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“Nuit debout” : fin du capitalisme ou simple nuit blanche ?
Depuis jeudi 31 mars, des centaines de jeunes campent la
nuit sur la place de la République à Paris. La presse internationale
compare ce mouvement à celui qui a touché l’Espagne en 2011.
Pour la troisième nuit consécutive, celle de samedi 2 avril au
dimanche 3, des centaines de Parisiens, principalement des jeunes, ont
occupé la place de la République avant d’être évacués au petit matin par
la police. Leur mot d’ordre, largement relayé par les réseaux sociaux :
« Nuit debout ».
« Nombre de participants y voient l’amorce d’un phénomène informel
comme celui des Indignés espagnols apparu en 2011 à Madrid pour dénoncer
[notamment] l’austérité et la corruption », écrit le quotidien suisse
Le Temps qui qualifie ce mouvement de « Creuset de la fatigue
française ».
« La France aussi est indignée », titre de son côté le site web du
quotidien espagnol El Mundo, qui voit dans ce mouvement une « lutte
contre le capitalisme ».
Selon le quotidien espagnol El País, « les jeunes ont monté des
tentes pour se protéger du froid et de la pluie. Ils ont répondu à
l’appel de plusieurs mouvements associatifs qui se situent à la marge
des partis politiques et des syndicats ». Même si tout a commencé à la
suite de la manifestation de jeudi contre la Loi Travail.
Mais si “certains sont venus pour protester contre la loi sur le
travail, poursuit Le Temps, d’autres accusent le gouvernement de se
livrer à des ‘dérives sécuritaires’ dans la foulée des attentats
djihadistes qui ont frappé Paris. D’autres encore dénoncent des
‘violences policières’ survenues pendant certains rassemblements contre
la loi sur le travail.”
La maire de Paris, Anne Hidalgo, a signalé que la municipalité ne
permettra pas qu’un lieu tel que la place de la République “soit utilisé
pour des concentrations permanentes”, termine El País.
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Le FMI prépare la mise en faillite de la Grèce pour juin 2016
C’est une révélation assez explosive que vient de nous sortir WikiLeaks.
Il s’agit ni plus ni moins que de la retranscription d’une
conversation téléphonique entre les membres du FMI autour du dossier
grec.
Ces derniers envisagent de “créer” de toutes pièces une crise
paroxystique pour obliger l’Europe et en particulier les Allemands à se
décider une fois au pied du mur en quittant brutalement la “Troïka”, ce
qui reviendrait à mettre par terre tous les plans d’aide à la Grèce et à
acter donc sa faillite…
À moins évidemment que l’Europe ne vole au secours des Grecs, surtout
si cela intervenait au moment même où les Anglais doivent voter pour
rester ou partir de l’Europe.
C’est vilain, c’est tordu à souhait et cela porte le nom de
“stratégie du choc” comme l’a si bien décrit Naomi Klein. Il s’agit de
créer de toutes pièces une crise et un problème.
Voilà le monde dans lequel nous évoluons. Vous avez, à la toute fin
de cet article, la source de l’article de WikiLeaks avec l’ensemble des
éléments (en anglais).
Objectif? Une faillite de la Grèce fin juin 2016! Charles SANNAT
Le directeur du Département Europe du FMI, Poul Thomsen, et la chef
de la mission du FMI pour la Grèce, Delia Velkouleskou, ont pris part à
une téléconférence consacrée au sort de la Grèce et au référendum
britannique.
Le site de Julian Assange, WikiLeaks, a mis en ligne samedi un
extrait de la téléconférence qui avait eu lieu le 19 mars entre deux
représentants du Fonds monétaire international (FMI). Le Fonds estime
que le possible défaut de paiement de la Grèce pourrait coïncider avec
le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE (Brexit).
On apprend de cette conversation publiée par WikiLeaks que le FMI
envisage d'annoncer à l'Allemagne son intention de quitter la troïka des
créanciers d'Athènes s'il n'arrive pas à s'entendre avec la Commission
européenne sur la dette grecque.
"Ce serait une catastrophe", a réagi Delia Velkouleskou.
Selon Poul Thomsen, le risque d'une catastrophe financière imminente
serait nécessaire pour forcer les acteurs européens à "prendre une
décision". Cependant, estiment les responsables du FMI, le processus de
prise de décision en Europe pourrait être paralysé par le référendum
prévu pour fin juin au Royaume-Uni.
D'après M.Thomsen, l'absence de décision concernant la Grèce hâtera
la faillite de cette dernière, mais l'éventualité d'un Brexit empêchera
les autorités européennes d'adopter cette décision.
Source Wikileaks ici
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La ministre de l’Education nationale, invitée de marque d’un colloque de la franc-maçonnerie
Auteur : RT (Russie) | Editeur : Walt | Samedi, 02 Avr. 2016 - 20h10
La rencontre organisée samedi à Paris par la Grande Loge et la
Grande Loge Féminine de France bénéficiera de la présence de Najat
Vallaud-Belkacem, qui s’était dite consciente de «ce que la République
et l’Ecole doivent à la franc-maçonnerie».
C’est sur le thème de la jeunesse que se déroulera un colloque au
Palais Brongniart de Paris ce samedi, au cours duquel trois tables
rondes s’enchaîneront durant toute la journée.
Plusieurs personnalités du champ médiatique, telles qu’André
Manoukian, musicien et membre du jury de l’émission de variété La
Nouvelle star, ou Dounia Bouzar, anthropologue, seront présentes.
Mais la vraie invitée de marque de l'événement est surtout la
ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche, Najat Vallaud-Belkacem, qui tiendra le discours
d’introduction vers 10 heures.
Lors du dîner annuel de la Grande Loge de France auquel elle avait
participé le 26 septembre 2015, elle avait assuré les organisateurs du
colloque de son «soutien et [s]on parrainage», laissant présager sa
participation.
Elle s’y était montrée assez élogieuse à l’égard de l’obédience en
déclarant notamment qu’elle était consciente de «ce que la République et
l’Ecole doivent à la franc-maçonnerie depuis deux siècles».
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Pourquoi Russie et Chine achètent de l’or à la tonne ?
L’or est de tous les métaux rares l’un
des plus fascinants. À travers toute l’histoire, depuis six mille ans,
époque où les tombes des pharaons égyptiens en étaient remplies pour
accompagner les morts dans leur voyage, une valeur spéciale, parfois
sacrée ou spirituelle, lui a été accordée. En temps de crise financière
mondiale, comme dans les années 1930, quand la monnaie papier perd de la
valeur, l’or est préféré par les banques centrales et les citoyens
ordinaires en tant que réserve de valeur. Nous approchons un autre de
ces moments où la dette de papier accumulée du système monétaire
déprécie la valeur du dollar papier. Ce qui est très important dans ce
contexte, c’est de voir que les banques centrales achètent tout l’or
qu’elles peuvent trouver.
Le dollar n’est plus soutenu par l’or de
nos jours. Il en est ainsi depuis août 1971, date où Nixon abrogea
unilatéralement le Traité de 1944 de Bretton Woods, et supprima
l’adossement statutaire du dollar à l’or, pour qu’il flotte librement.
Il le fit à l’insistance du sous-secrétaire au Trésor d’alors, Paul
Volcker, et de son patron, David Rockefeller de la banque Chase
Manhattan. Prenant cette mesure désespérée, Nixon prétexta simplement
que les réserves d’or des coffres-forts de la Réserve fédérale
disparaissaient, car, comme l’autorisaient les règles de Bretton Woods,
la France, l’Allemagne et les autres partenaires commerciaux des
États-Unis exigeaient de l’or en échange des dollars accumulés par leur
commerce.
Depuis 1971, les dollars fiduciaires en
circulation dans le monde se sont multipliés sans limite, sans qu’ils
n’aient d’autre soutien qu’une fiction soigneusement entretenue, selon
laquelle la Fed a encore dans ses profondes chambres fortes la plus
grande réserve d’or du monde, alléguée dépasser 8000 tonnes par la Fed.
C’est la cause de la grande inflation de l’économie mondiale subie ces
quarante-cinq dernières années, les dollars en circulation s’étant
multipliés de façon exponentielle, d’environ 2500% depuis 1970. La
confiance en la tenue du dollar, qui reste toujours la monnaie de
réserve mondiale, a été entretenue par Washington grâce à divers trucs
et tromperies.
Après le choc pétrolier d’octobre 1973,
le Secrétaire d’État Henry Kissinger parla de « pétrodollar ». La valeur
du dollar n’étant plus adossée à l’or, mais au pétrole, au pétrole de
tout le monde. Comme je l’ai détaillé dans Gods of Money, le prix du
pétrole avait été manipulé par Kissinger et d’autres en 1973. Du fait de
son envolée de 400% en quelques mois, l’Allemagne, la France,
l’Amérique latine et une grande partie du monde, durent acheter des
dollars. En 1975, quand l’Allemagne, le Japon et d’autres pays
essayèrent de payer le pétrole de l’OPEP avec leurs propres monnaies
nationales, Washington fit aussi en sorte que les pays de l’OPEP et la
Saoudie n’acceptent que du dollar en échange de leur or noir.
Le prix du pétrole en dollar s’est
effondré depuis septembre 2014 dans le monde. Passant de 103 dollars le
baril à près de 30 dollars aujourd’hui. Soit une baisse de 70% de la
demande de dollars pour la plus importante matière première mondiale.
Dans ce contexte politique et financier,
les banques centrales russe et chinoise achètent de l’or pour leurs
réserves à un rythme enfiévré. En plus de cela, la Banque populaire de
Chine a annoncé dernièrement qu’elle abandonnait l’arrimage (peg) au
dollar US, et se diversifier dans un panier de devises portées par
l’euro. Or, les mesures prises à l’égard de l’or par les banques
centrales de Russie et de Chine, sont bien plus stratégiques.
La Russie achète de l’or à foison
Au cours de l’année écoulée, pendant que
tous les yeux étaient braqués sur le prix du pétrole et du rouble par
rapport au dollar, la Banque centrale de Russie achetait discrètement
d’énormes volumes d’or. En janvier 2016, d’après les dernières données
disponibles, la Banque centrale de Russie à de nouveau acheté 22 tonnes
d’or, pour environ 800 millions de dollars au cours actuel, cela au
milieu des sanctions financières imposées par les États-Unis et l’UE, et
les prix bas du pétrole. C’était le onzième mois d’affilé que la Russie
achetait de grandes quantités d’or. En 2015, la Russie a ajouté un
record de 208 tonnes d’or à ses réserves, par rapport aux 172 tonnes de
2014. Selon le World Gold Council de Londres, avec maintenant 1437
tonnes d’or dans ses réserves, la Russie en est la sixième nation plus
grande détentrice. Seules les banques centrales des États-Unis,
d’Allemagne, d’Italie, de France et de Chine possèdent un plus grand
tonnage d’or dans leurs réserves.
Il est à noter aussi qu’en vendant son
portefeuille de dette du Trésor US pour acheter de l’or, la banque
centrale russe se dédollarise de facto. Une démarche sensée, car le
dollar mène de facto une guerre des devises contre le rouble. Comme en
décembre 2015 la Russie détenait pour 92 milliards de dollars
d’obligations du Trésor US, elles ont été réduites depuis les 132
milliards de dollars de janvier 2014.
Plus significatif, après que Mme Elvira
Nabiullina, gouverneur de la Banque centrale russe, a déclaré en mai
2015 qu’elle ne voyait pas la nécessité d’acheter toute la production
d’or nationale, puisque les besoins en or de la banque pouvaient être
facilement satisfaits sur le marché libre international – recette qui
drainerait les réserves en roubles –, il y a apparemment eu volte-face.
La Banque centrale de Russie achète désormais toute la production d’or
russe. Seulement après avoir rempli les objectifs mensuels, Nabiullina
importe de l’or. Elle a récemment déclaré : « Nous pensons que c’est
nécessaire pour créer un matelas financier supplémentaire, afin que
l’État puisse faire face aux aléas externes. »
Ceci est très important car la Russie –
dont les réserves d’or de la banque centrale ont été pillées au cours
des années Eltsine, au début des années 1990 – s’est développée jusqu’à
devenir le deuxième plus grand producteur d’or du monde après la Chine.
C’est un grand soutien pour son industrie aurifère et le rouble.
Chine et Kazakhstan de même
Des volumes d’or légèrement plus petits
ont seulement été achetés par la Chine au cours des mois passés. Et un
ajout mensuel significatif à sa réserve d’or a aussi été fait par le
Kazakhstan. Depuis les quarante derniers mois, le Kazakhstan renforce
les réserves d’or de sa banque centrale. Le Kazakhstan et la Russie sont
membres de l’Union Economique Eurasienne, avec la Biélorussie,
l’Arménie et le Kirghizistan. La Biélorussie a aussi consolidé ses
réserves de lingots.
Ayant encore acheté 17 tonnes d’or en
janvier, la Chine achètera au total encore 215 tonnes cette année, un
volume à peu près égal à celui de la Russie. La Chine a ajouté 101
tonnes d’or à ses réserves entre août et janvier 2016. Les achats
annuels de plus de 200 tonnes de la Banque Populaire de Chine,
dépasseraient intégralement les avoirs d’or de tous les pays, sauf d’une
vingtaine environ, selon le World Gold Council. D’après les données de
la Banque populaire de Chine révélées en juillet 2015, depuis 2009, l’or
de ses réserves bancaires s’est apprécié de 57%. Les observateurs du
marché pensent même que la quantité d’or dans les coffres de la banque
centrale de Chine est, par stratégie politique, extrêmement
sous-estimée, afin que la sonnette d’alarme ne tinte pas trop fort à
Washington et à Londres.
Le Kirghizistan, la Russie et la Chine
sont aussi membres de l’Organisation de Coopération de Shanghai. Ces
pays eurasiens font tous partie de l’énorme projet chinois appelé
parfois Nouvelle économie de la Route de la Soie, qui vise à entrelacer
toute l’Eurasie de réseaux ferroviaires à grande vitesse et à développer
de nouveaux grands ports dans la région et ainsi changer la carte
économique de l’Eurasie. L’année dernière, la Chine a annoncé qu’elle
élaborerait la carte des lignes ferroviaires de la Route de la Soie de
façon à permettre à l’Asie centrale et aux réserves [mines ?] d’or
russes, qui manquent actuellement d’infrastructure pour se développer,
de devenir économiquement intéressantes pour ces pays.
Les devises de Russie, de Chine et des
autres pays eurasiens se préparent à devenir « aussi bonnes que l’or »,
selon l’étiquette collée au dollar US il y a douze lustres. Le fait que
la Russie ait aussi un rapport de dette au PIB extrêmement bas d’environ
18%, comparé aux 103% des États-Unis, aux 94% des membres de l’UE en
eurozone, et aux plus de 200% du Japon, est une chose qu’ignorent
commodément les agences de notation de l’Ouest engagées dans la guerre
financière du Trésor US contre la Fédération de Russie. La Russie a une
économie de loin plus saine que la plupart des pays de l’Ouest qui la
disent en faillite.
Traduction Petrus Lombard
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Gilles Proulx GILLES PROULX Fumée bleu Marine !!
de vrai lâche devant la vérité

Quand
le roi du pot, Don Brière, s’amène en ville, on tâche de bien
l’accueillir. Mais si c’est Marine Le Pen qui se pointe, nous nous
hâtons de la lapider ou de la fuir comme une lépreuse. Nous avons moins
peur de la drogue que des idées.
Marine Le Pen vient débattre d’idées. Ça fait peur.
Elle
est venue nous dire de cesser d’être des «tatas», mais nous ne
l’écoutons pas parce que nous sommes effectivement une belle bande de
tatas.
Ce
qui est arrivé à Paris et à Bruxelles va arriver tôt ou tard à
Montréal. Nous tolérons l’islamisme radical, alors nous subirons sa
médecine.
Nous
avons des islamistes qui se nourrissent de la même propagande qu’en
Europe et, au sein de nos élites, notamment radio-canadiennes, la même
complaisance, la même complicité.
Ce sera quoi? Un mitraillage des terrasses de la rue Saint-Denis? Une bombe dans un wagon de métro à l’heure de pointe?
C’est cela que Marine Le Pen est venue nous dire, mais nous préférons fumer le pot de M. Brière.
Quant
au bon docteur qui dirige le parti préféré des kleptocrates, qui s’est
enrichi en travaillant en Arabie saoudite où les femmes sont traitées en
inférieures et qui posait avec son ami Arthur Porter, il aurait peur de
ternir sa réputation en recevant Mme Le Pen? C’est risible.
Et PKP qui réprimande certaines de ses brebis curieuses d’entendre la politicienne française...
Honte
à ces manifestants qui venaient saboter ses allocutions en faisant du
tapage. Ces gens-là ne sont pas des démocrates. C’est très ironique
d’entendre ces sectaires accuser les autres de fascisme...
Mais
bon, c’est Pâques. Arrêtez de lire! Allez plutôt vous rouler un gros
pétard et, en l’honneur de Justin, les yeux vitreux, crachez de longues
volutes de fumée bleu Marine.
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Les États-Unis accélèrent leur encerclement militaire de la Chine
Les États-Unis et les Philippines ont
annoncé vendredi dernier que cinq des bases militaires du pays seraient
ouvertes aux forces américaines en vertu de l’Accord de la coopération
renforcée de défense (EDCA). La mise en œuvre de l’accord sur les bases
militaires aux Philippines n’est qu’un des composants de l’accélération
du renforcement militaire des États-Unis dans la région Indo-Pacifique
dans le cadre de l’encerclement et des préparatifs de guerre contre la
Chine.
Les deux pays ont signé l’accord EDCA en
2014, mais la Cour suprême des Philippines vient seulement de rejeter
les contestations judiciaires à l’accord en janvier. L’annonce de la
semaine dernière faisait suite à deux jours de discussions de haut
niveau à Washington autour d’une offre par l’administration philippine
faite en février pour rendre huit bases militaires disponibles aux
militaires américaines.
Les cinq « lieux convenus » comprennent
la base militaire aérienne Antonio Bautista, sur l’île de Palawan,
directement adjacente aux îles contestées de Spratley dans la mer de
Chine méridionale. Au cours de la dernière année, Washington a
considérablement accru les tensions avec Pékin, en dénonçant ses
activités de remblaiement dans les îles et la « militarisation » de la
mer de Chine méridionale. En octobre dernier et à nouveau en janvier,
les destroyers de la marine des États-Unis ont directement contesté les
revendications maritimes chinoises par intrusion dans la limite
territoriale de 12 milles marins autour des îlots administrés par la
Chine.
L’armée américaine aura également accès à
la base aérienne de Basa au nord de Manille, le Fort Magsaysay (une
base militaire énorme), la base aérienne de Lumbia au Cebu et la base
aérienne de Mactan-Benito Ebuen à Mindanao. Le Secrétaire à la Défense
américain, Ashton Carter, doit se rendre à Manille le mois prochain pour
finaliser les arrangements. Cependant, l’ambassadeur américain aux
Philippines, Philip Goldberg, a déclaré aux médias qu’il s’attendait à
ce que le mouvement initial des fournitures et du personnel commence «
très bientôt. » Le Congrès américain a mis de côté 66 millions de
dollars pour la construction d’installations militaires aux Philippines.
Pékin a condamné la nouvelle entente sur
les bases militaires et a mis en garde contre le risque de conflit. Un
commentaire publié samedi par l’agence de presse Xinhua appartenant à
l’État a accusé Washington de « troubler les eaux de la mer de Chine
méridionale et de faire de l’Asie-Pacifique un second Moyen-Orient. » Le
lundi, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hua
Chunying a souligné l’hypocrisie des États-Unis, accusant la Chine de «
militariser » la mer de Chine méridionale, en criant : « n’est-ce pas ce
genre de renforcement continu des déploiements militaires en mer de
Chine méridionale et dans les régions avoisinantes qu’ils considéraient
comme de la militarisation ? »
Au moment où les États-Unis se
préparaient à redéployer les forces militaires dans leur ancienne
colonie, le général Dennis Via, chef du Materiel Command de l’armée
américaine, a révélé aux médias la semaine dernière que Washington avait
obtenu d’autres accords sur des bases militaires en Asie, dont le
Vietnam, le Cambodge et d’autres pays qui n’ont pas été nommés. En vertu
de ces accords, l’armée américaine sera en mesure de stocker des
équipements pour permettre à ses troupes d’être déployées plus
rapidement dans la région.
Via a souligné que les « ensembles
d’activités » seraient axés sur les opérations de faible intensité
telles que les exercices multinationaux de formation et les opérations
de secours. « Nous regardons, par exemple, vers le Cambodge pour le
placement d’un hôpital de soutien au combat », a-t-il dit.
Les assurances qu’une présence militaire
américaine sera bénigne sont sans valeur. Comme aux Philippines, le
Pentagone avance avec précaution afin de ne pas enflammer immédiatement
une opposition à une présence militaire étrangère. Dans le cas du
Cambodge et du Vietnam, la mort et la destruction causées dans les deux
pays par la guerre néocoloniale de Washington dans les années 1960 et
1970 sont profondément gravées dans la conscience populaire.
Washington a déjà noué des relations
plus étroites diplomatiques, économiques et militaires avec le régime
vietnamien, y compris le soutien de sa position plus agressive dans ses
différends avec la Chine en mer de Chine méridionale. Les États-Unis ont
levé l’embargo sur la vente d’armes au Vietnam, ont mené des exercices
militaires conjoints et cherchent un meilleur accès aux installations
portuaires. Toutefois, le placement des fournitures de l’armée
américaine à l’intérieur du Vietnam pour la première fois depuis que les
troupes américaines ont été contraintes de se retirer en 1975 marque un
tournant dans la collaboration du régime avec l’impérialisme américain.
Beijing sera encore plus préoccupé par
la décision du Cambodge d’accueillir des équipements militaires
américains. Le régime cambodgien a des liens étroits avec la Chine et a
tenté de bloquer les efforts américains visant à faire pression sur
l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE) pour qu’elle
prenne une position plus conflictuelle contre la Chine sur la mer de
Chine méridionale. Néanmoins, les États-Unis ont développé des liens de
défense avec le Cambodge depuis 2006. Ceux-ci comprennent un peu
d’entraînement, des droits de faire escale, et des exercices conjoints.
