassainia, la
députée fantôme du NPD (jusqu’en 2014) qui a fait les manchettes et que
les citoyens ont fort probablement encore en mémoire. De plus, les trois
quarts de l’arrondissement de Saint-Hubert ne font plus partie du
comté, ce qui désavantagera Sellah, puisqu’on y retrouvait une majorité
de votes NPD. Autrement dit, la candidate sortante se retrouve avec une
nouvelle ville assez souverainiste (Sainte-Julie) et perd une bonne
partie d’une ville assez fédéraliste.
À l’inverse de Sellah, la candidate bloquiste est un élément que son
parti voudra certainement mettre à l’avant-plan puisqu’elle incarne,
comme jeune femme, l’étiquette que le parti recherche : le renouveau. En
entrevue avec Marco Fortier du Devoir, la candidate affirme
passer 50 heures par semaine sur le terrain — et ce, depuis 13 mois !
Montarville est parmi les comtés les plus prenables pour le Bloc
québécois, de par les caractéristiques sociodémographiques de ses
électeurs, mais l’est d’autant plus avec la présence de cette candidate.
Finalement, une remontée libérale (aussi modeste soit-elle) diviserait
le vote fédéraliste au profit de Fournier. Toutefois, rien n’est joué :
le militantisme local a ses limites et Sellah pourrait bien être réélue
si l’écart entre le NPD et le Bloc se maintient dans les sondages
nationaux.
Cet exercice de redécoupage électoral est nécessaire, mais lourd de sens dans plusieurs cas. De plus, le risque de gerrymandering
(littéralement : créer des « comtés salamandres ») qui favoriserait un
candidat est toujours omniprésent, d’où l’importance de maintenir la
conduite d’audiences publiques. Mais surtout, le redécoupage se basant
sur les recensements canadiens nous ramène à l’importance de la qualité
des données qu’on y retrouve afin d’assurer un redécoupage de la façon
la plus équitable possible.
Le Conseil constitutionnel vient de confirmer que tous les
récits français sur l’État de droit ne relèvent que de la pure
mythologie.
«Au plan des principes, le contrôle de constitutionnalité affecte
donc la démocratie et tend à lui substituer une nomocratie» – Jean
Gicquel
Si le professeur émérite, par l’emploi
de ces termes, déplorait l’affaiblissement du légicentrisme et la
soumission des pouvoirs publics à une hiérarchie normative trop
restrictive, force est de constater que le Conseil Constitutionnel vient
de mettre un terme à ses craintes. Par une décision du 23 juillet 2015,
ceux qu’on surnomme bêtement les sages ont définitivement validé la
quasi-totalité des dispositions d’une loi qui constitue un véritable
attentat à l’encontre de nos libertés individuelles
Chien de garde du gouvernement
Les dispositions essentielles de la loi
sont validées. Seuls quelques points de détail ont été censurés. Il
s’agit notamment de dispositions sur le renseignement étranger et sur le
recours préalable au Premier ministre, y compris dans les cas dits
urgents. Pour tout le reste, le gouvernement bénéficie désormais de la
caution constitutionnelle pour affaiblir le peu de contrôle
juridictionnel qui subsistait encore dans ce pays. Les boîtes noires
algorithmiques sont actées. Le Conseil d’État est muselé. Le juge
judiciaire est écarté. Enfin la loi contient des dispositions qui n’ont
absolument rien à voir avec la menace terroriste comme la protection des
« intérêts économiques, industriels et scientifiques majeurs de la
France » ou encore « la forme républicaine des institutions ». Le fait
qu’une telle loi manifestement liberticide puisse être validée aussi
facilement par le Conseil en dit long sur la qualité et le rôle de cette
« juridiction » qui n’est en fait qu’une assemblée de notables et de
retraités politiques à la botte des politiciens qui les ont nommés.
Caution démocratique
En validant la loi renseignement, le Conseil Constitutionnel révèle
que les contre-pouvoirs dans ce pays ne relèvent que du fantasme. De la
pure mythologie. Historiquement, les normes constitutionnelles n’ont
jamais empêché les gouvernements de s’octroyer toujours plus de pouvoir
sur nos vies. Cette énonciation ne vaut pas que pour la France. Si l’on
regarde à l’extérieur des frontières hexagonales, les États-Unis sont
probablement l’exemple paradigmatique de cette triste réalité. Triste
mais peu surprenante en théorie. Après tout, comment une Constitution
pourrait-elle garantir la liberté individuelle face à l’arbitraire du
monopole de la violence légale quand celle-ci est justement écrite par
le pouvoir politique qu’elle prétend limiter ? En définitive, le
constitutionnalisme est devenu une vulgaire caution pour fabriquer notre
consentement à la domination gouvernementale. Il est, au même titre que
la démocratie, destiné à entretenir l’illusion du contrôle d’une
machine dont l’action échappe en réalité à la volonté de ceux qui la
subissent. Le plus inquiétant tient à ce que tout cela semble
fonctionner à merveille puisque ces ingérences mafieuses dans nos vies
privées ne semblent pas indigner la population. L’autoritarisme est
devenu la norme et la liberté l’exception.
A quel point nos gouvernants sont-ils soumis aux émirs et à leurs
pétro-dollars ? La réponse vient d’être donnée à Grasse, où la plage
publique de Vallauris (Alpes-Maritimes) sera interdite aux vacanciers
durant la présence du roi d’Arabie Saoudite dans la région.
Oui, vous avez bien lu, l’Arabie Saoudite dicte ses volontés sur le sol français, au mépris du droit des Français.
Philippe Castanet, sous-préfet de Grasse, a confirmé la chose.
« La plage publique devrait être totalement interdite au public le temps du séjour de la famille royale »
Le diktat saoudien pourrait aller plus loin encore. La préfecture
doit décider en commun accord avec les représentants saoudiens si la
sécurité sera assurée « par des vigiles privés ou des policiers » et si
les ouvriers engagés par les Saoudiens auront droit de placer « des
grillages ou non », « et à quel moment nous pourrons restituer au
public, le plus vite possible, cet espace », a précisé M. Castanet.
Durant l’hiver 2014, les
manifestants pro-européens à Kiev se sont abrités pendant une semaine à
l'ambassade canadienne, rapporte lundi le journal Toronto Star.
"D'après plusieurs sources à Kiev et à Ottawa, tout a commencé
lorsqu'un des protestataires poursuivi par la police a brandi un
passeport canadien devant les gardes de l'ambassade. Dès que la porte a
été ouverte, d'autres manifestants armés de battes et de pierres l'ont
suivi dans le bâtiment", écrit le journal.
Dans une interview à l'agence Canadian Press, l'ambassadeur canadien
en Ukraine, Roman Waschuk, a reconnu que le détenteur du passeport
"était lié aux protestataires".
Toujours selon lui, les manifestants sont restés à l'ambassade
pendant une semaine sans endommager le matériel du bâtiment. Avant de la
quitter, les protestataires ont laissé des fleurs dans l'ambassade. Le
Toronto Star indique que ces faits n'ont jamais été dévoilés par le
gouvernement canadien.
Après le retrait des manifestants antigouvernementaux, les mesures de sécurité ont été renforcées à l'ambassade.
En février 2014, le ministère ukrainien de l'Intérieur a annoncé
qu'un "groupe de radicaux" avait fait irruption dans l'ambassade
canadienne à Kiev avant de vandaliser les locaux. La police a également
affirmé que les malfaiteurs y avaient volé un véhicule avant de foncer
sur la foule, blessant trois personnes.
Les protestations de l'hiver 2013-2014 en Ukraine, déclenchées par le
refus du président Viktor Ianoukovitch de signer un accord
d'association avec l'Union européenne, ont débouché sur la chute du
gouvernement démocratiquement élu et l'arrivée au pouvoir d'une
coalition pro-UE.
Plus de 100 personnes ont trouvé la mort dans les protestations à Kiev et dans d'autres villes du pays.
6 juillet 2015 |
Michel Beaumont Québec, le 1er juillet 2015|Ville de Québec
Québec, fier joyau de l’Amérique et berceau de la francophonie.
Aussi vieille que belle, ma ville regorge de beautés, de secrets bien
gardés et d’une histoire riche qui se découvre en la parcourant.
Elle a conservé tout son charme à travers le temps et les
bombardements ; même qu’elle a su s’embellir d’une fontaine. Quel
plaisir renouvelé de parcourir la place Royale, où Champlain bâtit la
première habitation ! J’affectionne particulièrement le Vieux-Québec,
une exposition à ciel ouvert, pour y observer son architecture, ses
portes, ses boutiques, les restaurants et surtout les gens souriants qui
défilent comme un long fleuve social. Dans les petites rues étroites,
des secrets et des vérités se révèlent à notre curiosité à travers ses
méandres.
La place D’Youville, le coeur de la ville, bordée par le Palais
Montcalm, la porte Saint-Jean et le Capitole, nous présente un charme
incomparable digne d’une carte postale. Les plaines D’Abraham, ce grand
parc urbain de style victorien, nous proposent un espace vert où il fait
bon s’arrêter pour pratiquer le farniente et même voir un spectacle.
Les charmes indéniables de la Haute-Ville et de la Basse-Ville valent
incontestablement le détour, tout comme ses multiples quartiers
attachants, chaleureux et colorés. La Grande Allée, rue majestueuse et
prestigieuse aux multiples terrasses, nous offre un détour vers la
colline parlementaire. Que dire de l’auguste Château Frontenac, bien
campé sur le cap Diamant, et de sa terrasse Dufferin, tel un tableau
classique d’un grand maître ?
Principale carte postale de la ville, cet endroit si invitant nous
présente le fleuve, là où l’histoire fit son entrée, dans toute sa
beauté devant un panorama bucolique au caractère unique. Elle a tant à
dire et à dévoiler, ma ville. Elle me gave de satisfaction dans la joie,
mon coeur bat la chamade sous une pluie d’étoiles.
La vérité est un crime contre l’État par Paul Craig Roberts
Auteur : Paul Craig Roberts-Traduction Résistance 71 | Editeur : Walt | Mardi, 30 Juin 2015 - 15h41
L’édifice complet de l’occident est basé sur des mensonges. Il n’y a aucune autre fondation solide, que des mensonges.
Ceci fait de la vérité un ennemi. Des ennemis doivent être supprimés, donc la vérité doit être supprimée.
La vérité provient de sources d’information étrangères, comme Russia
Today (RT) et de sites internet alternatifs, comme celui-ci.
Ainsi, Washington et ses vassaux sont occupés à travailler d’arrache-pied pour fermer les médias indépendants.
Washington et ses vassaux ont redéfini la propagande. La vérité est
propagande si elle est dite par des pays, comme la Russie ou la Chine,
qui ont des politiques étrangères indépendantes.
La propagande est vérité si elle est dite par Washington et ses marionnettes, comme l’European Union Observer.
L’EU Observer, suivant les ordres de Washington sans aucun doute, a dénoncé les organes de presse RT et Sputnik News (NdT:
Nouvel organe de presse russe combinant les sites de RIA Novosti et de
la Voix de la Russie…) pour “diffuser des fabrications et un discours de
haine depuis leurs bureaux directeurs sis dans les grandes villes de
l’UE”.
Je donne souvent des entretiens à la fois sur RT et sur Sputnik News.
A mon avis, ces deux organes sont trop timides dans leur reportage, de
peur sans aucun doute, d’être fermés, leur auto-restriction ne
correspond pas à ce dont a besoin la vérité. Je n’ ai jamais entendu un
mot de haine ou de propagande sur aucun de ces organes de presse. La
propagande de Washington sans aucun doute oui, mais pas celle du
gouvernement de la Russie.
En d’autres termes, Washingon a le monde de l’information tellement
sous sa coupe et tellement faussé, que même des médias indépendants ne
peuvent parler avec clarté sur les affaires.
La pressetituée occidentale a réussi à créer une fausse réalité pour
les Américains insouciants et aussi pour la vaste portion de la
population occidentale.
Un bon pourcentage de ces personnes insouciantes croient que la
Russie a envahi l’Ukraine et que la Russie menace d’envahir les états de
la Mer Baltique et la Pologne. Cette croyance existe malgré toute
l’information de renseignement de tous les gouvernements occidentaux
diffusée, rapportant qu’il n’y a aucun signe de quelques forces
militaires russes que ce soient dans les environs, forces qui seraient
requises et nécessaires pour une telle invasion.
“L’invasion russe”, tout comme “les armes de destruction
massive de Sadam Hussein et ses connexions avec Al Qaïda”, tout comme
“Assad utilisant des armes chimiques contre son propre peuple”, tout
comme “les armes nucléaires iraniennes”, n’ont jamais existé, mais
néanmoins, tout cela est devenu une réalité dans les médias occidentaux.
Ainsi les peuples de l’occident croient-ils en des faits totalement
inexistants.
En d’autres termes, juste pour citer le fait évident non controversé,
les médias d’information occidentaux ne sont que des ministères de la
propagande desquels n’émergent absolument aucune vérité.
Ainsi le monde occidental est régi par la propagande. La vérité en
est exclue. Fox “news”, CNN, le New York Times, le Washington Post et
tout le reste de cette clique de menteurs accomplis dans l’histoire du
monde, répètent constamment les mêmes mensonges et ce pour Washington
bien sûr et le complexe militaro-industriel et de la sécurité.
La guerre est le seul résultat possible de la propagande faite pour
la guerre. Lorsque les merdias occidentaux irresponsables amènent
l’armaguédon sur vous, vous pouvez remercier le New York Times et toute
la pressetituée pour votre destruction, celle de tous vos espoirs pour
vous et vos enfants.
Stephen Lendman, qui intègre une bonne partie de ce qui reste de la conscience morale de l’occident, explique la situation:
L’EU martèle la “propagande russe”?
par Stephen Lendman
Les médias principaux occidentaux marchent au même son de tambours,
régurgitant avec diligence la pourriture de désinformation gérée à cet
effet, enterrant volontairement les vérités cinglantes sur les problèmes
qui comptent le plus.
Les sources alternatives observant la vérité et la divulgant opèrent
sur des standards bien différents, engendrant la colère parmi les
nations occidentales voulant leurs grands crimes supprimés de
l’attention publique et que des sources révèlent avec grand fracas.
L’EU Observer prétend avoir un crédit d’indépendant tout en soutenant
les politiques responsables que des sources d’information dénoncent.
Rapporter de manière indépendante des vérités cinglantes ne fait pas
partie de son histoire. Son rédacteur en chef, Lisbeth Kirk, est
l’épouse de l’ancien député européen danois Jens-Peter Bonde. La
directrice d’Human Rights Watch (NdT: financé par le
milliardaire protégé des Rockefeller George Soros…) Europe et Asie
Centrale Veronika Szente Goldston appelle ses journalistes “les plus
‘rentre-dedans’ de Bruxelles”.
L’UE Observer a attaqué de manière irresponsable Sputnik News et RT,
deux sources de réputation pour l’information et l’analyse, qui ont une
vue diamétralement opposée à la propagande médiatique occidentale.
Il a appelé sans honte aucune leur information, qui est appréciée par
des millions de personnes et plus à venir, “des diffusions fabriquées
de toute pièce et des propos haineux en provenance de leurs bureaux
respectifs des villes de l’Union Européenne”.
Il a fait allusion à des plans de l’UE de contrer ce qu’ils appellent
“l’utilisation et la mauvaise utilisation d’outils de communication…
jouant un rôle important dans les développements politiques, économiques
et liés à la sécurité dans les pays de l’Est ces 18 derniers mois.”
Il a produit un “plan d’action” de neuf pages qui a pour intention de
faire passer des messages “positifs”. Il va augmenter le financement
pour que la vision de l’Europe retentisse plus profondément et plus
efficacement.
Il veut les politiques de l’UE promues dans les anciennes républiques
de l’URSS en utilisant la bonne vieille méthode, celle de répéter ad
nauseam les plus gros mensonges et le plus souvent possible jusqu’à ce
que les gens finissent par les croire.
Une nouvelle cellule du service des relations étrangères de l’UE
appelée East StratCom Team et qui sera opérationnelle dès Septembre va
gérer tout cela, fonctionnant en cela comme un ministère européen de la
propagande.
II “développera des matériels de communication adéquats basé sur des
problèmes prioritaires… et qui seront mis à la disposition du leadership
politique de l’UE, de ses services de presse, des délégations de l’UE
et des états membres de l’UE.”
Le matériel circulé en Russie et dans d’autres pays de l’UE a pour
objectif de laisser les consommateurs d’information “comprendre
facilement que les réformes politiqus et économiques promues par l’UE
peuvent, avec le temps, avoir un impact positif sur leurs vies
quotidiennes”, même si précisément c’est le contraire qui est vrai.
Il veut que les soi-disants bénéfices dont les Européens jouiront
soient expliqués au peuple à travers tout le continent. Des dizaines de
millions de chômeurs, de sous-employés et de personnes appauvries
vont-ils croire ce qu’ils savent être faux de par leur propre expérience
?
Sputnik News, RT et des sources d’information indépendantes comme le
Progessive Radio Network et bien d’autres gagnent une audience qui ne
cesse d’augmenter et de se renforcer au détriment de la pressetituée que
les gens abandonnent pour de très bonnes raisons.
De plus en plus de gens veulent la vérité et les révélations sur les
choses qui affectent leurs vies et leur bien-être. Les politiciens
d’occident veulent que les gens ordinaires soient traités comme les
champignons: bien mouillés et dans le noir.
La rédactrice en chef de RT, Margarita Simonyan, a dit que “L’UE
essaie de manière diligente d’étouffer la voix alternative de RT dans
une période où en Europe, il y a des centaines de journaux, de chaînes
de télévision et de radio, qui n’émettent qu’un point de vue à l’unisson
sur ce qu’il se passe dans le monde.”
La BBC n’est que Fox News avec un accent anglais. Les soi-disantes
radios et chaînes de diffusion publiques américaines ne sont pas
différentes, disant à leurs auditeurs et à leurs spectateurs tout ce
qu’on veut sauf ce qu’ils auraient besoin de savoir le plus.
Simonyan a expliqué “La Grande-Bretagne a une brigade d’armée de 1500
hommes… dont la tâche se compose de lutter contre la Russie dans les
médias sociaux. L’OTAN a une force spéciale dont l’objectif est de
contrer l’influence russe à travers le monde.”
“Récemment, la chaîne Deutsche Welle, DW, a lancé une chaîne de
télévision 24/24 en anglais pour contrer RT. En même temps, pratiquement
tous les médias majeurs de l’occident, incluant la BBC, DW, Euronews,
ont depuis longtemps disséminé leur info en langue russe, tandis que
Radio Liberty, financée directement par le gouvernement des Etats-Unis,
diffuse en russe.”
“Si après tout cela, l’UE se plaint toujours qu’elle ‘perd la guerre
de l’information’ contre la Russie, peut-être alors est-il temps de
réaliser qu’ ‘un nombre croissant de gens en a ras le bol qu’on leur
mente et leur raconte des salades…
Les gens veulent des sources d’information sûres, l’info et l’analyse
ne sont pas fournies par les merdias de masse occidentaux qui ne font
qu’utiliser des propagandistes déguisés en journalistes.”
29 juin 2015 |
Sylvain Meunier Longueuil, le 24 juin 2015|Québec
Nous voici entre les deux fêtes, entre le Québec et le Canada. Deux
fêtes nationales qui se suivent, dans le même pays, et qui pour
beaucoup s’opposent, ce doit être un phénomène assez rare. Bon moment,
en tout cas, pour réfléchir à ses allégeances.
Ces temps-ci, les souverainistes, dont je suis, reçoivent maints
appels du pied pour marcher sur leur conviction la plus profonde et se
rallier au NPD à l’élection d’octobre. C’est qu’il y a un monstre à
abattre. Il faudrait mettre fin au régime Harper pour mille raisons,
voire pour «sauver des vies»,
comme l’a dit un imbécile quelconque. Et c’est vrai que pour beaucoup,
dont moi, Harper est détestable et qu’on peut ressentir une certaine
urgence à l’évincer. Soit.
Mais pourquoi cette urgence devrait-elle être ressentie plus
intensément par les souverainistes que par les autres Canadiens ? Il y a
deux grands partis fédéraux qui s’opposent à Harper. Grosso modo, l’un
est de centre droit, l’autre de centre gauche. Ensemble, ils ne feraient
qu’une bouchée des conservateurs. Pourquoi n’ont-ils pas accordé leurs
violons ? Pourquoi ne se sont-ils pas unis ? Ils ont eu le temps de le
faire, depuis presque dix ans que Harper se faufile entre les deux.
Entre le centre gauche et le centre droit, la distance n’est pas
infranchissable, et elle est infiniment plus petite qu’entre
souverainisme et fédéralisme. Historiquement, d’ailleurs, les échanges
ont été nombreux entre le NPD et le PLQ. S’il y a telle urgence à battre
Harper qu’il faille mettre de côté ses convictions pour y parvenir,
telle urgence ne justifie-t-elle pas au premier chef que l’on oublie ses
ambitions personnelles et partisanes ?
Il semble que non. Il semble que pour le NPD et le PLQ, la priorité
ne soit pas de battre Harper, mais de gagner leur élection à eux. La
lutte étant serrée, le NPD, en particulier, sollicite le vote des
souverainistes. C’est assez fort de café ! Ce serait à nous,
souverainistes, de sauver le Canada du pétrin dans lequel l’égoïsme
partisan des partis fédéraux l’a foutu ?
Pour ma part, je ne suis pas si bête. Au-delà des intentions
secondaires, un vote pour un fédéraliste, qu’il s’appelle Hans Marotte
ou Alexandre Boulerice, demeure un vote pour le fédéralisme. Et je ne
vais pas voter pour le fédéralisme, puisque je n’y crois pas.
Si Harper est réélu, ce sera par votre seule faute, néodémocrates,
libéraux, et même verts. Si jamais vous essayez de me faire porter la
responsabilité du résultat, je vous répondrai en dressant le majeur, le
gauche ou le droit, selon votre préférence.
Canada Québec les profits d'un trimeste de nos banques plus de dettes Québec : pensez-y :non coupez tout le peuple partout et toujours fiez-vous au gouvernement...