Washington a également exploité l’Initiative du sud du Mékong (LMI) afin
d’enfoncer un coin entre d’une part le Cambodge, le Vietnam, le Laos et
la Thaïlande, et de l’autre, la Chine qui construit des barrages sur le
cours supérieur du fleuve Mékong.
Les accords de bases militaires les plus
récents avec les Philippines, le Vietnam et le Cambodge viennent
conforter le stationnement des navires de combat côtier de la marine des
États-Unis à Singapour et la collaboration militaire plus étroite avec
l’Indonésie et la Malaisie. L’expansion rapide de la présence militaire
américaine en Asie du Sud-Est va de pair avec la restructuration des
bases militaires américaines permanentes en Corée du Sud, au Japon et à
Guam, la mise à niveau du partenariat stratégique des États-Unis avec
l’Inde, et les préparatifs du stationnement de bombardiers stratégiques
de longue portée dans le nord de l’Australie.
Ce renforcement militaire de la part des
États-Unis fait partie du « pivot vers l’Asie » que l’Administration
Obama avait annoncé officiellement en 2011, une stratégie globale
diplomatique, économique et militaire visant à subordonner la Chine aux
intérêts de Washington. Le « pivot » a considérablement enflammé les
poudrières potentielles de la guerre dans toute la région, et en
particulier à travers ses activités provocatrices dans la mer de Chine
méridionale.
À Canberra la semaine dernière, l’amiral
Scott Swift, commandant de la Flotte du Pacifique des États-Unis, a
lancé une autre bordée contre la Chine, déclarant que « la liberté des
mers » était « de plus en plus vulnérable à une résurgence menée par un
état du principe que la force fait le droit. » Il a déclaré qu’il était
troublé par « les signes indéniables de militarisation dans certaines
parties de la région, sans précédent par leur étendue et leur échelle. »
Le cynisme de ces déclarations ne
connaît aucune limite. La marine américaine a non seulement réalisé deux
opérations de « liberté de navigation » dans les eaux territoriales
revendiquées par la Chine, mais aussi, plus tôt ce mois-ci, elle a
envoyé le porte-avions nucléaire, le USS John C Stennis, avec son groupe
d’attaque associé, en mer de Chine méridionale pendant quatre jours
d’exercices et de patrouilles. Au cours du dernier quart de siècle, les
États-Unis sont passés outre et ont foulé aux pieds le droit
international sur la base de « la force fait le droit » en se livrant à
une succession continue de guerres, interventions militaires et
provocations.
Maintenant, Washington se prépare à la
guerre à une échelle encore plus terrible avec la Chine en mettant les
pays de la région sous pression afin de les faire rentrer dans les
rangs. La visite de Swift à Canberra coïncide avec une campagne
concertée pour faire pression sur le gouvernement australien pour monter
sa propre opération « liberté de navigation » dans la mer de Chine
méridionale – un exercice militaire téméraire qui implique toujours le
risque d’une erreur de calcul ou une erreur déclenchant un conflit plus
large.
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Le Pentagone a dépensé 500 M USD pour entraîner des rebelles syriens
Le ministère américain de la Défense a mis fin à son programme de
soutien et d'entraînement des forces d'opposition syriennes qui lui a
coûté 500 millions de dollars et n'a pas apporté les résultats attendus,
rapporte le journal The Guardian.
Dans le cadre du programme de soutien et
d'entraînement des forces d'opposition syriennes, entamé en 2015, les
autorités américaines avaient l'intention d'entraîner 5.000 rebelles,
toutefois cet objectif n'a pas été atteint en raison des désertions et
des offensives d'autres groupes de combattants. Ainsi, seule une poignée
de soldats syriens a été entraînée à combattre Daech:
"Nous parlons de quatre ou cinq (combattants)", a rapporté le général
de l'armée américaine Lloyd Austin au cours d'une réunion du Comité des
forces armées du sénat américain.
Selon les données du journal, le programme de 500 millions de dollars a été arrêté en octobre 2015.
"Le programme est beaucoup plus petit que ce
que nous avons espéré", a confirmé Christine Wormuth, représentante
officiel du Pentagone, ajoutant que seuls de 100 à 120 soldats ont suivi
un "entraînement formidable".
En septembre 2015, le sénateur républicain John McCain a déclaré que
ce plan d'action du Pentagone était "déconnecté de la réalité" et a
qualifié la stratégie américaine contre Daech de "débâcle", note le
journal. Néanmoins, les militaires américains des forces spécialisées
ont poursuivi l'entraînement de certains commandants de l'opposition
syrienne. En outre, environ 50 soldats des forces spéciales
travaillaient en Syrie afin de fournir leur assistance dans la lutte
contre Daech.
En 2016, le ministère américain de la Défense, avec l'aval du
président Barack Obama, a mis en application un nouveau programme du
soutien des forces d'opposition syriennes.
M.Austin et Mme Wormuth ont tous les deux
publiquement affirmé que la Russie était engagée dans le renforcement de
son potentiel militaire en Syrie, où "le dictateur virulent Assad est
un vieux client", écrit le Guardian. Néanmoins, le général Austin a
affirmé que les objectifs de la Russie n'étaient pas clairs pour le
Pentagone:
"Nous ne connaissons pas vraiment leurs intentions", a-t-il remarqué.
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Edward Snowden: « nous devons nous emparer des moyens de communication » pour préserver nos libertés de base
Le célèbre lanceur d’alerte de
la NSA appelle à une action populaire « radicale » pour prendre le
contrôle des technologies de l’information.
Un rassemblement de journalistes, de
hackers et de lanceurs d’alerte a écouté, le week-end dernier à Berlin,
l’ancien employé de la National Security Agency (NSA) Edward Snowden,
lancer aux citoyens un appel à trouver des moyens pour prendre
directement le contrôle des technologies de l’information que nous
utilisons de nos jours.
Le Logan Symposium, organisé par le
Center for Investigative Journalism (CIJ, Centre pour le Journalisme
d’Investigation, NdT) et basé à l’Université Goldsmith de Londres, a
également écouté le rédacteur de WikiLeaks Julian Assange ainsi que les lanceurs d’alerte de la NSA, Thomas Drake et William Binney.
La conférence longue de deux jours a été
suivie par un large éventail d’organisations de défense de la liberté
de la presse, de groupements de journalisme indépendant et de médias
grand public – dont le journal allemand Der Spiegel.
J’ai participé au symposium en tant qu’intervenant, où avec d’autres panélistes dont le journaliste d’investigation Jacob Applebaum
– qui a travaillé à la fois avec Assange et Snowden, et a
indépendamment fait découvrir l’espionnage de la Chancelière allemande Angela Merkel par la NSA – nous avons décrit nos expériences dans le domaine du reportage en première ligne.
Se trouvait aussi sur mon panel Eveline Lubbers, qui a été pionnière dans l’investigation des opérations de la police britannique pour infiltrer les groupes activistes; Martin Welz, rédacteur de Noseweek, le seul magazine d’investigation sud-africain; Natalia Viana, co-directrice du plus important média de journalisme d’investigation à but non lucratif du Brésil, Agencia Publica; et Anas Aremeyaw, le plus éminent journaliste en immersion d’Afrique.
Au cours de son intervention filmée
exclusive, Snowden a mis en garde contre la l’idée que de nouveaux
développements de cryptage soient le seul moyen d’affronter la
surveillance de masse, mettant plutôt l’accent sur l’urgence d’une
radicale réforme politique et juridique mondiale.
Le lanceur d’alerte a également critiqué l’attitude du Président Barack Obama
sur la dispute entre Apple et le FBI, à propos de l’accès à un iPhone
utilisé pendant le massacre de San Bernardino [en Californie le 2
décembre 2015, NdT].
« Il y a eu tellement sur le sujet de
comment nous pouvons confronter les défis à travers des moyens
technologiques, » a dit Edward Snowden à l’auditoire berlinois, via une
liaison vidéo.
Nous avons besoin de réfléchir à la
façon dont nous sommes arrivés jusqu’ici. Nous parlons de réformes
légales, mais celles-ci n’avaient pas été autorisées dès le départ…
Réformer les choses à l’intérieur du système est ce qui est idéal, à
l’intérieur du système. C’est ainsi qu’il devrait fonctionner, c’est la
façon dont nos sociétés sont conçues pour fonctionner.
Que se passe-t-il, quand les systèmes cessent de fonctionner?
Nous avons cette tendance naturelle à
penser que ce sont là des dérives depuis l’ordre naturel des choses, et
que tout ira mieux demain, et que nous pourrons encore une fois compter
sur le système.
Mais il s’avère que l’abus est un
sous-produit du pouvoir… Dès que nous avons des groupes de plus en plus
plus restreints dotés de pouvoir, nous avons des abus de celui-ci.
Aujourd’hui, le mécanisme c’est la technologie…
Il y a un lieu où se croisent la
technologie et l’accès à l’information dans la société. Internet en est
l’abréviation… Il a de plus en plus d’influence sur nous tous, mais nous
en avons de moins en moins le contrôle.
Vendredi, le rédacteur et fondateur de
WikiLeaks Julian Assange avait exprimé une inquiétude similaire au cours
de son intervention en direct depuis l’ambassade d’Équateur à Londres,
où un groupe de travail de l’ONU a conclu qu’il est effectivement détenu
de façon arbitraire. Cette conclusion a été atteinte, a dit Assange,
« malgré des pressions indécentes de la part des gouvernements US et
britannique sur l’ONU ».
Assange a mis en garde contre
l’interconnexion croissante entre Google, désormais la plus grande
entreprise médiatique au monde, et le complexe militaro-industriel
étasunien, soulignant tout particulièrement les investissements en
augmentation rapide de Google dans l’intelligence artificielle (IA) et
la robotique, principalement pour le bénéfice d’applications de
« sécurité nationale » de la communauté militaire et d’espionnage US.
« Google intègre des systèmes d’IA au
système de sécurité nationale, » a dit Assange. « C’est une menace
envers toute l’humanité. Nous devons cesser de nourrir Google ».
Il a pressé le public à explorer des
services en ligne alternatifs afin de limiter la capacité de Google à
aspirer de vastes quantités de données personnelles dans des systèmes
IA, cooptés par le Pentagone.
Une menace à la démocratie
Assange et Snowden ont tous les deux
plaidé que la centralisation rapide des technologies de communication de
l’information au sein d’un secteur corporatiste privé, étroitement
relié à l’état sécuritaire, représente une menace fondamentale pour le
fonctionnement des démocraties, et en particulier pour une presse libre.
« Nous devons accepter que le seul moyen
de protéger les droits de l’individu est de protéger les droits de
tous, » a dit Snowden. « De plus en plus, ceci est vu comme une menace
par le gouvernement parce que cela constitue un domaine où il ne sera
plus capable d’intervenir ».
Décrivant la position du Président Obama
sur la dispute entre Apple et le FBI comme une « fausse opposition
entre le privatif et le sécuritaire », il a affirmé qu’il « faut les
deux », et qu’il n’est pas possible d’avoir l’un sans l’autre.
Snowden a ajouté que l’usage des
métadonnées pour cibler des gens perçus comme des menaces à la sécurité
nationale présente une innovation dangereuse, dotée de larges
possibilités d’erreurs judiciaires pour les citoyens ordinaires. Une
personne ayant simplement communiqué avec un journaliste dévoilant une
histoire sur des informations données par un lanceur d’alerte
gouvernemental pourrait, par exemple, se retrouver accusé et condamné
d’en avoir été la source – même si ce n’est pas le cas – sur les bases
des métadonnées le reliant accidentellement au journaliste.
« Que vous ayez ou non été la source, si
vous avez tout simplement communiqué avec le journaliste, vous pourriez
être condamné », a dit Snowden.
En Grande-Bretagne, le gouvernement
Conservateur s’efforce de faire passer une loi particulièrement
draconienne, l’Investigative Powers Bill (IP Bill, Loi de Pouvoirs
d’Investigation, NdT), qui accorderait à l’état des pouvoirs
extraordinaires d’interférence avec le travail des journalistes. La loi,
si elle passe, pourrait fournir un précédent pour d’autres pays
européens et doit recevoir une seconde lecture au parlement, mardi 15
mars [aujourd’hui 16 mars, elle a été transmise au Comité Public des
Lois, NdT].
Selon La National Union of Journalists
(NUJ), la loi accordera au gouvernement le pouvoir d’accéder aux
communications des journalistes et de pirater leur équipement
électronique, y compris le contenu et les métadonnées de leurs
communications, sans les en informer.
Malgré une opposition considérable de la
part de divers comités parlementaires, dont le Joint Committee on the
Investigative Powers Bill, de nouvelles réécritures de la loi par le
gouvernement n’ont fait qu’empirer ses provisions.
Selon Michelle Stanistreet, secrétaire générale de la NUJ, l’IP Bill:
… est une menace pour la capacité des
journalistes à réaliser leur travail, à garantir leurs informations et à
protéger leurs sources. Sans cette protection, nous n’aurons tout
simplement pas de presse libre en état de fonctionnement… Un manque de
garde-fous pour l’ensemble des journalistes aura de profondes
conséquences pour le droit du public à l’information au Royaume-Uni.
Évidemment, les métadonnées sont déjà
utilisées dans une vaste gamme de contextes par la communauté des
renseignements pour identifier non seulement des suspects de terrorisme,
mais aussi des activistes, des groupes de défense des droits de
l’homme, et d’autres qui critiquent la politique du gouvernement.
De plus en plus, des frappes de drones
signées contre des groupes non-identifiés de cibles suspectées de
terrorisme sur des théâtres comme la Syrie, le Yémen, le Pakistan et
l’Afghanistan sont basées uniquement sur des métadonnées recueillies par
la surveillance de téléphones portables, de profils sur les réseaux
sociaux, et dans d’autres lieux de stockage d’informations
électroniques. Ceci a mené à d’innombrables victimes civiles.
Les métadonnées issues de nombreuses
sources électroniques, y compris les réseaux sociaux, sont de plus en
plus considérées par le Pentagone, ainsi que par les agences
sécuritaires britannique et européennes, comme un vaste recueil de
renseignements « open source » facilement récupérables, permettant de
prédire et de contrôler le comportement des populations humaines.
Ainsi que je l’ai rapporté en février,
des documents officiels déclassifiés de l’US Office of Naval Research,
parmi d’autres programmes de recherche du Pentagone, éclairent les
ambitions alarmantes de style « Minority Report » des officiels du
gouvernement US, en termes de leur volonté à pouvoir anticiper avec
précision et prédire l’activisme, les manifestations, le crime, le
terrorisme, les conflits et les effondrement d’états à venir. Pourtant,
des experts indépendants relèvent que de telles technologies sont plus
promptes à fournir des conclusions positives tronquées et des fausses
pistes, que des prévisions d’une quelconque valeur prédictive.
Le cryptage?
Edward Snowden a défendu l’usage et
l’avancement prudents des technologies de cryptage par les journalistes
afin de protéger leurs sources, mais a noté que la technologie seule
n’est pas la solution.
Une technologie novatrice, un système
d’exploitation complet nommé SubGraph OS qui peut être installé sur un
PC ou un Mac pour fournir toute une gamme d’outils de communications
cryptées, a été lancé lors de la conférence. SubGraph est le dernier
d’une série d’outils différents mais similaires, comme Tails – un
système d’exploitation qui peut être lancé sur n’importe quel ordinateur
par le biais d’une clé USB – et Qubes, un autre système requérant une
installation sur des ordinateurs pour lesquels la sécurité a
spécifiquement été renforcée sur mesure.
Les concepteurs de ces projets présents à
la conférence ont toutefois prévenu que, si ces outils sont puissants,
ils n’offrent pas de garantie contre la surveillance du gouvernement,
surtout du fait de la possibilité de l’existence de « backdoors » encore
inconnues dans le hardware et le software grand public.
« Ce sont vraiment d’excellents
projets, » a dit Snowden, en mettant surtout l’accent sur SubGraph:
« J’ai l’intention de m’en servir moi-même. Mais nous devons reconnaître
qu’ils sont inaccessibles à la plupart des utilisateurs, et pour les
journalistes qui ne sont pas des spécialistes ».
Le défi pour les développeurs est de
produire des interfaces plus ergonomiques et accessibles qui puissent
être assimilées par le tout-venant, au fur et à mesure. Snowden a
suggéré l’exploration de « l’aspect ludique » [la « gamification »] de
la courbe d’apprentissage de tels outils afin de rendre l’expérience de
leur acquisition plus facile.
Nous pouvons fournir aux gens les
connaissances et la compréhension de base, en leur enseignant au fur et à
mesure – une gamification de l’interface, qui enseigne aux gens pendant
leur utilisation, d’une manière qui soit amusante, pas pesante et
agréable. C’est une chose sur laquelle nous devons beaucoup travailler.
Snowden encourage également les
développeurs à « rivaliser directement avec ces intérêts corporatistes à
hauteur de milliards de dollars » comme Google, Facebook et Apple. Il
est possible, affirme-t-il, que l’entrepreneuriat citoyen puisse avoir
« plus de succès, créant des produits qui sont tout aussi attractifs,
plus faciles à utiliser, mais qui ne sont pas aussi dangereux à l’égard
des droits des individus à la liberté et à leur droit de s’associer
d’une façon libre et sûre ».
Une transformation radicale
Edward Snowden a également mis en garde
contre la présomption que les efforts pour contrer la surveillance
étatique par le cryptage seul soit une panacée, appuyant le besoin de
fondamentalement défier la centralisation du pouvoir sur les
technologies de l’information entre des mains corporatistes.
Nous comptons sur des multinationales
comme Apple pour défendre nos droits. Nous sommes obligés de compter sur
les protocoles et les systèmes qui sous-tendent nos communications.
Nous avons besoin, en tant que développeurs et journalistes, de devenir plus radicaux…
Il y a eu de phénoménaux déséquilibres
de pouvoir à travers l’histoire. Je ne suis pas un Communiste, mais il y
a eu des gens qui ont plaidé que nous avions besoin de nous emparer des
moyens de production. Nous approchons rapidement du point où il nous
est nécessaire de nous saisir des moyens de communication.
La raison?
« Nous voyons en tout état de cause trop
de contrôle exercé sur des institutions en lesquelles nous devrions
pouvoir avoir confiance, mais auxquelles cela nous est impossible, »
a-t-il dit. « En même temps, nous voyons des multinationales avoir accès
à nos vies privées, de façons que nous n’avions pas anticipées et dont
nous ne connaissons pas l’usage qui leur est dévolu ».
Vie privée ou sécurité?
Snowden a repoussé l’idée que la vie
privée ou la liberté soient d’une quelconque manière en contradiction
avec la sécurité authentique.
Les politiciens sont avides d’apaisement
des craintes dans leur communication. Dire que « ceci va sauver des
vies » est convaincant pour l’électeur. Les gens ont tendance à les
croire… Regardons les faits réels, pour le 11 septembre 2001. Nous avons
eu une enquête parlementaire – et ils ont découvert que l’affaire
n’était pas un manque de recueil de données. Le problème était que notre
attention était tellement dispersée, tellement de programmes collectant
tellement de données, nous ne les avons pas partagées correctement et à
cause de ça, 3000 personnes sont mortes. Les politiciens aujourd’hui
affirment que nous avons besoin d’en collecter davantage – mais ils font
que nous sommes tous moins en sécurité, et ils mettent des vies en
danger.
L’attentat à la bombe du marathon de
Boston, a-t-il dit, a donné un exemple clair de la faillite du mantra de
la surveillance-pour-la-sécurité – les coupables, en dépit du fait
d’avoir opéré dans le contexte du « plus grand programme de rafle de
l’histoire de mon pays », avaient réussi à échapper à la détection.
Au bout du compte, nous avons à prendre
une décision. Voulons-nous être dans une société sous contrôle? Ou
voulons-nous être dans une société libre? Parce que nous ne pouvons pas
avoir les deux.
Au cours d’un panel tenu vendredi, Thomas Drake – l’ancien cadre
supérieur de la NSA qui a inspiré Snowden pour lancer l’alerte, en
exposant les failles du programme Trailblazer, à un milliard de dollars,
de surveillance de masse – a rappelé comment ses patrons de la NSA
avaient cyniquement vu la faillite des renseignements le 11 septembre
2001 comme une opportunité pour augmenter considérablement le budget de
l’agence.
Je ne pouvais pas y croire, quand mon chef a décrit les attentats du 11 septembre comme « un cadeau pour la NSA ».
L’idée selon laquelle la surveillance de
masse possède la moindre perspective de nous garder tous en sécurité
est donc profondément contestable. Le problème fondamental avec
l’insistance à éliminer l’intimité au nom de la sécurité est son impact à
travers des sociétés entières.
« Nous avons besoin de penser à quoi
servent nos droits? D’où viennent-ils? Quelles sont leurs valeurs?
Qu’est-ce donc vraiment que la vie privée? », a dit Snowden à
l’auditoire de l’assemblée du CIJ.
La vie privée est le droit à partir
duquel tous les autres sont dérivés. Sans vie privée il n’y a que la
société, que le collectif, qui fait que tout le monde est et pense
pareil. Vous ne pouvez pas avoir quelque chose qui soit à vous, vous ne
pouvez pas avoir vos propres opinions, à moins de disposer d’un espace
qui n’appartienne qu’à vous.
Plaider que vous n’avez cure de la vie
privée parce que vous n’avez rien à cacher, équivaut à dire que vous
n’avez cure de la liberté d’expression parce que vous n’avez rien à
dire.
La dissidence politique
Si la surveillance de masse n’était
qu’une question de lutte contre le terrorisme, ses cibles ne seraient
pas constamment des dissidents politiques, a argué Snowden, évoquant le
célèbre discours « I have a dream » [« J’ai un rêve », NdT] de Martin
Luther King Jr – que Snowden a décrit comme le « plus grand défenseur
des droits civiques que mon pays ait jamais connu ».
Deux jours après ce discours, a déclaré
Snowden, le FBI a défini King comme « la plus grande menace à la
sécurité nationale » de l’époque.
Peu de choses ont changé depuis.
L’ancien employé du renseignement a
souligné que l’agence britannique de renseignements par transmissions,
le GCHQ, a illégalement espionné des groupes de défense des droits de
l’homme comme Amnesty International, des journalistes, des personnalités
médiatiques et d’autres ONG, « utilisant des pouvoirs accordés pour
combattre des terroristes ».