En Espagne, les citoyens font plier les banques… parce qu’ils agissent ensemble
Auteur : Marie Astier | Editeur : Walt | Samedi, 27 Juin 2015 - 15h19
Un habitant menacé d’expulsion
par la banque vient négocier ses dettes… accompagné d’une dizaine de
personnes. C’est une des méthodes de la Plateforme des victimes des
hypothèques. Ces groupes locaux ont essaimé partout en Espagne,
résistant collectivement à la vague d’expulsions : un exemple…
inspirant.
– Madrid, reportage
Peu à peu, les fauteuils se remplissent.
Plus d’une vingtaine de personnes s’entassent dans le petit centre
social autogéré « Nosaltres », au cœur de Madrid, dans le quartier
populaire de Lavapies.
Il y a des jeunes militants à la barbe
longue, des quarantenaires qui sortent du boulot, des retraités bien
apprêtés. Tous les lundis soirs, ils se retrouvent pour « l’assemblée
logement ». Ensemble, ils forment l’un des groupes locaux de la
Plateforme des victimes des hypothèques. En espagnol, Plataforma de los
afectados por las hypotecas, ou PAH.
« Alvaro ? Où en es tu ? » lance un
participant. Avec sa femme, ils ont acheté leur appartement il y a dix
ans, en pleine bulle immobilière. Puis la crise et le chômage sont
venus. Les petits boulots ne suffisent plus à payer l’hypothèque. Ils
tentent de renégocier leur dette auprès de leur banque, ou de
transformer l’hypothèque en location à tarif social.
A l’autre bout du cercle, le
quarantenaire se lève. « La directrice d’agence me dit qu’elle ne peut
rien faire. » La banquière à laquelle ils ont affaire a jusqu’ici été
inflexible. Les réactions fusent. Tout le monde est d’avis qu’elle
cherche à gagner du temps, pour obtenir l’expulsion d’Alvaro et sa
femme. « Il faut agir vite. » « On maintient la pression. » « Quand
est-ce qu’on y retourne ? »
« Elle m’a dit de ne pas passer le jeudi
après-midi parce qu’il y a beaucoup de clients », avance Alvaro…
« Parfait, donc rendez-vous jeudi 16 heures devant l’agence. Qui peut
venir ? » Plusieurs mains se lèvent. L’une se désigne même pour faire
des tracts résumant le cas d’Alvaro, à distribuer aux clients de la
banque.
Il n’ira pas négocier seul, mais
accompagné d’une dizaine de personnes vêtues des tee-shirts verts de la
PAH. Le but est que la directrice d’agence contacte ses supérieurs, les
seuls habilités à décider sur ce type de dossier. Pour y arriver, on
tape la banque là où ça fait mal : à l’image.
« C’est d’une utilité énorme »
Autres cas, celui de ce retraité qui a
cessé de payer son loyer il y a trois ans « à cause de problèmes
familiaux ». Un jour, il reçoit l’avis d’expulsion : « J’étais
désespéré, je croyais que j’allais rester à la rue. Quelqu’un m’a dit
qu’il y avait cette assemblée, ils m’ont aidé. » Sa dette a été
rééchelonnée, il a pu rester chez lui.
« C’est d’une utilité énorme. Il y a des
gens, si on les met à la rue, c’est la mort. Ils me l’ont évitée, et si
je peux aider à éviter cela à d’autres, chaque fois que je pourrai, je
participerai aux assemblées et aux actions. » On n’aurait pas imaginé ce
vieil homme digne dans son costard impeccable occuper une banque à
force de chansons, sit-in et distribution de tracts.
Après deux heures de débat, l’assemblée
est levée dans un joyeux brouhaha. On fume une clope en fermant le
centre social, puis les discussions se poursuivent dans un bar voisin.
« Le cas le plus extrême, c’est l’expulsion, raconte Carles, un jeune
homme à la barbe blonde luxuriante. C’est l’un des plus anciens de
l’assemblée. Dans ce cas, on convoque le maximum de personnes, on
s’amasse devant la porte du logement, et on résiste pacifiquement. »
Affiche : « Tu as un problème de logement ? Tu n’es pas seul ! »
« Si je faisais une caricature, je
dirais qu’il y a deux types de gens qui viennent à la PAH : les
militants et les personnes affectées, poursuit-il. Mais en fait, on est
tous touchés d’une façon ou d’une autre. On a tous des difficultés à se
loger. »
Parmi ceux qui participent à
l’assemblée, beaucoup n’avaient pas imaginé devenir un jour militants.
Ils arrivent souvent là par le bouche à oreille. « Tu n’arrives plus à
payer, ou tu sens que ce sera bientôt le cas ? Viens à l’assemblée de
ton quartier », répètent les slogans. La PAH accepte tout le monde, mais
chaque nouveau venu est aidé à deux conditions. D’abord, il doit venir
aux assemblées chaque fois qu’il peut. Ensuite, il doit rester, même une
fois son problème résolu, car il peut aider les autres grâce à son
expérience.
Le pouvoir aux citoyens, plutôt que l’assistanat
La Plateforme a été lancée en février
2009 à Barcelone, par un petit groupe d’activistes du droit au logement.
« Ces quarante dernières années, l’État espagnol a encouragé les gens à
accéder au logement via le surendettement, explique Carlos Macias,
porte-parole national de la PAH. En 2007, l’Espagne construisait plus
que la France et l’Italie réunies. On a vu venir l’explosion de la bulle
immobilière et la crise. On s’est dit que beaucoup de gens allaient
perdre leur emploi, qu’ils ne pourraient plus payer les hypothèques et
que des milliers de familles allaient être expulsées. Mais on ne pouvait
pas apporter une solution à un problème aussi massif avec quatre
experts dans un bureau qui gèrent les cas un par un. »
Alors ces militants se sont inspirés de
la culture anarchiste et autogestionnaire des mouvement sociaux
barcelonais. « Plutôt que de l’assistanat, on a donc instauré des
assemblées où les gens partagent l’information et se forment entre
eux », poursuit-il.
Le procédé « redonne du pouvoir aux
gens. On les aide à surmonter la honte d’être dans cette situation, et
on leur donne un savoir technique pour y faire face. Ils prennent
conscience que seuls, ils ne peuvent pas y faire face, mais à travers
l’action collective, on peut y arriver », détaille le porte-parole. Un
discours repris par le slogan de la Plateforme : « Oui, c’est
possible. » « On s’entraide avec les amis de la PAH et ça fait du
bien », confirme Alvaro à Madrid.
Et ça fonctionne, la PAH a fait tache
d’huile. Une fois formé au sein d’une assemblée, chaque citoyen peut en
créer une nouvelle dans son quartier, et ainsi de suite. Depuis 2009,
près de 220 groupes locaux ont essaimé dans tout le pays, ont stoppé
1663 expulsions et relogé 2500 personnes.
Une force de frappe due au fait que « la
PAH a changé l’imaginaire collectif, estime Carles à Madrid. Quand on
est face à la banque, on se sent inférieur. Mais aujourd’hui, les
banques n’ont plus l’opinion publique pour elles. Elles doivent
négocier. »
Inaction de l’État
La PAH apporte une réponse à une urgence
sociale. Désormais, les statistiques des expulsions rythment
l’actualité de la même façon que les chiffres du chômage. Plus de
100.000 en 2012, année record, 67.000 en 2013 puis 68.000 en 2014… La
majorité de ces expulsions arrivent à des familles qui ne peuvent plus
payer leur loyer ou leur hypothèque. Au plus fort de la crise, on
comptait plus de 500 expulsions par jour.
La Constitution espagnole garantit le
droit à « un logement digne et adapté ». Mais dans les faits, la
politique espagnole du logement n’a pas su se renouveler face à la
crise. « Nous faisons ce que devrait faire l’État », déplore Carlos.
La loi sur les hypothèques est l’une des
moins protectrices de l’Union Européenne. D’habitude, la banque
récupère la maison ce qui annule la dette. En Espagne, si la valeur du
logement est devenue inférieure à celle de la dette, la personne
expulsée doit continuer de rembourser.
Le porte-parole résume : « Si on regarde
le paysage du logement en Espagne, c’est le pays qui expulse le plus,
c’est le pays qui a le plus de logements vides – plus de 3,5 millions –
et c’est le pays de l’Union Européenne avec le moins de logements
sociaux – moins de 1 % face à une moyenne de 18 %… »
La PAH tente donc aussi d’agir au niveau
politique. Grâce à une initiative législative populaire, en 2012 une
proposition de loi est arrivée jusqu’au Parlement. Elle prévoyait
l’effacement de la dette quand la banque récupère le logement, un
développement du logement social et un moratoire sur les expulsions.
Elle a été repoussée à cause du Parti Populaire, le parti de droite
majoritaire à l’Assemblée.
La PAH s’est donc réorientée vers une
action locale. Cette fois-ci, l’initiative législative populaire a été
déposée au Parlement de Catalogne. Il ne manque que deux voix pour
qu’elle soit approuvée. Côté municipal, trois villes catalanes ont déjà
pris des mesures pour récupérer des logements vides appartenant aux
banques : elles sont pénalisées d’une amende si elles ne les louent pas,
une façon de créer des logements à tarifs sociaux.
Barcelone pourrait aussi suivre le
mouvement. Fin mai c’est une ancienne porte-parole de la PAH, Ada Colau,
qui a été élue maire. Son programme promet notamment un moratoire sur
les expulsions. Le jour de son investiture, symboliquement, elle est
elle-même intervenue pour en empêcher une.
« C’est la preuve que c’est une question
de volonté politique, en déduit Carlos Macias. En cette année
d’élections, le contexte est favorable. On espère faire changer les
choses en Catalogne et créer un effet domino dans les autres
principautés autonomes. »
LA LUTTE CONTRE LA PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE SE MÈNE AUSSI DANS LES ASSEMBLÉES
Avant de ne plus payer son loyer ou son
hypothèque, on commence souvent par arrêter de payer les factures… Tous
les mercredis, dans le quartier de la vieille ville de Barcelone,
l’assemblée de « l’alliance contre la précarité énergétique » rassemble
près d’une trentaine de personnes. « Quand vous sentez que vous n’allez
plus pouvoir payer les factures, premièrement, venez à l’assemblée,
commence la coordinatrice Tatiana. Deuxièmement, allez aux services
sociaux. Troisièmement, regardez votre facture dans le détail. » Puis
les cas se succèdent.
Victoria, 47 ans, ne paye plus son loyer
depuis quatre ans, et ses factures depuis un an. « Avant, la famille
m’aidait, mais maintenant elle aussi a des problèmes… » Malade, elle ne
peut plus travailler.
Cela fait six mois qu’elle vient aux
assemblées. L’alliance lui a déjà évité une coupure d’eau. « Maintenant,
je me sens bien plus forte devant les services sociaux. J’ai bientôt un
rendez-vous avec eux, on va parler d’aides pour payer les factures. »
Anna, elle, vient depuis deux mois.
« Ils m’ont coupé l’électricité en 2012, on s’est rebranchés au réseau
avant le compteur… Aujourd’hui, la compagnie d’électricité me demande
5000 euros. J’ai essayé de négocier, ils ont dit que c’était impossible,
alors on a fait une action chez eux. Maintenant, je rembourse 20 euros
par mois. »
« Je vois à nouveau la lumière, aujourd’hui je n’ai plus peur », conclut-elle.
Un expert de Monsanto déclare que des fourmis génétiquement modifiées pourront remplacer les abeilles
Auteur : Bob Flanagan-Traduction NOM | Editeur : Walt | Mercredi, 24 Juin 2015 - 06h08
La connerie à ce niveau, c’est du grand art, mais comme ça vient de
l’ empoisonneur Monsanto, on est moins étonnés. On risque de manquer de
médailles, pour récompenser ces « cerveaux », sans oublier ses complices
Bayer, BASF, Sygenta et Dow. Pas question de stopper les pesticides,
mais puisque nos butineuses ne les supportent pas, qu’à cela ne tienne,
on va trafiquer des fourmis pour les remplacer, et vogue la galère. Pour
rappel « Une pomme qui n’est pas issue de l’Agriculture Biologique
subit en moyenne 36 traitements chimiques. » (source INRA), vous pouvez
consulter la liste des fruits et légumes les plus pollués. Il faut
acheter français (?), certains pays utilisent des produits interdits
chez nous, et il n’y a pas (ou peu) de contrôle. Mangeons des fruits et
légumes de saisons, de préférence bio. Reste à savoir si les
malheureuses fourmis, fourniront, la propolis, le miel, la gelée royale,
le pollen.
Une équipe de chercheurs de chez Monsanto croit, qu’ils
pourraient être sur le point de trouver une solution quant à la
mystérieuse chute de la population des abeilles partout sur la planète,
une menace qui met en danger l’approvisionnement alimentaire de la
planète dans son ensemble.
La subvention de 3 millions de dollars accordée par l’Environmental
Protection Agency (EPA) a permis à l’équipe de chercheurs de Monsanto de
développer des stratégies alternatives pour « survivre » au syndrome
d’effondrement des colonies d’abeilles (CCD), un phénomène qui a pris de
l’ampleur ces dernières décennies et qui se produit lorsque la majorité
des abeilles ouvrières d’une colonie disparaissent, une situation qui
pourrait « considérablement influer sur l’approvisionnement alimentaire
dans le monde », admettent les experts.
« Les dernières études ont trouvé un lien entre les
pesticides néonicotinoïdes qui sont largement utilisés dans les cultures
de maïs génétiquement modifié. L’ingénierie génétique agricole est
devenue un élément essentiel de l’agriculture dans le monde moderne
d’aujourd’hui, nous avons dû développer des moyens afin de promouvoir à
la fois la continuité de l’ingénierie génétique agricole et la survie
des abeilles, un défi passionnant », admet John Leere, le chef biochimiste du projet.
John Leere, le chef biochimiste de Monsanto, croit qu’une fourmi
génétiquement modifiée pourrait éventuellement remplacer les abeilles,
en cas d’effondrement des colonies de l’espèce.
L’équipe de chercheurs a développé une fourmi génétiquement modifiée
qui pourrait « potentiellement sauver l’approvisionnement alimentaire
mondial ».
« Du fait que l’ingénierie génétique agricole et que les
pesticides néonicotinoïdes sont là pour rester, nous avons tout d’abord
essayé de modifier les abeilles pour accroître leur système immunitaire
quant aux pesticides, en ayant très peu de succès voire aucun, » a admis le spécialiste.
« Cependant, nous ne désespérions pas et avions finalement
conduit des batteries de tests sur les reines vierges et les mâles d’une
espèce de fourmis. Bien que les fourmis perdent généralement leurs
ailes après l’insémination de la reine et qu’elle donne naissance à une
nouvelle colonie, la manipulation génétique a produit une espèce de
fourmis volantes qui sont très similaires à nos abeilles si familières
et 50 fois plus résistantes à certains pesticides, » dit-il, visiblement très enthousiasmé par la découverte.
« Grâce aux manipulations génétiques, nous pourrons
éventuellement créer une espèce hybride qui possèdera à la fois les
caractéristiques de pollinisation propres aux abeilles, aussi bien que
les propriétés d’immunisation aux pesticides de certaines espèces de
fourmis. Un mariage somptueux qui aurait mis des milliers d’années à se
former tout seul dans la nature, » explique t-il.
Selon une récente étude de Greenpeace, 70% des cultures humaines, qui
fournissent environ 90 pour cent de l’apport alimentaire dans le monde,
sont pollinisées par des abeilles. La National Statistics Agriculture
des États-Unis présentent un déclin des abeilles d’environ 3,2 millions
de ruches en 1947 pour atteindre 2,400,000 de ruches en 2008, soit une
réduction de 25%.
23 juin 2015 |
Jacquelin Robin Gatineau, le 20 juin 2015| Canada
En tacticien habile, Stephen Harper n’a cessé ces dernières années
de rechercher une réforme du Sénat pour tenter de le contrôler. Mais en
vérité, le gouvernement ne devrait pas pouvoir contrôler le Sénat. C’est
plutôt l’inverse qui devrait se produire, le cas échéant.
Il faudrait toutefois apporter au Sénat une réforme qui lui
assignerait un rôle premier de gardien de l’intérêt public face à des
gouvernements arrogants et autoritaires ou même dictatoriaux sans
opposition sérieuse.
Pour que cela soit possible, il faudrait que les membres du Sénat
soient libres de tout lobby ou parti politique et qu’ils soient nommés
indépendamment du gouvernement en place. Leur maturité, leur expérience
et leur attachement à la défense de l’intérêt public et des valeurs
fondamentales dans les lois, règlements et politiques gouvernementales
devraient constituer les critères essentiels pour leur nomination.
Le Sénat devrait par ailleurs disposer des moyens adéquats et
suffisants pour assumer ses responsabilités. Celles-ci pourraient même
inclure celle de susciter des débats publics non partisans sur des
questions de principe et d’orientation qui dépassent les questions de
pain et de beurre et les opérations gouvernementales à court terme.
Comme conseil d’État, le Sénat pourrait ainsi dans une certaine mesure
faire contrepoids à la Chambre des communes dont le premier ministre
détient effectivement des pouvoirs plus étendus que ceux du président
des États-Unis (c’est-à-dire exécutif, législatif et pouvoir de
nomination aux postes clés du domaine public).
En complément de cette réforme, la Couronne, qui est la
représentation de la communauté souveraine des citoyens et de l’intérêt
public, de britannique qu’elle est présentement, devrait devenir
canadienne et son représentant non partisan être élu chef de l’État par
l’ensemble de la population.
Même si cette proposition peut paraître ambitieuse voire même
utopique au regard du peu d’intérêt actuel de la population pour les
débats constitutionnels, il n’en demeure pas moins que le besoin d’un
tel changement est bien réel et va continuer à se faire sentir
davantage.
23 juin 2015 |
André Painchaud Le 20 juin 2015|Canada
J’ai envoyé récemment un texte au Devoir dans lequel je
proposais que les Québécois votent libéral pour battre Harper. Mon texte
n’a pas été publié. Peut-être ce texte, après tout, n’était-il pas
bon ; peut-être ma position a-t-elle paru trop scandaleuse : voter
Justin Trudeau, oh horreur ! Peut-être aussi mon choix a-t-il paru aller
trop à contre-courant et être irréaliste, puisque les Québécois ont
appuyé le NPD en 2011 et s’apprêteraient à faire de même en 2015. Pour
moi, libéral ou NPD, cela importe peu, l’important étant de nous défaire
de Harper. Et je croyais au moment d’écrire mon texte que les libéraux
avaient de meilleures chances d’y parvenir que le NPD, ce qui serait
maintenant loin d’être sûr.
Mais voter pour le Bloc québécois, comme le propose Denis Monière,
m’apparaît comme la dernière chose à faire. Bien sûr que les partis
fédéraux sont fédéralistes, comme le pape est catholique, mais
l’indépendance du Québec, si elle doit se faire, se fera à Québec, pas à
Ottawa. «Choisir le Bloc, écrit Monière, c’est
affirmer la spécificité québécoise et renforcer la voix de la nation
québécoise. C’est refuser de se soumettre à la volonté du Canada.»
Ce ne sont là que des mots, rien que des mots. Voter pour le Bloc
équivaut à s’abstenir, c’est laisser le reste du Canada choisir un
gouvernement que nous aurons à subir nous aussi, Québécois, tant et
aussi longtemps que nous ferons partie du Canada.
Le poids du Québec dans le Canada, s’il a diminué, n’est tout de même
pas négligeable : nous sommes encore la deuxième province pour le
nombre des députés. Notre vote peut faire une différence dans les
résultats des élections fédérales, à condition de ne pas nous abstenir
en votant pour le Bloc.
Enfin Révélé: du Silicone et du Pétrole parmi les 14 Ingrédients des Frites Mc Donald’s !
Auteur : Bridoz | Editeur : Walt | Lundi, 22 Juin 2015 - 05h32
« Des pommes de terre, Dieu merci ! c’est un bon début », s’exclame
Grant Imahara, ancien animateur de l’émission Mythbusters, avant
d’énumérer les 13 autres ingrédients que contient une modeste frite Mc
Donald’s. (source: dailymail)
Cette célébrité du petit écran a fait le voyage jusqu’à l’usine de
traitement de pommes de terre de la chaîne de fast-food, dans l’Idaho
aux États-Unis, pour examiner le processus de fabrication de A à Z.
Durant son enquête, il a appris que les pommes de terre étaient frites à deux reprises.
Il a également découvert que du diméthylpolysiloxane – un type de
silicone habituellement trouvé dans les pâtes à modeler – était utilisé
dans la fabrication des frites McDonald’s, ainsi qu’un produit chimique
à base de pétrole du nom de butylhydroquinone tertiaire (BHQT).
Le diméthylpolysiloxane est ajouté pour des raisons de sécurité, afin d’éviter que l’huile de cuisson ne mousse.
Le butylhydroquinone tertiaire (BHQT) est pour sa part un conservateur alimentaire.
Autre ingrédient surprise : le pyrophosphate de sodium, un additif
(que l’on retrouve dans des détergents domestiques) qui pourrait
entraîner des contrariétés de digestion à haute dose.
On retrouve également de l’arôme de bœuf. Si cet ingrédient n’est pas
problématique, on peut se demander ce qu’il fait dans des frites.
Est-il utilisé pour masquer un goût désagréable ? De plus, la présence
de cet additif risque de faire bondir les végétariens, qui pensaient
consommer de simples pommes de terre.
Grant explique que la création des frites McDonald implique de nombreuses étapes.
Dans un premier temps, on récolte les pommes de terre dans les champs. Les tubercules sont pelés, coupés et blanchis.
Ils sont ensuite propulsés à plus de 110 km/h à travers une grille de découpe qui leur donne leur forme de bâtonnets.
Après avoir été taillés jusqu’à une forme parfaite, les bâtonnets de
pommes de terre sont plongés dans un mélange d’huile de colza, d’huile
de soja hydrogénée, d’arômes naturels de bœuf, de blé hydrolysé, de lait
hydrolysé, d’acide citrique et de diméthylpolysiloxane.
De la dextrose, un sucre naturel, est ensuite aspergé sur les bâtonnets pour qu’ils conservent cette couleur de frites dorées.
On ajoute également ensuite du pyrophosphate de sodium pour éviter que les frites ne deviennent grises.
Et pour finir, on les asperge de sel pour en rehausser le goût.