Citant les documents secrets qu’il a
dévoilés, il a relevé que la justification interne de la préservation de
tels programmes sous le sceau du secret ne faisait aucune référence à
des questions de sécurité nationale. À la place, les documents disaient
que « les rendre publics mènerait à un ‘débat public dommageable’ parce
que nous [le public] contesterions ces activités ».
La suite logique est que l’état
sécuritaire national considère les fondamentaux d’une démocratie
vibrante eux-mêmes – une presse véritablement libre, un débat public
vigoureux, une supervision des politiques hautement confidentielles de
renseignements – comme l’ennemi.
La négligence de l’importance des droits
à la vie privée, a dit Snowden, est une fonction d’un pouvoir inégal.
Le lanceur d’alerte a pressé ses auditeurs de considérer combien la
volonté d’élimination de la vie privée provient d’individus puissants
« dans une position de privilège… Si vous êtes un vieil homme blanc en
haut de la pyramide, la société est ordonnée afin de protéger vos
intérêts. Vous avez conçu le système pour qu’il protège vos intérêts ».
Cette inégalité de pouvoir, a affirmé
Snowden, implique que « ce sont les minorités fragiles qui sont le plus
exposées » à l’impact de la surveillance de masse.
« Il ne suffit pas de songer à ces
choses, il ne suffit pas de croire en quelque chose, » a conclu Snowden
devant des applaudissements retentissants. « Il s’agit de se lever
réellement en défense de quelque chose, de réellement dire quelque
chose, de réellement risquer quelque chose, s’il s’agit que les choses
s’améliorent ».
Traduit par Lawrence Desforges
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France : au pays des droits de l'homme, le gouvernement médaille terrorisme, lapidation et décapitation
Auteur : Philippe Alain | Editeur : Walt | Lundi, 07 Mars 2016 - 14h59
Vendredi 4 mars 2016, dans le silence assourdissant des médias
français, on apprend par l'agence de presse saoudienne SPA que François
Hollande vient de remettre la Légion d'Honneur, plus haute distinction
française au "Prince Mohammed bin Nayef bin Abdelaziz Al Saoud, prince
héritier, vice-président du Conseil des ministres et ministre de
l'Intérieur". Cette nomination n'a pas été publiée au Journal Officiel.
L'Arabie Saoudite
L'Arabie Saoudite est une des dictatures les plus meurtrières de la
planète. En 2015, 153 personnes ont été exécutées par pendaison,
lapidation ou décapitation. C'est la pire année depuis 20 ans. L'année
2016 a été inaugurée par l'exécution de 47 personnes la même journée
dont un opposant religieux Chiite, ce qui a déclenché une crise sans
précédent avec l'autre grande puissance régionale: l'Iran.
L'Arabie Saoudite est le régime le plus barbare de la planète. Les
femmes adultères sont lapidées. On coupe la main aux voleurs. On coupe
les mains et les pieds aux auteurs d'actes de banditisme. Les personnes
reconnues coupables de diffamation ou d'avoir bu de l'alcool sont
fouettées sur la place publique. Nul besoin d'être un sujet Saoudien
pour se voir appliquer ces peines moyenâgeuses. Ainsi en 2015, un
retraité britannique a été condamné à 350 coups de fouet parce que la
police a retrouvé sur le siège arrière de son véhicule une bouteille de
vin.
L'Arabie Saoudite abrite le plus célèbre prisonnier politique au
monde. Fin 2014, le blogueur Raïf Badawi a été condamné à 10 ans de
prison et 1 000 coups de fouet parce qu'il avait critiqué sur son blog
la police religieuse saoudienne.
La France, championne auto-proclamée de la laïcité décore donc un
dirigeant d'un pays où l'apostasie est punie de la peine de mort. La
France, championne de la défense des droits des homosexuels décore un
dirigeant d'un pays où l'homosexualité est punie de la peine de mort.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Les dignitaires saoudiens, eux, sont réputés dans le monde entier
pour leurs parties de débauche. Depuis des dizaines d'années, ils
viennent passer l'été au large d'Ibiza dans des yachts ultra luxueux,
entourés de prostituées. Récemment, ils se sont mis à débarquer sur les
côtes françaises en privatisant des plages. Fin 2015, le prince Majed
ben Abdulaziz Al-Saoud est accusé d'avoir menacé de mort des employées
qui refusaient ses avances sexuelles pendant un séjour à Beverly Hills.
Selon elles, le prince passe sa vie à se saouler, prendre de la cocaïne
et mener une vie de débauche avec des prostituées.
Alors pourquoi cette décoration ?
En 2015, La France a vendu pour 16 milliards d'euros d'armement dont
13 milliards au proche-orient. Le plus gros client de la France est...
l'Arabie Saoudite. Si les pétrodollars servent à équiper le royaume
saoudien qui se lance aussi dans ses propres guerres, comme celle qu'il
mène au Yémen avec la bienveillance des occidentaux, la manne pétrolière
est également utilisée pour équiper les voisins. Ainsi l'Arabie
Saoudite finançait un contrat de 3 milliards d'euros destiné à la
modernisation de l'armée libanaise. Contrat suspendu en raison du
soutien jugé trop mou du Liban aux dirigeants Saoudiens dans leur
persécution contre leurs opposants.
Et puis, le tableau ne serait pas complet si on ne mentionnait pas
les Mistral. En prenant prétexte de la situation en Crimée et de la
guerre civile en Ukraine, Hollande avait refusé de livrer les Mistral
aux Russes, violant ainsi un contrat pourtant signé en bonne et due
forme.
Qui est venu sauver la face ? L'Arabie Saoudite, une fois de plus,
qui a généreusement financé l'achat des deux bâtiments par une autre
très grande démocratie qui brille pour son sens aigu du respect des
droits de l'homme: l'Egypte.
La légion du déshonneur.
Cette remise intervient un an après les attentats de janvier qui ont
ensanglanté la France. Après ces attentats revendiqués par Daesh,
François Hollande avait remis la Légion d'Honneur à titre posthume à
plusieurs victimes qui doivent aujourd'hui se retourner dans leur tombe
en voyant qu'on décore aussi un des principaux leaders du régime qui
inspire, arme et finance les plus grandes organisations terroristes de
la planète.
Le régime qui est décoré à travers l'un de ses principaux dirigeants
est une dictature sanguinaire qui applique à la lettre la Charia, comme
l'Etat Islamique. Quelle est la différence entre Daesh, érigé faussement
en ennemi numéro 1 de la France et l'Arabie Saoudite ?
Comme Daesh, l'Arabie Saoudite lapide les femmes adultères, décapite
les opposants, coupe les mains aux voleurs. Mais l'Arabie Saoudite vend
du pétrole à la France et surtout lui achète des armes, beaucoup
d'armes.
On proposerait bien aux dirigeants de Daesh de passer quelques
commandes d'armement à la France pour voir si on ne leur propose pas en
plus la Légion d'Honneur.
Enfin, le prétexte de la lutte contre le terrorisme est une vaste
Hollanderie, pardon, fumisterie. Une de plus. L'Arabie Saoudite a été à
l'origine des principaux mouvements terroristes qui ensanglantent la
planète, à commencer par Al-Quaïda et Ben Laden. Selon l'ancien
responsable français des renseignements, Bernard Squarcini, l'Arabie
Saoudite est le principal financeur des mouvements terroristes en Syrie.
Alors, donner la légion d'honneur à un dignitaire saoudien
pour sa contribution à la lutte anti-terroriste, c'est comme décorer un
pédophile pour son amour des enfants.
C'est d'une hypocrisie sans nom. En décorant l'Arabie Saoudite
François Hollande décore le terrorisme. Et oui. Parce que le terrorisme
est indispensable au gouvernement actuel pour se maintenir au pouvoir.
C'est la menace terroriste qui permet au gouvernement actuel de
violer toutes les libertés fondamentales dans le pays auto-proclamé des
droits de l'homme. C'est encore la menace terroriste qui permet
d'appeler à la sacro-sainte unité derrière François Hollande. C'est
enfin la menace terroriste qui permet d'instaurer une répression sans
précédent sur toute contestation en instaurant l'état d'urgence
permanent qui sera bientôt inscrit dans la constitution.
Sans Daesh, les socialistes français ne sont rien. Toute leur
politique depuis 4 ans n'est qu'une succession d'échecs, aussi bien en
ce qui concerne la dette, le chômage et maintenant la réforme du code du
travail qui va mettre des millions de personnes dans la rue. S'il n'y
avait pas les terroristes et ceux qui les soutiennent pour faire croire
aux Français que ce gouvernement sert à quelque chose, il aurait été
balayé depuis longtemps.
Ca vaut bien une petite médaille non ?
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Des médecins travaillant sur un traitement révolutionnaire contre le cancer meurent après avoir été persécutés par la FDA
Quel est le rapport entre l’autisme et le cancer ? Deux médecins de
renommée internationale ont pu perdre la vie parce qu’ils connaissaient
le lien entre ces deux maladies.
Le Dr Jeffrey Bradstreet,M.D., spécialiste de l’autisme, et le Dr
Nicholas Gonzalez, M.D., spécialiste du cancer, tous deux partisans des
médecines alternatives. Ils ont pu voir la vérité et étaient prêts à
sortir du modèle médical standard allopathique pour le traitement du
cancer et de l’autisme. Tous deux étaient de véritables pionniers dans
leurs domaines respectifs et tous deux sont récemment décédés ou ont
peut-être été tués en raison de leurs traitements couronnés de succès
des malades, des personnes en souffrance et des mourants.
Le décès du Dr Bradstreet
Le 19 juin 2015, le Dr Bradstreet se serait lui-même tiré une balle
dans la poitrine après que ses bureaux aient été perquisitionnés par des
agents de la FDA américaine et de l’état de Géorgie chargés d’appliquer
la loi. Trois jours avant son décès, ces agents ont effectué une
perquisition pour recueillir des informations sur l’utilisation du GcMAF
chez des patients autistes de sa clinique.
Le GcMAF est en effet très prometteur dans le traitement de
différentes maladies, dont le cancer, l’autisme, la fatigue chronique et
peut-être la maladie de Parkinson.
Depuis 1990, 59 documents de recherche ont été publiés sur le GcMAF.
20 d’entre eux avaient trait au traitement du cancer. 46 de ces
documents peuvent être consultés sur le site web GcMAF.
Le Dr Bradstreet au cours d’une conférence
Lorsque les agents de l’USFDA et de la Géorgie ont perquisitionné la
clinique du Dr Bradstreet, ils avaient un ordre du jour très précis- ils
devaient trouver tout ce qui concernait le GcMAF. Le mandat de
perquisition précisait entre autres que les agents devaient rassembler
toutes les composantes (globulines) du facteur d’activation des
macrophages (GcMAF), les GCG globulines et/ ou autre produits ou
substances constitutives de ces médicaments considérés comme des
médicaments étiquetés erronément en vertu du « Federal Food,Drug and
Cosmetic Act ».
Ces agents devaient recueillir, sous quelque forme que ce soit, tous
les dossiers ayant trait à l’utilisation du GcMAF. Cela comprenait aussi
les dossiers des patients.
Le GcMAF est une substance produite par le corps humain
Le GcMAF n’est pas un médicament, mais bien une substance naturelle
produite par le corps humain. Le GcMAF a été produit en Europe, et le Dr
Bradstreet l’utilisait avec ses patients. Il a réalisé des expériences
cliniques dont les résultats ont été publiés dans des revues médicales
scientifiques.
Des recherches médicales sont également en cours sur le GcMAF pour le
traitement des personnes en phase terminale de cancer. Les résultats
sont très prometteurs.
Décès du Dr Gonzalez
Le Dr Nicholas Gonzalez
est décédé le 28 juillet 2015. On a attribué son décès à une crise
cardiaque. Au moment où nous écrivons ces lignes, les résultats de
l’autopsie n’ont pas encore été publiés. Il avait cependant été signalé
être en bonne santé.

Dr Nicholas Gonzalez (Dr-Gonzalez.com)
Est-ce qu’un homme en pleine santé qui savait comment l’alimentation
pouvait être utilisée pour prévenir, enrayer ou guérir la maladie,
serait susceptible de faire une crise cardiaque ?
– Cette crise cardiaque était-elle un phénomène naturel, ou aurait-elle pu être causée par un facteur extérieur.
En 1975, un témoignage qui fut présenté devant le Congrès américain
faisait état d’une arme qui aurait été mise au point pour atteindre une
victime à son insu, introduisant dans le corps une substance
pratiquement indétectable susceptible de provoquer une attaque
cardiaque. La victime serait tuée sans les preuves habituelles d’un
assassinat. Combien d’armes encore plus sophistiquées n’ont-elles pas
été développées ces 40 dernières années avant le présent témoignage ?
Existe-t-il de nouveaux procédés pour faire taire définitivement les
médecins qui se retrouvent seuls en dehors de la médecine traditionnelle
et qui ne peuvent plus se taire sur les vérités qu’ils ont découvertes ?
Le décès de ces deux médecins alternatifs très connus relève-t-il de coïncidences ?
Nous dit-on la vérité ? Y a-t-il un lien entre leur recherche et leur
mort ? S’agirait-il de recherches qui pourraient nuire gravement au
business du traitement du cancer et des vaccins ? Jetons un coup d’œil
plus attentif au GcMAF.
Le pouvoir du GcMAF de guérir les maladies modernes
Qu’arriverait-il si un traitement simple pouvait inverser toutes les
formes de cancer sans radiothérapie, sans chimiothérapies ou chirurgie ?
Qu’en serait-il s’il s’agissait d’une substance naturelle non
brevetable produite par le corps humain lui-même et qui pourrait être
administrée pour stimuler le système immunitaire à un degré tel que
cette substance pourrait éradiquer le cancer sans effets secondaires ?
Qu’en serait-il si cette même substance pouvait être administrée à des
enfants autistes, si 85% d’entre eux expérimentaient une amélioration de
leur état et que beaucoup obtenaient une guérison complète ? Ne
serait-ce pas merveilleux ?
C’est là ce que penseraient la plupart des gens, mais de nombreuses
grandes entreprises risqueraient de voir dans cette substance une réelle
menace pour leur prospérité financière. Ce serait en fait une menace
majeure pour l’industrie s’occupant des traitements du cancer,
l’industrie du médicament et les fabricants de vaccins.
Beaucoup croient que cette substance appelée GcMAF existe bel et
bien. Il ne s’agit pas d’un médicament miracle- cette substance fait
seulement partie du système immunitaire humain. Le GcMAF aurait la
propriété d’activer les cellules appelées macrophages. Ce sont ces
cellules qui peuvent détruire les cellules cancéreuses, ainsi que les
virus. Le GcMAF permettrait également de traiter et souvent de guérir
complètement l’autisme. Le lien entre le cancer et l’autisme, c’est
précisément le GcMAF.
La Nagalase bloque les possibilités du GcMAF de lutter contre le cancer et l’autisme
La capacité de GcMAF d’accomplir son action peut être bloquée par la
présence d’ une protéine appelée Alpha-N-acétylgalactosaminidase ou
Nagalase. La Nagalase est produite par toutes les cellules cancéreuses
et les virus (VIH, hépatite B, hépatite C, grippe, herpès, Epstein-Barr,
et autres.
Quand une personne souffre d’un cancer ou d’une infection virale, les
taux de Nagalase augmentent. Ils peuvent aussi être mesurés pour
pouvoir déterminer le niveau de l’activité virale ou d’évolution d’un
cancer.
La Nagalase bloque la production de GcMAF, empêchant le système
immunitaire de faire son travail. Les macrophages restent cependant
présents dans le corps, mais la Nagalase bloque leur activité. Cela
signifie que le cancer et les infections virales peuvent se développer
sans contrôle étant donné que les macrophages ne sont plus actifs.
Nagalase et Autisme
Nous savons aussi que les taux de Nagalase sont élevés chez les
enfants atteints d’autisme. Ce qu’il est intéressant de noter ici, c’est
que ces enfants ne souffrent pas de cancer ou de graves maladies
virales. Dans le cas de ces enfants, les taux de Nagalase sont élevés et
directement liés à des symptômes de troubles du spectre autistique. Le
résultat de la suppression immunitaire provoquée par la Nagalase se
manifeste par des troubles digestifs, une surcharge sensorielle, et de
nombreux types de dysfonctionnement du cerveau. Au plus élevés sont les
taux de Nagalase, au plus importants sont les symptômes autistiques.
Certains enfants autistes n’ont pas de charges virales élevées dans
leur système digestif, ce qui pourrait se comprendre par des taux élevés
de Nagalase, bien que ce ne soit pas toujours le cas. Si les enfants
autistes ne souffrent ni de cancers ni d’infections virales, quelle est
alors la source de leurs taux élevés de Nagalase ? Si la Nagalase n’est
ni produite par ces cellules cancéreuses ni par des virus, comment dès
lors la retrouve-t-on dans les corps de nourrissons ou de jeunes enfants
?
La Nagalase est-elle un ingrédient des vaccins ?
Grâce à un informateur qui souhaite rester anonyme pour des raisons
de sécurité personnelle, le Dr Bradstreet et autres chercheurs médicaux
alternatifs en sont arrivés à comprendre que la Nagalase est introduite
dans le corps des personnes qui reçoivent des vaccins. Le Dr Bradstreet a
compris que les gens présentent des réactions différentes à la Nagalase
et que chez un faible pourcentage de ces personnes, il n’y a pas de
suppression du système immunitaire. Cependant pour la majorité des
personnes on retrouve cette dangereuse suppression du système
immunitaire qui ouvre la porte au cancer et à l’autisme.
Ces médecins étaient-ils sur le point de révéler la vérité sur le GcMAF et la Nagalase ?
Le Dr Bradstreet et le Dr Gonzalez étaient-ils sur le point de
révéler au public que l’une des principales causes du cancer et de
l’autisme était la Nagalase qui est injectée dans le corps faisant
partie des vaccins ?
Serait-il possible que ceux qui prétendent prévenir les maladies
transmissibles contribueraient à causer le cancer et l’autisme ? Nous ne
connaitrons sûrement jamais leurs projets – nous ne pouvons que nous
interroger !
Le Dr Bradstreet aurait-il été tellement bouleversé par ce que les
agents du gouvernement ont fait dans sa clinique qu’il en ait été
déprimé au point qu’il se soit donné la mort ? Etait-il juste un
charlatan qui escroquait les parents d’enfants autistes comme le
suggèrent les grands médias ? A-t-il réellement tué des enfants comme
certains le prétendent ?
Le Dr Bradstreet avait l’intention de faire une déclaration au sujet du GcMAF
Le Dr Bradstreet s’est exprimé au cours de la Conférence sur
l’Autisme au mois de mai de cette année 2015. C’est vers la fin de sa
conférence d’une heure qu’il a parlé du GcMAF. Il a signalé le fait que
certaines informations importantes seraient révélées dans un avenir
proche. Quoi qu’il en soit de ces informations, le Dr Bradstreet n’a pas
pu vivre suffisamment longtemps pour pourvoir en faire état.
Au cours de sa conférence, le Dr Bradstreet a donné une introduction
sur la manière dont étaient administrées les thérapies de sa clinique.
Il a aussi donné des explications sur la manière dont elles peuvent
restaurer la santé d’enfants autistes.
Il a expressément déclaré :
Les produits GcMAF ont une influence sur la voie endocannabinoïde. Le
GcMAF a été l’un des outils les plus puissants que j’aie jamais
utilisés pour traiter l’autisme. Combien parmi vous ont été des
répondeurs au GcMAF et ont pensé que c’était stupéfiant et exceptionnel ?
Combien parmi vous sont aujourd’hui frustrés et angoissés parce que le
traitement n’est plus accessible ? Je dois, à ce sujet, faire aussi
bientôt une petite communication.
Vous pouvez écouter comment le Dr Bradstreet décrit ses activités
cliniques. L’enregistrement de cette conférence a été réalisé un mois
avant sa mort. Avez-vous l’impression d’un homme qui serait prêt à
s’écrouler sous les pressions de la FDA ?
CASSAT 5 22 15 1 James Bradstreet
Qu’en est-il des autres décès suspects de médecins ?
Plusieurs rapports provenant de Floride, ainsi que d’autres coins des
Etats-Unis révèlent qu’un certain nombre de médecins alternatifs ont
été trouvés morts ou dont la trace a été perdue. Ces événements se sont
produits au cours du mois qui a séparé les décès du Dr Bradstreet et du
Dr Gonzalez – 19 juin jusqu’au 21 juillet
Des sites de désinformation ont immédiatement surgi. Ils ont commencé
à faire entrer dans l’esprit du public que tout cela n’était que
coïncidences, et que la mort de ces 9 médecins n’avait rien à voir avec
leur travail. Ces sites insistaient sur le fait que ces événements
n’avaient aucun rapport l’un avec l’autre.
L’information sur les autres décès est assez limitée. Il est
difficile de porter un jugement sur ces situations parce que
l’information dont on dispose sur le travail de ces médecins et sur leur
décès ou disparition est assez sommaire.
Une chose est cependant vraie – ces événements contribuent à créer
une image dans les esprits des autres fournisseurs de soins de santé
comme chez leurs patients. Nous semblons entrer dans une nouvelle ère
d’inquiétude, où la mort pourrait être une conséquence réelle pour ceux
qui osent prendre la parole en s’opposant à Big Pharma, au système de
santé classique dominant, ainsi qu’au système réglementaire américain
qui est contrôlé par des méga sociétés internationales.
Les sources des médias conventionnels maudissent les médecins décédés qu’ils considèrent comme des « charlatans ».
Les médias classiques évoquent la mort du Dr Bradstreet en brossant
un tableau de charlatanisme. Ils sont prompts à étiqueter de «
paranoïaque » toute personne qui soulève des questions sur la
possibilité de l’assassinat ou d’un complot concernant la mort du Dr
Bradstreet et la liste des médecins disparus qui s’allonge.
Il y a des raisons claires d’être inquiets. Nous vivons à une époque
où l’industrie pharmaceutique a à peu près pris le contrôle total du
système de santé, tout comme l’industrie chimique a pratiquement pris le
contrôle de l’industrie alimentaire.
Combien de temps faudra-t-il encore avant que les opposants les plus
virulents à la domination des corporations de santé soient tout
simplement chassés des Etats-Unis ou tout simplement réduits au silence
dans de mystérieuses circonstances ? Il est temps que les médecins
partisans des voies alternatives commencent à s’exprimer plutôt que de
se taire parce qu’ils ont peur. Il est aussi grand temps que les
patients et leurs médecins disent la vérité sur la façon dont notre
système classique de santé tue beaucoup plus de gens qu’il n’en sauve.
Un jour nouveau pour la santé et la guérison
Il y a des gens qui ne sont pas affectés par la Nagalase des vaccins.
Cependant, pour la majorité, cette substance supprime le système
immunitaire chaque fois qu’ils reçoivent un vaccin. Certains nourrissons
et certains enfants développent des troubles du spectre autistique et
d’autres enfants et adultes font des cancers.
Quel sens aurait encore cet appel à la vaccination forcée universelle
de tous les enfants si l’on comprenait que les vaccinations peuvent
provoquer des troubles du spectre autistique, ainsi que le cancer. Quel
sens aurait encore cet appel si l’on comprenait que la prévention et le
traitement de ces problèmes consisterait d’abord à arrêter de vacciner
les enfants dont la santé aurait été endommagée tout en leur
administrant des doses hebdomadaires de GcMAF jusqu’à ce qu’ils
recouvrent la santé ?
Traduction: Expo Vaccins
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Facebook tente de rassurer sur la monétisation de Messenger
Auteur : Corentin Durand | Editeur : Walt | Vendredi, 26 Févr. 2016 - 03h13
Un document découvert par TechCrunch la semaine
dernière avançait des rumeurs d'une monétisation future pour le service
de messagerie instantanée de Facebook. La société confirme
progressivement ses intentions.
Le service gratuit de messagerie instantanée de Facebook devra
nécessairement rapporter de l’argent à la firme de Mark Zuckerberg. Un
sujet délicat pour les utilisateurs, que la firme tente d’aborder avec
délicatesse.
La fuite d’un document de TechCrunch a finalement déclenché des
réactions de la part de Facebook. L’entreprise semble confirmer à
demi-mot que le business model révélé par le document est bien en
préparation, et pourrait se mettre en place en avril.

Le document confirme que les commerces et enseignes utilisant déjà la
discussion instantanée avec leurs clients pourront prévenir
ces derniers de nouveaux produits et promotions au sein de Messenger.
Pour le moment Facebook voudrait limiter ce service aux clients ayant
déjà échangé avec la page en question ; mais aussi limiter le nombre
des messages pour éviter toute impression de spam qui ferait déserter
les utilisateurs de Messenger, ce qui serait contre-productif.
Interrogé par Business Insider, Facebook a répondu laconiquement.
« Nous ne commentons aucune rumeur ou
spéculation. Ceci dit, notre objectif avec Messenger est de créer une
expérience engageante de qualité avec 800 millions d’utilisateurs autour
du monde, et cela inclue s’assurer que ces personnes ne reçoivent pas
de messages indésirables, d’aucun type ».
Facebook ne veut pas afficher des annonceurs, il veut les engager.
Facebook veut donc rassurer ses utilisateurs et joue sur la nuance
des messages indésirables. Il est désormais assez clair que pour le
réseau social, le futur de la publicité se situe dans une réconciliation
des annonceurs et des utilisateurs.
Pour cela, il faudra, pour Facebook, s’assurer que chacun des
messages envoyés par les annonceurs soient, sinon désirés par la cible,
au moins non-dérangeants. Le débat ne se situe donc plus dans
l’intrusion de la publicité mais dans son utilité en tant
qu’interaction. Facebook ne veut pas afficher des annonceurs, il veut
les engager.
Le modèle de financement de Messenger n’est pas surprenant puisqu’il
est exactement celui déjà présenté par WhatsApp, une autre filiale de
Facebook. Elle l’avait confirmé en annonçant son passage à la gratuité
totale.
« À partir de cette année, nous allons tester des outils vous
permettant d’utiliser WhatsApp pour communiquer avec des commerces et
organisations dont vous avez envie d’entendre parler. Cela voudrait
dire, par exemple, communiquer avec votre banque à propos d’une récente
transaction frauduleuse ou avec une compagnie aérienne à propos d’un vol
différé. Nous recevons tous ces messages ailleurs aujourd’hui — par SMS
ou des appels téléphoniques — donc nous voulons tester de nouveaux
outils pour faciliter ces pratiques sur WhatsApp, tout en continuant de
vous offrir une expérience sans publicité, ni spam », avait expliqué le
réseau social.
C’est donc bien vers de la mise en relation que l’intégralité des
services de messagerie de Facebook se dirige. Pas tout à fait
publicitaire, ni tout à fait désintéressées, ces nouvelles
interactions seront bientôt quotidiennes sur nos smartphones.
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Le lait, ce trait d'union entre maladies respiratoires récurrentes, allergies et mucus
Auteur : Cécile | Editeur : Walt | Dimanche, 21 Févr. 2016 - 10h10
Nous avons besoin d’une enzyme appelée
lactase pour digérer le lactose présent dans le lait, mais entre l’âge
de 18 mois et de 4 ans, nous perdons 90-95 % de cette enzyme. Donc,
concrètement, nous sommes à peu près tous intolérants au lactose. En plus, selon le Dr. Ellis (spécialiste des produits laitiers et de leur action sur le sang), si l’on tient à avoir des allergies, il faut boire du lait.
Pourquoi ? Et quel lien entre notre incapacité à digérer plusieurs
composantes du lait (que nous verrons plus loin comme le lactose ou la
caséine) et les allergies, le mucus, les sinusites ou infections ORL à
répétition ?
Alors que le lait de vache fait partie intégrante de notre paysage alimentaire et culturel actuel, le développement d’allergies, de sinusites, de toux, d’infections respiratoires récurrentes et fatigantes chez
les plus jeunes mais aussi chez les adultes s’impose également comme
une évidence. Mais, pourquoi souffrir de ces maladies cycliques alors
que la solution se trouve peut-être, tout simplement, dans votre
consommation cyclique de lait de vache?
Oubliez un instant les antibiotiques,
aspirines et expectorants auxquels vous recourez habituellement. Venez
comprendre la logique du lait de vache dans votre corps.
La lactase, enzyme perdue dès le plus jeune âge
Des études montrent que 75% des humains n’ont pas de lactase,
l’enzyme nécessaire pour digérer le lactose du lait. Qu’est-ce que le
lactose? Le glucide (sucre) du lait. Que fait cette fameuse lactase?
Elle prend le lactose présent dans le lait et le dissocie en glucose
(sucre) et galactose grâce au processus d’hydrolyse: la dissolution dans
l’eau. Le lait est prêt à être digéré!
Mais pour la plupart d’entre nous: pas de lactase à la rescousse!
Le lactose non digéré, est alors pris en charge par d’autres bactéries
du système de digestion qui se mettent à produire de l’hydrogène en
présence de lactose. Résultat: ballonnements, crampes d’estomac douloureuses et diarrhées.
Mais l’intolérance au lactose n’est que la partie émergée et plus connue de l’iceberg. Passons à l’autre composante du lait de vache qui pose problème: la caséine et les allergies qu’elle entraîne.
La caséine, protéine du lait, n’est jamais digérée
La principale protéine du lait de vache est la caséine,
qui est l’élément nécessaire au métabolisme des bovins pour qu’ils
soient en bonne santé. En revanche, l’être humain n’a pas besoin de
caséine. De notre côté, la principale protéine du lait humain s’appelle
le lactalbumine et il est facile à digérer par notre métabolisme. Les nourrissons comme les adultes ont beaucoup de mal à digérer la caséine:
ne serait-ce que chez les nourrissons, 50% au moins de la caséine n’est
pas digérée. Mais rares aussi sont les adultes qui réussissent à
métaboliser les protéines (caséine) contenues dans le lait.
Hélas, bien que notre corps fasse le maximum pour le digérer,
le lait de vache n’est jamais correctement assimilé. Et ceci en raison
d’une incompatibilité avec le système enzymatique humain: notre
défaillance en DPP4.
Certains n’entre nous avons une
défaillance d’une enzyme particulière qui désassemble la protéine de la
caséine (mais aussi du gluten !): la peptidase DPP4. Lorsque tout va
bien, les enzymes participent à un processus digestif où elles ont pour
rôle de rendre des molécules complexes en molécules simples,
facilement assimilables par l’organisme. Ce processus est nécessaire
pour que nos corps extraient les nutriments de nos aliments.
A cause de la défaillance de cette enzyme à accomplir son travail, un
résidu non digéré de ces protéines subsiste. Des protéines
partiellement digérées restent dans votre corps.
Quelles conséquences ?
Ces protéines partiellement digérées pénètrent souvent dans le sang et irritent les tissus, créant une sensibilité aux allergènes. Votre corps aura tendance à être plus sensible et irrité par les allergènes dans votre environnement: concrètement, vous développerez ou aggraverez un certain nombre d’allergies.
La poussière, le pollen et les poils d’animaux sont les allergènes les
plus fréquents, bien que nous puissions devenir allergiques à bien
d’autres substances.

Finalement, le foie doit extraire, pour de bon, ces protéines partiellement digérées de notre organisme.
Ce travail est très lourd et il constitue un fardeau supplémentaire
pour tout le système excrétoire, et en particulier sur le foie.
Le lait est un donc un aliment qui
présente plusieurs indigestions pour l’Homme : le lactose ne peut pas
être digéré car nous ne n’avons plus d’enzymes appropriées à partir de 4
ans et la caséine n’est pas correctement assimilée car ce n’est pas une
protéine vouée à la croissance humaine mais bovine.
Reste le dernier des impacts négatifs, et pas des moindres: la production excessive de mucus par notre corps suite à la consommation de lait.
Le mucus : l’aggravateur par excellence
Quand la protéine destinée à un autre animal, pénètre dans le corps et rentre en contact avec notre système immunitaire, une réponse allergique/immune se déclenche dans plusieurs endroits du corps. Une réaction classique de notre système immunitaire à ce type « d’attaque » est un épanchement, une effusion de mucus.
Le mucus, c’est tout simplement une sécrétion visqueuse de notre corps, qui a pour but d’entraîner avec elle poussières et microbes.
Votre nez coule, c’est parce que votre corps a trouvé un moyen visqueux
et fluide, de se débarrasser de ce qui perturbe votre santé intérieure.Le lait est un incroyable producteur de mucus.

Le mucus durcit et colmate tout ce à
quoi il se colle dans l’intestin grêle, gênant énormément les fonctions
de l’organisme. Le mucus migre dans les cavités sinusales et nasales
pour être évacué.
La production de mucus tend à
aggraver les problèmes d’allergies, asthme, eczéma, bronchites, des
problèmes de sinusites et infections de l’oreille récurrents.
Il crée les problèmes récurrents de nez qui coule, les douleurs
persistantes de gorge et d’accumulation de phlegmes, les bronchites et
les infections des oreilles (otites) qui sont le fléau de nombreux
enfants.
L’expérience nous démontre que les
enfants enrhumés, avec de la toux ou de l’asthme, voient leur état
s’aggraver lorsqu’ils consomment du lait, alors qu’il s’améliorera
lorsqu’ils cesseront d’en consommer.
Bref, cet excès de mucus est un poids très lourd à porter pour notre système digestif, respiratoire et immunitaire.
Le Dr.Ellis va plus loin et affirme que cet excès de mucus, peut durcir jusqu’à produire une couche sur les parois internes des intestins, freinant l’absorption de nutriments et possiblement menant à un état de fatigue chronique.
Aux Etats-Unis, des études avaient été
menées par l’American Academy of Allergy, Asthma and Immunology
(Académie Américaine des Allergies, de l’Asthme et de l’Immunologie).
Bilan : le lait de vache est la première cause d’allergies alimentaires chez les enfants.
Selon le Dr. Frank Osi, près de la moitié des enfants aux Etats Unis
développement une réaction allergique au lait. Pour ces enfants, et pour
les adultes qui sont également allergiques, le lait devient un
producteur de mucus. S’ensuivent toutes les gênes et maladies cycliques
que nous avons vu auparavant. En France, le constat est surement le
même.
Mon enfant est-il allergique au lait?
Voici les symptômes que développent les enfants allergiques au lait :
- Difficultés respiratoires (particulièrement pendant le sommeil)
- Une toux irritante associée à un écoulement nasal
- La toux est souvent associée à un bruit respiratoire et du mucus dans la gorge
Si vous allez chez le médecin, il risque
de diagnostiquer une bronchite, une infection virale ou une infection
respiratoire et vous prescrira des sirops contre la toux, des
antibiotiques ou des expectorants. Tout ceci peut être inutile
et source d’insatisfaction tant que vous n’aurez pas essayé de
comprendre la racine du problème et peut être: essayer d’éliminer le
lait de votre alimentation!
Conclusion
L’idée n’est pas d’imposer à tous
d’éliminer radicalement tous les laitages de votre quotidien, sauf si
vous en sentez le besoin et la motivation. A chacun de placer sa barre
là où il le souhaite. Mais plutôt d’en consommer moins et de comprendre
quelles réactions il peut entraîner chez nous. Notamment, je vous conseillerai d’éliminer totalement le lait de vache,
au profit de laits végétaux très nourrissants et digestes, de remplacer
la crème par des crèmes végétales, les yaourts par des yaourts végétaux
(ou d’autres type de desserts!) et de garder certains apports de fromages dont vous n’avez vraiment pas envie de vous passer.
C’est également la position de la plupart des médecins holistiques ou
naturopathes. Parfois, les personnes qui choisissent de réduire les
produits laitiers finissent par les éliminer naturellement car ils se
sentent beaucoup mieux et ont trouvé plein de nouvelles façons de
cuisiner.
N’oubliez pas ! Les produits laitiers ne
sont pas les rois du calcium ! On en trouve dans une incroyable variété
de produits alimentaires comme les amandes, le persil, les
légumineuses, presque tous les légumes, certains fruits, l’eau.
Enfin, comme l’affirme le Dr. Henri
Joyeux, chirurgien-oncologue à Montpellier, spécialiste des relations
entre alimentation et cancer : « la consommation de 3 à 4 produits laitiers par jour est une aberration
(…) le meilleur calcium est d’origine végétale, associé à la vitamine
C, où il est absorbé jusqu’à 75% par notre tube digestif. Alors que le
calcium animal l’est, au plus, à 40% ».
Il recommande donc de se faire plaisir
avec « des fruits et des légumes frais, des légumineuses (lentilles,
pois chiches, haricots de toutes les couleurs, pois cassés, soja) en
quantité ». Lorsque les légumes sont cuits, privilégier la cuisson à
vapeur douce pour préserver leur teneur en vitamine C (qui maximisera
votre absorption de calcium) et le tout, bien mastiqué !
Trouvez votre équilibre !
Cet article sur les alternatives
végétales au lait de vache peut vous être très utile dans votre nouvelle
aventure sans lait de vache: Pourquoi et comment remplacer le lait de vache? Peur de ne pas aimer le goût des laits végétaux? Ça ne risque pas: essayez un lait de riz (très doux) ou de noisette (avec plus de caractère) et vous serez conquis.
Enfin, il existera toujours des solutions végétales plus digestes et saines, à la plupart de nos produits adorés. Vous
aimez la glace ? Mettez des bananes au congélateur (ou autres fruits),
puis quand l’envie d’une glace vous vient, mixez-les! Peut être même
avec un peu de lait de coco! Une texture crémeuse, glacée
et goûteuse sans aucun produit laitier ou additif et uniquement avec vos
fruits préférés !
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Vous n’aviez pas le droit de savoir que les banquiers peuvent aller en prison
Auteur : Joe Clifford | Editeur : Walt | Mardi, 16 Févr. 2016 - 14h54
La crise et l’effondrement de 2008 se
sont produits parce que de très grandes banques avaient spéculé sur des
prêts frauduleux et risqués, qui se sont cassé la figure. Quand
l’effondrement s’est produit, les banques se sont tournées vers le
gouvernement fédéral, qui a aussitôt adhéré à l’idée que les banques
sont bien trop grosses pour faire faillite, et les contribuables ont
subventionné les banques pour des trillions de dollars. Personne ne sait
combien au juste a coûté ce renflouement, mais voici une liste
partielle des banques que vous avez généreusement tirées d’affaire :
Citigroup – $ 2.513 trillions (1 trillion = 1 million de millions)
Morgan Stanley – $ 2.041 trillions
Merrill Lynch – $ 1.949 trillions
Bank of America – $ 1.344 trillions
Barclays PLC – $ 868 milliards
Bear Sterns – $ 853 milliards
Goldman Sachs – $ 814 milliards
Royal Bank of Scotland – $ 541 milliards
JP Morgan Chase – $ 391 milliards
Deutsche Bank – $ 354 milliards
UBS – $ 287 milliards
Crédit Suisse – $ 262 milliards
Lehman Brothers – $ 183 milliards
Bank of Scotland – $ 181 milliards
BNP Paribas – $ 175 billion
Wells Fargo – $ 159 milliards
Dexia – $ 159 milliards
Wachovia – $ 142 milliards
Dresdner Bank – $ 135 milliards
Société Générale – $ 124 milliards
« Tous les autres emprunteurs » – $ 2.639 trillions (voir plus haut)
Les contribuables n’ont pas été
consultés et n’ont même pas été autorisés à donner leur avis, et ceci
n’est qu’un exemple de la célérité avec laquelle les gouvernements
peuvent répondre aux desiderata de la classe riche. Bien qu’il ait été
de notoriété publique que les banques avaient menti, spéculé sur des
prêts frauduleux et blanchi l’argent des cartels de drogue, personne n’a
été poursuivi ni inculpé de rien, alors que des millions de citoyens se
voyaient ruinés. Les banques, qui avaient commis toute une variété de
forfaits, se sont juste adressées au gouvernement et lui ont demandé, le
carnet de chèque à la main : combien voulez-vous pour éviter la prison à
nos responsables ? Et le gouvernement leur a répondu en les condamnant à
une amende, ce qui revient à rien puisque les banques se contentent de
repasser l’amende aux consommateurs, lesquels paient ainsi une seconde
fois.
Les « corporate medias » ont
délibérément omis d’informer le public de la façon dont d’autres pays,
notamment l’Islande, ont fait face à leurs crises. Si on vous l’avait
dit, vous auriez pu exiger que nous nous conduisions comme les
Islandais, mais quand on ne sait pas, on n’exige rien. L’Islande est un
des pays qui ont été le plus durement touchés par l’effondrement des
banques, mais là, ils ont affronté le problème tout autrement que nous.
La première différence importante est que l’Islande a décidé que si les
banques avaient spéculé et consenti des prêts dangereux et stupides, ce
n’était pas la responsabilité des contribuables de renflouer des banques
irresponsables pour leur stupidité, et par conséquent, elle les a
laissées faire faillite.
Le monde de la finance a prédit que cela
causerait à l’Islande des difficultés irréversibles, et les financiers
lui ont annoncé qu’elle ne se relèverait jamais de ce défi, mais les
citoyens ont persisté. Malgré toutes les mises en garde, les Islandais
ont été, à deux reprises, invités à voter et à dire s’ils voulaient
sauver les banques ou les laisser faillir. De très fortes pressions ont
été exercées sur les votants par le secteur financier, mais les citoyens
ont tenu bon et voté démocratiquement qu’il fallait laisser déclarer
les banques en faillite. À nous, en revanche, on n’a pas offert le luxe
d’un vote démocratique. L’argent a simplement été pris dans la poche des
contribuables et donné aux banques. Les Américains, qui croient
naïvement vivre en démocratie, n’ont pas eu l’autorisation de voter pour
dire s’ils voulaient faire ce cadeau aux grandes banques ou pas. On les
a mis devant le fait accompli.
Donc, quand l’Islande a refusé de
renflouer gracieusement les banques, elles ont fait faillite.
Assurément, l’Islande a eu à faire face à des problèmes économiques,
mais si on compare leur économie avec celle du reste du monde, on
s’aperçoit par exemple qu’ils ont l’économie la plus forte d’Europe. En
outre, pendant les temps difficiles, l’Islande a évité de recourir à un
programme d’austérité et maintenu tous ses programmes sociaux,
permettant ainsi aux citoyens de dépenser, ce qui a, évidemment, stimulé
l’économie. Les prophéties apocalyptiques ne se sont pas réalisées et,
aujourd’hui, l’Islande est plus forte que jamais.
Mais les Islandais ne se sont pas
contentés de cela : ils ont pris une mesure plus audacieuse encore. Ils
ont décidé de poursuivre en justice les dirigeants des banques qui
étaient responsables de l’effondrement de 2008, ce qui, à ce jour, a
conduit 26 banquiers en prison. Un concept franchement nouveau que celui
de tenir des banquiers pour responsables de ce qu’ils font, comme le
sont les citoyens ordinaires ! C’est un genre de choses qui n’arrive pas
ici. Les banques se contentent d’acheter leur impunité. Mais la petite
Islande a adopté un autre comportement et elle a trouvé 26 banquiers
coupables de fraude, qui vont passer un total de 74 ans en prison. Et
elle n’en a pas fini avec les inculpations.
Ah, que les USA seraient
démocratiques, s’ils mettaient les banquiers sur le même plan que le
reste des citoyens, et, ah, qu’il aurait été démocratique de laisser les
citoyens US voter et décider s’ils voulaient payer les dettes des
banques à leur place ! Mais, malheureusement, dans ce pays, les
banquiers sont nos supérieurs, et ils n’ont pas de comptes à rendre.
Donc, les USA sont, en réalité, bien moins démocratiques que l’Islande.
La petite Islande offre une grande leçon aux gros États-Unis, mais qui
se préoccupe ici d’égalité devant la loi et du droit à voter pour se
faire entendre ? Pas le gouvernement fédéral, c’est certain. Nous
n’avons même pas le droit de savoir ce que font d’autres gens ailleurs, comme par exemple en Islande. Quelles andouilles nous sommes !

Traduction c.l. pour Les Grosses Orchades
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Samsung prévient : ne dites rien de trop personnel devant votre TV !
Auteur : The Week (USA) | Editeur : Walt | Lundi, 15 Févr. 2016 - 13h33
Les Smart TV de Samsung ont fait plus
d’une fois l’actualité pour une raison qui est loin d’être bonne. En
effet, le système de commande vocale fait son travail, lequel consiste à
vous écouter, tout le temps… Et aujourd’hui, Samsung enjoint
publiquement ses clients de ne rien dire de trop personnel devant leur
Smart TV !