Elles sont alors congelées et convoyées dans les nombreux McDonalds à travers le pays.
Une fois dans les restaurants, les bâtonnets de pommes de terre sont frits une deuxième fois.
Le mélange huile est similaire à celui de l’usine, avec l’addition de butylhydroquinone tertiaire et d’huile de soja hydrogénée.
Une grande portion du produit final contient 510 calories, 6 g de
protéines, 24 g de lipides, 67 g de glucides et 290 mg de sodium.
Selon McDo France, la composition des frites vendues dans les
restaurants de l’Hexagone serait différente de celle des Etats-Unis et
plus “naturelle”. C’est souhaitable en effet…
Les ampoules économiques provoquent l'anxiété, les migraines, et même le cancer
Auteur : Le Nouveau Paradigme | Editeur : Walt | Mercredi, 17 Juin 2015 - 06h25
Les ampoules à économie d’énergie provoquent l’anxiété, les
migraines, et même le cancer. Raisons pour revenir aux ampoules à
incandescence.
Dans un effort pour économiser de l’énergie et de l’argent, beaucoup
de gens ont commencé à remplacer leurs vieilles ampoules standard par
des ampoules à économie d’énergie.
Mais saviez-vous que ces nouvelles ampoules sont si toxiques que
l’Agence de la Protection de l’Environnement a créé un protocole
d’urgence pour le cas où vous en casseriez une?
Lorsque ces ampoules à économie d’énergie se cassent, elles libèrent
une concentration maximum admissible de mercure dans l’air 20 fois plus
élevée que les ampoules standard. Ces nouvelles ampoules peuvent causer:
Vertiges
Maux de tête violents
Migraines
Crises d’épilepsie
Fatigue
Incapacité à se concentrer
Anxiété
1- Le mercure est une neurotoxine extrêmement puissante qui est
particulièrement dangereuse pour les enfants et les femmes enceintes. Le
mercure est particulièrement toxique pour le cerveau, le système
nerveux, le foie et les reins. Les systèmes cardiovasculaire,
immunitaire et reproducteur sont également à risque, conduisant en fin
de compte à des tremblements, l’anxiété, l’insomnie, les maux de tête et
la maladie d’Alzheimer. (Il est bon de savoir qu’elles ne sont pas
parfaitement étanches).
2- Elles contiennent des éléments nocifs potentiellement cancérigènes
tels que le phénol qui est un solide blanc cristallin légèrement acide
et toxique (dérivé du benzène) obtenu à partir du goudron, et utilisé
dans l’industrie chimique – le naphtalène qui est un composé cristallin
volatile produit par la distillation du goudron de houille, et du
styrène qui est un sous-produit du pétrole.
Il est également important de se rappeler qu’elles émettent beaucoup
de rayons UV. Les lampes à économie d’énergie émettent des UV-B et des
traces de radiations UV-C. Les radiations UV sont nocives pour la peau
et les yeux et attaque directement le système immunitaire. Donc, ma
suggestion est de revenir aux ampoules à incandescence et vous épargner
beaucoup d’ennuis!
Washington envoie des troupes, des armes lourdes aux frontières de la Russie
Auteur : Barry Grey | Editeur : Walt | Mercredi, 17 Juin 2015 - 14h05
Dans une action qui prépare ouvertement une guerre avec la Russie,
les Etats-Unis vont stationner en permanence des chars et d’autres armes
lourdes ainsi qu’une force de 5.000 soldats dans les Etats baltes et
d’autres pays de l’OTAN, en Europe de l’Est ou dans l’ancienne URSS .
L’action, d’abord rapportée ce week-end par le New York Times, a été
confirmée dimanche par le Ministère de la Défense polonais, selon lequel
Washington négocie avec Varsovie un plan pour déployer des armes
lourdes sur le sol polonais. Le ministre de la Défense Tomasz Siemoniak a
indiqué qu’il avait discuté du plan en mai avec des responsables
militaires à Washington, et qu’on lui avait dit qu’une décision serait
prise bientôt.
Le pré-positionnement des chars, d’obusiers blindés et d’autres armes
marque une escalade majeure de l’effort mené par les États-Unis pour
contraindre la Russie à accepter la domination américaine de l’Eurasie
et la réduction de la Russie à un rang semi-colonial. Il menace toute la
région, déjà truffée d’armes, d’une guerre qui pourrait terminer par un
holocauste nucléaire.
Quels que soient les projets discutés par les pyromanes du Pentagone
et de la CIA qui formulent la politique américaine, le stationnement
d’armes et de troupes américaines dans les pays baltes ainsi qu’en
Pologne, en Roumanie, en Bulgarie et peut-être en Hongrie, accentue
dramatiquement la possibilité qu’un incident relativement mineur
dégénère en une guerre à grande échelle.
L’OTAN effectue déjà des exercices militaires tout au long de la
frontière occidentale de la Russie, de l’océan Arctique aux mers
Baltique et Noire. L’OTAN développe une force de réaction rapide conçue
pour intervenir contre la Russie en quelques jours. Des dizaines
d’incidents entre des avions et des navires russes et de l’OTAN ont déjà
eu lieu.
Le dernier incident signalé est survenu jeudi dernier, lorsque, selon
un communiqué du Pentagone publié samedi, un avion de surveillance
russe a survolé quatre navires de l’OTAN en mer Baltique. Un des navires
était le contre-torpilleur américain Jason Dunham. Les autres étaient
britannique, français et allemand.
En même temps, Washington et ses alliés de l’OTAN financent et arment
un régime d’ultra-droite et farouchement anti-russe à Kiev qui mène une
guerre civile sanglante contre les régions russophones d’Ukraine
orientale.
Tous les gouvernements post-soviétiques qui recevront des armes et
des troupes américaines sont de droite, anti-russes et très instables.
Ravagés par des crises internes, ils imposent des politiques d’austérité
brutales malgré l’opposition populaire. Cela augmente le risque qu’ils
pourraient fabriquer un incident pour provoquer des représailles russes
et ainsi créer un prétexte pour une guerre.
Le New York Times cite Raimonds Vejonis, le ministre de la défense
letton, qui deviendra le président du pays en juillet: « Si quelque
chose arrive, nous n’attendrons pas des jours ou des semaines pour plus
d’équipement. Nous devons réagir immédiatement ».
En promettant d’intervenir militairement contre la Russie pour
défendre ces pays, l’impérialisme américain fait peser une menace
immense sur le sort des peuples américain et du monde entier. Cela se
fait, d’ailleurs, dans le dos de la population, sans discussion ni débat
publics et sans même la formalité de l’autorisation du Congrès (qui
serait accordée si exigée par les militaires).
En septembre dernier, le président Obama est allé en Estonie. Il
s’est engagé sans réserve à mobiliser les troupes américaines pour
défendre les États baltes contre la menace supposée de la Russie. « En
tant qu’alliés de l’OTAN », a-t-il dit, « nous avons des devoirs dans
l’Article 5 envers notre défense collective. C’est un engagement
indéfectible. Il est inébranlable. Il est éternel ».
Il a souligné que son engagement impliquait la mobilisation de « troupes sur le terrain ».
L’article du New York Times, qui est favorable au plan américain,
précise qu’il marque une escalade majeure de l’offensive américaine
contre la Russie: « Ce serait la plus importante d’une série de
démarches que les Etats-Unis et l’OTAN ont prises pour renforcer leurs
forces dans la région, et démontrer clairement aux alliés et au
président de la Russie Vladimir V. Poutine leur détermination, que les
États-Unis sauraient défendre les membres de l’alliance voisins de la
Russie ».
Le Times laisse entendre que le plan, que le secrétaire de la Défense
Ashton Carter et l’Administration Obama doivent entériner avant une
réunion des ministes de l’OTAN ce mois-ci, viole l’accord de 1997 entre
la Russie et l’OTAN qui donnait des garanties à Moscou contre
l’expansion vers l’est de l’alliance et d’éventuelles menaces militaires
contre la Russie.
Ces garanties comprenaient un engagement que l’OTAN ne stationnerait
pas de troupes à l’intérieur de l’ancienne sphère d’influence
soviétique. Selon le Times, «L’accord dit aussi que ‘l’OTAN et la Russie
ne se considèrent pas comme des adversaires’. Beaucoup de membres de
l’alliance soutiennent que les actions russes de plus en plus agressives
autour des frontières de l’OTAN rendent en réalité ce pacte discutable
».
Selon les informations du Times, fournies par des responsables
anonymes « américains et alliés», le plan prévoit de fournir des
équipements suffisants pour une compagnie de 150 soldats dans chacun des
pays baltes, et du matériel militaire suffisant pour un bataillon
(environ 750 soldats) en Pologne, en Roumanie, en Bulgarie et
éventuellement en Hongrie.
« L’équipement d’une brigade – appelée le European Security Set
(Dispositif européen de sécurité) – comprendrait environ 1.200
véhicules, dont 250 chars M1-A2, des véhicules de combat Bradley, et des
obusiers blindés, selon un haut responsable militaire », précise
l’article.
« C’est un changement de politique très significatif », a déclaré
James G. Stavridis, un amiral à la retraite et ancien commandant suprême
des alliés de l’OTAN, dont les commentaires laissent prévoir une
nouvelle escalade. « On fournit un niveau raisonnable de rassurance aux
alliés nerveux, bien que rien ne soit aussi bon que les troupes
stationnées à plein temps sur le terrain, bien sûr ».
L’article fait une comparaison menaçante entre ce plan et les actions
américaines aux périodes les plus intenses de la guerre froide et avant
l’invasion de l’Irak. Il compare ce pré-positionnement d’armes lourdes
en Europe de l’Est à la Brigade de Berlin, envoyée lors de la crise du
mur de Berlin de 1961, et à la présence américaine au Koweït qui a
préparé la guerre de 2003.
Le Times présente l’escalade irresponsable de Washington comme une
mesure défensive pour «dissuader une éventuelle agression russe en
Europe ». Cela inverse la réalité.
En fait, les agresseurs sont les États-Unis et l’OTAN. La crise
actuelle a été déclenchée par le putsch du Maidan en février 2014 qui a
renversé le gouvernement pro-russe de Viktor Ianoukovitch.
Washington et Berlin avaient orchestré le coup d’Etat, dirigé par des
milices fascistes qui vénèrent les forces nationalistes ukraniennes qui
ont collaboré avec l’occupation nazie et la Shoah pendant la Seconde
Guerre mondiale. Lorsque les russophones ukrainiens dans l’est du pays
se sont soulevés contre le régime d’extrême-droite à Kiev, ce dernier a
lancé une guerre civile sanglante avec l’appui de Washington.
Le coup d’Etat lui-même était le point culminant de la politique
impérialiste américaine depuis la dissolution de l’URSS en 1991, qui se
donne l’objectif implacable d’isoler et d’affaiblir la Russie afin de
subordonner les vastes ressources de l’Eurasie à la domination des
États-Unis.
L’OTAN s’est étendu vers l’est pour englober les anciens pays du
Pacte de Varsovie et les anciennes républiques soviétiques baltes. Il y a
une série d’action agressives, dont la première guerre du Golfe (1991)
contre l’Irak, l’éclatement de la Yougoslavie et la guerre contre la
Serbie (1999), les «révolutions de couleur » en Géorgie et en Ukraine
(2003-2004), l’attaque géorgienne sur les forces russes (2008), les
sanctions et les menaces de guerre contre l’Iran, et la guerre civile
soutenue par Washington contre le régime syrien.
Publié le 11 juin 2015 à 10h03| Mis à jour le 11 juin 2015 à 10h03
Avec Monsieur...
Photo: La Presse
Le Nouvelliste
Avec Vigneault, le mot «pays» est entré dans nos oreilles. Frileuses. Et, n'en veut point sortir.
Avec Leclerc, «j'ai repris mon bâton». Il permet de marcher droit et
plus longtemps. Avec La Bolduc, j'ai encore besoin d'entendre: «Ça va
v'nir, Ça va v'nir, découragez-vous pas». Avec Piché, je me plais à
«imaginer l'printemps». Et à vouloir le faire durer.
Avec Zachary, je sais que «l'arbre est dans ses feuilles». Après les
feuilles, viennent les fruits. Et c'est auprès de ma mère que j'ai
appris qu'avant les fruits, qu'avant les feuilles, il faut qu'il y ait
enracinement, gage de solidité. Avec ceux et celles qui le désirent, du
fond du coeur, avec ceux et celles qui y tiennent, comme l'oeil à sa
prunelle, ce pays sera rendu possible. Au point d'être.
Avec Monsieur, un soir d'octobre, on a effleuré ce bonheur. Suffisamment pour que le goût demeure.
Comment mon PC communique-t-il avec le reste du monde ?
Auteur : FR33M4N R0CKW00D | Editeur : Walt | Jeudi, 28 Mai 2015 - 09h06
Ce document est destiné à vous familiariser avec les protocoles de
communication entre les PC, on parle souvent de la configuration de nos
PC ou des logiciels, mais comment mon PC communique avec celui de mon
voisin ?
Quels sont les moyens de communication ?
Dans cet article, nous allons parler de TCP/IP -UDP- DNS- URL
Ces
abréviations reviennent souvent et sont du “charabia” pour le commun des
internautes. La connaissance du système de protocole TCP/IP n’est pas
essentielle pour un simple utilisateur, toutefois, sa connaissance est
intéressante pour mieux comprendre les problèmes liés au réseau ou les
problèmes de sécurité sur Internet.
Ce document se veut convivial pour la compréhension de tous.
Pour
les pros du réseau, je ne parlerai pas des cas particuliers, des
adresses IP avec les classes ou autres pour éviter d’embrouiller les
lecteurs…
Petit tour d’horizon, c’est par ici la visite guidée.
Protocole TCP/IP
TCP/IP est une suite de protocoles, c’est à dire : des règles de communication.. Il signifie Transmission Control Protocol/Internet Protocol , la notation TCP/IP provient des noms des deux protocoles majeurs de la suite de protocoles, c’est-à-dire les protocoles TCP et IP.
Il représente la façon dont les ordinateurs communiquent sur Internet.
Pour cela il se base sur l’adressage IP, c’est-à-dire le fait de fournir une adresse IP à chaque machine du réseau afin de pouvoir acheminer des paquets de données. Etant donné que la suite de protocoles TCP/IP a été créée à l’origine dans un but militaire, elle doit répondre à un certain nombre de critères parmi lesquels :
– fractionnement des messages en paquets
– utilisation d’un système d’adresses
– acheminement des données sur le réseau (routage)
– contrôle des erreurs de transmission de données
TCP/IP est un modèle en couches. Le modèle TCP/IP s’inspire du modèle OSI, (nous en reparlerons un peu plus bas dans l’article).
Assez de théorie, passons à la pratique, Nous allons commencer par comprendre le protocole IP
Protocole IP
IP signifie Internet Protocol: littéralement “le protocole d’Internet“. C’est le principal protocole utilisé sur Internet. Internet signifie Inter-Networks, c’est à dire “entre réseaux“. Internet est l’interconnexion des réseaux de la planète.
Le protocole IP permet aux ordinateurs reliés à ces réseaux de dialoguer entre eux.
“Pour bien comprendre ce protocole, nous allons faire un parallèle avec la POSTE”
Quand vous voulez envoyer une lettre par la poste :
– vous placez votre lettre dans une enveloppe,
– sur le recto vous inscrivez l’adresse du destinataire,
– au dos, vous écrivez l’adresse de l’expéditeur (la vôtre).
Ce sont des règles que tout le monde utilise. C’est un protocole.
Sur Internet, ça correspond à peu près à la même chose :
Chaque message ou plutôt (chaque petit paquet de données) est enveloppé par IP qui lui ajoute diverses informations :
– l’adresse de l’expéditeur ( votre adresse IP),
– l’adresse IP du destinataire,
– différentes données supplémentaires ( qui permettent de bien contrôler l’acheminement du message).
L’adresse IP est une adresse unique attribuée à
chaque ordinateur connecté sur Internet (c’est à dire qu’il n’existe pas
sur Internet deux ordinateurs ayant la même adresse IP).
De
même, l’adresse postale (nom, prénom, rue, numéro, code postal et
ville) permet d’identifier de manière unique un destinataire.
Tout comme avec l’adresse postale, il faut connaître au préalable l’adresse IP de l’ordinateur avec lequel vous voulez communiquer.
L’adresse IP se présente le plus souvent sous forme de 4 nombres (entre 0 et 255) séparés par des points.
Par exemple: 204.35.129.3
Le routage IP
Pour envoyer votre lettre, vous la postez dans la boîte-aux-lettre la
plus proche. Ce courrier est relevé, envoyé au centre de tri de votre
ville, puis transmis à d’autres centres de tri jusqu’à atteindre le
destinataire.
Avec Internet c’est à peu près la même chose !
Vous déposez le paquet IP sur l’ordinateur le plus proche (celui de votre fournisseur d’accès en général FAI). Le paquet IP va transiter d’ordinateur en ordinateur jusqu’à atteindre le bon destinataire.
Les ports
Avec IP, nous avons de quoi envoyer et recevoir des paquets de données d’un ordinateur à l’autre.
Imaginons maintenant que nous ayons plusieurs programmes qui fonctionnent en même temps sur le même ordinateur:
– un navigateur,
– un logiciel d’email
– un logiciel pour écouter la radio sur Internet.
Si l’ordinateur reçoit un paquet IP, comment savoir à quel logiciel donner ce paquet IP ?
Grâce aux ports !
On pourrait attribuer un numéro unique à chaque logiciel dans l’ordinateur.
C’est en partie vrai, certains ports qui vont de 1 à 65535 sont attribués d’office à certains types de logiciels.
Voir la liste et l’attribution des ports
En règle générale, tous les ports inférieurs à 1024 sont des ports serveurs et les autres sont des ports clients.
Il suffit alors de mettre ce numéro dans chaque paquet IP pour pouvoir s’adresser à tel ou tel logiciel.
On appelle ces numéros des ports (pensez aux “portes” d’une maison: à une adresse donnée, on va pouvoir déposer les lettres à différentes portes à cette adresse).
Ainsi, l’adresse IP permet de s’adresser à un
ordinateur donné, et le numéro de port permet de s’adresser à un
logiciel particulier sur cet ordinateur.
Question sécurité :
– Les PORTS, c’est souvent par là que les problèmes arrivent sur
votre PC, les Trojans entrent en principe par ces ports non fermés
pendant votre connexion sur Internet.
“Mais TCP/IP dans tout ça ? Ca va venir, patience !
Protocole UDP/IP
C’est un protocole non orienté connexion dont le contrôle d’erreur est archaïque.
UDP/IP est un protocole qui permet justement d’utiliser des numéros de ports en plus des adresses IP (On l’appelle UDP/IP car il fonctionne au dessus d’IP). IP s’occupe des adresses IP et le protocole UDP s’occupe des ports.
Avec le protocole IP on pouvait envoyer des données d’un ordinateur A à un ordinateur B.
Avec UDP/IP, on peut être plus précis:
– on envoie des données d’une application X sur l’ordinateur A vers une application Y sur l’ordinateur B.
Par exemple, votre navigateur peut envoyer un message à un serveur HTTP (un serveur Web):
* Chaque couche (UDP et IP) va ajouter ses informations.
Les informations de IP vont permettre d’acheminer le paquet à destination du bon ordinateur. Une fois arrivé à l’ordinateur en question, la couche UDP va délivrer le paquet au bon logiciel (ici: au serveur HTTP).
– Les deux logiciels se contentent d’émettre et de recevoir des données (“Hello !”). Les couches UDP et IP en dessous s’occupent de tout.
Ce couple (208.26.195.4, 213.7.124.12:80) est appelé un socket. Un socket identifie de façon unique une communication entre deux logiciels.
Protocole TCP
C’est un protocole orienté connexion qui assure le contrôle des erreurs
Donc, on peut maintenant faire communiquer 2 logiciels situés sur des ordinateurs différents.
Mais il y a encore des petits problèmes:
– Quand vous envoyez un paquet IP sur Internet, il passe par des dizaines d’ordinateurs. Et il arrive que des paquets IP
se perdent ou arrivent en double exemplaire.Ça peut être gênant :
imaginez un ordre de débit sur votre compte bancaire arrivant deux fois
ou un ordre de crédit perdu!
– Même si le paquet arrive à
destination, rien ne vous permet de savoir si le paquet est bien arrivé
(aucun accusé de réception).
– La taille des paquets IP est limitée (environ 1500 octets).
Comment faire pour envoyer la photo JPEG de sa copine qui fait 88 000 octets ? (la photo… pas la copine).
C’est pour cela qu’a été conçu le protocole TCP.
TCP est capable:
– de faire tout ce que UDP sait faire (ports).
– de vérifier que le destinataire est prêt à recevoir les données.
– de découper les gros paquets de données en paquets plus petits pour que IP les accepte
–
de numéroter les paquets, et à la réception de vérifier qu’ils sont
tous bien arrivés, de redemander les paquets manquants et de les
réassembler avant de les donner aux logiciels. Des accusés de réception
sont envoyés pour prévenir l’expéditeur que les données sont bien
arrivées.
Par exemple, pour envoyer le message “Salut, comment ça va ?”, voilà ce que fait TCP :
(Chaque flèche représente 1 paquet IP)
A l’arrivée, sur l’ordinateur 207.13.124.12, la coucheTCP reconstitue le message “Salut, comment ça va ?” à partir des 3 paquets IP reçus et le donne au logiciel qui est sur le port 80.
Avec TCP/IP, on peut maintenant communiquer de façon fiable entre logiciels situés sur des ordinateurs différents.
TCP/IP est utilisé pour des tas de choses:
– Dans votre navigateur, le protocole HTTP utilise le protocole TCP/IP pour envoyer et recevoir des pages HTML, des images GIF, JPG et toutes sortes d’autres données.
– FTP est un protocole qui permet d’envoyer et recevoir des fichiers. Il utilise également TCP/IP.
– Votre logiciel de courrier électronique utilise les protocoles SMTP et POP3 pour envoyer et recevoir des messages. SMTP et POP3 utilisent eux aussi TCP/IP pour envoyer et recevoir des messages.