C’est tout à fait logique, pour pouvoir
répondre à vos commandes vocales, la Smart TV doit écouter les moindres
conversations environnantes – il en va de même avec une console ou un
smartphone proposant la même fonctionnalité -. Et pour comprendre ce que
vous dites, la Smart TV de Samsung transmet ces données à un service
tiers, Nuance Communications, Inc., en l’occurrence, pour comprendre ce
que vous avez dit.
Dans la politique de sécurité de
Samsung, il était dit : « Veuillez noter que si vos paroles contiennent
des informations personnelles ou sensibles, celles-ci seront capturées
et transmises à un tiers. » Le fabricant sud-coréen a donc tenu à
clarifier la situation : « Si un utilisateur consent et utilise la
fonctionnalité de commande vocale, les données voix sont envoyées à un
service tiers lors d’une commande de recherche. […] Actuellement, les
données sont envoyées à un serveur, lequel analyse le contenu demandé et
renvoie ce dernier au téléviseur.«
Et Samsung de préciser évidemment que
ces données ne sont en aucun cas archivées ou vendues… Voilà qui a au
moins le mérite d’être clair. Et vous, vous utilisez la commande vocale ?
Traduction Ubergizmo
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Islande : 1,9% de taux de chômage en 2015, un chiffre qui fait rêver plus d'un pays européen !
Auteur : RT (Russie) | Editeur : Walt | Jeudi, 11 Févr. 2016 - 15h07
Ce petit pays a retrouvé son niveau de chômage d’avant la faillite
de ses banques en 2008 due à la crise économique européenne. En 2007 son
taux de chômage était de 1,3% et il est monté jusqu'à 10% dans l'année
de la crise.
L’Islande, cette île coincée entre le Groenland et la Norvège, qui
compte environ 320 000 habitants a réussi une remontée économique
fulgurante. Des chiffres du chômage qui font rêver plus d'un pays en
Europe, en particulier la France avec ses 10,5% de chômeurs, en Italie
il est de 12,4% et en Espagne de 22,7%! Lors de la faillite des banques
du pays en 2008, le FMI parlait d’une vraie tempête dans le pays : «Peu
de pays, voire aucun, avaient vécu une débâcle économique aussi
catastrophique».
Alors comment expliquer cette remontée ?
En novembre 2015, le premier ministre islandais s’exprimait : «nous
n’aurions pu sortir de la crise si nous avions été membre de l’Union
européenne». Ajoutant que le fait de ne pas faire partie de la zone euro
avait été une chance pour le pays : «Si toutes ces dettes avaient été
en euros, et si nous avions été obligés de faire la même chose que
l'Irlande ou la Grèce et de prendre la responsabilité des dettes des
banques en faillite, cela aurait été catastrophique pour nous sur le
plan économique». Pour le gouvernement islandais il apparaît clair que
l'Union européenne est un frein à la bonne santé économique des pays.
Le pays a pris des mesures après la crise de 2008 et a laissé ses
banques faire faillite contrairement aux autres pays européens qui ont
tous fait pour nationaliser sauver leurs banques. Le site Geopolis
explique que «le pays a mené une politique mêlant contrôle des capitaux
(une idée mal vue en Europe), austérité budgétaire mais aussi hausse des
impôts et surtout dévaluation importante de sa monnaie (60%) qui a
entraîné une importante inflation, aujourd'hui maîtrisée... et une
reprise de la croissance. Résultat, Reykjavik n’a pas sacrifié sa
politique sociale et le FMI a été totalement remboursé de ses avances
financières. Cette politique a fonctionné, moins d’entreprises ont fait
faillite et il n’y a pas eu d’exode des jeunes comme au Portugal,
Espagne ou Irlande ».
Selon l'AFP les inégalités sont parmi les plus faibles au monde en
Islande et l'espérance de vie très élevée (83 ans). Bref un pays où il
fait bon vivre a priori.
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Les sénateurs tripotent encore Internet. Le LOL devient amer
Auteur : Hashtable | Editeur : Walt | Mardi, 09 Févr. 2016 - 12h22
Bon, c’est bien simple : comme vous
n’êtes qu’une bande de gros gamins un peu bêtes et surtout dangereux
pour vous-mêmes, le mieux est que l’État s’occupe d’absolument tout. En
France, ça tombe bien, il a pris pas mal d’avance. Mais avec Internet,
il restait encore trop d’occasion au citoyen de faire son petit kéké.
Rassurez-vous, avec ce que nos élites nous préparent, ça ne va pas
durer.
En plus, ça tombe bien : avec l’actuel
état d’urgence, et la psychose molle qui s’est emparée d’un pays
décidément à la dérive, les citoyens ont suffisamment peur pour qu’on
puisse faire passer à peu près tout et n’importe quoi. À commencer par
des lois tout à fait croquignolettes comme par exemple le « délit de
consultation habituelle de sites faisant l’apologie du terrorisme », qui
envoie du LOL dès son titre.
Pour parvenir à une telle performance,
il faut bien sûr faire appel à des maîtres, de véritables ceintures
noires du LOL sur les internets. Qui, mieux que nos sénateurs, peut
remplir ce rôle ? Qui, mieux qu’eux, peut se permettre de pondre une loi
invraisemblable sur un domaine qui dépasse de très loin toutes leurs
compétences ?
On parle ici de champions du monde des
lois intertubes, d’athlètes surentraînés du décret numérique qui
bouscule du lolcat, de médaillés du sprint législatif anti-GAFA avec
bombes à sous-munitions. On se souvient en effet qu’ils nous avaient
déjà régalés avec la sécurisation obligatoire des lignes internet pour
mieux choper du pirate, qu’ils avaient tenté l’olympiade du LOL gras
avec un (énième) rapport sur les jeux vidéo avec la clairvoyance qui les
caractérise, ou qu’ils s’étaient lancé dans un pentathlon de la grosse
déconne en notant finement que « Google favorisait ses propres
services » et qu’il fallait donc entraver tout ça bien vite.
C’est donc sans surprise que ces mêmes
sénateurs, entre deux repas clairement trop arrosés, ont décidé
d’adopter mardi (2 février 2016) l’article 10 à la proposition de loi
antiterrorisme en préparation, dont le but est de sanctionner pénalement
le fait de consulter régulièrement des sites officiellement sulfureux,
c’est-à-dire faisant l’apologie du terrorisme. Et ce, bien sûr, qu’on
adhère ou non aux thèses proposées. L’indignation de certains sénateurs,
qui y voient-là l’avènement d’une police politique de ce qu’on a le
droit de regarder ou pas, n’y changera rien : reluquer un site
djihadiste d’un peu trop près sera pénalement poursuivi.
D’ailleurs, on se demande ce qui
empêchera vraiment de classer l’un ou l’autre site, enquiquinant pour le
pouvoir, dans les sites terroristes. On se demande ce qui arrêtera le
Camp du Bien quand, investi de la mission essentielle de sauvegarder un
peu notre sécurité et beaucoup celle de ses miches, il jugera nécessaire
d’embastiller ceux qui regardent trop de sites contestataires,
violents, religieux, pornographiques, ou pire que tout, libéraux.
Rien qu’en lisant tout ceci, le lecteur
moyen sait qu’en terme de rigolades, dès que les sénateurs sont
impliqués, il y a du gros niveau. Mais n’oubliez pas : ce sont des
professionnels (ne tentez pas la même chose chez vous, vous pourriez
vous faire très mal). Dès lors, comment passer sous silence que
l’article 10 prévoit aussi 5 années de prisons si, par facétie ou
inconscience, il vous prenait la fantaisie de créer des sites miroirs de
sites internet bloqués ?
Pour le frétillant Urvoas, fraîchement nommé ministre de ce qui fut, un jour, la Justice en France,
« Il est évident que le blocage judiciaire est la solution qu’il faut
espérer voir se développer. On sait que ça a un effet d’éteindre le
site »
…
Ah oui, Jean-Jacques (je me permets de
t’appeler Jean-Jacques, sachons rester simple avec nos commis), tu as
tout compris : quand on bloque un site, ça a un effet de l’éteindre.
Pouic. Radical. Bien sûr, si le site est hébergé à l’étranger, ça ne
marche pas, parce que ce ne sera pas bloqué. Si le nom du domaine n’est
pas en France, c’est tout autant peine perdue. Et si, bien sûr, il
existe des copies de secours un peu partout sur la planète, non
seulement, Jean-Jacques, tu vas t’exciter pour rien, mais on ne pourra
pas complètement écarter que certains se payent ta tête aussi. Va
savoir.
Et puis, Jean-Jacques, si la lutte
contre le terrorisme consistait à fermer des sites djihadiste, ce serait
un peu les vacances pour toi, non, tu ne crois pas ? En revanche,
essayer de voir qui se connecte à ces sites, comprendre la dynamique des
groupes, bref, faire du vrai renseignement, tout ça, ça demande un peu
plus de moyens et de finesse dont tout indique que le stock est épuisé
depuis longtemps du côté des politiciens. Dommage.
Sacré Jean-Jacques. En tout cas, toi et
tes copains sénateurs, vous pouvez sans problème vous qualifier pour les
prochains mondiaux du LOL internet.
Enfin, on évoquera — rapidement, je vous
prie : la rigolade, ça va un moment, mais les abdos commencent à
devenir douloureux, à force — l’autorisation donnée par nos sénateurs
aux juges d’instruction de faire installer des mouchards sur les
systèmes informatiques de suspects, par « toute personne physique ou
morale qualifiée » capable de réaliser les opérations nécessaires.
Autrement dit, la loi passée par les sénateurs autorise donc les juges à
(faire) pirater des systèmes informatiques et à y installer des chevaux
de Troie.
On voit immédiatement l’intérêt de la
manœuvre dans l’âpre lutte qui se noue entre la France, sa population,
son élite gouvernementale d’un côté, et les terribles djihadistes qui,
c’est connu, se connectent dès potron-minet sur de puissants ordinateurs
afin d’échanger, dans un sabir habilement chiffré (mais pas assez pour
nos efficaces cryptographes, hein, bien sûr), le plan de leurs
prochaines attaques, les dernières recettes avec marqué Explosifs en
gros en rouge dessus, les bonnes adresses à visiter et les photos de
vacances. D’ailleurs, le massacre du 13 novembre dernier avait été
entièrement planifié de la sorte et traqué avec efficacité par nos
services de renseignements surentraînés. Nul doute que ces chevaux de
Troie ne serviront pas du tout à espionner les opposants politiques, les
journalistes fâcheux ou les avocats trop zélés.
Et puis, l’hypothèse que ces dispositifs
soient malencontreusement détournés par d’occultes puissances ou de
traîtres félons a même été prévue : tout ceci sera contrôlé au
millimètre par l’ANSSI, et donc tout ça va pulser en rythme, bien comme
il faut, dans le tempo d’une musique judiciaire palpitante. Z’allez
voir. Ayez confiance. Vraiment, aucun doute à avoir : la lutte contre le
terrorisme vient de brancher le turbo, ça va poutrer sévère.
Décidément, ? cette France socialiste
est de plus en plus Charlie ? et chaque petit pas législatif qui fut
fait dernièrement ne l’a été que dans une seule direction, et pas la
bonne.

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Même chose au Canada , si ces personne payais seulement 2% à chaque transaction boursière le citoyens n'aurait plus d'impôt à payer...c'est immoral nos multinationales qui sont que quelques centaines n'ont aucun respect pour leur devoir de bon citoyens et ne respecte rien,l'environnement et les citoyens...Quand on a l'intention de et que la haute finance fait voter des lois avec leur lobéiste et le font c'est criminel...wake up
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1 000 milliards d’euros par an, montant de la fraude et de l’évasion fiscale en Union européenne
Le 29 septembre 2014, le Financial Times dévoilait que la Commission
Européenne allait enfin ouvrir une enquête contre les pratiques
fiscales d’Apple en Irlande[1].
Cette annonce faisait suite aux enquêtes déjà ouvertes contre Google,
Abbott et d’autres groupes pharmaceutiques dans ce même pays.
Le 7 octobre, on apprenait que Bruxelles déclenchait une procédure contre les pratiques fiscales de Starbucks aux Pays Bas.
Le 7 novembre, Le Monde révélait 548 accords secrets d’optimisation fiscale liant 340 multinationales au Luxembourg.

Pas un mois ne se passe sans que l’on découvre un nouveau scandale
mettant en cause une multinationale voulant échapper à l’impôt et un
pays européen prêt à lui faciliter la tâche.
L’ampleur du manque à gagner pour les budgets des Etats est
gigantesque. Additionnée à la fraude c’est 1000 milliards d’euros qui
s’évaporent chaque année de l’UE. C’est 20% de son PIB, c’est le double
du déficit annuel cumulé de tous ses Etats.

Il est temps d’agir. Cette urgence est d’autant plus nécessaire que
les pouvoirs publics demandent aux citoyens européens de rembourser non
seulement une dette qu’ils n’ont pas contractée mais de payer, en plus,
en lieu et place des plus riches qui, eux (particuliers et entreprises),
se sont soustraits à l’impôt.
Trois rapports et quatre recommandations ont été soumis au sommet du
G20 à Brisbane en novembre 2014. Obligation est dorénavant faite à
chaque multinationale de communiquer aux administrations fiscales
locales son Chiffre d’affaires, ses profits, le nombre de ses employés
et de ses actifs.
Les grands groupes ne pourront normalement plus, par le biais de
« Double irish » ou autre « Sandwich hollandais », localiser dans des
paradis fiscaux la propriété intellectuelle de leurs produits et les
bénéfices qu’ils génèrent.
Ils ne pourront plus jouer des différences de traitement fiscal entre obligations et actions.
Ils ne pourront plus, comme Itunes, jongler à sa guise avec les taux de TVA.
Ces mesures seront-elles réellement appliquées ?
Il n’en resterait pas moins que le taux d’imposition des entreprises
resterait de 12,5% en Irlande, de 21% en Grande-Bretagne et de 33% en
France.
Le dumping fiscal entre Etats continuerait à sévir et à engendrer des déséquilibres dangereux pour les budgets nationaux.
En continuant d’offrir la possibilité aux multinationales de
faire la course au mieux disant fiscal, l’Europe continue à se tirer une
balle dans le pied.
Elle se doit, en même temps qu’elle lutte contre l’évaporation
fiscale vers les paradis fiscaux, de travailler à la création d’une
Europe sociale et fiscale commune.
C’est une absolue nécessité. Dans l’immédiat, la France pourrait
proposer une voie pour y arriver. Dans les années 70, les Etats se
concurrençaient sur un autre terrain : les monnaies.
Pour lutter contre le yoyo incessant, les pays européens décidèrent,
avec le Serpent Monétaire Européen, de mettre en place un système qui
limitait les tentations spéculatives.
Une monnaie ne pouvait pas fluctuer par rapport à une autre de plus
ou moins 2,25 % autour de sa parité. Pourquoi ne pas s’inspirer d’un tel
mécanisme.
On pourrait imaginer un Serpent Fiscal Européen sur la base
d’un taux d’imposition moyen des entreprises à 25% dans toute la zone
euro.
Les Etats auraient la liberté, de faire fluctuer ce taux de plus ou moins 3%.
On pourrait alors admettre que des pays possédant moins d’atouts pour
séduire une entreprise étrangère (infrastructures, qualité de vie,
climat, niveau du système éducatif…) aient des taux plus bas et que ceux
qui cumulent les avantages aient un taux plus élevé.
On pourrait ainsi imaginer un impôt sur les sociétés de 22% en Irlande alors qu’il serait de 28% en France.
Ce système, en limitant à 6% l’écart maximum entre deux pays de la
zone euro, respecterait la nécessaire solidarité fiscale entre Etats
tout en compensant les inégalités.
Pour compléter ce dispositif :
Une brigade sera spécialement dédiée à Bercy au suivi de l’impôt des 500 plus grandes sociétés exerçant en France.
Elle aurait tout pouvoir pour distribuer des amendes, comme savent le faire si bien les Etats-Unis.
Elle pourra même interdire après aval du gouvernement toute
entreprise à vendre ses produits ou services en France si cette dernière
n’est pas en règle avec la fiscalité de notre pays.
[1] Installé en Irlande en 1980, Apple n’a pas payé le moindre impôt jusqu’en 1991. Depuis, il ne paye que 2%.
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L’état d’urgence, une atteinte aux libertés
Auteur : Gilles Devers | Editeur : Walt | Lundi, 08 Févr. 2016 - 13h07
L’état d’urgence va être prolongé par
le Parlement pour trois mois, et sans doute ensuite pour autant car les
préoccupations de sécurité seront réelles pendant l’Euro 2016… En
réalité, le gouvernement qui mise gros sur cette politique de la peur ne
peut envisager une rupture. Ce sera donc comme Vigipirate, en place
depuis vingt ans… Va bientôt être voté le projet de loi, approuvé par
l’icône, qui inscrit dans le Code de procédure pénale, pour en faire du
droit commun, des dispositions relevant de l’état d’urgence. Donc, quand
on lèvera l’état d’urgence, celui-ci s’appliquera simplement du fait de
la loi… L’exception devient le droit commun.
Ce projet de loi institue des procédés
très dérogatoires, pour le moment limités au contrôle d’identité et au
retour sur le territoire des djihadistes. En fait, on sait comment cela
fonctionne : on fait entrer dans le code des dispositions présentées
comme restreintes, justifiées par d’impérieuses raisons de sécurité, et
ensuite on élargit le champ d’application à la moindre occasion. Le
terrorisme est un prétexte : les gouvernements qui ont peur du peuple
veulent le contrôler et le surveiller.
Avec l’état d’urgence, le point le plus
net est l’évolution du seuil à partir duquel on se trouve en difficulté
avec l’autorité publique.
Dans le régime de droit commun, chacun
peut faire ce qu’il veut tant qu’il n’a pas violé la loi. La loi, œuvre
de la majorité parlementaire, inscrite dans le respect des principes
fondamentaux, liste un certain nombre de comportements asociaux définis
comme des infractions. Celui qui ne veut pas avoir affaire à la justice
est averti : il profite de toutes les libertés et organise sa vie comme
il l’entend, sous la seule réserve de ne pas commettre des actes entrant
dans les qualifications pénales. Ce régime conjugue la protection des
libertés et la défense de l’ordre public : la loi définit l’interdit, et
c’est à chacun d’organiser son comportement en fonction. Celui qui
décide de commettre des infractions sait qu’il va en répondre ; celui
qui ne commet pas d’infraction n’aura jamais à faire à la répression
pénale. Tout va bien.
Avec l’état d’urgence, ce modèle
bascule. Nous ne sommes plus dans le registre de la police judiciaire,
c’est-à-dire la police qui poursuit les auteurs d’infractions. Nous
sommes dans celui de la police administrative, gardienne de l’ordre
public et qui agit dans le cadre de la prévention. Aussi, ne pas avoir
commis d’infraction n’est plus le critère. Une personne peut très bien
être parfaitement être en règle avec la loi pénale et pour autant faire
l’objet d’une mesure relevant de l’état d’urgence, à commencer par la
perquisition du domicile ou l’assignation à résidence.
Les personnes qui ont été l’objet de ces
mesures sont d’ailleurs toutes dans cette logique. Passé les premiers
jours, elles attendent une convocation par la police ou un juge pour
s’expliquer sur les faits qui leur sont reprochés, et démontrer qu’elles
sont en règle avec la loi. Mais cette convocation ne vient
qu’exceptionnellement, quand à l’occasion de la perquisition ont été
trouvé des biens ou des documents qui révèlent l’existence d’une
infraction. Statistiquement, ces cas sont très rares, et les infractions
poursuivies sont des affaires de droit commun : produits stupéfiants,
armes, biens de contrefaçon… Pour plusieurs milliers de perquisitions,
on n’a évoqué que trois informations judiciaires pour des actes liés au
terrorisme, et rien n’a été dit sur leur ampleur réelle. Le lot commun
de ces perquisitions/assignations à résidence, ce sont des actes
restant sans suite.
Les personnes engagent des recours devant le juge, qui est celui de la juridiction administrative, et vient alors ce dialogue :
– Je conteste les perquisitions et
l’assignation à résidence car j’ai toujours respecté la loi. Je n’ai pas
commis une infraction et j’aimerais savoir les griefs qui me sont
reprochés.
– Mais il n’y a pas de griefs, et pas
d’infraction : vous est en règle avec la loi, sinon vous auriez été
poursuivis devant le juge judiciaire.
C’est cela l’état d’urgence : être en
règle avec la loi ne suffit pas, il faut en plus que le ministère de
l’intérieur ne vous considère pas comme une menace pour l’ordre public.
On voit toute l’évolution, et le recul du champ de liberté. Mais avec
Hollande-El Blanco-Icone, ça s’est aggravé.
La loi n° 55-385 du 3 avril 1955
relative à l’état d’urgence prenait pour critère, selon la formule de
l’article 6, la situation d’une personne dont « l’activité
s’avère dangereuse pour la sécurité et l’ordre publics ». Si le
ministère de l’intérieur prouve que l’activité d’un concitoyen s’avère
dangereuse pour la sécurité, il engage les mesures de l’état d’urgence,
alors même que la loi est respectée. On voit donc que cela va loin.
Mais cela va en réalité beaucoup plus
loin, car ce critère a été modifié par la loi n° 2015-1501 du 20
novembre 2015 pour concerner toute personne « à l’égard de laquelle il
existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue
une menace pour la sécurité et l’ordre publics » dans les
circonscriptions territoriales concernées (Art. 6 pour les assignations à
résidence). La même formule se retrouve pour les perquisitions, à
l’article 11-1 : « lorsqu’il existe des raisons sérieuses de penser que
ce lieu est fréquenté par une personne dont le comportement constitue
une menace pour la sécurité et l’ordre publics ».
Aussi, le ministère de l’intérieur n’a
plus à prouver qu’une personne représente une menace pour l’ordre
public. Il lui suffit d’établir qu’il a « de sérieuses raisons de
penser » qu’elle est une menace pour l’ordre public. Subjectivisme à
haute dose.