– Votre navigateur (et d’autres logiciels) utilisent le protocole DNS pour trouver l’adresse IP d’un ordinateur à partir de son nom (par exemple, de trouver 216.32.74.52 à partir de ‘www.yahoo.com‘). Le protocole DNS utilise UDP/IP et TCP/IP en fonction de ses besoins.
Il existe ainsi des centaines de protocoles différents qui utilisent TCP/IP ou UDP/IP.
L’avantage de TCP sur UDP est que TCP permet des communications fiables.
L’inconvénient est qu’il nécessite une négociation (“Bonjour, prêt à communiquer ?” etc.), ce qui prend du temps.
Si vous êtes curieux et voulez voir tous les paquets IP échangés et
leur contenu, vous pouvez utiliser l’excellent logiciel Ethereal
(
http://www.ethereal.com ). Ce logiciel gratuit capture et décortique
tout ce qui transite par le réseau. C’est très instructif.
DNS
Quand vous voulez téléphoner à quelqu’un, vous devez connaître son numéro de téléphone.
Comme il est difficile de les retenir par coeur, on a inventé l’annuaire (qui permet de retrouver un numéro à partir d’un nom).
Nom : DUPONT =========> numéro de téléphone : 01.75.10.12.25 (c’est celui de ma copine)
C’est la même chose sur Internet: pour qu’un ordinateur puisse
contacter un autre ordinateur, il doit connaître son adresse IP
(exemple: 205.37.192.5). Pas facile à mémoriser non plus.
Alors on a inventé une sorte d’annuaire : les DNS.
nom d’ordinateur: google ===============> adresse IP : 216.239.41.99
Par exemple, sur votre ordinateur, tapez : ping www.google.fr (en ligne de commande, dans une fenêtre CMD):
vous verrez l’adresse IP de ce site.
D.N.S. signifie plusieurs choses:
– Domain Name System : c’est l’ensemble des organismes qui gèrent les noms de domaine.
– Domain Name Service : le protocole qui permet d’échanger des informations à propos des domaines.
– Domain Name Server : un ordinateur sur lequel fonctionne un logiciel serveur qui comprend le protocole DNS et qui peut répondre à des questions concernant un domaine.
Les URL
URL signifie “Uniform Ressource Locator”
Une URL est une simple ligne de texte qui permet de retrouver une
ressource ou une page (texte, image, musique, vidéo, programme…) sur
internet.
C’est la ligne de texte que vous voyez dans votre navigateur (http://…)
L’URL répond à 3 questions :
– où ?
– quoi ?
– comment ?
Exemple :
http://speedweb.chez.tiscali.fr/protocole.html – comment ?
http:// On utilise le protocole http. – où ?
On va chercher l’information sur le serveur www du domaine Tiscali.fr – quoi ?
protocole.html On va chercher le fichier protocole.html.
Les URL sont très pratiques pour indiquer où trouver un document. On les retrouve par exemple dans les pages HTML :
Une
page HTML contient des URLs vers d’autres pages (ce sont les liens),
des URL vers les images, vers des feuilles de style, vers des applets
Java, etc.
Vous entendrez aussi parler d’URI(Uniform Ressource Identifier) qui est une généralisation des URL.
Maintenant que nous avons fait un tour d’horizon, nous allons approfondir le sujet sur les protocoles TCP/IP
TCP/IP est un modèle en couches
Afin de pouvoir appliquer le modèle TCP/IP à n’importe quelles machines, c’est-à-dire indépendamment du système d’exploitation, le système de protocoles TCP/IP
a été décomposé en plusieurs modules effectuant chacun un rôle précis.
De plus, ces modules effectuent des tâches les uns après les autres dans
un ordre précis, on a donc un système stratifié, c’est la raison pour
laquelle on parle de modèle en couches.
Le terme de couche est utilisé pour évoquer le fait que les données
qui transitent sur le réseau traversent plusieurs niveaux de protocoles.
Ainsi, les données (paquets d’informations) qui circulent sur le réseau
sont traitées successivement par chaque couche, qui vient rajouter un
élément d’information (appelé en-tête) puis sont transmises à la couche suivante.
Le modèle TCP/IP s’inspire du modèle OSI(modèle comportant 7 couches) qui a été mis au point par l’organisation
internationale des standards (ISO, international standard organisation) afin de normaliser les communications entre ordinateurs.
Présentation du modèle OSI
OSI signifie “Open Systems Interconnection”, ce qui se traduit par “Interconnexion de systèmes ouverts“. Ce modèle a été mis en place par l‘ISO
afin de mettre en place un standard de communications entre les
ordinateurs d’un réseau, c’est-à-dire les règles qui gèrent les
communications entre des ordinateurs. En effet, aux origines des réseaux
chaque constructeur avait un système propre (on parle de système
propriétaire). Ainsi de nombreux réseaux incompatibles coexistaient.
C’est la raison pour laquelle l’établissement d’une norme a été
nécessaire.
Le rôle du modèle OSI consiste à standardiser la
communication entre les machines afin que différents constructeurs
puissent mettre au point des produits (logiciels ou matériels)
compatibles (pour peu qu’ils respectent scrupuleusement le modèle OSI).
L’intérêt d’un système en couches
Le but d’un système en couches est de séparer le problème en différentes parties (les couches) selon leur niveau d’abstraction.
Chaque couche du modèle communique avec une couche adjacente (celle
du dessus ou celle du dessous). Chaque couche utilise ainsi les services
des couches inférieures et en fournit à celle de niveau supérieur.
Le modèle OSI
Le modèle OSI est un modèle qui comporte 7 couches, tandis que le modèle TCP/IP n’en comporte que 4. En réalité le modèle TCP/IP
a été développé à peu près au même moment que le modèle OSI, c’est la
raison pour laquelle il s’en inspire mais n’est pas totalement conforme
aux spécifications du modèle OSI. Les couches du modèle OSI sont les suivantes:
– La couche physique : définit la façon dont laquelle les données sont converties en signaux numériques – La couche liaison données : définit l’interface avec la carte réseau – La couche réseau : permet de gérer les adresses et le routage des données – La couche transport :elle est chargée du transport des données et de la gestion des erreurs – La couche session : définit l’ouverture des sessions sur les machines du réseau – La couche présentation : définit le format des données (leur représentation, éventuellement leur compression et leur cryptage) – La couche application : assure l’interface avec les applications
Le modèle TCP/IP
Le modèle TCP/IP, inspiré du modèle OSI, reprend l’approche modulaire (utilisation de modules ou couches) mais en contient uniquement quatre:
Les couches
Comme on peut le remarquer, les couches du modèle TCP/IP ont des tâches beaucoup plus diverses que les couches du modèle OSI, étant donné que certaines couches du modèle TCP/IP correspondent à plusieurs couches du modèle OSI.
Les rôles des différentes couches sont les suivants:
– Couche accès réseau : spécifie la forme sous laquelle les données doivent être acheminées quel que soit le type de réseau utilisé – Couche Internet : elle est chargée de fournir le paquet de données (datagramme) – Couche Transport : elle assure l’acheminement des données, ainsi que les mécanismes permettant de connaître l’état de la transmission – Couche Application : elle englobe les applications standard du réseau (Telnet, SMTP, FTP, …)
Voici les principaux protocoles faisant partie de la suite TCP/IP:
Encapsulation des données
Lors d’une transmission, les données traversent chacune des couches
au niveau de la machine émettrice. A chaque couche, une information est
ajoutée au paquet de données, il s’agit d’un en-tête, (ensemble d’informations qui garantit la transmission). Au niveau de la machine réceptrice, lors du passage dans chaque couche, l’en-tête est lu, puis supprimé. Ainsi, à la réception, le message est dans son état originel…
A chaque niveau, le paquet de données change d’aspect, car on
lui ajoute un en-tête, ainsi les appellations changent suivant les
couches:
– Le paquet de données est appelé message au niveau de la couche application
– Le message est ensuite encapsulé sous forme de segment dans la couche transport
– Le segment une fois encapsulé dans la couche Internet prend le nom de datagramme
– Enfin, on parle de trame au niveau de la couche accès réseau
La couche Accès réseau
La couche accès réseau est la première couche de la pile TCP/IP,
elle offre les capacités à accéder à un réseau physique quel qu’il
soit, c’est-à-dire les moyens à mettre en oeuvre afin de transmettre des
données via un réseau.
Ainsi, la couche TCP/IP
contient toutes les spécifications concernant la transmission de données
sur un réseau physique, qu’il s’agisse de réseau local (Anneau à jeton,
ethernet, FDDI), de connexion à une ligne téléphonique ou n’importe
quel type de liaison à un réseau. Elle prend en charge les notions
suivantes:
– Acheminement des données sur la liaison
– Coordination de la transmission de données (synchronisation)
– Format des données
– Conversion des signaux (analogique/numérique)
– Contrôle des erreurs à l’arrivée
Heureusement toutes ces spécifications sont transparentes aux yeux de
l’utilisateur, car l’ensemble de ces tâches est en fait réalisé par le
système d’exploitation, ainsi que les drivers du matériel permettant la
connexion au réseau (ex: driver de carte réseau)
La couche Internet
La couche Internet est la couche “la plus importante” (elles ont toutes leur importance) car c’est elle qui définit les datagrammes, et qui gère les notions d’adressage IP.
Elle permet l’acheminement des data grammes (paquets de données) vers des machines distantes ainsi que de la gestion de leur fragmentation et de leur assemblage à réception.
La couche Internet contient 5 protocoles:
– Le protocole IP : (nous l’avons déja vu plus haut) – Le protocole ARP :(Address Resolution Protocol) permet à une machine (A) de trouver, si elle existe, l’adresse Ethernet d’une autre machine (B),
connectée sur le même réseau, en donnant uniquement l’adresse Internet
de celle-ci. Son rôle est de masquer l’adresse physique des machines aux
applications opérant à un niveau supérieur pour qu’elles ne manipulent
que les adresses Internet.
– Le protocole ICMP : (Internet Control Message Protocol), comme IP offre un service non fiable. Si donc un paquet est perdu ou qu’une anonmalie se produit au niveau des fonctionnalités de IP,
celui-ci ne rapporte aucune information quant à < l’erreur. Afin de
parer à cette faiblesse, les concepteurs ont introduit dans la famille
des protocoles TCP/IP un mécanisme appelé ICMP :
– Sa fonctionnalité
principale est de rapporter, à la station émettrice du paquet, les
erreurs qui peuvent se produire au niveau IP.
Ainsi, s’il arrive que
le protocole IP n’arrive pas à remplir son rôle correctement, il
l’indique au protocole ICMP qui émet alors un paquet à destination de la
station source notifiant la nature de l’erreur qui informe le protocole
IP de l’occurence de cette erreur. Ce dernier avisera alors. ICMP est
aussi utilisé pour tester un réseau.
Il existe une douzaine de types de messages ICMP et chacun est encapsulé dans un paquet IP.
– Le protocole RARP :(Reverse-ARP),
à l’opposé de ARP, sert à retrouver l’adresse Internet d’une machine du
réseau dès lors que l’on a son adresse Ethernet (ce qui peut être
intéressant pour booter une machine via le réseau par exemple). On
notera que l’utilisateur n’a pas accès à ces deux protocoles mais le
protocole IP les utilise quand il en a besoin.
– Le protocole IGMP :(Internet Group Management Protocol),
permet aux machines de déclarer leur appartenance à un ou plusieurs
groupes auprès du routeur multipoint dont elles dépendent soit
spontanément soit après interrogation du routeur.
Celui-ci diffusera
alors les datagrammes destinés à ce ou ces groupes. IGMP, comme ICMP,
fait partie de IP (protocole numéro 2) et comprend essentiellement deux
types de messages : un message d’interrogation (Host Membership Query),
utilisé par les routeurs, pour découvrir et/ou suivre l’existence de
membres d’un groupe et un message de réponse (Host Membership Report),
délivré en réponse au premier, par au moins un membre du groupe
concerné.
Les trois premiers protocoles sont les protocoles les plus importants de cette couche…
La couche Transport
Les protocoles des couches précédentes permettaient d’envoyer des
informations d’une machine à une autre. La couche transport permet à des
applications tournant sur des machines distantes de communiquer. Le
problème consiste à identifier ces applications.
En effet, suivant la machine et son système d’exploitation, l’application pourra être un programme, une tâche, un processus…
De
plus, la dénomination de l’application peut varier d’un système à un
autre, c’est la raison pour laquelle un système de numéro a été mis en
place afin de pouvoir associer un type d’application à un type de
données, ces identifiants sont appelés ports.
La couche transport contient deux protocoles permettant à deux
applications d’échanger des données indépendamment du type de réseau
emprunté (c’est-à-dire indépendamment des couches inférieures…), il
s’agit des protocoles suivants:
– TCP, un protocole orienté connexion qui assure le contrôle des erreurs
– UDP, un protocole non orienté connexion dont le contrôle d’erreur est archaïque
La couche Application
La couche application est la couche située au sommet des couches de protocoles TCP/IP. Celle-ci contient les applications réseau permettant de communiquer grâce aux couches inférieures.
Les
logiciels de cette couche communiquent donc grâce à un des deux
protocoles de la couche inférieure (la couche transport) c’est-à-dire TCP ou UDP.
Les applications de cette couche sont de différents types, mais la
plupart sont des services réseau, c’est-à-dire des applications fournies
à l’utilisateur pour assurer l’interface avec le système
d’exploitation. On peut les classer selon les services qu’ils rendent:
– Les services de gestion (transfert) de fichier et d’impression
– Les services de connexion au réseau
– Les services de connexion à distance
– Les utilitaires Internet divers
Vous suivez toujours !
Bon, maintenant que nous avons fait
le tour des protocoles TCP/IP, voyons quelques notions supplémentaires
sur la connaissance Réseau.
Le protocole DHCP
DHCP signifie (Dynamic Host Control Protocol)
Ce protocole permet aux administrateurs de réseaux TCP/IP
de configurer les postes clients de façon automatique. Il a été utilisé
par les fournisseurs d’accès à l’Internet par le câble, mais a été
abandonné au profit d’une connexion point à point type PPP, comme pour
l’ADSL.
DHCP reste cependant un protocole de configuration de clients extrêmement pratique sur un réseau local Ethernet.
Bien que dans la plupart des cas, DHCP soit un luxe sur un réseau domestique, il peut tout de même y avoir plusieurs raisons pour vous pousser à l’utiliser :
– Vous avez des portables que vous connectez sur divers réseaux, typiquement chez vous et sur votre lieu de travail
– vous organisez chez vous des “Lan parties” avec les machines de vos collègues,
– votre réseau local contient plusieurs dizaines de machines (vous avez une famille nombreuse, certainement),
– vous aimez bien vous compliquer la vie à bricoler avec votre Linux,
– vous aimez le luxe, tout simplement.
Sans rentrer dans les détails, un serveur DHCP
permet d’attribuer des adresses IP dynamiquement, c’est le cas de votre
FAI en principe, à chaque fois que vous vous connectez sur le net, il
vous attribue une nouvelle adresse IP.
NAT
NAT signifie (Network Address Translation)
La
technique de translation d’adresses (NAT en anglais) est une pratique
courante qui est apparue à l’origine pour palier au manque croissant
d’adresses IPv4 libres. il y a donc peu d’adresses disponibles en
comparaison du nombre croissant de machines sur Internet. Il fut donc
décidé de réserver des intervalles d’adresses à des usages privés
uniquement . Ce sont les adresses :
En conséquence, ces adresses ne sont pas routables sur Internet et ne doivent pas être utilisées par des machines de ce réseau.
Par contre, tous les réseaux privés peuvent utiliser ces adresses sans restrictions.
Comme
ces adresses ne sont pas routables sur le réseau public, la translation
d’adresse est utilisée pour permettre aux machines du réseau privé
d’accéder à Internet, et de façon générale à d’autres réseaux. Le
principe de base est simple puisqu’il s’agit de remplacer à la volée les
champs d’adresses dans les paquets qui sont destinés à un autre réseau
(ce qui implique que le NAT soit effectué entre les 2 interfaces réseau,
entre le réseau privé et les autres).
Le Proxy
Un serveur Proxy ( Proxy server, appelé aussi serveur mandataire)
est à l’origine une machine faisant fonction d’intermédiaire entre les
ordinateurs d’un réseau local (utilisant parfois des protocoles autres
que le protocole TCP/IP) et internet.
La plupart du temps le serveur Proxy est utilisé pour le Web, il s’agit alors d’un Proxy HTTP. Toutefois il peut exister des serveurs Proxy pour chaque protocole applicatif (FTP, …).
Principe de fonctionnement d’un Proxy
Le principe de fonctionnement basique d’un serveur Proxy est assez
simple : il s’agit d’un serveur “mandaté” par une application pour
effectuer une requête sur Internet à sa place. Ainsi, lorsqu’un
utilisateur se connecte à Internet à l’aide d’une application cliente
configurée pour utiliser un serveur Proxy, celle-ci va se connecter en
premier lieu au serveur Proxy et lui donner sa requête. Le serveur Proxy
va alors se connecter au serveur que l’application cliente cherche à
joindre et lui transmettre la requête. Le serveur va ensuite donner sa
réponse au Proxy, qui va à son tour la transmettre à l’application
cliente.
Les fonctionnalités d’un serveur Proxy
Désormais, avec l’utilisation de TCP/IP au sein des
réseaux locaux, le rôle de relais du serveur Proxy est directement
assuré par les passerelles et les routeurs. Pour autant, les serveurs
Proxy sont toujours d’actualité grâce à un certain nombre d’autres
fonctionnalités.
La fonction de cache
La plupart des Proxys assurent ainsi une fonction de cache (en
anglais caching), c’est-à-dire la capacité à garder en mémoire (en
“cache”) les pages les plus souvent visitées par les utilisateurs du
réseau local afin de pouvoir les leur fournir le plus rapidement
possible. En effet, en informatique, le terme de “cache” désigne un
espace de stockage temporaire de données (le terme de “tampon” est
également parfois utilisé).
Un serveur Proxy ayant la possibilité de cacher ( signifie”mettre en mémoire cache”) les informations est généralement appelé “serveur Proxy-cache”.
Cette fonctionnalité implémentée dans certains serveurs Proxy permet
d’une part de réduire l’utilisation de la bande passante vers Internet
ainsi que de réduire le temps d’accès aux documents pour les
utilisateurs.
Toutefois, pour mener à bien cette mission, il est nécessaire que le Proxy compare régulièrement les données qu’il stocke en
mémoire cache avec les données distantes afin de s’assurer que les données en cache sont toujours valides.
Le filtrage
D’autre part, grâce à l’utilisation d’un Proxy, il est possible
d’assurer un suivi des connexions (en anglais logging ou tracking) via
la constitution de journaux d’activité (logs) en enregistrant
systématiquement les requêtes des utilisateurs lors de leurs demandes de
connexion à Internet.
Il est ainsi possible de filtrer les connexions à internent en
analysant d’une part les requêtes des clients, d’autre part les réponses
des serveurs. Lorsque le filtrage est réalisé en comparant la requête
du client à une liste de requêtes autorisées, on parle de liste blanche,
lorsqu’il s’agit d’une liste de sites interdits on parle de liste
noire. Enfin l’analyse des réponses des serveurs conformément à une
liste de critères (mots-clés, …) est appelé filtrage de contenu.
Nous allons terminer ce tour d’horizon sur les classes d’adresses IP
Classes d’adresses IP
Les adresses Internet sont allouées par l’organisme InterNIC (http://www.internic.net) qui supervise Internet. Ces adresses IP se divisent en classes, les plus courantes étant les classes A, B et C.
Les classes D et E existent, mais en général, elles ne sont pas
employées par les utilisateurs finals. Chaque classe d’adresses a un
masque de sous-réseau différent. Pour connaître la classe d’une adresse
IP, il suffit de regarder le premier octet. Voici donc les plages
d’adresses des classes A, B et C, avec un exemple pour chaque classe :
1. Les adresses de classe A sont assignées à des réseaux ayant un très grand nombre d’hôtes. Ici, le masque de sous-réseau est 255.0.0.0 par défaut, et le premier octet est compris entre 0 et 126.
Exemple: 10.52.36.11. 2. Les adresses de classe B sont assignées à des réseaux ayant un nombre d’hôtes assez important. Ici, le masque de sous-réseau est 255.255.0.0 par défaut, et le premier octet est compris entre 128 et 191.
Exemple: 172.16.52.63. 3. Les adresses de classe C sont assignées à des petits réseaux locaux. Ici, le masque de sous-réseau est 255.255.255.0 par défaut, et le premier octet est compris entre 192 et 223.
Exemple: 192.168.123.132.
Voila, vous en savez un petit peu plus sur le “Comment mon PC communique avec le reste du monde”
Publié le 02 juin 2015 à 07h35| Mis à jour le 02 juin 2015 à 09h28
Jacques Parizeau décède à 84 ans
Lisette Lapointe et Jacques Parizeau le 6 juin 2011
Photothèque Le Soleil, Yan Doublet
La Presse Canadienne
Montréal
L'ex-premier ministre du Québec Jacques Parizeau est décédé à l'âge de 84 ans, lundi soir. Il est né à Montréal le 9 août 1930.
Son épouse a confirmé la nouvelle sur sa page Facebook en début de nuit.
( Sans aucun doute l'une des personnalités politiques les plus
influentes du Québec contemporain, Jacques Parizeau aura été un des
architectes de la Révolution tranquille, puis un des plus ardents et
infatigables leaders du mouvement souverainiste. )
Persuadé depuis la fin des années 60 que c'était la seule issue pour le
Québec, M. Parizeau aura réussi, entre 1988 et 1995, à donner un second
souffle à la cause souverainiste, moribonde depuis l'échec du référendum
de mai 1980, alors que seulement 40 % des électeurs l'avaient appuyée.
Avec ses allures de grand seigneur, ses complets de banquier et sa
prestance naturelle, M. Parizeau en imposait aussi par son intelligence
vive et son ton professoral dont il ne se départira jamais.
Jacques Parizeau est né à Montréal le 9 août 1930 au sein d'une famille
de la «bourgeoisie canadienne-française», financièrement à l'abri du
besoin. Son père, Gérard Parizeau, avait fait fortune dans les
assurances.
Élève doué, il fréquente les meilleures institutions d'enseignement:
l'École des Hautes Études commerciales (HEC) à Montréal, puis l'Institut
des Études politiques et la Faculté de droit à Paris, avant de
décrocher un doctorat du prestigieux London School of Economics, en
1955, d'où il conservera un accent british et quelques expressions d'un autre siècle («By Jove!») lorsqu'il répondra plus tard aux questions en anglais des journalistes.
Si la souveraineté a été le moteur de son action, l'enseignement fut le
fil conducteur de sa carrière. Il commence à exercer ses talents de
pédagogue alors qu'il n'a que 25 ans, quand on lui confie le cours de
commerce international aux HEC. C'est le début d'une brillante carrière
en enseignement.
L'effervescence de la Révolution tranquille lui fournit l'occasion de se
faire valoir. De 1961 à 1969, il apprend le métier de grand commis de
l'État et conseille les premiers ministres Jean Lesage, Daniel Johnson
et Jean-Jacques Bertrand sur les orientations à donner au nouvel État
moderne en train de se construire, particulièrement en matière de
développement économique.
Ainsi, M. Parizeau participe activement à la mise sur pied de plusieurs
instruments économiques, comme la Société générale de financement, la
Société québécoise d'exploration minière, le régime d'assurance dépôt,
et surtout la Caisse de dépôt et placement, fameux «bas de laine» des
Québécois par le biais de la Régie des rentes - créée pour remplacer au
Québec le Régime de pensions du Canada.
En 1969, M. Parizeau retourne à l'enseignement aux HEC, en même temps
qu'il fait son entrée au Parti québécois (PQ). Mais même si le PQ gagne
chaque jour en popularité, il fait piètre figure aux scrutins de 1970 et
de 1973. Lui-même ayant tenté en vain de se faire élire, il fonde en
1973 le quotidien indépendantiste Le Jour et en assume la présidence jusqu'en 1975, année de sa fermeture due à d'insurmontables difficultés financières.
Monsieur le ministre
Le 15 novembre 1976, le vent tourne pour le PQ, qui forme un
gouvernement majoritaire. Jacques Parizeau se fait élire dans
l'Assomption, et est nommé ministre des Finances par René Lévesque.
Il occupera cette fonction jusqu'à sa démission - avec 11 autres
ministres - le 22 novembre 1984, quand le premier ministre Lévesque
choisit de saisir «le beau risque» du fédéralisme, après l'élection à
Ottawa du gouvernement progressiste-conservateur de Brian Mulroney, qui
s'engage à donner au Québec sa juste place dans le giron canadien, «dans
l'honneur et l'enthousiasme».
Dans sa lettre de démission, M. Parizeau qualifie alors cette idée de
donner une dernière chance au Canada de «voie stérile et humiliante», et
rappelle qu'il ne peut servir dans un gouvernement qui a abandonné sa
raison d'être: la souveraineté.
En 1985, les libéraux de Robert Bourassa prennent le pouvoir et Jacques
Parizeau retourne une fois de plus à son premier métier, l'enseignement,
qu'il exercera jusqu'à ce qu'il fasse son retour en politique active
par la grande porte, à la tête du Parti québécois - alors dans
l'Opposition -, le 18 mars 1988.
Après l'échec du référendum de 1980 et les années de morosité qui
s'ensuivent, le «beau risque» de René Lévesque en 1984 et le concept
flou d'«affirmation nationale» de son successeur de 1985 à 1987, Pierre
Marc Johnson, le «pur et dur» Jacques Parizeau remet dès lors le parti
sur les rails de la promotion de la souveraineté. En 1989, les libéraux
de Robert Bourassa obtiennent un second mandat et Jacques Parizeau, élu,
devient chef de l'opposition officielle. Il reconstruit le parti et
fouette l'ardeur des troupes en leur faisant miroiter la tenue d'un
référendum dès la prise du pouvoir par le PQ.
Lors du scrutin de septembre 1994 - quatre ans après le rejet de
l'accord du lac Meech et deux ans après celui de l'accord de
Charlottetown -, il est clair qu'il y aura un référendum sur la
souveraineté «dans l'année» si le PQ est porté au pouvoir. Les Québécois
lui font confiance et donnent à «Monsieur» un gouvernement majoritaire
avec 77 députés (sur 125).
Le nouveau premier ministre tient parole et passe bien près de gagner
son pari. Le référendum du 30 octobre 1995 divise les Québécois en deux
camps pratiquement égaux (50,6 contre 49,4). Mais c'est le camp du Non
qui crie victoire grâce à quelque 54 000 voix.
Ce soir-là, le chef souverainiste, qui avait cru à la naissance du pays
jusqu'à la dernière minute, se présente devant ses partisans à Montréal
sans notes. Visiblement défait, amer, il improvise, et impute la défaite
à «l'argent, puis des votes ethniques - essentiellement!», une
interprétation qui soulèvera la réprobation générale et lui collera
longtemps à la peau.
Le lendemain du référendum, jugeant qu'il n'a pas su être le leader
capable de transformer sa province en pays, il démissionne, laissant la
voie libre à Lucien Bouchard, alors chef du Bloc québécois à Ottawa, et
qui a ardemment fait campagne pour le Oui au référendum de 1995. Quinze
ans plus tard, M. Parizeau dira regretter sa décision, reprochant
notamment à son successeur d'avoir abandonné le combat souverainiste que
Lucien Bouchard aurait pu reprendre sur la base de sa grande
popularité.
Depuis, malgré son retrait de la vie publique, il n'a jamais cessé de
profiter de diverses tribunes pour promouvoir la souveraineté et
défendre son idée du Québec. Lors du lancement de son livre à l'automne
2009, La souveraineté du Québec hier, aujourd'hui et demain (prix
Richard-Arès du meilleur québécois), M. Parizeau s'était d'ailleurs dit
assuré que l'option souverainiste obtienne toujours un appui dans la
population.
«Dans la mesure où ces discussions-là portent sur des choses
intéressantes, touchent les gens, vous allez voir, la ferveur va
revenir, le goût de changer les choses va revenir. Et on va être très
nombreux à vouloir notre pays», avait-il alors assuré.
Quelques mois après le lancement et la période de promotion, en avril
2010, il avait dû être hospitalisé pour une chute de pression, due à
l'épuisement.
M. Parizeau a également publié Pour un Québec souverain (1997) et Le Québec et la mondialisation. Une bouteille à la mer? (1998).
Une «belle-mère»?
Les nombreuses sorties publiques de ce politicien, qui s'exprimait à
tout moment sur la place publique sur des questions d'actualités même
s'il était redevenu un simple citoyen, lui auront toutefois attiré une
réputation de «belle-mère».
Ayant critiqué maintes fois ses successeurs, M. Parizeau avait aussi
suscité le débat notamment lorsqu'il a estimé que la tenue de
référendums sectoriels, tels que proposés par le PQ en juin 2009,
permettrait de faire mousser la souveraineté en créant une crise
politique.
Il fustige une nouvelle fois le PQ en mars 2011, lui reprochant de
cultiver «un flou artistique» autour de la question de la souveraineté
et d'étouffer le débat à ce sujet.
Puis, en juin 2011, survient la crise du leadership de Pauline Marois,
provoquée par la décision de la chef d'approuver un projet de loi
favorisant une éventuelle construction d'un amphithéâtre à Québec.
Trois, puis un quatrième et un cinquième député, dont la femme de M.
Parizeau, Lisette Lapointe, quittent le navire péquiste. L'ancien
premier ministre cautionne leur décision en assistant à la conférence de
presse de Lisette Lapointe, Pierre Curzi, Louise Beaudoin ainsi que
Jean-Martin Aussant, qui ira fonder Option nationale.
M. Parizeau reconnaît alors que sa présence revêt une importance
symbolique dont il se dit très conscient. De jeunes députés péquistes en
prennent mouche et lui écrivent une lettre ouverte dans laquelle ils
lui demandent de «leur laisser toute la place pour s'exprimer et pour
représenter l'avenir». M. Parizeau les traite de haut en soulignant
qu'ils ont donné dans «l'enflure verbale» et la «fanfaronnade». Mais il
réserve sa flèche la plus empoisonnée à la direction du parti, en
écrivant que l'approche souverainiste et des fautes stratégiques ont
mené à un «gâchis».
Lors de la campagne électorale de 2012, M. Parizeau a d'ailleurs versé
200 $ à la campagne du chef d'Option nationale, Jean-Martin Aussant.
Lors du scrutin suivant, au printemps 2013, il avait prononcé un
discours devant un millier de militants d'Option nationale, où il
fustigeait le gouvernement minoritaire de Pauline Marois qui, selon lui,
ne faisait pas suffisamment la promotion de la souveraineté. Il disait
cependant demeurer membre du PQ, «par fidélité».
D'octobre 2013 et jusqu'au printemps 2014, il écrit une chronique mensuelle dans les quotidiens de Québecor.
Mariages, vignoble, pédagogie
M. Parizeau avait épousé en 1956 l'écrivaine d'origine polonaise Alice
Poznanska, décédée du cancer en 1990; le couple a eu deux enfants,
Bernard et Isabelle. Il a par la suite épousé Lisette Lapointe.
Après sa retraite de la vie politique active, il s'intéresse au vin, et
le vignoble qu'il a acquis dans le sud de la France a donné quelques
cuvées «Côteau de l'Élisette».
Les questions financières le passionnent aussi toujours, puisqu'il
devient membre du conseil d'administration du Mouvement d'éducation et
de défense des actionnaires (MÉDAC). M. Parizeau laisse aussi place à
l'éternel pédagogue en lui, aimant particulièrement prononcer des
conférences devant des étudiants de cégeps et d'universités pour parler
de finances publiques, de mondialisation et... de souveraineté.
Auteur : Pepe Escobar-Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone | Editeur : Walt | Dimanche, 07 Juin 2015 - 10h50
La semaine dernière, l’annonce par Pékin de son nouveau
livre blanc militaire, qui présente une doctrine dépassant le concept de
défense offshore pour aller vers une défense en haute mer, n’a pas
manqué d’ébranler les certitudes de plus d’un tenant de
l’exceptionnalisme états-unien.
Ce que l’on appelle également le projet
de Nouvelle route de la soie – dénomination qui a toutes les
connotations romantiques d’un certain âge d’or – ne se limite pas à de
nouvelles routes, à des chemins de fer à grande vitesse, à des pipelines
et à la fibre optique : c’est également un réseau maritime qui s’étend
de l’Extrême-Orient au Moyen-Orient et à l’Europe.
Ainsi, l’expansion chinoise en haute
mer, de la mer de Chine méridionale au Pacifique occidental et à l’océan
Indien, devait être étroitement liée à la protection de la Route de la
soie maritime.
Affaire conclue, c’est parti
À mesure que le réseau One Road, One
Belt prend forme malgré sa complexité délirante, pas une semaine ne
s’écoule sans que la Chine ne signe un nouveau contrat pour la
construction d’un pipeline, d’une centrale électrique, d’un réseau de
fibre optique ou encore d’une usine en vue d’accélérer l’intégration
eurasienne – du Pakistan aux Stans d’Asie Centrale, en passant par tout
ce qui relie, par le rail ou la route, la Chine occidentale à la mer
d’Arabie et aux installations portuaires de la Corne de l’Afrique.
La logique commerciale qui sous-tend ce déferlement de contrats
d’infrastructure est solide : il s’agit d’absorber l’énorme excédent de
la capacité industrielle chinoise. Bien entendu, ce processus est
étroitement lié à la stratégie énergétique complexe de Pékin, dont le
leitmotiv est principalement d’échapper à Malacca 1
La coopération étroite de membres des
BRICS tels que la Chine et l’Inde sera absolument décisive pour le
succès de l’intégration eurasiatique. Ce processus est déjà en marche
avec la banque des BRICS – la Nouvelle banque de développement – qui
aura son siège à Shanghai et sera dirigée par un banquier indien. Ce
n’est pas un hasard si l’Inde fait également partie des membres
fondateurs de la BAII.
Le premier président de la BAII sera Jin
Liqun, ancien vice-ministre des Finances et vice-président de l’Asian
Development Bank (ADB), dont la direction est nippo-américaine. Les
allégations des suspects habituels selon lesquelles la BAII sera une
sorte de société secrète chinoise ne tiennent pas debout. Le conseil
d’administration sera constitué de représentants de plusieurs puissances
mondiales développées et en développement.
La BAII s’annonce déjà comme
incontournable dans toute l’Eurasie. Il n’est pas surprenant que les
Japonais, se sentant exclus, aient été contraints de relever la barre et
d’annoncer l’intention de Tokyo de s’engager à hauteur de pas moins de
110 milliards de dollars dans le financement de projets
d’infrastructures d’ici 2020. Le grand sujet de conversation du moment
dans toute l’Asie est la guerre des infrastructures.
L’appel de l’Ouest
Il ne faut pas oublier que ce que j’ai
appelé le Go West Young Han de l’expansion de l’influence commerciale de
la Chine a en fait commencé dès 1999. La première étape s’est traduite
par une vague de délocalisation d’usines de la province du Guangdong
vers les provinces de l’intérieur. Au bout de quelques années, dans le
Triangle du Guangdong – aujourd’hui beaucoup plus riche que bien des
pays industriels –, des entrepreneurs soucieux du cycle de vie des
produits se sont lancés dans une accélération technologique frénétique.
Dans la mégalopole de Shenzhen, les autorités vont d’ailleurs jusqu’à
repousser les entreprises moins axées sur la technologie vers la
périphérie de la ville.
Dans le domaine des ports de
marchandises, sur les dix plus grands ports du monde, pas moins de sept
sont en Chine. À lui seul, ce chiffre est révélateur de la domination
écrasante de la Chine dans le commerce maritime mondial.
En termes de gestion, le plan 125 –
c’est-à-dire le 12e plan quinquennal chinois – expire en 2015. En
Occident, peu de gens savent que les objectifs des sept domaines
technologiques où la Chine voulait dominer ont été atteints et même,
dans certains cas, dépassés. Le grand bond en avant technologique
explique pourquoi la Chine est aujourd’hui capable de construire des
réseaux d’infrastructures, chose qui semblait auparavant impossible.
Un TGV CRH (China Railway High-Speed) Harmony (Reuters)
Le prochain plan quinquennal s’annonce
encore plus ambitieux. Il sera axé, entre autres conséquences de la
restructuration du modèle économique de la Chine, sur le lancement par
Pékin d’une vague de construction de nouvelles mégalopoles.
The China Dream, qui vient d’être publié
par le professeur Liu Mingfu, un spécialiste de premier plan des
questions militaires, donne une idée d’ensemble au moment de la montée
en puissance de la Chine dans le domaine des infrastructures en Eurasie.
Un clash avec les États-Unis semble désormais inévitable.
Les murmures de mécontentement
incessants du Pentagone au sujet de la mer de Chine méridionale ne sont
que la partie visible de l’iceberg (mortel), mer que Washington
considère finalement comme un Grand Lac américain.
Liu Mingfu, à l’instar d’autres grands
analystes chinois, souhaiterait que Washington finisse par trouver un
modus vivendi avec la superpuissance mondiale émergente, un peu comme
l’Empire britannique a transféré sa domination maritime mondiale aux
États-Unis au début du XXe siècle.
Cela n’arrivera pas. Dans l’immédiat,
selon la doctrine du pivot vers l’Asie de l’administration Obama annoncé
en 2011 par le Pentagone, l’endiguement sera musclé. Toutefois, cela ne
marchera que si l’Inde, membre des BRICS, est entièrement solidaire. Et
c’est assez peu probable.
En attendant, Washington va continuer
d’être submergé de ce type d’analyse paranoïde d’un ancien conseiller
stratégique du haut commandement US/OTAN en Afghanistan.
Immeubles dans le quartier d’affaires de Pékin (Reuters/Jason Lee)
Pendant ce temps sur la Terre…
Ce qu’il faut retenir, et ce qu’a déjà fait une écrasante majorité
des pays du Sud, c’est que la stratégie One Road, One Belt de la Chine
vise avant tout à établir des relations commerciales équitables. Cette
politique la situe à des années-lumière de ce que fait l’Empire avec ses
bases militaires et sa sempiternelle guerre bushienne contre le
terrorisme, ses infernales listes d’assassinats illégaux et ses
bombardements de pays récalcitrants (généralement des républiques arabes
séculaires) en vue de leur faire avaler la démocratie à leur sauce.
Le projet One Road, One Belt, immensément ambitieux, couplé à la
protection par la marine chinoise des intérêts nationaux en haute mer,
s’inscrit en droite ligne dans le plan directeur du Rêve chinois du
président Xi Jinping. La meilleure manière de bâtir une société
modérément prospère est de construire des infrastructures modernes à
l’intérieur du pays avant de se tourner vers l’extérieur et le monde.
Une fois encore, la Chine exportera l’énorme excédent de sa capacité
industrielle, poursuivra la diversification de ses sources
d’approvisionnement en énergie et étendra son influence commerciale de
l’Asie centrale à l’Europe en passant par l’Iran, la Turquie et la
Grèce.
La Chine a les moyens financiers de résoudre l’un des problèmes les
plus insolubles de l’Inde, à savoir la reconstruction de son
infrastructure sclérosée. Dans l’idéal, ces deux membres des BRICS sont
appelés à signer contrat sur contrat (d’infrastructure) aux côtés d’un
autre membre, la Russie, et d’un Iran qui a regagné la confiance de
l’Occident. Cela implique que tout ce qui a trait à la ou aux nouvelles
Routes de la soie touche directement pas moins d’un tiers de la
population mondiale. Zone d’influence, dites-vous ?
À Washington, on a beaucoup grondé que personne n’a droit à une zone
d’influence – en dehors des États-Unis, bien entendu. Pourtant, les
efforts économiques, financiers, diplomatiques et géopolitiques de Pékin
en vue d’unifier l’Eurasie représentent la surenchère suprême dans
l’exercice d’une influence mondiale. Finalement, la tactique habituelle
inspirée des Romains, Divide et impera, appliquée par l’Occident,
pourrait bien se révéler inopérante.
Notes du traducteur :
(1)Le détroit de Malacca est un passage obligé du trafic pétrolier
vers tous les pays d’Extrême-Orient. Il est sous l’étroit contrôle de
l’US Navy pour se procurer un maximum de pétrole et de gaz en
contournant les eaux où patrouille la marine US.
Sa ruée vers l’Ouest, conséquence naturelle d’une politique
officielle lancée en 1999 mais, à l’époque, limitée principalement au
Xinjiang, conduit Pékin à s’ouvrir de plus en plus sur le monde. Pour
s’en convaincre, il suffit de voir le nombre de pays orientaux et
occidentaux qui ont intégré la Banque asiatique d’investissement pour
les infrastructures (BAII).
Bacille mortel expédié par erreur: des dizaines de laboratoires sont concernés
Auteur : La Libre.be | Editeur : Walt | Jeudi, 04 Juin 2015 - 13h45
On ne connait pas les buts poursuivis par le Pentagone en faisant cette annonce publique. Désir de transparence ou autre chose ?
Le Pentagone a estimé mercredi
que plus de 50 laboratoires ont pu recevoir par erreur des bacilles
actifs de la maladie du charbon expédiés par un laboratoire militaire, a
indiqué le secrétaire adjoint à la Défense, Bob Work, lors d’une
conférence de presse.
« Cinquante-et-un laboratoires, dans 17
États américains et le District de Columbia, et trois pays étrangers ont
reçu des échantillons » susceptibles de contenir des bacilles vivants,
et ce nombre peut continuer à augmenter, a déclaré M. Work, soulignant
qu’il n’y avait en revanche « aucun risque identifié » pour la santé
publique.
Ces chiffres sont beaucoup plus importants que ceux que le Pentagone avait présentés initialement.
Selon M. Work, les concentrations de
bacilles vivants dans les échantillons sont si faibles que le risque de
contamination est de « zéro » pour le grand public et les entreprises de
transport qui ont acheminé les lots suspects.
Il est « très faible » dans les
laboratoires au départ et à l’arrivée, a-t-il dit, en rappelant qu’aucun
cas de contamination humaine n’était avéré ou même soupçonné.
Le Pentagone a déterminé que le problème
avait commencé il y a dix ans. Il va donc tester tous les lots de
bacilles produits par ses laboratoires pendant cette période, pour
déterminer lesquels ont été mal irradiés et sont donc susceptibles
d’avoir donné lieu à des envois d’échantillons contaminés.
Au total 400 lots, produit par quatre laboratoires militaires américains vont être testés.
Les échantillons circulaient entre
laboratoires militaires et civils dans le cadre des programmes de mise
au point de tests pour déceler le bacille, qui peut être utilisé comme
arme bactériologique.
La contamination pulmonaire par le bacille est mortelle, à moins de prendre des antibiotiques très rapidement.
Sapin veut favoriser l’usage de la carte bancaire: « De la poudre aux yeux »
Auteur : L'Expansion | Editeur : Walt | Jeudi, 04 Juin 2015 - 12h37
Avec la campagne effrénée contre
l’argent liquide, la France, de par sa culture vis à vis de l’argent,
semblait se présenter comme un futur bastion de la résistance. Hélas, le
pauvre village gaulois finira par faire comme tout le monde, les agents
de l’empire travaillent efficacement de l’intérieur. La démarche de
Bercy n’ a pas d’autre but que de saper le lien particulier qui existe
entre les Français et l’argent liquide, en augmentant l’usage de la
carte bancaire.
Bercy entend lever les freins au
paiement par carte pour les petites sommes. Serge Maître, président de
l’Association française des usagers des banques, nous explique pourquoi
il trouve cette annonce contradictoire et inutile.
Les Français adorent payer par carte
bancaire. Selon un sondage CSA commandé par Bercy, 71% la désignent
comme leur moyen de paiement préféré, loin devant l’argent liquide
(15%). Le même sondage indique que 61% souhaiteraient pouvoir l’utiliser
davantage au quotidien. Des chiffres sur lesquels s’appuie Michel Sapin
pour expliquer que les besoins en la matière ne sont pas satisfaits. Le
ministre des Finances a souhaité ce mardi que le seuil de 15 euros pour
le paiement par CB chez les commerçants soit supprimé, et que les
commissions minimales payées par les commerçants sur ces paiements
soient divisées par deux. La part fixe de la commission sera supprimée.
Ainsi il espère inciter les commerces de proximité à accepter ce moyen
de paiement pour les petites sommes.