Ici entrent en jeu les fameuses « notes
blanches », c’est-à-dire les notes informelles tenues par les services
de renseignements. Il ne s’agit pas de procès-verbaux avec que le nom de
l’auteur, la date et des faits précis, car de tels documents devraient
être transmis au procureur de la République, autorité judiciaire chargée
des poursuites. Il s’agit de renseignements plus ou moins fiables,
rédigés de manière anonyme,… et sans que la personne ait été entendue
pour donner sa version, car nous sommes dans le renseignement, et il
faut rester discret. Les services de renseignements produisent les
« notes blanches », et une note blanche avec un minimum de contenu donne
au ministre de l’Intérieur « de sérieuses raisons de penser que… ».
Là encore, on retrouve le dialogue devant le juge :
– Mais tout ce qui est dit est faux. Il n’est pas prouvé que je représente une menace pour la sécurité ou l’ordre public.
– Je suis d’accord avec vous, vous
respectez la loi et vous ne représentez pas une menace pour la sécurité
ou l’ordre public. Mais le critère de la loi, c’est de savoir si le
ministre de l’intérieur « peut avoir de sérieuses raisons de penser que
vous représentez une menace pour la sécurité ou l’ordre public ». Et la
note blanche qui émane des services peut lui donner de sérieuses raisons
de penser que…
Dans l’échelle de la protection des libertés, il y a donc trois degrés :
– respecter la loi
– ne pas être une menace pour l’ordre public
– ne pas donner des raisons de penser que l’on peut être une menace pour l’ordre public.
Oui, c’est un basculement complet, qui
doit tout à la logique George W. Bush : la guerre contre le terrorisme,
avec les résultats que l’on voit…
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Une nouvelle application traque tout ce qu'elle considère comme «antisémite» sur internet
Auteur : RT (Russie) | Editeur : Walt | Vendredi, 05 Févr. 2016 - 15h19
Fraîchement lancée par l'Organisation sioniste mondiale (OSM),
l'application «Sniper» recense via un algorythme le contenu judéophobe
présumé d'un site internet, permettant aux internautes de prendre les
mesures nécessaires en justice.
Le système de l'application «Sniper» est configuré pour numériser les
informations du web en utilisant un algorithme qui permet d'identifier
certains mots-clés dans de nombreuses langues différentes.
Une équipe de membres de l'OSM (organisation sioniste créée en 1897 à
Bâle en Suisse) scanne ensuite les résultats et confirment les cas de
«présence réelle d'antisémitisme» sur le site en question, puis contacte
les autorités du pays où le site est hébergé.
The World Zionist Organization (WZO) is about to launch a new
app which they say will be a search engine for content that is anti-
Semitic.
L'OSM souligne (tout de même ...) que l'application sera
scrupuleusement contrôlée et supervisée, afin que des personnes ne
soient pas accusées d'antisémitisme sans preuves concrètes.
«Sniper aura pour but de dissuader les antisémites», affirment les
créateurs de cette application. «Il ne sera plus aussi simple de publier
un statut ou un commentaire appelant au meurtre de juifs ou des photos
montrant des personnes qui brûlent le drapeau israélien»,
poursuivent-ils.
Les premiers utilisateurs de «Sniper» seront avant tout les membres
du réseau mondial de l'OSM pour la lutte contre l'antisémitisme, au sein
du centre de communication de l'organisation. Leur rôle sera d'éplucher
la toile, traquant sans relâche à peu près tout et n'importe quoi qui
pourrait s'apparenter à ce qui relève à leurs yeux de l'antisémitisme :
citations, captures d'écran, photos, vidéos ... Plus tard, de nombreux
autres utilisateurs devraient commencer à utiliser l'application.
Sniper devrait être lancée le 7 février lors d'une conférence de
l'OSM à laquelle assisteront l'ambassadeur d'Israël à l'ONU Dany Danon,
ainsi que le président du parlement israélien, la Knesset, Yuli
Edelstein.
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Nouvelles révélations de Snowden sur le renseignement britannique
Activement recherché par le gouvernement américain pour avoir
dévoilé des données secrètes de l’agence NSA, le fauteur de troubles
Edward Snowden a fait publier sur Internet de nouvelles révélations
démontrant que le service de renseignement britannique (GCHQ) avait
aussi recueilli une quantité non négligeable de métadonnées.
Il s'agit en fait
d'un livre de 96 pages au format numérique rédigé en 2011 par l'Institut
de Bristol, ainsi que d'un document plus court intitulé What's the
worst that can happen? (Quelle est la pire des choses qui puisse
arriver?, ndlr), publiés récemment en ligne par le site Boing Boing. Les
données en question constituent une sorte de "liste de contrôle
destinée aux espions en quête de permission pour infecter des
ordinateurs ennemis ou leurs réseaux numériques par des logiciels
malveillants".
"Certains problèmes, dont il est
question dans ce livre, concernent notamment l'utilisation des signaux
de réserve SIGINT (le renseignement d'origine électromagnétique, ndlr)
du GCHQ dans le but d'en tirer un avantage cybernétique. Cependant, les
chercheurs sont tenus d'être toujours en quête de nouvelles possibilités
afin de mettre à jour le dispositif de cybersécurité", souligne le
document.
D'après lesdits
fichiers, le Quartier général des communications du gouvernement
britannique (GCHQ) se servait largement des métadonnées qu'il avait
réussies à collecter grâce à un vide juridique.
"Il y a de fortes
restrictions juridiques et politiques quant à l'utilisation du contenu
des données recueillies. En ce qui concerne les métadonnées, nous avons
les mains beaucoup plus libres pour les stocker et les utiliser. (…) En
outre, il est évident que le volume des données en question dépasse
considérablement celui des métadonnées", lit-on dans le document.
"Ainsi, le flux des métadonnées
collectées représente en général un ensemble en vrac, car nous
recueillons tous les renseignements disponibles. D'autre part, nous ne
traitons d'habitude que le contenu que nous avons intérêt à cibler".
Un autre passage du document souligne
que le service de renseignement est parfaitement conscient qu'une telle
collecte de métadonnées est potentiellement peu pratique.
"Il est à noter qu'en l'occurrence, la
détection des faux positifs demeure à un niveau assez bas. Au cas où un
analyste aurait trois ensembles de données à traiter, dont un ensemble
revêt probablement un intérêt particulier, il aurait certainement le
temps de s'acquitter de cette tâche. Mais s'il avait affaire à une liste
de 300 ensembles de données, dont cinq présentent un intérêt
quelconque, la tâche s'avérerait beaucoup plus difficile".
De son côté, le GCHQ a préféré
s'abstenir de tout commentaire, tout en soulignant que leur travail
revêtait un caractère "tout à fait légal".
Edward Snowden a révélé en juin 2013
l'existence d'un programme informatique secret baptisé PRISM, permettant
aux Etats-Unis de surveiller les échanges par mail, messagerie
instantanée, téléphone et réseaux sociaux des utilisateurs aux
Etats-Unis et ailleurs dans le monde.
Suite à ses révélations, M. Snowden est
recherché par la justice américaine. En août 2013, il a obtenu l'asile
temporaire en Russie avant d'obtenir un permis de résidence de trois ans
le 1er août 2014.
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À qui profite le virus Zika, dont le brevet est détenu par la Fondation Rockefeller ?
Auteur : Guillaume Kress | Editeur : Walt | Vendredi, 05 Févr. 2016 - 14h55
Ce lundi 1er février, l’Organisation
Mondiale de la Santé a déclaré que les cas récents de microcéphalie et
autres troubles neurologiques signalés au Brésil – symptômes liés au
virus Zika – constituent une urgence de santé publique de portée
internationale (USPPI). L’organisation n’a pas fourni plus
d’informations sur ce virus. En attendant plus de précisions sur le
sujet, signalons ici que le virus fut découvert en 1947. Nous savons
aujourd’hui qu’il est d’une part transmis sexuellement et d’autre part
qu’il est mis sur le marché mondial par deux sociétés: LGC Standards
(siège social en Angleterre) et ATCC (siège social aux États-Unis).
Le Groupe LGC, créé en 1996, est:
“…l’institut désigné en Grande Bretagne
comme le National Measurement Institute pour les mesures chimiques et
bioanalytiques, leader international dans les services de laboratoire,
les normes de mesure, les matériaux de référence, la génomique, et les
marchés de tests d’aptitude.”
L’une de ses branches, LGC Standards, se définit comme:
“…un producteur et distributeur mondial
des matériaux de référence et des systèmes d’essais d’aptitude. Basée à
Teddington, Middlesex, Royaume-Uni, l’entreprise dispose de 30 années
d’expérience dans la distribution de matériaux de référence et d’un
réseau de bureaux de vente dédiés dans 20 pays, 5 continents. Ces
produits et services de haute qualité sont essentiels pour la mesure
analytique précise et le contrôle de qualité, ce qui permet d’assurer
que les bonnes décisions sont prises en fonction d’une base de données
fiables. Nous produisons un nombre inégalé de matériaux de référence
accrédités par le Guide ISO 34 dans des installations sur 4 sites à
travers le Royaume-Uni, les États-Unis et l’Allemagne.”
LGC Standards a formé un partenariat avec ATCC, se définissant pour sa part comme:
“…la ressource et l’organisme qui
normalise des matériaux biologiques mondiaux de premier plan dont la
mission se concentre sur l’acquisition, l’authentification, la
production, la conservation, le développement et la distribution de
micro-organismes classiques de référence, des lignées cellulaires, et
d’autres matériaux. Tout en conservant les matériaux traditionnels de
collecte, l’ATCC développe des produits de haute qualité, des normes et
des services pour soutenir la recherche et les développements
scientifiques qui améliorent la santé des populations mondiales » .
Le partenariat ATCC-LGC vise à faciliter:
“la distribution des cultures d’ATCC et
des produits bio à des chercheurs en sciences de la vie à travers
l’Europe, l’Afrique et l’Inde et […] à rendre plus facilement
accessibles les ressources importantes d’ATCC aux communautés
scientifiques européennes, africaines, et indiennes en détenant
localement des stocks de plus de 5000 articles de culture particulière
soutenus par notre réseau de bureaux locaux qui délivrent le plus haut
niveau de service au client et de support technique.”
Cela dit, qui détient le brevet pour le virus? La Fondation Rockefeller!
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Des manifestations contre l'Etat d'urgence en cours dans 70 villes de France
Auteur : RT (Russie) | Editeur : Walt | Samedi, 30 Janv. 2016 - 15h12
Plusieurs dizaines de manifestations se déroulent samedi à Paris et
en province pour dénoncer le projet de déchéance de nationalité et
l'état d'urgence, alors qu'un projet de loi le prolongeant sera examiné
dans les jours qui viennent au Parlement.
Les manifestations sont organisées alors que le gouvernement veut
prolonger de trois mois supplémentaires l'état d'urgence, qui devait
prendre fin le 26 février. Le projet est présenté mercredi en conseil
des ministres.
A Paris, la météo particulièrement maussade a démotivé une grande
majorité de manifestants qui n'étaient finalement que quelques centaines
au départ de la place de la République.
Outre le défilé parisien, de la place de la République au
Palais-Royal, sous une pluie battante, des manifestations ont lieu lieu
dans les principales villes de France, à l'appel des collectifs «Nous ne
céderons pas» et «Stop état d'urgence», qui regroupent notamment des
syndicats (CGT, FSU, Syndicat de la magistrature), des associations
(Attac, Droit au logement, Droits devant, MRAP) et des organisations de
défense des droits de l'homme (FIDH).
Ces organisations demandent la levée immédiate de l'état d'urgence,
instauré après les attentats de novembre 2015, et l'abandon du projet de
déchéance de nationalité pour les personnes condamnées pour des
activités terroristes.
«Ces mesures heurtent et mettent à mal nos libertés au nom d'une
hypothétique sécurité», selon un communiqué des collectifs. C'est sur ce
«désaccord politique majeur» que la garde des Sceaux Christiane Taubira
a démissionné mercredi.
Annoncé dès le soir des attentats du 13 novembre qui ont fait 130
morts et plusieurs centaines de blessés, l'état d'urgence avait été
prolongé à une écrasante majorité pour trois mois le 26 novembre par le
Parlement.
Sa nouvelle prolongation, jusqu'à fin mai, qui sera débattue et votée
le 9 février au Sénat, puis le 16 février à l'Assemblée nationale, est
plus controversée, des partis de gauche et des associations de défense
des droits de l'homme et des libertés publiques s'inquiétant d'un risque
de pérennisation de ce régime d'exception.
La révision de la Constitution exigera, pour être adoptée
définitivement, un vote sur la même version dans les deux chambres et
une majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés au Congrès.
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Un maïs OGM reconnu toxique pour l’alimentation animale
Le premier maïs commercialisé pour nourrir le bétail a eu des effets
nocifs sur les animaux. C’est ce que révèle une étude du Centre de
recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique (
CRIIGEN ), présentée aujourd’hui à Bruxelles par José Bové et Michèle
Rivasi.
Les résultats de cette étude étaient particulièrement attendus,
puisque le maïs OGM mis en cause, cultivé au départ sur quelques
milliers d’hectares, était le premier à avoir obtenu l’autorisation de
mise sur le marché pour l’alimentation animale. De son nom de code Bt
176, il était commercialisé par le groupe pharmaceutique suisse Novartis
( devenu Syngenta).
Dès 1996, ce maïs OGM avait provoqué plusieurs polémiques. Il
produisait un insecticide Bt modifié et contenait également un gène de
résistance à un antibiotique. A la suite de ces polémiques, le Bt 176
avait du être retiré du marché.
Ce que plusieurs experts avaient alors dénoncé, c’est qu’aucun test
n’avait été mené sur le long terme pour connaître les effets de ce maïs
transgénique, avant qu’il ne soit autorisé à la vente. Un seul test de
nutrition sur quatre vaches avait été mené pendant seulement deux
semaines par la société Novartis, au cours duquel l’une des vaches était
morte au bout d’une semaine, sans explication scientifique.
Ce test toxicologique avant la mise sur le marché par Novartis, avait été réalisé aux Etats-Unis.
Le Pr Gilles-Eric Séralini, du Centre de recherche et d’information
indépendantes sur le génie génétique, qui, à cette époque (1998-2007),
avait eu accès au dossier en tant qu’expert pour le gouvernement
français au sein de la Commission du Génie Biomoléculaire - car les
résultats n’était pas censés être rendus publics - avait dénoncé ce test
de 15 jours, délai scandaleusement trop court selon lui, pour juger des
effets du maïs sur la santé des bovins.
C’est sur une autre expérience que se fonde l’étude qu’il a rendue
publique aujourd’hui à Bruxelles, relayée par les députés européens
Verts, Michèle Rivasi et José Bové.
Cette étude se fonde sur une autre expérience, celle menée par un
fermier expérimenté, médaillé pour sa productivité de lait de vache en
Allemagne, Gottfried Glöckner. Depuis 1995, Gottfried Glöckner
collaborait avec l’industrie des OGM, d’abord pour tester des cultures.
Il a été ensuite le premier, dès sa commercialisation, à donner le maïs
Bt 176 après ensilage, à ses vaches laitières. Cette expérience qui
s’est étendue sur plus de 4 ans, de 1998 à 2002, a été et demeure la
plus longue observation détaillée de nourrissage de bétail avec un OGM,
qui plus est sur un échantillon de bétail important, 70 vaches.
Sa ferme exemplaire était surveillée par des vétérinaires qualifiés,
il n’y avait jamais connu de pathologie grave depuis qu’il avait pris la
direction de l’élevage en 1986.
Qu’a-t-il constaté ?
Tout d’abord des paralysies partielles (parésies) sur les vaches,
accompagnées de grandes fatigues, de problèmes rénaux et de problèmes de
muqueuses, suivies par la mort de 10% des animaux. Malgré de nombreuses
analyses, effectuées notamment par des laboratoires universitaires, en
accord avec le ministère de la santé allemand et Syngenta, aucune cause
microbienne n’a pu être découverte pour expliquer la mort des animaux.
La dose de maïs OGM Bt progressivement introduit avait atteint 40% de la
ration. En 2002, le fermier était convaincu que le maïs Bt était à
l’origine des pathologies. Il poursuivra en justice Syngenta qui le
dédommagera partiellement.
Ce sont toutes les données issues de ce test grandeur nature,
notamment toutes les analyses de sang et d’urine, qui ont servi de base à
l’étude du Pr. Séralini, qui a par ailleurs eu accès aux dossiers
vétérinaires et aux archives très complètes pour chaque vache, ainsi
qu’au témoignage du fermier titulaire d’un Master en Sciences Agricoles.
L’étude a été publiée dans une revue scientifique spécialisée, le «
Scholarly Journal of Agricultural Sciences ».
Ses conclusions rejoignent les constats de l’éleveur allemand. Le maïs OGM 176 était bien nocif pour le bétail.
Présentant cette étude, la député verte Michèle Rivasi a demandé que
la procédure d’autorisation des OGM au niveau européen soit revue. «
Dans le système actuel, il est très difficile pour un État de refuser
l’autorisation d’un OGM à l’importation, quand bien même la mise en
culture serait, elle, interdite. Par ailleurs, les scientifiques se
basent trop souvent sur des études commanditées par les industriels,
entraînant des situations de conflit d’intérêts extrêmement dommageables
et déjà dénoncées par le passé » a-t-elle expliqué.
Pour José Bové, lui aussi député européen écologiste, membre de la
Commission agriculture du Parlement européen, « aujourd’hui, la
procédure d’évaluation et d’autorisation des OGM à l’importation en
Europe n’a plus aucun sens puisqu’elle a été désavouée par le Parlement
européen puis très récemment par le Conseil ( … ) Pour sortir de cette
impasse scientifique et institutionnelle, il faut que mettre en œuvre un
protocole d’évaluation de long terme pour les OGM, comme cela a été
demandé en 2012 par nombre de chercheurs indépendants. Sans cette
approche de long terme, on met en péril la santé publique, y compris
lorsque seuls les animaux de ferme mangent des OGM."
?Le CRIIGEN réclame également de toute urgence, la transparence de
toutes les études toxicologiques réalisées avant la mise sur le marché
des OGM, et des pesticides qu’ils contiennent. Il insiste sur la
nécessité d’études sur la vie entière, ainsi que de l’étiquetage
spécifique de la nature des OGM alimentaires.
«Il en va, ajoute le Centre de Recherche et d’information
indépendantes, de la santé des animaux d’élevage ainsi que de celle des
consommateurs ».
L’étude qu’il vient de rendre publique, révèle une fois de plus
l’urgente nécessité d’un étiquetage spécifique de la nature et de la
quantité des OGM, notamment dans l’alimentation. Des tests à long terme
des OGM alimentaires doivent être effectués et rendus publics, tout
comme pour les pesticides qu’ils sont conçus pour contenir.
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Selon Bloomberg, les Etats-Unis sont devenus le plus important paradis fiscal
Auteur : RT (Russie) | Editeur : Walt | Mercredi, 27 Janv. 2016 - 16h46
Même si les analystes américains parlent souvent des entreprises qui
tentent de dissimuler leurs revenues en Suisse, les experts de
Bloomberg ont conclu que les Etats-Unis étaient eux-mêmes devenus une
«nouvelle Suisse».
En septembre dernier, Andrew Penny, directeur chez Rothschild &
Co, a donné un conférence sur portant sur les façons dont l’élite
mondiale prospère évite de payer des impôts, rapporte l’agence
Bloomberg. Son message était clair : vous pouvez aider vos clients à
rapatrier leur fortune aux Etats-Unis, sans payer d’impôts et à l’insu
de leur gouvernement.
En refusant de se plier aux nouveaux standards d’échanges
d’informations fiscales, les Etats-Unis sont devenus le nouvel «endroit
où il faut être» si l’on veut payer le moins d’impôts possible, au point
que certaines grandes fortunes et multinationales préfèrent désormais
des endroits comme le Nevada, le Wyoming ou le Dakota du Sud à la Suisse
ou aux Iles Vierges britanniques, constate Bloomberg.

The U.S. is becoming the world's top new tax haven http://bloom.bg/1PRyJXk - ?@business
«Les Etats-Unis qui blâmaient si éperdument les banques suisses, sont
devenus eux-mêmes un rempart du secret bancaire», a déclaré le juriste
suisse Peter Cotorceanu, de la société Anaford.
D'après l'agence économique américaine, la société Rothschild &
Co serait même directement impliquée car elle aurait ouvert une antenne
dans la ville de Reno, dans l’ouest du Nevada, à quelques immeubles à
peine des casinos Harrah's et Eldorado. Pour Bloomberg, la banque y
transfère les fonds de ses clients depuis d’anciens paradis fiscaux,
aujourd’hui sujets à de nouvelles réglementations, alors que le Nevada
en est exempt.
La responsable de la société Trident Trust Co. Alice Rokahr s’est,
elle aussi, étonnée du nombre de personnes qui tentent de transférer
leur argent vers le Dakota du Sud, Etat américain qui propose l’un des
taux d’imposition les plus bas, ainsi que le secret bancaire.
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Le Sénat US dépose une résolution pour une "loi martiale internationale" !
Auteur : Isabelle | Editeur : Walt | Mardi, 26 Janv. 2016 - 13h27
En une phrase, ce que le Sénat propose (voir la vidéo VO anglais),
c'est tout bonnement de donner à B. Obama des pouvoirs de guerre
illimités à l'extérieur du territoire américain. G. Bush lui-même
n'avait pas osé aller jusque là après les attentats du 11 septemre...
La résolution est une nouvelle autorisation pour utiliser la force
militaire dans la guerre à l'État islamique. Elle donnerait au président
encore plus de puissance que celle accordée à Bush après le 11
septembre, qui est d'ailleurs toujours en place aujourd'hui.
"Cette résolution est une réécriture totale de la clause des pouvoirs
de guerre dans la Constitution des États-Unis," a déclaré le sénateur
Chris Murphy. "Elle est essentiellement une déclaration de loi martiale
internationale, un transfert du contrôle de la puissance militaire qui
va permettre au président d'envoyer des troupes américaines à peu près
partout dans le monde, pour nimporte quelle raison, avec absolument
aucune limitation".
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Capsules de café: empoisonnement quotidien au furane
Auteur : Elsevier | Editeur : Walt | Jeudi, 14 Janv. 2016 - 03h16
Le furane a été reconnu cancérogène chez le rat (leucémies, cancers
du foie et de la vésicule biliaire), et déclaré comme cancérogène
probable chez l’homme.Les capsules, comme celles vantées par l’acteur
George Clooney, contiennent des taux élevés de vapeurs de furane, un
composé polycyclique voisin du benzène, qui entre dans la composition de
solvants comme le tétrahydrofurane (THF).