Pourtant, avec 9 milliards de
transactions chaque année, la France est déjà championne des paiements
par carte bancaire en zone euro. Et l’enquête du CSA montre aussi que
84% des sondés préfèrent le liquide quand la facture est inférieure à 10
euros. Pourquoi, alors, risquer de faire retomber les frais bancaires
sur les consommateurs ? C’est ce que craint l’Afub (Association française des usagers des banques). Entretien avec son président,Serge Maître.
Est-il utile de renforcer encore davantage le paiement par carte bancaire? S’agit-il d’un besoin exprimé?
Les pouvoirs publics chassent les
espèces, car elles sont non traçables, et car leur gestion coûte cher:
les billets s’usent vite, leur rotation est très rapide. Cette annonce
s’inscrit dans la volonté européenne de privilégier des moyens de
paiement purement scripturaux, tels que le virement et le prélèvement
(sur lesquels la France est comparativement en retard en Europe, ndlr).
Ce n’est donc pas une surprise. En revanche, à l’Afub, nous ne recevons
aucune plainte concernant le refus de paiement chez les commerçants.
D’où le côté démagogique de la démarche du ministre. Alors que les
plaintes contre le sans contact (que Bercy a aussi annoncé vouloir
développer, ndlr) imposé par les banques, ça c’est une réalité. Je
considère donc que le ministre n’est pas très cohérent. C’est pour cela
que nous avons boudé sa grand-messe de ce matin. Il n’y a eu aucune
concertation, aucune conciliation.
Pourquoi estimez-vous que la démarche du gouvernement est incohérente?
Premièrement, elle est contradictoire,
et pour plusieurs raisons. Il annonce abaisser le seuil de 15 euros pour
le paiement par CB, alors que les planchers sont fixés par contrat
entre le commerçant et sa banque ; il annonce la suppression de la part
fixe de la commission bancaire, sans mettre complètement les pieds dans
le plat des tarifs bancaires puisque c’est la commission commerciale qui
est la plus importante (0,5 à 3% de la facture) ; enfin c’est presque
un sabordage du développement des technologies de paiement sans contact,
qu’il annonce vouloir favoriser.
Deuxièmement, elle ne répond pas aux
besoins : le consommateur risque de voir le tarif de sa carte bancaire
augmenter, puisque les banques estiment que les commissions sont
représentatives d’un travail. Elle voudront récupérer ailleurs ce
qu’elles perdront chez les commerçants. En conclusion, la démarche de
Michel Sapin a un côté manipulateur et opportuniste. C’est de la poudre
aux yeux, et cela ne résout en rien les problèmes des commerçants.
Quel gain macro-économique peut-on espérer de ces mesures?
Par extrapolation, le gain pour
l’économie serait de 3 milliards d’euros, montant estimé par un rapport
de l’Assemblée nationale des commissions interbancaires sur les
paiements par carte. C’est-à-dire ce qui est payé par la banque du
commerçant à celle du porteur de la carte.
Peut-on attendre un effet en termes de consommation?
Quand les commissions interbancaires ont été limitées en 2011, cela n’a eu strictement aucun effet.
Dans le même temps, le
porte-monnaie électronique Moneo, qui permettait de payer par carte de
petites sommes, cessera d’exister le 30 juin. Quelle est la logique?
Moneo était sur la plupart des cartes
bancaires, mais c’est un échec. Les banques cherchent maintenant un
nouveau moyen de capter le plus grand nombre possible de flux
financiers, et de renforcer encore un peu plus la dépendance des
consommateurs à l’industrie bancaire. Notamment avec le paiement sans
contact.
Ce que vous nous dîtes, c’est que le gouvernement fait le jeu des banques.
Tout comme Bruxelles.
Vous avez aussi parlé de la recherche de traçabilité. Vraiment? Pour des sommes inférieures à 15 euros?
Il ne s’agit pas de tracer le
consommateur, mais plutôt de pouvoir mieux contrôler les commerçants qui
drainent beaucoup de liquide.
Privilèges fiscaux: les milliards de dollars perdus de l’Afrique
Auteur : Sputnik| Editeur : Walt | Mardi, 02 Juin 2015 - 15h49
L'Afrique perd chaque année des milliards de dollars suite aux privilèges fiscaux accordés aux sociétés internationales opérant sur le continent.
Les sociétés internationales opérant en Afrique ne paient pas intégralement leurs impôts, ce qui prive chaque année les pays africains de milliards de dollars de revenus, a déclaré Winnie Byanyima, directrice de la confédération internationale Oxfam créée pour combattre l'injustice et la pauvreté.
"L'Afrique perd des milliards de dollars suite à la fraude des sociétés internationales qui privent les gouvernements africains de revenus vitaux en omettant de payer intégralement les impôts", a annoncé Mme Byanyima citée par l'agence allemande DPA.
Selon Oxfam, pour accepter de s'implanter en Afrique, ces sociétés réclament des facilités fiscales. De la sorte, six grandes entreprises minières étrangères basées en Sierra Léone bénéficient de réductions fiscales de 59%, ce qui équivaut au budget national de ce pays.
Au cours des 30 dernières années, l'Afrique a subi un manque à gagner d'environ 1.400 milliards de dollars, ce qui représente une somme deux fois supérieure au montant de l'aide apportée pendant la même période aux pays africains et quatre fois supérieure à la dette extérieure du continent.
Tous paranos ? Non, voici dix théories conspirationnistes confirmées par les faits
Auteur : Jake Anderson | Editeur : Walt | Lundi, 01 Juin 2015 - 14h10
Un texte de plus sur le complotisme, pourrait-on dire. Il n’est
publié ici que pour ceux qui auraient besoin d’arguments dans leurs
différents échanges. Mais le complotisme n’a pas besoin d’arguments ni
de justifications. En fait ceux qui ont créé cette notion ont aussi créé
l’obligation de se justifier pour tous ceux qui doutent. Il faudrait
refuser de se laisser enfermer dans ce piège à c… Le doute, quel qu’il
soit est salutaire et même nécessaire, et surtout n’a aune cause. Il n’a
donc besoin d’aucune preuve, contrairement aux affirmations. Au-delà du
doute, le refus d’une explication est tout aussi légitime. C’est
d’ailleurs ce qui fait progresser la science et la pensée humaine. Tous
les grands hommes que nous vénérons aujourd’hui étaient des
complotistes. Jésus l’était, tout comme Galilée et tant d’autres. Il a
fallu qu’ils s’affranchissent des explications qu’on leur donnait pour
voir le monde différemment.
Le troisième conflit mondial sera une guerre de guérilla qui se
jouera sur le terrain de l’information, sans aucune distinction entre
des militaires et des civils – Marshall McLuhan.
Depuis quelques années, une simple allusion à la théorie du complot
est de plus en plus ridiculisée, même par les officines des grands
médias parmi les plus libérales. Mais ne les laissez pas vous tromper :
il ne s’agit pas toujours de gentilles fadaises, sans preuves ni
fondements.
En fait, parfois, il arrive qu’elle soit carrément vraie.
En voici dix fois la preuve…
1. L’incident du golfe du Tonkin, qui provoqua l’entrée en guerre des USA contre le Viet-Nam, n’a jamais eu lieu
Selon la théorie complotiste : l’incident du golfe du Tonkin, un
tournant dans l’implication des USA au Vietnam, ne s’est en réalité
jamais produit.
De fait, l’incident en question – auquel on se réfère aussi en
parlant de l’incident du vaisseau USS Maddox, impliqua ce croiseur lors
d’un supposé engagement naval avec trois bateaux torpedo
nord-vietnamiens, patrouillant dans les eaux nationales. Le Maddox tira
plus de 300 obus. Le président Lyndon B. Johnson rédigea la résolution
du golfe du Tonkin, qui devint la justification légale de l’entrée en
guerre des USA au Vietnam.
Le problème est que ça ne s’est pas passé ainsi. En 2005, une étude
interne de l’Agence nationale de sécurité fut déclassifiée et révéla
qu’il n’y avait aucun vaisseau nord-vietnamien présent lors des
incidents du Tonkin. D’où la question : sur quoi tira le Maddox ?
En 1965, le président Johnson devait commenter : «Pour ce que j’en
sais, notre marine avait tiré sur des baleines.» Il convient de
souligner également ceci : l’historien officiel de l’ANS, Robert J.
Hanyok, rapporta par écrit que l’agence avait délibérément modifié les
rapports des services de renseignements, en 1964.
Il conclut même : «Le parallèle à faire entre les fautes commises par
les services de renseignements au golfe du Tonkin et les manipulations
de ceux-ci concernant la guerre en Irak, rend plus que jamais nécessaire
le ré-examen des événements d’août 1964.»
2. L’expérience sur la syphilis à Tuskegee – le non-traitement délibéré de patients infectés par la syphilis
Selon la théorie complotiste : entre 1932 et 1972, le service de
santé publique US a conduit une étude clinique sur des hommes américains
de race noire vivant en zone rurale, et ayant contracté la syphilis.
Le service de santé publique n’a jamais informé ces hommes qu’ils
avaient une maladie sexuellement transmissible, ni ne leur a offert de
traitement, même après que la pénicilline fut disponible comme
médicament dans les années 1940. Aussi triste que cela puisse être,
c’est la pure vérité.
Plutôt que de recevoir un traitement, les sujets de cette étude ont
été informés qu’ils étaient porteurs d’un mauvais sang. Quand la Seconde
Guerre mondiale a éclaté, 250 de ces hommes ont été appelés sous les
drapeaux, et y ont appris – pour la toute première fois – qu’ils étaient
atteints de la syphilis. Et même en connaissance de cause, il leur fut
refusé un traitement par le service de santé publique.
Jusqu’au début des années 1970, 128 des 399 hommes étaient morts de
la syphilis ou de ses complications, 40 épouses furent infectées et 19
de leurs enfants furent atteint de syphilis congénitale. Il convient de
souligner également ceci : une expérience similaire conduite sur des
prisonniers, des soldats et des patients d’un hôpital psychiatrique au
Guatemala, consistait pour le service de santé publique à infecter
délibérément ces populations, pour ensuite les traiter avec des
antibiotiques.
3. Le projet MKUltra : le programme de la CIA de contrôle mental
Selon la théorie complotiste : la CIA a conduit des expériences
secrètes portant sur des techniques de contrôle de l’esprit sur des
citoyens US entre 1950 et 1973. C’est tellement vrai qu’en 1995, le
président Clinton a présenté des excuses publiques et officielles de la
part du gouvernement US.
En substance, la CIA utilisait les drogues, l’électronique,
l’hypnose, les privations sensorielles, l’abus sexuel et verbal ou
encore la torture, dans le cadre d’expériences empiriques d’adoption de
comportements programmés, et ce sur des individus. Ce projet inclut les
travaux de centaines de projets sous-traités à plus de 80 institutions,
dont des universités, des hôpitaux, des prisons, et des entreprises
pharmaceutiques.
Le gros de l’histoire fut révélé en 1977, lorsque qu’un décret exigea
de rendre publics 20 000 documents jusqu’alors classifiés, ce qui
entraîna une série d’auditions sénatoriales. Vu que le directeur de la
CIA de l’époque, Richard Helms, avait déjà détruit la plupart des
dossiers pourtant accablants du projet MKUltra, ce qui s’est passé à
cette période reste à ce jour essentiellement méconnu. Et bien sûr,
personne ne fut accusé de quoi que ce soit.
Il convient de souligner également le pire : de plus en plus de
preuves s’accumulent, qui attestent que Theodore Kaczynski, mieux connu
sous le surnom de la bombe humaine, a été un sujet du projet MK Ultra,
alors qu’il était étudiant à Harvard, à la fin des années 1950.
4. L’opération Northwoods : l’armée US avait planifié une opération sous faux drapeau pour impliquer Cuba
Selon la théorie complotiste : l’état-major US conçut et approuva un
plan impliquant des actes de terrorisme sur le sol US afin de faire
basculer l’opinion publique états-unienne en faveur d’une guerre contre
Cuba. Noir sur blanc : il suffit de savoir lire…
Heureusement, le président Kennedy rejeta ce projet, qui incluait :
assassiner de citoyens en pleine rue d’une balle dans la tête ; couler
en pleine mer des bateaux remplis de réfugiés fuyant Cuba ; provoquer
une vague de terrorisme paniquant tout Washington D.C., Miami et
ailleurs ; accuser sciemment des individus innocents pour des attentats à
la bombe en forgeant de fausses accusations ; et détourner des avions.
En outre, les hauts gradés de l’état-major, dirigé par Lyman
Lemnitzer, prévoyaient de monter un dossier accusant Fidel Castro et les
réfugiés cubains d’être derrière ces attaques. Peut-être le plus infâme
de tout, Lemnitzer voulait aussi orchestrer sous faux drapeau,
l’attaque d’un avion de chasse cubain contre un avion de ligne rempli de
jeunes élèves.
5. Trafic de stupéfiants par la CIA à Los Angeles
Selon la théorie complotiste : durant les années 1980, la CIA a
facilité la vente de cocaïne aux gangs sanguinaires des rues de L.A.,
Crips et autres, et achemina les millions du commerce de la drogue au
profit de guérilleros d’Amérique latine, les Contras.
C’est un écheveau complexe, mais c’est bel et bien la vérité. Le
livre de Gary Webb, Dark Alliance : la CIA, les Contras et l’explosion
du commerce du crack met en lumière comment les Contras, soutenus par la
CIA, ont pu faire de la contrebande de cocaïne aux USA, distribuer le
crack aux gangs de Los Angeles, et empocher les profits. La CIA a
directement aidé les dealers de drogue pour financer les Contras.
Le réseau de la drogue, comme l’appela Webb dans un article du San
Jose Mercury en 1996, «a inauguré le premier canal entre les cartels de
la cocaïne en Colombie et les banlieues noires de Los Angeles, une ville
rebaptisée depuis la capitale mondiale du crack. La cocaïne, qui coula à
flots, fut l’étincelle qui fit exploser la consommation de crack dans
les villes US… et fournit les capitaux et les contacts nécessaires aux
gangs pour acquérir des armes automatiques.»
Pire, il convient de
souligner également que le 10 décembre 2014, Webb se suicida d’une façon
très originale : au moyen de deux balles dans la tête.
6. L’opération Mockingbird : les grands débuts du contrôle des médias
Selon la théorie complotiste : à la fin des années 1940, alors que la
guerre froide prenait son essor, la CIA lança un projet top secret
appelé Opération Mockingbird. Son objectif était d’influencer voire de
contrôler les principales officines médiatiques.
Ils planifièrent aussi d’embaucher directement des journalistes ou
reporters comme salariés de la CIA, ce qui – à ce qu’il paraît – serait
encore d’actualité à ce jour. Les architectes de ce plan se nommaient
Frank Wisner, Allen Dulles, Richard Helms, et Philip Graham (ce dernier
éditeur au Washington Post ), et envisageaient de recruter les
organisations américaines d’information et que les journalistes
deviennent ni plus ni moins des espions et des propagandistes.
La liste de leurs agents complices incluait des journalistes de tous
horizons : ABC, NBC, CBS, Time, Newsweek, Associated Press, United Press
International (UPI), Reuters, Hearst Newspapers, Scripps-Howard, Copley
News Service… Vers les années 1950, la CIA avait infiltré le monde des
affaires, des médias, des universités avec des dizaines de milliers
d’agents occasionnels. Heureusement que cette époque où nos médias
roulaient pour les grosses entreprises ou le gouvernement, par l’intox
ou le service après-vente, est bien révolue!
7. COINTELPRO : les programmes de contre-espionnage des années 1960 contre les activistes.
Selon la théorie complotiste : COINTELPRO consistait en une série de
projets illégaux et clandestins du FBI, permettant l’infiltration
d’organisations politiques états-uniennes afin de les discréditer et de
les diffamer.
Ils visaient les opposants à la guerre du Vietnam, les dirigeants du
mouvement pour les droits civiques comme le Pasteur Martin Luther King
et une pléthore d’activistes et autres journalistes. Les actes commis à
leur encontre incluaient la guerre psychologique, les calomnies
publiques par l’usage de preuves forgées et de documents falsifiés, le
harcèlement, l’incarcération abusive, et selon certains, l’intimidation,
voire même la violence physique et l’assassinat.
Des méthodes similaires ou plus sophistiquées sont encore d’usage, à
ce jour, en parallèle au contrôle de la NSA (voir le point 10 de cet
article).
8. L’opération Snow White : l’Église de Scientologie infiltre le gouvernement, et subtilise des informations
Selon la théorie complotiste : L’opération Snow White [Blanche-Neige,
NdT] est le nom donné à l’infiltration sans précédent par l’Église de
Scientologie du gouvernement US, durant les années 1970. Ils volèrent
des dossiers gouvernementaux classifiés concernant la scientologie,
issus d’une douzaine d’agences gouvernementales.
En 1977, le FBI révéla finalement l’affaire Snow White, ce qui
conduisit à l’arrestation et à l’emprisonnement d’un haut personnage de
l’Église. L’objectif-clef du programme d’infiltration était de prendre
connaissance et légalement supprimer «tous les faux dossiers gardés
secrets portant sur les pays-cibles de l’Église». Il visait aussi à
permettre à ses dirigeants, dont L. Ron Hubbard lui-même, de «visiter
les pays occidentaux sans encourir de menaces». Après analyse, il était
évident qu’il n’y avait rien de légal dans leur entreprise.
9. Les grandes multinationales et les gouvernements définissent la politique économique en secret (TPP, TISA, etc.)
Selon la théorie complotiste : des activistes qui dénonçaient depuis
des années la création d’un gouvernement mondial des multinationales
étaient tout bonnement qualifiés de paranos. Peut-être l’étaient-ils,
mais que vous appeliez cela le Nouvel Ordre Mondial ou non, cela au
moins qu’ils avaient raison.
Le 13 novembre, WikiLeaks diffusa le brouillon tenu secret du texte
des négociations du TPP (le partenariat trans-pacifique) concernant la
propriété des droits intellectuels. Il révéla l’existence d’un accord de
libre-échange régional et exclusif négocié par les pays de l’Asie du
pacifique, dont l’Australie, le sultanat de Brunei Darussalam, le
Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la
Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les USA et le Vietnam.
L’ “Electronic Frontier Foundation” affirme que le TPP implique «des
conséquences largement négatives pour la liberté d’opinion, le droit à
la vie privée et les règles de procédures de recours, et rendra plus
difficile pour les gens, la capacité d’innover». Il convient de
souligner qu’en juin 2014, WikiLeaks révéla l’existence d’un accord
commercial plus étendu encore, traitant des services publics (TiSA), où
50 pays s’accordèrent pour privatiser à une échelle sans précédent, à
travers le monde, leurs secteurs publics.
L’accord doit essentiellement empêcher les gouvernements de ramener
les services publics sous l’autorité des parlements et de la nation.
Cela mettra en péril la capacité des États à œuvrer à la protection de
l’environnement ou encore à préserver la sécurité sociale.
10. Le gouvernement US espionne illégalement ses propres citoyens
Selon la théorie complotiste : On avait l’habitude de plaisanter à
propos de ce délire dystopique tiré d’imaginations trop exaltées
(probablement tiré de 1984, de Georges Orwell), et propre à une certaine
jeunesse suspicieuse envers tout gouvernement. Quand on entendait ils
nous espionnent, où que l’on aille, on souriait poliment, mais on
pensait plutôt: encore un cinglé parano et adepte du grand complot, et
de l’existence des petits hommes verts.
Même quand on révéla que la NSA nous avait illégalement espionnés et
collectait nos données personnelles à partir de nos téléphones portables
depuis plus d’une décennie, les gens essayaient de le justifier, d’une
façon ou d’une autre. «Oui, ils analysent nos transmissions, mais c’est
dans le cadre de la sécurité nationale», ou encore «Dans le monde de
l’après 11 septembre, certaines libertés doivent être mises entre
parenthèses pour notre sécurité à tous, n’est-ce pas?» En fait, ces
justifications sont complètement fausses, il ne s’agit que de
masturbation [branlette, NdT] intellectuelle.
Non seulement, il n’y a pas de preuves indiquant que la NSA nous a
protégés du terrorisme, mais en plus on dirait que tout ça nous rend en
fait plus vulnérables. Grâce aux révélations sur la NSA et leur fameux
projet Prism, nous savons que l’échelle de l’espionnage que nous
subissons est encore plus étendue que ce que beaucoup de théoriciens de
la conspiration avaient imaginé à la base.
Début juin 2014, le Washington Post rapportait que près de 90% des
données collectées par les programmes de surveillance de la NSA
portaient sur les utilisateurs d’internet, sans lien aucun avec des
activités terroristes. Selon l’Union des libertés civiles américaines,
c’est là une violation claire de la Constitution.
L’ULCA poursuit la NSA devant les tribunaux, affirmant que cette
sorte de pêche au gros filet de collecte de données est une violation du
quatrième amendement relatif à la vie privée, ainsi que du premier
portant sur la liberté d’expression et d’association.
Pourquoi les médias ignorent Jeremy Hammond tout en glorifiant Edward Snowden
Auteur : Kit O’Connell-Traduction Nicolas Casaux | Editeur : Walt | Vendredi, 29 Mai 2015 - 14h33
Le piratage de Stratfor, une
agence gouvernementale de renseignement, par Jeremy Hammond, a entraîné
un élan mondial de solidarité, exposant la manière dont les 1 %
ciblaient les activistes dans le monde entier.
Les médias grand public ont consacré des
centaines d’articles au lanceur d’alerte de la NSA Edward Snowden, qui a
même fait l’objet d’un documentaire oscarisé intitulé « Citizenfour »,
mais ils n’ont pas consacré le même niveau d’attention à bien d’autres
lanceurs d’alerte et prisonniers politiques, comme Jeremy Hammond, sans
tenir compte de l’importance des faits qu’ils avaient révélés.
En novembre 2013, un tribunal fédéral a
condamné Hammond à 10 ans de prison pour avoir pris part au piratage de
Strategic Forecasting, une agence de renseignement gouvernementale basée
à Austin au Texas, que l’on surnomme aussi Strafor. Œuvrant au nom de
Lulzsec, un célèbre sous-groupe des Anonymous, Hammond a divulgué 5
millions d’e-mails privés de Strafor en les publiant sur le site
Internet WikiLeaks, une publication qui fut ensuite appelée « Global
Intelligence Files » (« les fichiers de renseignements mondiaux »), ou
GI Files.
Les e-mails révélaient que Stratfor
rassemblait des renseignements au nom de corporations privées tout en
partageant des informations sensibles avec les autorités fédérales et
locales. Par exemple, la compagnie espionnait les Yes Men pour le compte
de Dow Chemical, après que les activistes aient publiquement humilié
Dow au nom des survivants de la catastrophe chimique de Bhopal, en 1984
en Inde, qui avait fait des milliers de morts. Au même moment, Stratfor
collaborait avec les forces de police du Texas pour infiltrer le
mouvement Occupy Austin durant les premiers mois qui ont suivi la
formation du groupe en octobre 2011.
Un tweet récent de @YourAnonNews, l’un
des plus importants comptes Twitter lié au mouvement des Anonymous,
comparait explicitement Hammond à Snowden:
A lot of people don’t even know who Jeremy Hammond is. He’s the original Snowden. #TrapWire #Stratfor #Anonymous
Traduction: Beaucoup de gens ne savent même pas qui est Jeremy Hammond. Il est le Snowden originel.
Pour comprendre l’importance du piratage
de Hammond, et pour examiner la comparaison entre ces deux lanceurs
d’alerte, MintPress News s’est entretenu avec deux personnes ayant
communiqué avec Hammond en prison, et ayant bénéficié de son travail.
Azzurra Crispino est une activiste liée à
Prison Abolition and Prisoner Support (PAPS – Abolition des prisons et
soutien aux prisonniers). Elle a passé des années à correspondre avec
Hammond, et son groupe a essayé d’attirer l’attention sur l’affaire
Hammond à travers des campagnes de pétitions et de lettres, et de
l’action directe. Elle était membre d’Occupy Austin lorsque le piratage a
révélé l’espionnage de Stratfor.
Douglas Lucas est un journaliste en
free-lance de Fort Worth, au Texas. Lucas a bénéficié d’un accès
anticipé aux GI Files à travers un partenariat avec WikiLeaks. Tous deux
se sont joints à MintPress, mercredi dans un café d’Austin.
« La première et la plus importante
différence, c’est que Snowden n’est pas en prison, tandis que Jérémy
l’est », m’a dit Crispino.
Alors que Snowden peut communiquer avec
des activistes, des journalistes et des ingénieurs informaticiens par
vidéoconférence depuis la Russie, Hammond est limité dans ses
communications à l’écriture de lettres qui peuvent être censurées ou
bloquées par les autorités carcérales. Cependant, la différence va
encore plus loin, explique Crispino, parce que Hammond est un partisan
sans faille de l’abolition de la prison.
« Snowden nous transmet un message de
réforme », explique-t-elle. « Comme si nous n’avions qu’à modifier une
certaine chose, pour que tout rentre dans l’ordre en ce qui concerne la
surveillance corporatiste et gouvernementale. Tandis que Jeremy nous dit
que tout cela est détestable, et doit être entièrement démantelé ».
Elle ajouta que Hammond, comme son frère
Jason, lui aussi incarcéré, avait par le passé participé à des actions
violentes contre des néonazis de Chicago.
Lucas souligna le fait que les GI Files
exposaient une partie de la surveillance états-unienne normalement
invisible et complètement exempte de responsabilité. Lorsque les médias
citent des employés de Stratfor, comme Fred Burton, vice-président du
service des renseignements, les reporters remettent rarement en question
l’exactitude de leurs propos.
Lucas donna des exemples de détails clé
souvent révélés par les e-mails: « à qui Stratfor vendaient-ils leurs
renseignements? Que faisait Fred Burton le jour où il s’est adressé aux
médias? »
La fuite lui permet de reconsidérer les
déclarations du gouvernement et de Stratfor, au regard des faits appris
rétrospectivement.
En comparant Snowden et Hammond, Lucas
souligna le fait que les médias grand public étaient plus réticents à
parler de l’affaire Stratfor, étant donné que les clients de Stratfor
étaient sans doute leurs sponsors publicitaires:
« Les journalistes ont un rôle important
dans le contrôle de l’information que reçoit le public. Il est plus
sûr, pour le business et l’approbation éditoriale, de parler d’un
lanceur d’alerte ayant divulgué des informations sur le gouvernement
fédéral, l’adversaire traditionnel des journalistes d’investigation
influents, que sur un lanceur d’alerte qui a piraté des informations
révélant que des polices locales collaboraient avec des espions de
corporations ».
La fuite de Stratfor de 2011, grâce à
Hammond, s’est produite à un moment où les médias sociaux étaient
utilisés de manière complètement inédite, à travers le monde, pour
soutenir les mouvements d’activistes comme Occupy Wall Street et les
printemps arabes, et à l’apogée de la puissance du collectif des
Anonymous. Tout comme Snowden a révélé au monde la surveillance de masse
des États-Unis, Crispino explique comment la fuite des e-mails a accru
le sentiment de solidarité mondiale prévalant au moment de la
publication des GI files.
« Vous pourriez vous demander ce que
j’ai en commun avec les gens de Bhopal qui se battent pour la justice et
les réparations », demanda-t-elle rhétoriquement. « De prime abord, il
semblerait que je n’aie rien de commun avec eux ».
Elle poursuivit: « je pense que l’une
des choses les plus importantes qui ait émergé des révélations Stratfor,
c’est la capacité que cela a donné aux activistes de se soutenir
mutuellement à travers le monde, de comprendre et d’observer ces
connexions d’une manière très importante pour LA lutte. »
Et bien qu’il soit emprisonné,
ajouta-t-elle, Hammond exhorte ceux qui le soutiennent à exprimer leur
solidarité à l’égard d’autres prisonniers politiques comme Alvaro Luna.
Crispino a souligné une dernière
différence entre Snowden et Hammond: tandis que Snowden a infiltré la
surveillance d’État, Hammond a agi ouvertement et effrontément sous
l’égide des Anonymous.
« Jeremy n’a pas fait qu’infiltrer
Stratfor discrètement. Il est entré avec fracas et a fait en sorte de
réduire Stratfor en pièces », conclut-elle. « Cela leur a pris six mois
pour que leurs serveurs soient à nouveau opérationnels! »
Les
restaurateurs chinois sont souvent plein de ressources lorsqu'il s'agit
de trouver des moyens d'attirer la clientèle. Après le restaurant qui propose le repas gratuit aux plus belles femmes , voici celui qui propose un tarif dégressif en fonction de la longueur de votre jupe.
Ainsi, plus la jupe est courte, plus le rabais est important. Dans la
réalité, ce n'est pas la taille de la jupe qui est mesurée, mais la
quantité de chair visible entre le genou et l'ourlet de celle-ci.
L'offre, qui était proposée durant toute une semaine dans le restaurant de fondue chinoise "Yang Jia Hot Pot " à Jinan, a rencontré un énorme
succès. Une peuplade démesurée de femmes était chaque jour alignée à
l'extérieur de l'établissement, attendant de se faire prendre les
mesures.
La plus grande réduction proposée durant la promotion
fut de 90 % grâce à un espace de 33 centimètres entre le genou et le bas
de la jupe. La plus basse fut quant à elle de 20 % avec un espace
légèrement supérieur à 7,5 centimètres.
Eason Yang, le fondateur
de l'enseigne a déclaré être ravi de son coup de pub car en cette
saison, les amateurs de fondue sont bien moins nombreux qu'en automne ou
en hiver.
Chaque mois, "Yang Jia Hot Pot" propose une promotion
spéciale. Étant donné le succès rencontré par la promotion liée à la
longueur de la jupe, M. Yang promet de relancer l'opération.
28 mai 2015 |
Louis Duclos Ex-député fédéral de Montmorency-Orléans (1974-1984)|Québec
L’article concernant les déficits zéro de 1995 et 2015 du budget de l’État québécois paru récemment l'ex-ministre péquiste Louise Harel fait la démonstration d’une façon tout à fait convaincante de la
vacuité du discours du premier ministre Couillard lorsqu’il assimile la
démarche autoritaire de son gouvernement en vue de l’atteinte de
l’équilibre budgétaire à l’approche du gouvernement Bouchard pour
assainir les finances publiques du Québec 20 ans auparavant.
En effet, ce rapprochement entre le gouvernement de Lucien Bouchard,
soucieux de consulter les divers partenaires de la vie socio-économique
du Québec, et celui de Philippe Couillard, plutôt adepte du recours au
bulldozer, ne tient pas la route.
Cela étant dit, madame Harel aurait pu rappeler au premier ministre
Couillard, ce qu’il devrait pourtant savoir, que le gouvernement
Bouchard avait dû composer à l’époque avec une réduction unilatérale des
transferts fédéraux. Ceux-ci furent en effet réduits de 1,4 milliard en
1996-1997 et de 1,7 milliard en 1997-1998. Voilà qui démontre bien
pourquoi le gouvernement Bouchard, avec un service de la dette
accaparant en moyenne 17 % des revenus totaux de l’État au cours de
cette période, se trouvait dans une situation financière beaucoup plus
précaire qu’elle ne l’est aujourd’hui pour le gouvernement Couillard,
qui consacre à peine 10 % de ses revenus totaux au remboursement de la
dette.
N’eût été ces décisions irresponsables et irréfléchies prises à
Ottawa par les amis libéraux du présent gouvernement, il n’aurait sans
doute pas été nécessaire de dégarnir autant dans les années 90 les rangs
des employés des secteurs public et parapublic. Se réclamer, comme le
font le premier ministre Couillard et d’autres ténors libéraux, de
l’exemple du gouvernement Bouchard pour tenter de justifier la brutalité
de leur gouvernement dans l’entreprise d’affaiblissement de l’État
québécois relève d’une malhonnêteté intellectuelle qu’il faut dénoncer
haut et fort.
Auteur : L.B. | Editeur : Walt | Dimanche, 24 Mai 2015 - 15h34
Edward Snowden dénonce les lois post-Charlie en France. Dans une
longue interview exclusive publiée le 22 mai par The Guardian, le
lanceur d'alerte, qui a révélé les détails de l'espionnage de millions
de citoyens par la NSA, met notamment en garde contre les réponses
apportées au terrorisme en Hexagone, décrivant une tragédie.
Les programmes de surveillance de masse n'empêchent pas les attentats
Selon lui, aucun programme de surveillance de masse n’a permis
d’empêcher les attentats de Paris et « s’ils l’ont fait, c’est au prix
d’une dégradation inacceptable des droits ». « On sait que pour
l’attaque à Charlie Hebdo, celle au Canada, celle en Australie, tous ces
individus étaient repérés par les gouvernements avant les attaques. Ce
n’est pas par manque de surveillance mais par trop de surveillance que
nous n’avons pas été en mesure de comprendre ce qui se passait »,
souligne Edward Snowden.
Il est par ailleurs intervenu au sujet de la réforme visant à limiter
la capacité de l’Agence nationale de sécurité (NSA) de collecter des
données aux États-Unis, rejetée ce samedi par le Sénat. Cette réforme
présentait comme une réponse au scandale suscité par les révélations
d’Edward Snowden il y a bientôt deux ans.
En France, l’Assemblée nationale a adopté le controversé projet de
loi sur le renseignement, qui prévoit notamment les boîtes noires pour
surveiller le Web et trouver les terroristes en puissance.
22 mai 2015 |
Gérard Vincent Chertsey, le 19 mai 2015
Je ne comprends pas l’acharnement des promoteurs du pipeline
Énergie Est à vouloir faire passer leur tronçon dans la vallée du
Saint-Laurent malgré tous les inconvénients que suscite ce passage à
travers des cours d’eau qui sont notre richesse collective. Comprenant
que le but premier est d’acheminer le pétrole brut vers l’étranger au
moindre coût en utilisant les équipements du port de Saint-Jean au
Nouveau-Brunswick, je crois qu’ici, on a tout faux !
Qu’on m’éclaire là-dessus, mais ne serait-il pas plus approprié et
plus acceptable pour la société civile de changer tout simplement son
parcours ? Considérant que les gisements pétroliers de l’Ouest canadien
se trouvent très au nord, il faut faire avec la géographie. La logique
serait d’envisager un passage entre la ligne de partage des eaux se
jetant au nord vers la baie James et celles qui descendent au sud vers
le Saint-Laurent avec en prime un port tout trouvé, c’est-à-dire
Sept-Îles. Ce qui, à défaut de redevances attendues, nous donnerait un
minimum de retombées économiques…
19 mai 2015 |
Henri Marineau Québec, le 11 mai 2015|Actualités en société
Dernièrement, je suis allé prendre un petit-déjeuner sur une
terrasse dans le Vieux-Québec avec ma conjointe. On nous a placés à une
table tout près du trottoir. Après quelques minutes, je me suis allumé
une cigarette. Quelques secondes plus tard, un employé du restaurant est
venu m’avertir qu’il était défendu de fumer sur la terrasse. J’ai
aussitôt obéi et me suis déplacé sur le trottoir tout près de la
terrasse.
Vous comprendrez que la fumée de ma cigarette se dissipait autant sur
le trottoir que sur la terrasse, mais je respectais de la sorte le
règlement ! C’est alors que je me suis rappelé mes cours de latin et que
m’est revenue la maxime In medio stat virtus, que je traduirais par « En mesurant trop, on entre en démesure ».
Comme le proclamait à raison Aristote dans son Éthique à Nicomaque: «L’excès est une faute et le manque provoque le blâme;
en revanche, la juste moyenne obtient des éloges et le succès, double
résultat propre à la vertu. La vertu est donc une sorte de moyenne,
puisque le but qu’elle se propose est un équilibre entre deux extrêmes…»
Auteur : Comment-Economiser | Editeur : Walt | Samedi, 16 Mai 2015 - 16h06
L'Aloe vera, cette plante aux épines souples et à la sève douce, possède une multitude d'utilisations.
À travers l'histoire, plusieurs cultures et personnages célèbres ont profité des vertus bienfaisantes de ce bijou de la nature.
Il y a 6 000 ans, les Égyptiens la surnommaient « plante de l'immortalité » — ce n'est pas pour rien !
En effet, un des soins de beauté de Cléopâtre était l'application de gel d'Aloe vera sur tout son corps.
Les Grecs l'utilisaient aussi comme remède pour combattre la calvitie et traiter l'insomnie.
Et en raison de ses multiples vertus, les Indiens d'Amérique la surnommaient « baguette magique du paradis ».
Les Égyptiens, les Grecs, les Indiens... maintenant c'est à vous de découvrir les 40 utilisations de l'Aloe vera !
Pourquoi l'Aloe vera est-elle si efficace ?
L'Aloe vera produit pas moins de 6 antiseptiques naturels. Ces composants peuvent éliminer :
- la moisissure,
- les bactéries,
- les mycoses ou autres champignons,
- et même les virus.
En effet, les propriétés médicinales de cette plante sont d'une telle
puissance que plusieurs scientifiques mènent des études sur son
potentiel à lutter contre le SIDA et le cancer.
Comment utiliser l'Aloe vera ?
Que ce soit pour de simples soins de beauté ou des remèdes pour la santé, les utilisations de l'Aloe vera sont nombreuses.
Sous forme de gel. En usage externe, le moyen le
plus simple d'utiliser l'Aloe vera est de couper une feuille en deux,
dans le sens de la longueur. Vous pouvez ainsi profiter du gel dont
regorgent les feuilles d'Aloe vera.
Sous forme de jus. En usage interne, on peut aussi
ingérer l'Aloe vera. Pour ce faire, on vous conseille d'utiliser le jus
d'Aloe vera certifié bio.
Mais attention : que ce soit pour en usage externe ou interne, il est
toujours conseillé de consulter son médecin au préalable. Nous ne
sommes pas médecins - simplement des adeptes de la formidable et
miraculeuse Aloe vera. ?
Où trouver de l'Aloe vera ?
Idéalement : dans son propre jardin ! Mais si vous n'en cultivez pas,
vous pouvez facilement trouver du gel d'Aloe vera dans les magasins
bio.
Pareillement pour le jus d'Aloe vera certifié bio : on en trouve facilement dans les magasins bio.
Les 40 utilisations de l'Aloe vera?
Comment utiliser l'Aloe vera ?
En usage externe (application de gel d'Aloe vera) :
1. Un gommage exfoliant. Pour un gommage rapide et apaisant, coupez
des feuilles d'Aloe vera dans le sens de la longueur. Utilisez la partie
intérieure de la feuille comme éponge exfoliante sous la douche. Et en
bonus : une fois finie, votre « éponge » est biodégradable. :-)
2. Soigne les brûlures légères. Vous avez touché un ustensile chaud
dans la cuisine ? Ou peut-être qu'une éclaboussure d'huile vous a brûlé ?
Vous pouvez soigner ces petits accidents de cuisine avec de l'Aloe
vera.
3. Soigne les brûlures plus sérieuses. L'Aloe vera peut aussi vous
aider pour les accidents plus sérieux en cuisine. Voici comment faire :
dans un petit récipient, mélangez du gel d'Aloe vera avec de l'huile de
vitamine E. Ce mélange fait-maison est un remède efficace contre les
brûlures.
4. Élimine les hématomes. Appliquez du gel d'Aloe vera directement sur les bleus pour un apaisement rapide.
5. Soulage et soigne les coups de soleil. L'Aloe vera possède des
propriétés apaisantes similaires au menthol. Et en plus, le traitement
est 100% bio.
6. Soulage les piqûres d'insectes. L'Aloe vera apaise la douleur d'une piqûre et élimine la sensation de démangeaison.
7. Réduit les dégâts causés par une gelure. Vous avez les orteils
gelés ? Pas de problème : l'Aloe vera réduit les dégâts causés à
l'épiderme.
8. Traite les infections cutanées.
9. Soin exfoliant pour les pieds. Vous voulez des pieds doux comme
une peau de bébé ? Pour vous faire un masque exfoliant « spécial pieds
», il suffit de mélanger ces ingrédients :
- 150 g de flocons d'avoine,
- 90 g de semoule de maïs,
- 4 cuillères à soupe de gel d'Aloe vera,
- et 10 cl de lait de corps.
10. Atténue les éruptions de boutons de fièvre. L'Aloe vera combat l'herpès / les boutons de fièvre.
11. Combat les mycoses.
12. Soulage les ampoules. Appliquez de l'Aloe vera sur vos ampoules pour apaiser la douleur de manière rapide et efficace.
13. Antidote pour les réactions allergiques de la peau. Si vous avez
des plaques ou autre réactions allergiques, appliquez de l'Aloe vera sur
votre peau.
14. Remplace les crèmes hydratantes. Vous avez l'habitude d'utiliser
des crèmes hydratantes et du lait corporel pour traiter la peau sèche ?
Essayez plutôt d'appliquer du gel d'Aloe vera : il hydrate rapidement la
peau.
15. Un traitement contre les boutons d'acné. Le gel d'Aloe vera est une traitement efficace contre l'acné.
16. Soulage le psoriasis.
17. Évite les cicatrices et les vergetures.
18. Soigne la rosacée. Cette maladie cutanée, aussi connue sous le
nom de couperose, est incurable. En revanche, l'Aloe vera est un
traitement efficace contre l'acné symptomatique de cette maladie.
19. Réduit la taille des verrues.
20. Un traitement anti-vieillesse de la peau. Combattez les rides et
le vieillissement de la peau en appliquant de l'Aloe vera. C'est
exactement ce que faisait Cléopâtre !
21. Contribue à l'élimination de l'eczéma.
22. Éclaircit la peau. L'Aloe vera réduit les taches pigmentaires de la peau, ainsi que la pigmentation en général.
23. Un masque exfoliant pour le corps. Rajeunissez votre peau avec un
soin exfoliant 100% bio. Il suffit de mélanger ces ingrédients :
- 2 cuillères à soupe d'Aloe vera,
- 2 cuillères à soupe de sucre de canne bio,
- et 1 cuillère à soupe de jus de citron bio.
24. Un masque exfoliant pour les peaux rugueuses. Pour les zones plus
rugueuses de la peau (les coudes, par exemple), vous pouvez essayez un
soin exfoliant plus adapté (et toujours bio). Voici les ingrédients :
- 550 g de sel de marin,
- 225 g de gel d'Aloe vera,
- 200 g d'huile de coco,
- et 2 cuillères à soupe de miel bio. Vous pouvez trouver de l'huile de coco dans les magasins bio.
25. Fait pousser les cheveux. L'Aloe vera peut accélérer la croissance capillaire.
Voici comment faire : massez votre cuir chevelu avec du gel d'Aloe vera. Puis, laissez agir 30 min et rincez abondamment.
26. Élimine les pellicules. Pour contrôler les pellicules, voici
comment préparer un traitement fait-maison. Il vous faut les ingrédients
suivants :
- du jus d'Aloe vera,
- du lait de coco, -
et de l'huile de germe de blé.
Mélangez ces ingrédients, à parts égales. Puis, massez votre cuir chevelu avec le mélange et rincez abondamment.
Vous pouvez trouver du lait de coco et de l'huile de germe de blé dans les magasins bio.
27. Remplace l'après-shampooing. Pour des cheveux lisses et soyeux, remplacez votre après-shampooing par du gel d'Aloe vera.
28. Un démaquillant naturel. Et oui, saviez-vous que l'Aloe vera est
aussi efficace qu'un démaquillant acheté en commerce ? Sauf que ça vient
du jardin ! :-)
29. Soulage les irritations vaginales légères.
En usage interne (ingestion de jus d'Aloe vera) :
30. Apaise les troubles gastro-intestinaux. Vous souffrez d'une
indigestion ? Buvez du jus d'Aloe vera pour apaiser vos troubles
gastro-intestinaux.
31. Facilite le transit. Sirotez du jus d'Aloe vera quand vous êtes constipé : c'est un laxatif efficace.
32. Apaise les symptômes du syndrome de l'intestin irritable. Buvez
du jus d'Aloe vera pour atténuer les douleurs et le ballonnement
associés à cette maladie.
33. Soulage les aigreurs d'estomac, l'arthrose, et le rhumatisme. Et
oui, rien que ça ! Il suffit de boire un peu de jus d'Aloe vera :-)
34. Soulage l'asthme. Pour soigner votre asthme, faites une
inhalation à base de feuilles d'Aloe vera. Il suffit d'en faire bouillir
et de respirer les vapeurs (mais prenez garde à ne pas vous brûler les
narines).