Le furane est un composé organique hétérocyclique (un cycle à quatre
atomes de carbone et un atome d’oxygène) qui se crée pendant le
traitement thermique des aliments. Il s’est avéré être cancérigène
lorsqu’on a réalisé des études sur des animaux de laboratoire. Le furane
est donc un peu l’homologue de l’acrylamide, une molécule qui se crée
dans les aliments grillés (et leur donne leur goût et leur odeur), et
qui est aussi cancérigène.
Selon une équipe de chercheurs espagnols, cette substance toxique
resterait piégée dans lescapsules de café alors qu’une machine à filtre
offre un café qui contient trois fois moins de furane que les capsules
car la molécule a pu se dissiper.
Cependant, les experts tentent de nous rassurer : d’après eux, on
devrait boire une vingtaine de capsules de café par jour pour risquer
quoi que ce soit. Mais ils oublient de préciser à quel délai : si leur
affirmation est sûrement vraie à court et moyen termes, qu’en est-il à
plus long terme.
S. Altaki, F. J.,Santos et MT Galceran
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Un djihadiste exécute sa propre mère en public. Du "bon boulot" selon Laurent Fabius
Auteur : 20minutes (Suisse) | Editeur : Stanislas | Samedi, 09 Janv. 2016 - 16h14
Une femme de 40 ans a été abattue d’une balle dans la tête
par son fils de 20 ans. Elle s’était rendue à Raqa pour supplier son
enfant de rentrer avec elle.
Un membre du groupe État islamique a mis à mort sa propre mère à
Raqa, selon l’Observatoire syrien pour les droits de l’homme (OSDH),
cité par CNN. La victime, une femme de 40 ans qui travaillait comme
postière, avait quitté sa ville de Tabaqa pour rejoindre Raqa, fief de
Daech, à une cinquantaine de kilomètres de là. La Syrienne voulait
implorer son fils de 20 ans de quitter le groupe djihadiste et de
rentrer avec elle.
Elle lui a notamment expliqué qu’elle craignait qu’il se fasse tuer
dans des bombardements perpétrés par la coalition menée par les
États-Unis. Insensible aux supplications de sa mère, le djihadiste s’est
empressé de rapporter l’histoire à ses supérieurs, qui ont arrêté la
quadragénaire. Devant une centaine de personnes rassemblées sur une
place de Raqa, le jeune homme a abattu sa propre mère d’une balle dans
la tête. Avant de rejoindre Daech, le djihadiste avait appartenu à
l’Armée syrienne libre (ASL) et au Front Al-Nosra [dont Laurent Fabius a
dit le 13 décembre 2012 qu’ils faisaient du« bon boulot » en Syrie, NDLR], filière syrienne d’al-Qaïda.
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Canada – Agents provocateurs de la police démasqués lors d’une manifestation anti-austérité à Montréal
Auteur : WSWS | Editeur : Walt | Vendredi, 08 Janv. 2016 - 15h47
De nouvelles révélations ont vu le jour concernant l’utilisation par
la police de Montréal de provocateurs déguisés en manifestants «Black
Bloc» lors de la manifestation du 18 décembre contre la violence
policière et les politiques anti-austérité du gouvernement libéral du
Québec.
Au début, la police a refusé d’admettre
qu’elle avait infiltré la manifestation. Mais maintenant, elle défend
fermement les actions d’un infiltrateur policier qui a sorti son
pistolet et menacé les manifestants qui l’avaient «démasqué» en tant
qu’agent provocateur de la police.
Le soir en question, environ 100
personnes, la plupart des étudiants, se sont rassemblées pour une
manifestation. Alors que la marche progressait dans les rues du
centre-ville de Montréal, des feux d’artifice ont été tirés vers les
lignes de police depuis les rangs des manifestants. La police a répliqué
en tirant des grenades lacrymogènes et aveuglantes-assourdissantes
contre les manifestants.
Vers la fin de la confrontation, une
étudiante universitaire Katie Nelson, qui a déclaré que la manifestation
est «étrangement devenue violente immédiatement», a remarqué quatre
hommes masqués et vêtus en noir qui semblaient être des membres de la
formation anarchiste «Black Bloc». Lorsque l’un des hommes a enlevé son
masque, Nelson l’a immédiatement identifié comme un policier en civil
qui l’avait arrêtée lors d’une manifestation précédente. Ayant vu que
Nelson l’avait reconnu, l’infiltrateur policier a rapidement remis son
masque avant de murmurer quelque chose à l’un de ses comparses
infiltrateurs.
Peu de temps après, une brève mêlée
s’est ensuivie. Deux agents infiltrateurs ont arrêté un manifestant qui
avait également remis en question leur identité, lui écrasant le visage
au sol. Un membre de la presse qui s’est approché pour enregistrer
l’incident a aussitôt été malmené. Alors qu’elle s’éloignait de la
scène, Nelson a été violemment frappée par derrière par l’un des hommes
qu’elle avait identifié comme un agent provocateur. Elle a été emmenée
en ambulance pour être hospitalisée avec une grave blessure au cou et
une possible commotion cérébrale.
Au milieu de tout cela, plusieurs
manifestants ont convergé sur trois des policiers en civil pour exiger
qu’ils s’identifient et disent pour qui ils travaillent. C’est alors que
l’un des agents a sorti et pointé une arme sur les manifestants.
Interrogé quelques jours plus tard par la presse à propos de cet
incident, le porte-parole de la police de Montréal Ian Lafrenière a
défendu avec véhémence les actions de l’infiltrateur policier, affirmant
qu’il avait craint pour sa vie. Selon Lafrenière, les policiers en
civil ont crié : «”Police, reculez! “Ça n’a pas fonctionné, alors
l’agent a sorti son arme à feu et, à ce moment-là, les gens sont
partis.»
Le maire de Montréal, Denis Coderre et
le ministre de la Sécurité publique du Québec Pierre Moreau ont refusé
d’émettre tout commentaire sur les actions de la police lors de la
manifestation du 18 décembre. Leur silence implique un soutien aux
pratiques policières – des pratiques d’infiltration de manifestations,
d’incitation à la violence et d’intimidation de manifestants avec une
arme mortelle.
Cela n’est pas la première fois que la
police utilise des provocateurs pour justifier l’adoption de mesures
répressives visant à limiter, pour ne pas dire abolir pratiquement le
droit démocratique de manifester pour s’opposer à la politique
gouvernementale.
Dans des documents publiés en 2011 dans
le cadre d’une entente de plaidoirie entre 17 activistes sociaux et les
procureurs de la Couronne, il a été révélé que 12 agents de police
avaient espionné ou infiltré des groupes de protestation qui avaient
l’intention de participer à des manifestations à Toronto contre les
dirigeants mondiaux lors du sommet du G-20 de juin 2010. Au moins deux
de ces agents infiltrateurs ont joué un rôle central dans l’organisation
des activités de protestation de divers collectifs anarchistes. Leurs
actions comprenaient notamment d’aider à désigner des cibles à
vandaliser dans le centre de Toronto.
Pour ne citer que quelques autres
incidents de provocation policière, nommons l’affaire Germinal largement
médiatisée et survenue au Sommet des Amériques qui a eu lieu à Québec
en avril 2001. Quelques jours avant le sommet, la police a arrêté sept
jeunes hommes en route vers Québec qui avaient en leur possession des
bâtons, des bombes fumigènes, des grenades factices et des masques à
gaz. Les médias ont alors claironné l’incident et applaudi les mesures
de sécurité draconiennes entourant le sommet.
Rapidement cependant, l’affaire a été
démasquée comme étant une provocation de l’État. Le réputé chef du
groupe Germinal était un ex-membre des Forces armées canadiennes. Sur
les 15 membres du groupe, deux autres au moins étaient des agents
doubles de la GRC, et deux autres des militaires. C’est l’un des
militaires qui a introduit les taupes de la GRC au sein du groupe
Germinal. Les agents de la GRC ont exhorté le groupe à utiliser des
cocktails Molotov à Québec, une idée rejetée par le groupe du fait de la
possibilité de dommages ou de blessures. Les taupes ont également
fourni une grande partie de l’équipement utilisé pour incriminer les
membres du groupe Germinal.
Un modus operandi antidémocratique
similaire a été démasqué à Montebello, au Québec en 2007, en partie
grâce à une vidéo amateur diffusée sur Internet. Les documents vidéo
montrent comment des policiers de la Sûreté du Québec (SQ) déguisés en
manifestants anarchistes ont cherché à provoquer des batailles entre la
police antiémeute et les manifestants qui protestaient contre une
réunion au sommet des présidents américain et mexicain et du premier
ministre canadien.
La vidéo montre trois hommes costauds,
masqués et à l’allure agressive qui tentent de rejoindre un petit groupe
de jeunes manifestants portant des drapeaux rouges et noirs. Une des
brutes de la police porte une pancarte avec comme inscription « An end
to war and globalization» (Pour la fin de la guerre et de la
mondialisation). Un autre a une pierre en main.
L’un des organisateurs de la
manifestation confronte les trois voyous. Il demande à celui tenant la
roche de la laisser tomber et demande à chacun d’eux de montrer leur
visage. L’un des hommes masqués bouscule alors l’organisateur et lui
fait un doigt d’honneur. C’est à ce moment qu’un groupe de manifestants
pacifiques se met à scander «Policiers! Policiers!» On entend un jeune
manifestant dire : «Ils veulent nous tromper. Ils veulent que nous
soyons agressifs avec eux. […] ce sont des agents provocateurs.»
Dans l’intervalle, les trois hommes
masqués se rapprochent tranquillement de l’escouade antiémeute qui forme
un cordon à quelques pas. L’un d’eux murmure quelque chose dans
l’oreille d’un policier. Après une brève mise en scène de bagarre, le
cordon de police s’ouvre, laissant les hommes traverser avant qu’ils ne
soient délicatement menottés. Alors que les trois hommes quittent la
scène à pied, on voit clairement que les faux manifestants portent les
mêmes bottes que leurs escortes policières.
Conformément à la procédure habituelle
des forces de sécurité, les hauts responsables de la SQ ont
catégoriquement nié au début que les trois hommes en question étaient
des policiers. Mais après que la vidéo ait été postée sur YouTube, la SQ
a été forcée d’admettre que les hommes étaient bien des policiers de la
SQ.
Cette provocation de la police le mois
dernier à Montréal est survenue alors que des centaines de milliers de
travailleurs au Québec adoptaient des mesures de grève contre le
gouvernement libéral du premier ministre Phillipe Couillard. Quelques
jours avant la manifestation, la grande majorité du demi-million de
travailleurs du secteur public québécois a en effet mené une grève d’une
journée à l’échelle de la province pour s’opposer aux demandes de
concessions et aux réductions sauvages dans les dépenses sociales.
La même semaine, 8000 cols blancs de la
Ville de Montréal, sans contrat de travail depuis 2012, ont organisé un
débrayage d’une journée et 2000 cols bleus de Montréal ont défié une
ordonnance de la Commission des relations du travail de la province leur
interdisant d’assister à une réunion syndicale pendant les heures de
travail.
Dans des conditions d’agitation sociale
montante, les services de police se retrouvent de plus en plus en
première ligne dans la poussée de l’État pour criminaliser toute forme
d’opposition de classe. Ces récents incidents de provocation policière
doivent être gravés dans la mémoire de tous les travailleurs: quand
l’État déploie son appareil répressif sous le prétexte de lutter contre
«l’extrémisme», il envoie ses propres voyous et agents provoquer du
désordre et inciter à la violence. Ses objectifs sont clairs : intimider
les manifestants, décourager la population en général d’exercer son
droit démocratique d’exprimer son opposition au programme réactionnaire
de l’élite dirigeante et discréditer les opposants au gouvernement, en
particulier les jeunes, en les présentant comme des vandales et des
criminels.
Carl Bronski
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J’ai aidé à créer État Islamique
Auteur : Telesur (Venezuela) | Editeur : Walt | Vendredi, 08 Janv. 2016 - 16h24
Les confessions d’un militaire américain, vétéran de l’Irak
Après 14 ans de guerre contre le terrorisme, l’Occident a
montré sa grande capacité à créer des États déchus et à fomenter la
barbarie.
Depuis quelques années des gens du monde entier se demandent
d’où vient EI. Les tentatives d’explications sont nombreuses et varient
du géopolitique (l’hégémonie américaine), au religieux (
chiites/sunnites), à l’idéologie (wahhabisme) ou même à l’écologie
(réfugiés climatiques). Mais de nombreux commentateurs et même d’anciens
militaires ont suggéré, correctement, que la guerre en Irak est la
principale responsable pour le déchaînement des forces connues sous le
nom d’EI ou Daesh. Sur ce point, je peux ajouter quelques réflexions et
anecdotes utiles.
Le cauchemar mésopotamien.
Quand j’étais stationné en Irak dans le 1er bataillon du 7e corps de
marines, de 2003 à 2005, je ne savais pas encore quelles allaient être
les répercussions de cette guerre, mais je pressentais déjà qu’il y
aurait des comptes à rendre. Cet effet boomerang est maintenant ressenti
à travers le monde (Irak, Afghanistan, Yémen, Libye, Égypte, Liban,
Syrie, France, Tunisie, Californie, etc.) sans qu’on voit le bout du
tunnel.
Là bas, j’ai régulièrement assisté et participé à des obscénités.
Bien sûr, l’horreur de cette guerre n’a jamais été vraiment reconnue par
l’Occident. Évidemment, les organisations pacifiques ont essayé de
dénoncer les atrocités de la guerre en Irak, mais les médias de masse,
les forces académiques, politiques et économiques occidentales n’ont
jamais permis d’enquêtes sérieuses sur les plus grands crimes de guerre
du XXIe siècle.
Alors que nous patrouillions dans la vaste région irakienne
d’Al-Anbar, en jetant les restes de nos rations à travers les fenêtres
de nos véhicules, je n’avais jamais réfléchi à la manière dont on
parlerait de nous dans les futurs livres d’histoire. Je voulais
seulement faire le propre dans mon Humvee. Des années plus tard, en
écoutant mon prof d’histoire parler du berceau de la civilisation, je
repense aux déchets de rations qui jonchent le sol du désert
mésopotamien.
En étudiant les récents événements de Syrie et d’Irak, je ne peux
m’empêcher de penser aux petits enfants auxquels mes camarades
militaires jetaient les restes de rations. Mais des bonbons n’étaient
pas les seuls objets que nous lancions sur ces gosses. Des bouteilles
d’eau remplies d’urine, des cailloux, des débris divers étaient aussi
jetés. Je me demande souvent combien de membres d’EI ou des autres
organisations extrémistes se souviennent de tels événements.
Surtout, je me rappelle les centaines de prisonniers que nous avons
capturés et torturés dans les prisons de fortune gardées par des
adolescents du Tennessee, de New York ou de l’Oregon. Je n’ai pas eu la
malchance de travailler dans de telles prisons, mais je me souviens bien
des histoires. Je me rappelle parfaitement les marines me racontant
comment ils frappaient, violentaient et défonçaient la tête aux
Irakiens. Je me rappelle des histoires de tortures sexuelles où l’on
forçait les prisonniers irakiens à s’accoupler pendant que les marines
les menaçaient avec un couteau dirigé sur leurs testicules ou en les
sodomisant avec un bâton.
Par contre, avant que ces abominations ne se déroulent, nous, dans
l’infanterie, avions le plaisir de traquer les Irakiens pendant des
raids nocturnes, de les ligoter et de leur mettre un sac sur la tête
avant de les jeter a l’arrière de l’Humvee pendant que leurs enfants
hurlaient et que leurs femmes s’évanouissaient. Quelquefois nous les
arrêtions de jour. La plupart n’offraient aucune résistance.
Quelques-uns se tenaient par la main pendant que les marines les
frappaient au visage à coup de bottes. Une fois livrés à la prison, ils
pouvaient être gardés pendant des jours, des semaines ou des mois. Leurs
familles étaient laissées sans nouvelles. Une fois libérés, on les
lâchait en plein désert à plusieurs kilomètres de leurs maisons.
Après leur avoir ôté menottes et sacs sur la tête, quelques-uns des
plus dérangés parmi nous tiraient des coups de feu en l’air ou au sol
pour les effrayer. Seulement pour rigoler. La plupart des Irakiens se
mettaient à courir, pleurant encore de leur long supplice dans la
prison, espérant retrouver un certain degré de liberté. Qui sait combien
de temps ils ont survécu. Car après tout, tout le monde s’en foutait.
Même si, de nos jours, on connait bien un ancien survivant des prisons
américaines, Abu Bakr al-Baghdadi, le chef d’EI.
Ironiquement, l’habileté à déshumaniser le peuple irakien a atteint
un paroxysme après que balles et explosions ont été terminées, car de
nombreux marines avaient comme hobby de prendre des photos des morts, de
leurs corps mutilés, par plaisir, ou s’amusaient à frapper leurs corps
boursouflés avec des bâtons pour rire un peu. Même si les iPhones
n’existaient pas à l’époque, de nombreux marines venaient avec des
appareils photos digitaux. Ces appareils contiennent l’histoire non dite
de la guerre d’Irak, une histoire que l’Occident voudrait que le monde
oublie. Cette histoire et ces appareils contiennent aussi les photos de
massacres gratuits et autres crimes de guerre, une réalité que les
Irakiens n’auront pas le plaisir d’oublier.
Malheureusement, je peux aussi me rappeler d’innombrables anecdotes
de mon temps en Irak. Des innocents n’étaient pas seulement pourchassés,
torturés et emprisonnés, ils ont aussi été brûlés par centaines de
milliers, certaines études prétendent même par millions.
Seuls les irakiens peuvent comprendre le mal absolu qui s’est
déchainé sur leur nation. Ils se rappellent le rôle de l’Occident
pendant la guerre entre l’Irak et l’Iran qui a duré huit ans ; ils se
rappellent les sanctions de Clinton dans les années 1990, sanctions qui
ont entraîné la mort de plus de 500 000 personnes, en majorité des
femmes et des enfants. Puis est venu 2003 et l’Occident a achevé le
travail. Aujourd’hui l’Irak est totalement dévasté. Les gens sont
empoisonnés et mutilés et l’environnement est irradié par les bombes à
uranium appauvri.
Après 14 ans de guerre contre le terrorisme, une chose est certaine :
L’Occident excelle à fomenter la barbarie et à créer des États déchus.
Vivre avec des fantômes
Les yeux pétillants des jeunes enfants irakiens me hantent en
permanence, c’est normal. Les visages de ceux que j’ai tués ou de ceux
assez proches de moi que j’ai eu la possibilité d’examiner ne veulent
pas quitter mes pensées. Mes cauchemars nocturnes et mes réflexions
diurnes me rappellent d’où vient EI et pourquoi ils nous haïssent.
Malheureusement, mais de façon compréhensible, cette haine nous
poursuivra pendant les années et les décennies à venir. Comment
pourrait-il en être autrement ?
J’insiste, le niveau de destruction que l’Occident a infligé au
Moyen-Orient est absolument inimaginable pour la vaste majorité des gens
vivant dans le monde développé. Et cette réalité est démontrée par le
fait que les Occidentaux se demandent constamment et avec une grande
naïveté : pourquoi nous détestent-ils ?
Finalement, les guerres, révolutions et contre-révolutions se passent
et les générations suivantes vivent avec leurs conséquences. Les
civilisations, les sociétés, les cultures, les nations et les individus
survivent ou périssent. C’est ainsi que l’Histoire se déroule. Dans le
futur, la manière dont l’Occident sera confronté au terrorisme dépendra
largement du fait qu’il va garder, ou pas, son propre comportement
terroriste. La manière la plus évidente d’empêcher que des groupes du
style d’EI ne se forment est de s’opposer au militarisme occidental dans
ses formes les plus effrayantes : les coups montés de la CIA, les
guerres par procuration, les frappes par drones, les campagnes de
contre-révolution, les guerres économiques…
En attendant, ceux qui comme moi ont directement participé à cette
campagne militaire génocidaire devront vivre avec les fantômes de cette
guerre.
Vincent Emanuele
Traduit par Wayan pour le Saker francophone
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Au Canada comme partout , si on
chargeait une taxes de seulement 2 % à chaque transaction que environ 80
personnes ou société même pas 100 ,le peuple n'aurait plus besoin de
payer d'impôt. On parle ici de plus de 30 millions de personnes dont
leur labeur est spéculé 4 a 5 fois et de Façon gratuites pour leur remettre leur produit fini pour leur survie.
Nos représentant dorme au gaz pour
le pouvoir ou l'argent... sont déconnecter de leur mission ils ont
besoin d'une thérapie générale, de la base de leur raison d'être.
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Loi contre l’évasion fiscale: 97% des députés n’ont pas voté!
Auteur : Huffingtonpost.fr | Editeur : Walt | Mercredi, 06 Janv. 2016 - 13h25

Ils n’étaient que 3% à voter pour refuser cette loi, en seconde
séance! Cette loi aurait permis à la France de récupérer entre 40 et 60
milliards d’euros chaque année en allant à l’encontre de l’évasion
fiscale des grandes entreprises, mais rien, cela à capoter, quelle
surprise!!! La France n,’a jamais rien fait contre cette fuite colossale
de capitaux, tout comme elle n’a jamais réellement condamné le scandale
Luxleaks qui reste une magouille financière de très très grande
ampleur, et elle ne fera rien, chapeau bas les gars! Par contre, quand
il s’agit de lutter contre le petit fraudeur qui a omis de déclarer
quelques centaines ou milliers d’euros, là, il y a du monde pour le
poursuivre, une honte! Notre système politique n’a réellement plus
aucune crédibilité, zéro, que dalle! (Benji-Les Moutons Enragés)
Un rapport parlementaire d'octobre 2015 estimait entre 40 et 60
milliards d'euros les bénéfices des entreprises qui échappent à l'impôt,
soit un manque à gagner de 15 milliards d'euros pour les caisses de
l'État. "La lutte contre l'évasion fiscale "agressive", c'est-à-dire
l'utilisation abusive de mécanismes légaux afin d'échapper à l'impôt,
est aujourd'hui une nécessité européenne et mondiale", rapportaient les
auteurs, les députés Marc Laffineur (Les Républicains) et Isabelle
Bruneau (PS). Ces chiffres sont peut-être même sous-estimés puisqu'en
novembre 2015, la Commission européenne a publié que l'évasion fiscale
des multinationales coûtait 1000 milliards d'euros par an à l'Europe.