35. Diminue le taux de glycémie. Si vous êtes diabétique, boire du jus d'Aloe vera est bénéfique à votre taux de glycémie.
36. Renforce les gencives et favorise la santé des dents. Boire du
jus d'Aloe vera et se brosser les dents avec du dentifrice à base d'Aloe
vera : ces 2 gestes sont bénéfiques à la santé de vos gencives et de
vos dents.
Vous pouvez trouver du dentifrice à base d'Aloe vera dans les magasins bio.
37. Soulage la congestion, les ulcères, la colite, les hémorroïdes,
les infections urinaires, et les problèmes liés à la prostate. Boire du
jus d'Aloe vera aide à soulager les douleurs de toutes ces maladies.
38. Réduit le taux de cholestérol et de triglycérides. Boire du jus d'Aloe vera est également bénéfique à la santé du cœur.
39. Un traitement pour les maladies des oreilles et des yeux. Le jus
d'Aloe vera réduit les inflammations et traite les infections de ces
précieux organes.
40. Une plante miraculeuse. Voilà, vous savez tout sur les bienfaits de la « plante de l'immortalité » !
La logique de la responsabilité: lutter ou arranger la vie?
Auteur : Olga | Editeur : Walt | Vendredi, 15 Mai 2015 - 13h33
Comment s’est-on retrouvé dans un monde
basé sur la tromperie? Bien sûr, maintenant tous les moyens sont à leur
disposition: médias, professeurs, experts, analystes, auteurs de livres
et d’ouvrages… une armée entière pour duper le peuple. Toutefois, les
gens en quelque sorte laissent faire, en acceptant les patterns
inventés, référencés souvent sur les « valeurs ». Nous vivons l’époque
des clichés, des substitutions et des imitations. La pensée libre est
largement remplacée par les patterns du comportement, élaborés, dans
bien des cas, dans les instituts « de recherches » spéciaux.
Toute personne cultivée se rend compte
que l’argent que nous utilisons est de la dette, ou du « crédit ».
Généralement, un banquier faisant un « crédit » inscrit: « j’ai donné
telle somme à… », et cette simple écriture fait « l’argent », car
l’emprunteur doit rembourser la somme enregistrée avec intérêts. Cet
argent dont nous nous servons à court terme, représente, à long terme et
à grande échelle, une machine à pomper les ressources matérielles, et
la base d’un pouvoir aux mains d’un tout petit groupe de personnes, leur
donnant les moyens d’asservir les peuples.
La réserve « fédérale » des États-Unis
appartient à plusieurs banquiers dynastiques. La création de cet
organisme en 1913 fut une démarche insolente et effrontée des banquiers,
ayant inauguré et prédéterminé le siècle «fou, inhumain, et pourri»
(Françoise Sagan).
Avec le temps les banques centrales
nationales de nombreux pays sont devenues ses filiales. Fait curieux, le
fondateur de la « réserve fédérale » John Morgan était un descendant du
fameux pirate surnommé « Cruel ». Le système de réserves fractionnaires
contemporain est tout à fait équivalent à la production de la fausse
monnaie.
L’extrait du discours de Sir Josiah
Stamp, président de la Banque d’Angleterre et deuxième homme le plus
riche en Grande-Bretagne dans les années 20 du siècle dernier, prononcé à
l’Université du Texas en 1927: « Le système bancaire moderne fait de
l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le plus surprenant
de tous les trucs jamais inventés. Le système bancaire a été conçu dans
l’inégalité et né dans le péché. La terre appartient aux banquiers.
Supprimez-la leur, mais en leur laissant la production de l’argent, d’un
trait de plume, ils créeront assez d’argent pour la racheter.
Enlevez-leur ce pouvoir immense, et toutes les grosses fortunes comme la
mienne disparaîtront, et les gens dans le monde vivront mieux et plus
heureux. Mais si vous voulez rester esclaves des banquiers et les
traîner comme un boulet, alors laissez-les créer l’argent et contrôler
les prêts ».
Comment les pires personnes de l’espèce
humaine sont arrivées à soumettre leurs semblables? Par tromperie, ayant
comme avantage l’absence de toutes limites morales et toutes
interdictions qui pourraient restreindre leurs actions. En engageant des
complices aux niveaux les plus bas de la pyramide, ils leur disent:
« Regardez-les… nous gérons les animaux qui nous obéissent, ils suivent
tous nos modèles comme des bamboches mécaniques ».
Pourquoi donc gagnent-ils? Avouons que
ce ne serait pas possible sans un partenariat que nous leur accordons.
Oui, quand nous optons pour ce qui est plus simple, les idées toutes
faites, quand nous nous sentons loués d’être « progressistes » et en
vogue. Ainsi, on manipule les gens en les séduisant par la simplicité
des solutions, la facilité en tout, et bien sûr par l’attirance du fruit
défendu. Dans ce contexte, peut-il exister autre chose, comme par
exemple, l’esprit humain et la bonne volonté? Si, depuis le berceau, on a
grandi avec une image distordue du monde, et que l’on n’a d’autres
horizons que cette distorsion, il est difficile de s’en tirer par
soi-même…
Il en résulte un conditionnement
permettant l’acceptation d’une situation factice dans laquelle la
répartition des biens se fait en faveur d’une petite minorité parasite.
On voit les technologies de pointe (toujours utilisées, en premier lieu,
pour produire des moyens sophistiqués de meurtre) en progrès permanent
et, dans le même temps, la conscience humaine délibérément réprimée.
Nous entendons parler des ressourses naturelles limitées? Mais la bonne
moitié de ces ressources sert à produire les moyens à tuer. Si l’on
considère la richesse du point de vue de la capacité à consommer, il est
évident qu’un humain n’a pas besoin de manger pour trois, malgré toutes
les incitations à la consommation. L’accumulation de richesses entre
quelques mains, les mains de ces « êtres suprêmes », outre qu’elle sert à
dévoyer les futurs collaborateurs, est surtout destinée à accumuler et
conserver le pouvoir absolu…
Les patterns intégrés dans la société
convertissent peu à peu l’impossible en habituel. L’absurdité devient
une nouvelle norme. Or, dans un tel environnement il est facile de gérer
selon la formule « provocation – réaction – mesures voulues ».
En incorporant le mariage homosexuel ou
les organismes génétiquement modifiés, en supprimant le cash, on nous
conduit directement vers la transition à l’état animal au sens strict du
terme. Par conséquent, obéir aveuglément, accepter tout sans réfléchir,
sans faire attention et sans voir en perspective, signifie trahir son
essence humaine.
Comment s’en sortir ? Il n’est, en tout
cas, pas possible de compter sur les partis politiques et autre
organisations qui font déjà partie du système qui les a fait naitre et
par lequel ils vivent. Certains proposent déjà de « construire une
alternative viable, parallèle au système, éventuellement clandestine »…
Clandestine, car toute alternative parallèle sera inévitablement
absorbée et substituée.
Quels que soient les objectifs des uns
et des autres, la tromperie peut se loger à tous les niveaux.
Considérons, par exemple, cette révolte, voire la haine, envers les
sionistes ou les anglo-saxons et faisons un parallèle avec ce qui s’est
passé sur la place Maïdan à Kiev. Bien que l’on sache que c’était une
opération des services secret américains, les gens simples y
participaient comme figurants, ils voulaient « chasser » Yanoukovich (ou
plutôt on les a fait vouloir) et devenir «européens». Le résultat est
bien connu, il est très loin des leurs vœux Il importe donc de réfléchir
pour comprendre comment ça marche, et les possibilités de manipulation
qui sont à la base.
Déléguer ses responsabilités, comme
l’histoire le prouve, amène beaucoup de risques et offre peu de gains.
Ainsi, l’issue ne tient qu’à la capacité de chacun de prendre ses
responsabilités dans la société, tout simplement dans ses choix au
quotidien, à commencer par éviter tout assujettissement quel qu’il soit,
médiatique, numérique, vis-à-vis du « crédit », etc. Prendre part à la
vie locale, faire du jogging, ou encore mille choses… Agir chacun à sa
façon et dans l’esprit commun, ça fait un ensemble, une révolution de
type inconnu.
Proteus : des puces électroniques microscopiques dans nos médicaments, pour bientôt
Auteur : Jean-Marc Dupuis | Editeur : Walt | Mercredi, 13 Mai 2015 - 15h06
Parmi les « start-ups » qui cartonnent en Californie, on nous parle
toujours de Google, Facebook, Twitter, Snapchat... Mais personne ne
parle de Proteus, pourtant valorisée à 1,2 milliard de dollars. Pourquoi
ce silence ? Parce que Proteus ne vous regarde pas. Ou plutôt, Proteus
vous regarde de trop près.
Des puces électroniques microscopiques dans vos médicaments
Proteus Digital est une société qui a développé des puces
électroniques de la taille d'un grain de sable et qui les met dans les
médicaments sur ordonnance. Ces puces électroniques sont activées par
les sucs gastriques de l'estomac. Elles transmettent alors un signal à
votre médecin. Ce signal indique combien vous avez pris de médicaments, à
quelle heure, avec quoi...
Officiellement, c'est « pour votre bien ».
Le but officiel est de vous aider à mieux vous soigner : en vous
signalant que vous oubliez de prendre vos médicaments, en vous envoyant
directement une nouvelle boîte lorsque vous terminez la dernière, en
informant votre médecin de ce que vous avez fait depuis votre dernière
consultation.
En allant plus loin, on pourrait même imaginer que l'ambulance vienne
vous chercher directement lorsque les puces signaleront que vous avez
pris au même moment deux médicaments incompatibles !
Système approuvé aux Etats-Unis
Cela fait déjà trois ans que le système de Proteus a été approuvé par
les autorités de santé américaines. Il est donc en train d'être déployé
là-bas. Autant dire que ce n'est qu'une question de mois avant que cela
n'arrive en Europe. Le problème est que le projet réel de Proteus va
bien au-delà d'une préoccupation pour notre bien-être et notre santé.
Le pot-aux-roses a été dévoilé par un article qui vient de paraître dans le Wall Street Journal. Le but réel de Proteus est de :
« résoudre un problème partagé par les médecins, les compagnies
pharmaceutiques, et les assurances santé : les gens ne prennent pas
toujours leurs médicaments, ce qui peut entraîner des résultats plus
mauvais pour la santé, réduire les ventes de médicaments, et augmenter
les dépenses de santé... pour prendre des parts de marché, le système
Proteus doit prouver qu'il parvient à augmenter le rythme auquel les
patients prennent leurs médicaments...»
C'est cela, ni plus ni moins : un système qui vise à augmenter la
consommation de médicaments. Si nous laissons faire, Big Brother saura
bientôt quand chacune des pilules qui nous ont été prescrites atteindra
notre estomac. Et il saura nous rappeler à l'ordre pour nous faire
ingurgiter nos médicaments.
Je ne veux pas paraître pessimiste, mais...
« D'accord, mais cela ne va pas réduire mon libre-arbitre. Si je ne
veux pas avaler le médicament, ce n'est pas la puce à l'intérieur qui y
changera quoi que ce soit », m'a répondu un ami. J'espère qu'il a
raison. Mais je me méfie.
Une fois que ce système sera généralisé, qu'est-ce qui empêchera les
autorités de prévoir, toujours « pour notre bien », un système de bonus
malus, avec sanction financière pour les « mauvais patients » qui ne
prennent pas tous leurs médicaments ? Les autorités partent du principe
que ce sont elles qui détiennent forcément la vérité médicale. Que les
traitements qu'elles approuvent sont toujours les meilleurs pour la
santé.
Celui qui pense autrement, celui qui ne se soigne pas comme on le lui
demande, devient automatiquement à leurs yeux une sorte de coupable,
qui fait exprès de rester malade. Pire, il impose un coût indu à la
communauté. Il devient logique, moral même, de prendre des mesures
contraignantes pour le faire rentrer dans le droit chemin. Ne serait-ce
qu'au nom des économies budgétaires, de la « rationalisation
financière » et de la « solidarité ».
J'espère me tromper, évidemment. J'espère que ces puces électroniques
dans les médicaments ne serviront jamais à nous sanctionner parce que
nous avons été de « mauvais patients » qui ont cherché à privilégier les
produits naturels par rapport aux médicaments chimiques sur ordonnance.
Cependant, le Wall Street Journal signale que d'autres start-up sont
sur la piste des médicaments mouchards : MeadWestvaco Corp et Express
Scripts Holding Co. Et cela ne me dit rien qui vaille.
11 mai 2015 |
Olivier Ménard - Enseignant au Collège MontmorencyLe 7 mai 2015|Éducation
La semaine dernière, j’apprenais qu’un Tim Hortons venait d’ouvrir
un comptoir express au coeur de la cafétéria du collège Montmorency à
Laval. Qui plus est, un Subway ouvrira ses portes aussi dans cette même
institution d’enseignement, et ce, dès l’automne 2015, avec la
bénédiction de la direction générale. Plusieurs autres cégeps de la
province sont dans la même situation.
Quel est le problème ? Nous sommes pourtant dans une société de
consommation qui promeut la libre entreprise. Ne devrions-nous pas être
heureux de voir des entreprises nord-américaines fleurir chez nous ? Le
problème, le voici, en trois volets.
D’abord, un cégep est une institution d’enseignement supérieur, pas
d’un centre commercial ni une foire alimentaire. Le but est d’enseigner,
pas de vendre des produits. Ce n’est pas comme s’il manquait de
magasins à Laval, sur la Rive-Nord ou encore dans notre civilisation
occidentale en général, où le nombre de Wal-Mart par habitantdépasse
l’entendement.
Ensuite, depuis des années, les médecins, nutritionnistes et
politiciens clament haut et fort qu’il y a un problème de surpoids chez
les jeunes générations et que les principales causes sont la sédentarité
et la malbouffe. A-t-on oublié le bon vieux dicton vantant « un esprit
sain dans un corps sain » ?
Enfin, l’envahissement croissant des grandes marques commerciales en
milieu scolaire a de quoi laisser songeur quant à la stratégie marketing
de la direction du collège Montmorency. Quand est-ce que ça
s’arrêtera ? Serai-je obligé d’introduire chacune de mes leçons par la
présentation d’un commanditaire, comme à la radio ou à la télévision ?
Devrai-je porter des chandails avec des logos de grandes marques ou des
publicités ?
Même en tant qu’athée, je peux parfaitement comprendre le mouvement
de colère de Jésus contre les marchands du temple. Tim Hortons et Subway
vont très bien survivre s’ils ne sont pas sous-traités par la
multinationale Chartwells dans notre collège qui doit rester, avant
tout, un lieu d’enseignement.
Le ministre israélien de la Défense promet de tuer plus de civils et menace d’utiliser l’arme nucléaire sur l’Iran
Auteur : Asa Winstanley-Traduction J. Ch. Agence Média Palestine | Editeur : Walt | Dimanche, 10 Mai 2015 - 11h52
Le ministre israélien de la Défense
Moshe Yaalon a dit mardi qu’Israël attaquerait tous les quartiers civils
dans n’importe quelle future agression sur Gaza ou sur le Liban.
Prenant la parole dans une conférence à
Jérusalem, Yaalon a menacé : « Nous allons faire du mal aux civils
libanais, y compris aux gamins. Nous avons eu un débat très long et
sérieux… nous l’avons fait alors, nous l’avons fait dans la Bande de
Gaza, nous allons le faire dans n’importe quel cycle d’hostilités à
l’avenir. » Le responsable israélien a paru également menacer de lancer
une bombe nucléaire sur l’Iran, bien qu’il ait dit « nous n’en sommes
pas encore là ».
Répondant à une question sur l’Iran,
Yaalon a dit que « dans certains cas », lorsque « nous avons
l’impression que des opérations chirurgicales ne sont pas la solution »,
Israël pourrait prendre certaines dispositions, comme les Américains
l’ont fait « à Nagasaki et Hiroshima, causant finalement la mort de
200.000 personnes ».
Parlant d’une rencontre en juillet 2013
avec le Secrétaire Général de l’ONU Ban Ki-moon, Yaalon rappela qu’il
avait promis qu’Israël bombarderait la totalité de Shujaiya, faubourg de
la ville de Gaza. Il a montré à Ban des photos de villages du Liban et
de « certains quartiers de Gaza, dont le célèbre Shujaiya, couvert de
nombreux points rouges « dont il déclara qu’ils étaient « des places
terroristes dans ce quartier densément urbanisé. Et j’ai dit -en juillet
2013- nous allons les frapper. »
Yaalon a été fidèle à sa parole. Le
massacre de Sujaiya a été l’un des exemples les plus brutaux des crimes
de guerre israéliens durant l’attaque de l’été dernier sur la Bande de
Gaza.
Selon le groupe de surveillance de l’ONU
OCHA, Israël a tué 2.257 Palestiniens pendant cet assaut de 51 jours.
Dans ce nombre, OCHA dit que 70 pour cent étaient des civils, dont 563
enfants (Défense des Enfants International–Palestine a recensé la mort
de 547 enfants). Le 20 juillet 2014, l’attaque sur Shujaiya fut le jour
le plus sanglant de la guerre, lorsque Israël a bombardé la totalité du
quartier sans discrimination. Les premiers rapports sur cette journée
disaient qu’on avait retiré 60 cadavres des décombres. Les derniers
rapports évoquaient un décompte de 90 à 120 morts.
Menace de BDS
La conférence était intitulée « Vers ne
nouvelle loi de la guerre » et projetait d’aider Israël à utiliser le
cadre de la loi pour se défendre de ses crimes dans les tribunaux à
travers le monde.
L’autre thème principal du discours de
Yaalon, qui a clos la conférence, fut le « défi » de BDS, boycott,
désinvestissement et sanctions. Le mouvement mondial conduit par les
Palestiniens vise à tenir Israël pour responsable de ses crimes.
Yaalon a cherché à présenter ce
mouvement militant populaire comme une sorte de front militaire. Il a
dit que « la délégitimisation, BDS et le cadre de la loi » n’étaient
qu’un « autre outil » dans la guerre des ennemis d’Israël.
Il s’est plaint de ne pas avoir pu
rendre visite aux pays européens à cause de la possibilité qu’on
l’arrête pour de supposés crimes de guerre selon la compétence juridique
universelle. « Je préfère ne pas aller au Royaume Uni, à Londres
pendant 10 ans, ou en Espagne pendant quelques temps. »
« Dommages collatéraux»
En 2011, sous la pression israélienne,
le gouvernement britannique a changé sa législation pour faciliter la
venue dans le pays d’Israéliens soupçonnés de crimes de guerre. Bien que
ces modifications aient fait que plusieurs Israéliens, politiques de
haut niveau et officiers de l’armée, aient pu depuis y venir en 2013, le
général de brigade à la retraite Doron Almog a annulé sa visite à
Londres à cause d’un mandat d’arrêt pour crimes de guerre commis dans la
Bande de Gaza.
Yaalon se désola que l’on doive
apprendre maintenant aux soldats israéliens que « nous devrions être
prêts à renoncer à venir à Londres… mais ce n’est pas loyal, ce n’est
pas juste ».
Mais, se référant apparemment aux
modifications de la loi, il a dit qu’ils « avaient trouvé un langage
commun pour débattre de ces sujets avec nos amis, avec nos alliés ».
Il a aussi dépeint la critique d’Israël
dans des corps internationaux tels que le Conseil des Droits de l’Homme
de l’ONU comme une « guerre après la guerre » et préconisé que « nous
les combattions en retour ».
Il a dit qu’il n’y aurait pas d’enquêtes
de soldats israéliens simplement à cause de « dommages collatéraux » –
euphémisme pour le meurtre de civils.
Conférence sur la «guérilla juridique»
La conférence a été organisée par Shurat
HaDin, association d’avocats israéliens qui est au premier plan dans
l’utilisation des tribunaux à travers le monde pour justifier les crimes
de guerre israéliens et attaquer les associations de solidarité avec la
Palestine.
En 2013, comme je l’ai relaté à l’époque
pour l’Electronic Intifada, on m’avait révélé que l’association avait
des liens très serrés avec l’appareil sécuritaire israélien, au point
d’agir comme un groupe délégué pour le Mossad, l’agence meurtrière
d’espionnage international d’Israël.
Pendant son discours, Yaalon s’est
confondu en éloges reconnaissants pour Shurat HaDin et sa directrice
Nitsana Darshan-Leitner. Il a remercié l’association « pour les
activités de Shurat HaDin qui relève l’un des défis d’Israël
aujourd’hui, la guérilla juridique, BDS, la délégitimisation de l’État
d’Israël ».
Il a dit qu’Israël et ses supporters
devraient se servir des tribunaux à travers le monde « pour les
combattre en retour », voulant parler de ceux qui critiquent Israël, et
c’est exactement ce que fait Shurat HaDin.
« Hasbara n’est pas le bon mot », a-t-
il poursuivi dans la partie questions-réponses, « c’est une guerre…
Chacun d’entre nous devient un combattant dans cette guerre. En
échangeant, en bloguant, en disséminant des articles, en soulevant notre
affaire. »
Hasbara (littéralement « explication » en Hébreu) est le mot israélien pour propagande.
Justifier les attaques israéliennes
contre des civils fut le thème principal de la conférence. Orateur après
orateur se sont succédés pour réinterpréter la législation
internationale afin qu’elle puisse, soi-disant, autoriser le meurtre de
Palestiniens et autres Arabes.
La justification passait par les bobards
habituels sur l’utilisation supposée de « boucliers humains » par les
factions de la résistance palestinienne, qui aboutit inévitablement à la
mort de civils palestiniens. En d’autres termes, Israël a été contraint
de tuer des civils.
Yaalon a fait de même en disant que les quartiers civils qu’Israël avait bombardés abritaient des « caches de roquettes ».
Le New York Times disait mercredi que
Yaalon allait probablement demeurer ministre de la Défense dans le
nouveau gouvernement dirigé par le chef du Likoud Benjamin Netanyahu, en
collaboration avec la Maison Juive et d’autres partis d’extrême droite.
Electronic Intifada a suivi toute la conférence par streaming en direct et en dira plus prochainement.