Dans le cadre du Projet de Loi de Finances Rectificatif 2015, les
députés français ont semblé franchir un pas décisif dans cette lutte
contre l'évasion fiscale avec l'amendement 340, déposé par Valérie
Rabault, Yann Galut, Pascal Cherki et Dominique Potier. Cet amendement
prévoyait que les entreprises multinationales rendent publiques chaque
année leur chiffre d'affaires, leurs bénéfices, le nombre de leurs
filiales et de leurs employés ainsi que le montant des impôts payés et
ce, dans chacun des pays étrangers dans lesquels elles sont implantées.
Cette transparence permettrait de pouvoir débusquer plus facilement
l'évasion fiscale des entreprises pratiquant ce que l'on appelle les
prix de transfert pour localiser les bénéfices dans les filiales dans
des paradis fiscaux.
Cet amendement 340 a d'abord été adopté en première lecture le 4
décembre. Puis dans la soirée du 15 décembre, vers 1 heure du matin, sur
un total de 577 députés, 52 étaient présents pour le vote de deuxième
lecture dont le résultat a été en faveur de la transparence.
Or, 40 minutes plus tard, a eu lieu une procédure inhabituelle.
L'amendement a été soumis à un second vote. Certains députés sont
partis, d'autres arrivés. En tout, 46 présents. 25 députés vont voter
contre la transparence fiscale et 21 pour. L'amendement est refusé.
Nous, citoyens, sommes responsables de notre démocratie et nous devons nous poser des questions.
531 députés étaient absents au moment du vote. Notre représentation
nationale est-elle fatiguée ? L'organisation des débats et des votes
parlementaires correspond-elle toujours aux principes de notre
constitution?
Nous pouvons demander les raisons de leur comportement à certains de ceux qui étaient présents au parlement cette nuit-là.
Christian Eckert, le ministre du budget, a fait voter l'amendement à
1h du matin. Suite au résultat favorable à la transparence, il a demandé
une suspension de séance puis après 40 minutes, il a décidé un second
vote. Pourquoi?
Marc Laffineur, un des auteurs du rapport parlementaire sur l'évasion fiscale... n'a pas voté. Pourquoi?
Valerie Rabaud qui a déposé l'amendement 340... a voté contre. Pourquoi?
Sebastien Denaja, député socialiste, a voté pour l'amendement au premier vote puis...contre au second vote. Pourquoi?
Jean-Louis Dumont, député socialiste, est arrivé après la suspension de séance pour voter... contre l'amendement. Pourquoi?
Cinq députés socialistes, Marie-Anne Chapdelaine, Jean Launay,
Annie Le Houerou, Jacques Valax et Michel Vergnier, qui avaient voté
pour la transparence fiscale lors du premier vote sont partis au moment
de la suspension de séance et... n'ont pas voté au second vote.
C'est ballot ! Avec leurs 5 voix, le second vote aurait été favorable à la transparence !
A qui profite donc l'avortement de cet amendement ? Pas à l'équilibre
des finances de notre pays, ni à la transparence pour la justice
fiscale...
3 jours plus tard, le 18 décembre, au sein de cette même assemblée
nationale, son vice-président Denis Baupin, signait un communiqué de
presse "Réduire l'empreinte carbone des investisseurs passe par la
transparence". La transparence redevenait essentielle pour sauver le
climat alors que la présence au vote de seulement 5 parmi les 11 députés
absents du groupe écologiste aurait permis de faire basculer le vote
pour la transparence.
Ne pas venir soutenir l'amendement 340, laisser manœuvrer le ministre
pour modifier le vote parlementaire, c'est défendre le fait qu'extrême
libéralisme et intérêt collectif peuvent vivre en parfaite harmonie, que
l'accord écologique mondial COP21 est parfaitement compatible avec des
entreprises non transparentes, ne payant plus d'impôts et mettant en
procès les états dans des procédures opaques comme va le permettre le
traité économique transatlantique TAFTA.
Au second vote, 21 députés dont 13 socialistes ont voté pour la
transparence fiscale: Laurence Abeille, Éric Alauzet, Danielle Auroi,
Denis Baupin, Sergio Coronado, Paul Molac, Eva Sas, Philippe Noguès et
Ibrahim Aboubacar, Kheira Bouziane-Laroussi, Isabelle Bruneau,
Fanélie Carrey-Conte, Pascal Cherki, Catherine Coutelle, Yves Daniel,
Yann Galut, Chantal Guittet, Audrey Linkenheld, Christian Paul,
Dominique Potier et Suzanne Tallard.
25 députés dont 20 socialistes ont voté contre la transparence:
Gilles Carrez, Marie-Christine Dalloz, Véronique Louwagie, Frédéric
Reiss, Charles de Courson et Frédéric Barbier, Jean-Marie Beffara,
Jean-Claude Buisine, Christophe Caresche, Pascal Deguilhem,
Sébastien Denaja, Jean-Louis Dumont, Jean-Louis Gagnaire,
Joëlle Huillier, Bernadette Laclais, Jean-Yves Le Bouillonnec,
Viviane Le Dissez, Bruno Le Roux, Victorin Lurel, Frédérique Massat,
Christine Pires Beaune, François Pupponi, Valérie Rabault,
Pascal Terrasse, Jean-Jacques Urvoas.
531 avaient sans doute mieux à faire.
C'est aux citoyens qu'il revient de rappeler aux députés de remplir leur devoir d'élu.
N'hésitez pas à féliciter les élus courageux et interpeller les autres
en obtenant leurs mails sur le site de l'assemblée nationale.
Il y a
2500 ans, Périclès avait prévenu les athéniens du risque d'effondrement
de la cité et de la démocratie et leur avait dit: "Il faut choisir : se
reposer ou être libre".
Souhaitons à nos députés une bonne année 2016. Qu'ils ne se reposent
pas comme en 2015 pour que nous puissions espérer préserver notre
liberté.
Denis Dupré
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«Une taxe sur les transactions financières pourrait remplacer tous les impôts actuels»
Auteur : Le Temps (Suisse) | Editeur : Walt | Mardi, 05 Janv. 2016 - 09h55
Dans son dernier ouvrage*, Marc Chesney dresse un parallèle entre la
Première Guerre Mondiale et la crise financière de 2008. Pour le
professeur de finance de l’Université de Zurich, une société civilisée
vacille dans les deux cas. Aujourd’hui, une aristocratie financière a
pris le pouvoir au détriment du reste de la population, dénonce-t-il,
tout en proposant des solutions. Entretien.
Le Temps: Vous comparez la crise financière et la Première Guerre Mondiale, n’est-ce pas exagéré?
Marc Chesney: Il
s’agit uniquement de comparer l’Europe de 1914 à celle d’aujourd’hui. A
l’époque, une société civilisée a subitement basculé dans la barbarie.
Actuellement, la société vacille sur elle-même, tremble sur ses
fondations, confrontée qu’elle est à une crise d’une grande ampleur, une
crise aux dimensions non seulement financières, mais aussi économiques,
sociales, politiques et environnementales. Une aristocratie financière a
pris le pouvoir. Elle se drape dans les habits du libéralisme, mais sa
pratique quotidienne contredit souvent les principes de base. Cette
aristocratie arrive à imposer sa politique et ses intérêts. Ceux-ci ont
provoqué la crise et nuisent aux perspectives d’amélioration. Si les
dégâts causés par la crise sont d’une autre nature que ceux de la Grande
Guerre, ils sont néanmoins dévastateurs.
Le nombre de chômeurs dans le monde a
augmenté d’environ 60 millions par rapport à 2007. Dans de nombreux pays
européens, des pans entiers de la population perdent espoir,
perspectives et repères. Ils sont confrontés à une situation difficile
dont l’issue semble incertaine. Les frémissements de croissance sont une
illusion car les véritables problèmes n’ont pas été résolus.
– Vous le dites, la croissance frémit. N’est-ce pas le signe que nous sortons finalement de la crise?
– La chute des prix du pétrole explique
principalement ces frémissements de croissance. Mais les problèmes de
fond demeurent: au niveau international le chômage et le sous-emploi
sont énormes, les particuliers et les entreprises subissent des niveaux
d’imposition bien trop élevés alors que les grandes banques sont
sous-imposées. Quant à la politique de la Banque centrale européenne
(BCE), qui consiste à maintenir un taux d’intérêt très faible et à
inonder les marchés financiers de liquidité, les résultats ne sont pas
au rendez-vous. Ces liquidités, au lieu d’être investies dans
l’économie, stagnent le plus souvent dans le secteur financier et
contribuent au développement de la finance casino.
– Pourtant, des mesures ont été
prises depuis la crise, notamment pour renforcer l’assise financière des
banques pour éviter que les Etats ne doivent se porter à leur secours…
– En apparence effectivement. En réalité
les lobbys sont à l’œuvre pour soit vider de leur contenu les projets
de réformes, soit les complexifier de manière démesurée. En dernière
instance, c’est le contribuable, sans parler du client, de l’employé et
de l’actionnaire, qui le cas échéant s’acquitte de la facture laissée
par les banques systémiques. Cette situation contredit un des principes
de base du libéralisme, en l’occurrence que ceux qui prennent des
risques se doivent de les assumer. Les banques systémiques sont incitées
à prendre des risques et ce, aux dépens de la société.
– Vous êtes partisan d’une taxe
sur les transactions financières, mais qui n’a rien à voir avec la taxe
Tobin. Pouvez-vous en dire plus?
– Il s’agirait, comme le propose le
financier zurichois Felix Bolliger, de taxer tous les paiements
électroniques, comme les factures de restaurant… et pas seulement les
achats d’actions ou d’obligations. En Suisse ces paiements sont de
l’ordre de 100?000 milliards de francs par an. C’est énorme. Il s’agit
d’environ 160 fois le PIB du pays.
Il suffirait de prendre 0,2% sur chaque
transaction pour obtenir 200 milliards, soit davantage que l’ensemble
des impôts perçus en Suisse, qui est de l’ordre de 170 milliards. Une
telle taxe, si elle était introduite, pourrait théoriquement remplacer
tous les impôts actuels et permettrait de simplifier le système fiscal.
Cela pourrait délester l’économie d’activités qui lui sont néfastes
comme le trading à haute fréquence.
– Certaines transactions ne se déplaceraient-elles pas simplement ailleurs, où aucune taxe n’est perçue?
– Oui, la Suisse risquerait de perdre
certaines activités. Lesquelles? Les activités de négoce à haute
fréquence par exemple? Elle peut certainement se passer des transactions
sur actions exécutées en quelques microsecondes, c’est-à-dire
d’activités de la finance casino. Et elle en gagnera par ailleurs, parce
que les entreprises, tout comme le contribuable, bénéficieraient dans
ce cas d’une véritable baisse des impôts qui leur permettrait d’investir
et de créer des emplois.
– Une telle proposition pourrait-elle vraiment être mise en œuvre?
– Nous avons besoin – la Suisse, mais en
général l’Europe aussi – de politiciens qui prennent leurs
responsabilités et s’émancipent des lobbys de cette aristocratie
financière. La société se doit aussi de comprendre les enjeux, même si,
il est vrai, un certain jargon est favorisé pour rendre le tout très
opaque. Des termes comme hors-bilan, trading à haute fréquence, darks
pools sont souvent utilisés, mais qui comprend vraiment ces termes?
Cette complexité permet à un secteur composé de «spécialistes» –
l’aristocratie financière – de détenir le pouvoir aux dépens de la
démocratie.
– Ne noircissez-vous pas quelque
peu le tableau? Si l’on prend UBS, la banque a beaucoup changé depuis
son sauvetage en 2008. Elle a augmenté ses fonds propres et
considérablement réduit ses activités de banque d’affaires par exemple.
– Tant mieux. Mais regardez les bonus,
les politiques de rémunération n’ont pas vraiment changé. Au Credit
Suisse, le directeur général sortant Brady Dougan a perçu
approximativement 160 millions de francs durant son mandat, alors que
pendant la même période le cours de bourse de celle-ci s’est effondré
d’environ 75%. Par ailleurs, la banque a dû s’acquitter en 2014 d’une
amende record de 2,8 milliards de dollars pour avoir incité des
contribuables américains à échapper au fisc. Du point de vue économique
aussi, ces rémunérations sont tout simplement injustifiables. Certains
actionnaires réagissent, mais ils sont une minorité. Que font les
autres?
– La question portait sur UBS…
– Parlons-en! Ces dernières années, elle
a été confrontée à une série de scandales. Après les manipulations des
taux Libor et des changes, l’aide à l’évasion fiscale, quel sera le
prochain? La situation requiert un travail en profondeur. Le monde
académique porte aussi sa part de responsabilité. Comparés aux
programmes de cours datant d’avant la crise, les programmes actuels en
finance n’ont pas suffisamment été modifiés. Dans les cours de finance,
la question des prix des actifs est au premier plan, or c’est des
valeurs de notre société qu’il faudrait parler. Actuellement, elles sont
purement financières, le problème étant précisément que les valeurs
d’une société démocratique et civilisée ne sauraient être purement
financières.
*De la Grande Guerre à la crise permanente», Presses polytechniques universitaires romandes, avril 2015.
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Le président bolivien dévoile son arme secrète pour combattre l’impérialisme
Auteur : Sputnik (Russie) | Editeur : Walt | Lundi, 04 Janv. 2016 - 13h12
Evo Morales a raconté comment la feuille de coca l’aidait dans la lutte anti-impérialiste.
Le président bolivien Evo Morales a déclaré que l'usage traditionnel
de la feuille de coca l'aidait à lutter contre l'impérialisme, rapporte
Prensa Latina.
"Pour moi, la feuille de coca est comme un compagnon dans la lutte
anti-impérialiste, je dirais que c'est une flamme", a indiqué le
président dans son discours dans le département de Cochabamba.

D'après M. Morales, la lutte pour la défense de l'utilisation des
feuilles de coca a contribué à la modification des principes
idéologiques liés à la culture de cette plante.
Le leader bolivien a souligné que dans le cadre du "discours
impérialiste" hostile aux feuilles de coca, certains gouvernements
avaient frappé de répression des mouvements sociaux.
"Voilà comment les gouvernements comme celui des Etats-Unis, sous
prétexte de lutte contre le terrorisme, contre le trafic de drogue et
sous couvert de défense des droits de l'homme attaquent et interviennent
dans les pays opposés à leur idéologie", a déclaré le dirigeant
bolivien.
La convention de l'Onu sur les stupéfiants de 1961 a proclamé la
consommation des feuilles de coca illégale. Cependant, en Bolivie, la
consommation de cette plante dans des buts médicaux et religieux n'est
pas interdite par la loi. La mastication de la feuille de coca reste une
pratique traditionnelle courante dans les Andes.

M. Morales, ancien cultivateur de coca et leader syndical des
cultivateurs de cette plante, se bat contre la stigmatisation de la
feuille de coca, dont est issue la cocaïne, mais qui est aussi une
plante "sacrée" en Bolivie. La nouvelle constitution de 2009 consacre la
coca comme "patrimoine culturel, ressource naturelle renouvelable de la
biodiversité bolivienne, et facteur de cohésion sociale".
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Bonne Année 2016

Toute l'équipe vous souhaite une bonne et merveilleuse année 2016 pleine de bonheur.
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Corruption de la science : le voile se lève sur les revues scientifiques
Auteur : Le Monde | Editeur : Walt | Lundi, 28 Déc. 2015 - 03h22
Il y a quelque chose de pourri au royaume de la
science. Coup sur coup, trois noms de l'édition scientifique ont été
contraints de retirer plusieurs études qu'ils avaient publiées. Dans les
trois cas, la fraude était intervenue au cours du processus de
relecture et de validation des articles par les pairs (le peer review,
selon la terminologie anglaise), c'est-à-dire au cœur-même de la
machinerie scientifique. Pour ceux qui ne seraient pas familiers avec
cette procédure, voici la marche à suivre quand des chercheurs veulent
publier le résultat de leurs travaux. Ils rédigent tout d'abord leur
étude puis l'envoient à une revue. L'éditeur de celle-ci adresse ensuite
le texte à un ou plusieurs spécialistes, les relecteurs, qui, par leur
expertise, sont à mêmes de saisir la portée de l'article et censés en
effectuer une analyse critique. Souvent anonymes, ils peuvent décider de
rejeter ce dernier s'ils ne le jugent pas assez intéressant ou pas au
niveau de la revue ; ils peuvent aussi, avant de se prononcer, demander
un certain nombre d'éclaircissements voire de nouvelles expériences ;
ils peuvent enfin accepter l'étude, en général au prix de corrections et
de précisions. Si les experts donnent le feu vert, le texte est publié.
Entre l'envoi initial et la parution de l'article,
le processus peut prendre plusieurs semaines, voire plusieurs mois, et
cette validation par les pairs est censée garantir la qualité et le
sérieux de la revue. Mais quand le peer review est piraté, comme cela
vient de se produire à plusieurs reprises, c'est tout l'édifice
scientifique qui est ébranlé. Les trois affaires ont été révélées au
grand jour par l'excellent site "Retraction Watch". La première date du
16 décembre. L'éditeur Hindawi a été contraint de retirer d'un coup dix
articles dont un des co-auteurs, le Sud-Coréen Jason Jung, avait
frauduleusement soumis lui-même les rapports de relecture. Il est
évidemment plus facile de voir son travail accepté par une revue quand
on procède soi-même à son évaluation...
La deuxième affaire touche un grand nom de l'édition
scientifique, le Nature Publishing Group (NPG), qui, comme son nom
l'indique, publie notamment la prestigieuse revue Nature. Dans un
communiqué laconique rendu public le 18 décembre, le NPG annonce que
trois articles, tous rédigés par des équipes chinoises et parus dans les
journaux Cancer Gene Therapy et Spinal Cord, ont été retirés,
c'est-à-dire désavoués. On n'a pas beaucoup d'explications mais, là
encore, est en cause une fraude au niveau du peer review. Enfin,
"Retraction Watch" a annoncé le 24 décembre que le groupe d'édition
SAGE, après avoir mené une enquête sur des études suspectes soumises à
une de ses revues, le Journal of the Renin-Angiotensin Aldosterone
System (JRAAS), avait retiré 21 articles. Huit d'entre eux avaient déjà
été publiés, tous issus d'équipes chinoises...
Au total, en moins de dix jours, 34 études sont donc
parties dans les oubliettes de la science. Cette rafale de
rétractations n'est en réalité pas surprenante, car elle s'inscrit dans
une sorte d'"opération mains propres" à laquelle les grands éditeurs du
monde scientifique ont été contraints de se livrer depuis un an. En
décembre 2014 en effet, le Comité sur l'éthique des publications (COPE,
selon son acronyme anglais), organisation à but non lucratif regroupant
plus de 10 000 éditeurs scientifiques dans le monde, lançait un signal
d'alarme. Dans un communiqué, le COPE constatait "des tentatives
systématiques et inconvenantes pour manipuler le processus de revue par
les pairs de plusieurs journaux appartenant à différents éditeurs. Il
apparaît que ces manipulations ont été orchestrées par un certain nombre
d'agences tierces offrant leurs services à des auteurs."
Pour comprendre ce qui peut sembler un tantinet
obscur dans cet extrait, il faut entrer quelques minutes dans
l'arrière-cuisine de la science, là où se mitonne la tambouille de la
recherche. Très populaires en Asie – et notamment en Chine, comme j'ai
déjà eu l'occasion de le signaler –, les "agences" auxquelles se réfère
le communiqué du COPE sont des officines qui, moyennant finances,
proposent aux chercheurs en mal de reconnaissance et soumis à la
pression du "Publie ou péris" des articles clés en mains ou, plus
simplement, une "aide" à la publication. Et, parfois, l'aide fait un
détour par la tricherie. Comment cela ? Trois cas principaux se
présentent. Dans les deux premiers, les fraudeurs profitent du laxisme
de revues fainéantes, lesquelles demandent aux auteurs de fournir avec
leurs articles une liste de spécialistes de leur domaine qui pourraient
servir de relecteurs. Première possibilité : les chercheurs pressentis
sont de mèche avec les auteurs (ou rémunérés par les agences pour leur
mansuétude...) et, en attente d'un retour d'ascenseur, ils jouent au
"passe-moi la salade, je t'envoie la rhubarbe" cher à un homme politique
français qui ne connaît pas ses classiques.
Seconde possibilité, nettement plus tordue, mais
visiblement très en vogue : les auteurs ou, bien souvent, les agences
qui agissent à leur place fournissent le nom de chercheurs mais avec de
fausses adresses de courrier électronique. Du coup, sans se douter de
l'entourloupe, les revues leur renvoient leurs études en leur demandant
de les évaluer ! Il suffit de donner une réponse bienveillante mais
assortie de quelques remarques judicieuses, histoire de ne pas éveiller
la méfiance des éditeurs, et le tour est joué : un "pair" a validé le
travail, on peut le publier. Dans le dernier cas de figure, on a affaire
à un piratage classique : quelqu'un pénètre dans le système
informatique gérant les études à relire et adresse celles qu'il veut
valider à un reviewer fictif ou complice. C'est ce qui s'est produit
pour le journal Optics & Laser Technology, du groupe Elsevier, qui a
dû retirer en 2012 une dizaine d'articles frauduleusement acceptés.
Depuis qu'a éclaté le scandale de ces
manipulations du peer review, on a, selon "Retraction Watch",
comptabilisé près de 300 rétractations, la plupart concernant des études
venues d'Asie – chinoises, taïwanaises, sud-coréennes – et impliquant
souvent les fameuses "agences" du marché noir de la science, que
j'évoquais plus haut. Il y a un mois, Pékin, soucieuse de restaurer une
crédibilité scientifique bien ébranlée, a réagi en interdisant aux
chercheurs chinois de travailler avec ces agences. Quant aux éditeurs,
ils ont lancé de nombreuses enquêtes internes dont les retombées n'ont
sans doute pas fini de se faire sentir. Nombreuses sont également les
revues qui ont promis de ne plus demander aux auteurs de leur fournir
une liste de relecteurs potentiels. Histoire que la si essentielle
validation se fasse bien par des pairs et non par des fantômes.
Pierre Barthélémy
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